Et c’est parti ! Le chef de l’Etat a donné le coup d’envoi de la première journée de nettoiement annoncée sur toute l’étendue du territoire national. C’est dans son quartier, à Mermoz, que Macky Sall a donné le premier coup de balai, accompagné de son épouse, Marième Faye Sall, mais également du ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdou Karim Fofana, du Secrétaire général de la Présidence, Mouhamed Boun Abdallah Dione, de l’ex députée Aissata Tall Sall et de certains riverains venus répondre à l’appel.
Comme il l’avait souhaité, la plupart de ses alliés ont été priés d’en faire de même dans leurs quartiers respectifs plutôt que de se déplacer vers le quartier du président.
LES «SET SETAL» SOUS DIOUF DEVIENNENT «CLEANING DAY» AVEC MACKY
Annoncée depuis le 2 avril 2019 par le Président Macky Sall lors de sa prestation de serment, la première édition de la Journée nationale de nettoiement se tient aujourd’hui.
Annoncée depuis le 2 avril 2019 par le Président Macky Sall lors de sa prestation de serment, la première édition de la Journée nationale de nettoiement se tient aujourd’hui. Mais auparavant, de nombreuses opérations de salubrité et de désengorgement avaient été menées par le ministre Abdou Karim Fofana, changeant ainsi le décor de plusieurs endroits comme le parking du stade Léopold Sédar Senghor. En instaurant cette journée, le chef de l’Etat marche sur les pas d’Abdou Diouf qui avait initié en 1991 les opérations «Set Setàl» et s’inspire du Président rwandais, Paul Kagamé, dont le pays est cité en exemple en matière de propreté.
En marge de sa prestation de serment le 2 avril 2019 (au lendemain de sa réélection), le Président Macky Sall avait déploré l’état d’insalubrité dans lequel se trouvent les grandes villes du pays. Ce fut l’occasion pour lui de parler de son programme zéro déchet destiné à lutter contre l’insalubrité et l’occupation anarchique. «Ce Sénégal est possible si nous y travaillons et si chacun de nous considère le pays comme sa propre demeure. Je lance un appel solennel à une mobilisation nationale et citoyenne contre l’insalubrité et l’occupation anarchique de la voie publique. J’y invite instamment les élus locaux et les mouvements associatifs», lançait-il avant d’ajouter que le gouvernement a déjà engagé les opérations de désencombrement qui seront poursuivies sur l’ensemble du territoire national, avec l’appui de l’administration et des collectivités territoriales.
Pour la pérennité et le suivi des actions, Macky Sall compte mettre en place une Brigade spéciale de lutte contre les encombrements, l’aménagement de fourrières et la modification des amendes pour encombrement de la voie publique. Il entend également s’appuyer sur les mouvements associatifs qui mènent des actions régulières de nettoiement et d’entretien des espaces publics. «Vous êtes nombreux à montrer que le Sénégal peut et mérite d’être plus propre. Je salue ces belles initiatives citoyennes. Pour soutenir cet élan volontariste et l’inscrire dans la durée, j’ai instauré le Grand Prix du président de la République pour la Propreté et la Journée mensuelle du nettoiement», annonçait le chef de l’Etat. Après plusieurs mois d’attente, c’est aujourd’hui que se tient la première édition de cette journée. Mais auparavant, le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et du Logement, Abdou Karim Fofana, avait fait de la lutte contre l’insalubrité son cheval de bataille.
Dès sa nomination, il a entamé des actions en vue de rendre la ville propre. Il avait été aidé en cela par des bonnes volontés qui ont rallié la cause. C’est ainsi que de grandes artères et autres lieux stratégiques de Dakar, mais aussi les régions de l’intérieur ont reçu des coups de balai de simples citoyens. C’est le cas du parking du stade Léopold Sédar Senghor.
ABDOU KARIM FOFANA : «ON NE REMETTRA DE L’ARGENT A PERSONNE»
Ce vaste site servait de gare pour des bus desservant la sous-région et de minibus Tata, d’ateliers mécaniques, de lieu de commerce pour les vendeurs, d’espaces d’entraînement pour les apprentis-conducteurs avec les auto-écoles ou encore de terrain de jeu pour des enfants. Un marché hebdomadaire y était même érigé. Lors d’une rencontre initiée par les cadres apéristes, le Président Macky Sall avait menacé de sanctionner tous ceux qui s’adonnaient à des activités rendant l’espace insalubre, avec des amendes.
C’est dans ces circonstances qu’il avait lancé sa fameuse phrase : «2020 va tanguer». Il s’offusquait en effet du fait que les ouvriers laissent sur la voie publique des gravats à la fin de leurs travaux de construction. En plus du stade Léopold Sedar Senghor, d’autres villes réputées sales avaient changé de visage. C’est le cas de Rufisque qui a vu son marché central balayé et fermé pendant cinq jours. A Castors également, sur instructions du ministre Abdou Karim Fofana, le marché a été nettoyé. Pour cette première édition, le président de la République et son ministre de l’Habitat veulent faire de cette journée une réussite. Ainsi, ils appellent tous les Sénégalais à descendre sur le terrain et à participer au nettoiement. Invité, jeudi dernier, du journal télévisé de 20 heures sur la RTS, Abdou Karim Fofana a révélé que les autorités étatiques ne remettront de l’argent à personne dans le cadre de cette.
Une manière de demander aux Sénégalais de sortir de leurs poches pour acquérir le matériel nécessaire. «Chacun peut acheter une pelle, une brouette, un balai ou un autre matériel selon ses moyens», a-t-il lancé. A rappeler qu’en 1991, le Président Abdou Diouf avait initié une journée de nettoiement, ce qui avait donné naissance au «Set Setàl» devenu l’activité phare d’investissement humain dans les quartiers. Les ASC, les GIE, les mouvements de jeunes et de femmes consacraient les dimanches à des opérations de nettoiement. Munis de balais, de pelles et de brouettes, avec en fond sonore de la musique, les habitants de chaque quartier sortaient pour rendre propres les coins et recoins de leur zone. C’est lors de cette opération que la chanteuse Dial Mbaye avait composé son morceau «Set Setàl».
A l’époque, les jeunes, prenant part à ces journées d’investissement, embellissaient les quartiers avec des dessins, des fresques murales. Et des monuments étaient érigés dans presque chaque quartier. Une opération à laquelle avaient adhéré les Sénégalais et qui avait enregistré une forte mobilisation. La question est de savoir si les Sénégalais vont se mobiliser en masse pour répondre à l’appel du chef de l’Etat Macky Sall comme ils l’avaient fait il y a 28 ans.
LA POPULATION APPLAUDIT MAIS DOUTE DE LEUR APPLICATION
La gestion des urgences dans nos établissements sanitaires est devenue une préoccupation aussi bien pour les patients que pour les accompagnants qui vivent le supplice pour bénéficier des soins de qualité
La gestion des urgences dans nos établissements sanitaires est devenue une préoccupation aussi bien pour les patients que pour les accompagnants qui vivent le supplice pour bénéficier des soins de qualité. Une situation qui a poussé le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, à prendre des mesures allant dans le sens de rendre plus optimale la gestion des urgences.
Ce sera une grosse épine enlevée du pied des patients et de leurs accompagnants si les mesures prises par le ministre de la Santé sur la gestion des urgences sont appliquées. De nombreuses personnes sont décédées dans les structures sanitaires faute de prise en charge adéquate au niveau des urgences. Les populations ne cessent de se plaindre des manquements notés dans les urgences. Pour remédier à cette situation, le ministre de la Santé a pris une batterie de mesures susceptibles d’améliorer la gestion des urgences.
Ainsi, les directeurs des hôpitaux sont tenus d’assurer une bonne prise en charge des patients qui arrivent dans les services d’urgence. Un tour dans quelques structures sanitaires comme l’hôpital Fann ou le centre Abass Ndao permet de sonder les populations. Rencontrée à Fann, Aïda Sall, venue accompagner sa tante, estime que cette mesure devait être prise depuis fort longtemps. «Il ne fallait pas attendre que les gens meurent pour prendre ces dispositions. Je ne veux pas être pessimiste, mais je pense que ces mesures ne seront jamais appliquées et qu’il n’y aura pas de suivi», clame-elle. Seydou Ba ne dit pas autre chose lorsqu’il soutient que l’Etat a mis la charrue avant les bœufs. Il est convaincu que ces mesures ne vont rien régler. «Avec un personnel insuffisant, un matériel désuet et le manque de lits, comment pourra-t-on appliquer ces mesures», se demande-t-il.
Rencontré dans les couloirs du centre hospitalier Abass Ndao où il est venu récupérer les résultats de ses analyses, Lamine Fall déplore l’habitude des Sénégalais de ne jamais appliquer les décisions prises. «On prend de bonnes décisions, mais on ne les applique pas. C’est cela qui pose problème au Sénégal», se désole-t-il.
Sous le couvert de l’anonymat, cette responsable du Service d’Accueil et des Urgences (Sau) d’une structure sanitaire de la place révèle qu’ils n’ont que 12 lits qui sont pleins chaque jours. «Comment allons-nous gérer cette situation ? Avec cette capacité litière très limitée, si un malade vient, on va le référer dans d’autres structures et là-bas aussi, il peut trouver la même situation», souligne-telle avant de plaider pour le respect de la pyramide sanitaire. «Parfois, le patient souffre d’une douleur qui peut être réglée au niveau du poste ou du centre de santé, mais il préfère venir à l’hôpital. C’est sur ces questions que le ministère doit communiquer», indique-t-elle. Un autre problème qui pose problème, selon notre interlocutrice, est l’urgence de la nuit. La plupart des cas, ce sont des étudiants en médecine qui assurent la garde. Parfois, ils ont des problèmes pour déterminer l’urgence.
DR CHEIKH TACKO DIOP, DIRECTEUR DE L’HOPITAL DE FANN «IL FAUT FAIRE LA PART DES CHOSES ENTRE CE QUI EST URGENT ET CE QUI NE L’EST PAS»
La problématique des urgences, indique Dr Cheikh Tacko Diop, directeur de l’hôpital de Fann, est universelle. Il estime que le ministre de la Santé a juste rappelé ce qu’il convient de faire normalement dans une structure sanitaire. «Un malade demande qu’il soit bien pris en charge. S’il arrive avec une urgence et que nous avons de la place, on l’admet sinon on lève l’urgence avant de le référer. Si nous n’avons pas une grande capacité litière, le patient est censé aller dans une autre structure sanitaire», affirme-til. Cependant, il a tenu à définir ce qui est une urgence médicale. «Une urgence est une pathologie, un état qui, s’il n’est pas réglé tout de suite, peut mettre en jeu le pronostic vital de l’individu, c’est-à-dire que si toute de suite, l’urgence n’est pas levée, l’individu meurt.»
A en croire Dr Cheikh Tacko Diouf, «la population appelle urgence beaucoup de pathologies qui ne le sont pas en réalité. Certains ont une douleur depuis le matin et ils restent chez eux jusqu’au soir pour dire qu’ils sont en urgence alors qu’ils pouvaient le régler au poste de santé ou au centre de santé. Il faut faire la part des choses entre ce qui est urgent et ce qui ne l’est pas. Pour ceux qui viennent, chaque cas est une urgence», dit-il.
«UNE INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE LOCALE VOIRE REGIONALE EST UNE PRIORITE»
Sur sa page Facebook, la directrice générale de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA), Annette Seck Ndiaye, a soutenu que la pénurie de médicaments va au-delà des frontières sénégalaises
Ce n’est pas au Sénégal uniquement que la pénurie de médicaments se fait ressentir. Selon la Directrice générale de la Pharmacie nationale d’Approvisionnement (PNA), Annette Seck ndiaye, le phénomène touche tous les pays du monde, en particulier les Etats africains qui en sont les plus gros importateurs. En guise de solution, elle propose l’implantation d’une industrie pharmaceutique locale voire régionale. A cet effet, elle appelle les opérateurs économiques à se tourner vers le secteur de l’industrie pharmaceutique.
Sur sa page Facebook, la directrice générale de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA), Annette Seck Ndiaye, a soutenu que la pénurie de médicaments va au-delà des frontières sénégalaises. «Les pénuries de médicaments sont devenues depuis quelques années un phénomène mondial.
En effet, il suffit de s’y intéresser de plus près pour comprendre que la problématique de la pénurie des médicaments est une préoccupation majeure des acteurs de la santé du monde entier», dit-elle avant d’expliquer cette situation qui remonte à 2017 lors de la 70ème Assemblée générale de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). «Entre les problèmes de capacité de production, de qualité et de fabrication du produit fini, les pénuries s’installent et les pays les plus gros importateurs dont ceux du continent africain payent le plus lourd tribut face à l’instabilité et aux caprices du marché pharmaceutique mondial», dit elle. Mais face à ce phénomène, elle rappelle aux autorités que l’heure n’est pas aux lamentations mais à l’action. «Les besoins sont trop importants pour que nous continuions à subir le diktat des firmes pharmaceutiques qui font leur «beurre» sur le marché africain de plus en plus florissant. La promotion de l’industrie pharmaceutique locale voire régionale est une priorité à laquelle tout le monde doit s’atteler», affirme la pharmacienne qui invite ainsi «les opérateurs économiques, modèles de parfaite réussite et qui font la fierté du Sénégal, à se tourner vers le secteur de l’industrie pharmaceutique et à impulser son dynamisme».
VULNERABILITE AU RISQUE DE PENURIE
D’après le constat fait par les entreprises du médicament, les anti-infectieux comme les vaccins, les médicaments du système nerveux dont les anti-épileptiques ou antiparkinsoniens et les anticancéreux sont les plus touchées par la pénurie. «Elles constituaient en 2018 plus de la moitié des pénuries. En raison de la complexité de leur processus de fabrication, les spécialités injectables seraient les plus vulnérables au risque de pénurie», explique la patronne de la PNA.
S’appuyant sur une étude récente publiée par la Newsletter de l’Anesthésia Patient Safety Foundation (APSF), Dr Annette Seck Ndiaye soutient que la majorité des pénuries concerne les médicaments génériques injectables utilisés dans les hôpitaux, en particulier dans les blocs opératoires, notamment pour les soins d’urgence et en anesthésie. Cela est dû au fait que le nombre de fabricants pharmaceutiques impliqués dans la plupart des productions de médicaments injectables est limité. «Seulement un à deux fabricants produisent la grande majorité des médicaments injectables. Au cours des six dernières années, des problèmes de qualité survenant dans le processus de fabrication ont été responsables de la plupart des pénuries», renseigne patronne de la PNA.
OUSMANE SONKO OUVRE SES BRAS A L’ANCIEN MAIRE DE DAKAR
Dans le cadre des visites de courtoisie qu’il a initiées depuis sa sortie de prison, Khalifa Sall, en compagnie d’une forte délégation, a rendu visite, hier, à Ousmane Sonko dans sa permanence sise sur la Vdn.
Dans le cadre des visites de courtoisie qu’il a initiées depuis sa sortie de prison, Khalifa Sall, en compagnie d’une forte délégation, a rendu visite, hier, à Ousmane Sonko dans sa permanence sise sur la Vdn. Les deux hommes sont en train de murir une coalition solide basée sur la sincérité et l’engagement à construire le Sénégal.
Ousmane Sonko et Khalifa Sall pourraient créer prochainement une grande alliance de l’opposition pour tenir tête à Macky Sall et son régime. Si cela ne dépend que du leader des Patriotes, cela se fera dans les plus brefs délais. Recevant Khalifa Sall dans sa permanence sur la VDN, hier, il n’a pas caché son envie de cheminer avec «And Taxawu Sénégal» pour les prochaines échéances électorales. «On est tout à fait ouvert pour les perspectives politiques afin de voir ensemble ce qu’on pourrait faire pour le pays. Nous sommes à un point crucial pour ce pays. Et il nous faut joindre nos forces», a déclaré le patron de Pastef. Selon le député, il est toujours difficile voire impossible pour le Pastef de s’allier avec certaines entités. Parce que, ajoute-t-il, dans la plupart des coalitions, les gens ne se réunissent pas sur une base programmatique, mais plutôt pour essayer de remplacer celui qui et à la tête du pays. «Cela fait qu’on se retrouve dans un éternel recommencement comme cela a été en 2000 et en 2012. Nous ne sommes pas dans une perspective de coalition pour coûte que coûte diriger le pays ou avoir uniquement des positions politiques. Mais nous voulons faire de sorte que le Sénégal prenne définitivement un bon départ», a expliqué Ousmane Sonko. C’est ce qui justifie, selon lui, le fait que Pastef ne parle pas avec tout le monde d’alliance.
OUSMANE SONKO : «ON EST DANS D’EXCELLENTES DISPOSITIONS POUR CREER UNE ALLIANCE SOLIDE BASEE SUR LA SINCERITE»
«Je le dis ici, dans le cadre d’une alliance solide basée sur la sincérité, l’engagement de construire le Sénégal, on est dans d’excellentes dispositions pour voir ensemble comment faire avancer le Sénégal. Et dans le jeu démocratique, il y a beaucoup d’échéances en perspectives qui nous interpellent», soutient-il. A l’en croire, si on analyse en profondeur les résultats de l’élection présidentielle de 2019, on se rend compte il y a des combinaisons qui, réussies, allaient produire quelque chose de grand Sénégal. Il fait allusion certainement à un duo Khalifa-Sonko. Il dit ainsi prier pour que cette rencontre avec Khalifa Sall soit le début du renforcement de leurs relations.
A ceux qui veulent créer des confrontations factices et virtuelles, il soutient que Pastef a un seul adversaire et il s’appelle Macky Sall et son régime. «Khalifa, c’est mon grand frère. Il ne peut pas être mon adversaire», a-t-il précisé avant d’ajouter qu’il n’y a pas un candidat qui ne voulait pas Khalifa Sall le soutienne durant la dernière présidentielle. «Si cela ne dépendait que de moi, il m’aurait soutenu. Et s’il l’avait fait aujourd’hui, on aurait parlé d’autre chose», affirme-t-il. Une manière de dire qu’il allait à coup sûr remporter le scrutin en alliance avec l’ancien maire de Dakar. Loin d’être un reproche, ironise-t-il, Sonko dit comprendre la logique de l’ancien maire de Dakar. «C’était normal qu’il soutienne quelqu’un qui avait tout laissé pour faire de lui sa tête de liste aux élections législatives de 2017», a-t-il terminé à ce propos. Poursuivant, il considère que l’ex-édile de la capitale demeure le maire de Dakar légitime et légal même si on lui a enlevé cela. «Je fais partie de ceux qui pensent que dans cette épreuve, il y a ce qui relève de la volonté divine et ce qui relève de l’humain.
Toutes ces méchancetés et abominations relèvent de l’homme. Pour ses ambitions et son succès personnels, un homme (Ndlr : Macky Sall) a voulu vous liquider et c’est cette personne qui est à l’origine de la situation actuelle. Vous pouvez pardonner et passer l’éponge ; mais je pense qu’on doit mettre l’auteur devant le fait accompli et le sanctionner pour que de tels comportements ne puissent plus se reproduire dans le pays. On doit tirer les enseignements. Et je fais partie de ceux qui pensent que si Khalifa Sall faisait partie du scrutin, on aurait assisté à un autre scénario», a martelé Ousmane Sonko.
KHALIFA SALL : «LE PAYS NOUS APPARTIENT TOUS ET NOUS DEVONS ENSEMBLE TRAVAILLER»
Auparavant, dans son discours, Khalifa Sall a estimé que ce qui lui est arrivé relève de la volonté divine. «Et nous rendons grâce à Dieu qui nous a aidés à le vivre dans la dignité », souligne-t-il. Il affirme dans la foulée que c’est un grand plaisir pour lui et sa délégation de venir chez les Patriotes. «Je remercie Sonko qui m’a soutenu et défendu par principe. Même s’il n’était pas trop imprégné du dossier, il m’a montré solidarité notamment à l’Assemblée nationale où on le taxait même d’être l’avocat de Khalifa Sall, tellement son engagement était fort et entier. Je le remercie donc pour sa posture ainsi que tous les Patriotes et les membres de sa coalition», déclare l’ancien député-maire de Dakar avant de se réjouir du fait que les débuts en politique d’Ousmane Sonko soient un succès. «Entre 2017 et 2019, vous avez accompli de belles choses », a relevé le leader de Taxawu Sénégal. Il a tenu à féliciter les Patriotes pour le travail accompli et la manière dont ils procèdent. «Nous allons continuer à travailler pour le Sénégal. Toutes les actions que nous posons, c’est pour le bien du Sénégal. Le pays nous appartient tous et nous devons ensemble travailler. Vous êtres jeunes et vous suscitez beaucoup d’espoir ; que Dieu fasse que vous puissiez accomplir toutes vos ambitions», a-t-il conclu.
Par Soro DIOP
VOUS AVEZ DIT RECUL DEMOCRATIQUE ET DICTATURE ?
Le contrat de confiance renouvelé entre le Président Macky Sall et la majorité du peuple sénégalais n’est même pas vieux d’une année et certains veulent l’avachir dans de stériles débats
Il y a les discours qui éveillent et qui réveillent face à la réalité. Il y a des rhétoriques somnifères, dénis de la réalité qui inhibent. Il y a ceux qui sont audibles avec des mots comestibles. Il y a ceux qui sont bruyamment inaudibles avec leurs maux oratoires.
Dans la première catégorie, on trouve celui du 31 décembre 2019 du Président de la République Macky Sall, dans un exercice rare, même dans le plus nec ultra des démocraties, si tant est qu’une telle démocratie absolue puisse exister sur la planète des hommes, ces «simples moisissures de la terre», pour reprendre un personne de «L’Aventure ambiguë».
Dans la seconde catégorie, on repère ceux qui sont dans une sorte d’incapacité chronique à reconnaître le moindre mérite au Président Macky Sall, aux femmes et hommes dépositaires de sa confiance. On a entendu une asphyxiante pensée unique, univoque et uniforme qui récuse avec une manifeste mauvaise foi notre statut de démocratie sous l’ère du Président de la République Macky Sall. On se frotte les yeux, on s’essuie les oreilles, on se torture la moelle épinière à lire et à entendre certains opposants et certains «société-civilards» (il faut bien trouver un barbarisme pour les désigner, non !) qui osent soutenir que le Sénégal est en recul démocratique et que le Président Macky Sall est un dictateur.
Après son discours du nouvel an et la conférence de presse qui s’en est suivi, le 31 janvier 2019 ! Dans quelle dictature, on peut voir pareil exercice ? Assister à une telle prestation médiatique. C’est un traitement injuste que l’on inflige au Président Macky Sall et une légèreté criarde que ne ferait pas un loubard des bidonvilles. Ces gens n’ont pas la sereine pédagogie du père de Camus qui, conseillant son rejeton, lui disait : «un homme civilisé, mon fils, c’est celui qui sait se retenir».
Aux vaines tentatives de diabolisation politico-médiatique, d’enfumage par pétards verbaux ont répondu les échos responsables et objectifs de beaucoup de Sénégalais qui ont salué et l’initiative et la prestation.
En récusant les débats politiques et électoralistes. Le contrat de confiance renouvelé entre le Président Macky Sall et la majorité du peuple sénégalais n’est même pas vieux d’une année et certains veulent l’avachir dans de stériles débats.
Le Président ne se laisse point distraire. Lui qui est résolument tourné vers des réalisations encore et encore à même de hisser le Sénégal vers le sommet de l’émergence. Le chemin du travail qui ennoblit l’homme et qui embellit une nation ne s’accommode point de monologues parallèles .Il n’emprunte pas les assourdissants soliloques qui peuplent les argumentaires de quelques psychanalystes, analystes et autres spécialistes de bazar, armés de mensonges, de médisances. N’en rajoutons pas ad nauseam, aux productions issues de la fabrique des imposteurs où l’éthique, la qualité, la réflexion et la vertu sont prohibées. Certains ouvriers de cette fabrique sont dans des récriminations faciles…par clavier. N’est-ce pas Mamadou Diop Decroix ?
UN BILAN BIEN COSTAUD
L’essentiel est que des Sénégalais de bonne foi -et qu’ils sont très nombreux !- se sont intéressés au discours du nouvel an et aux réponses face à la presse du Président de la République Macky Sall qui balise un autre chemin après celui qui, de 2012 à 2019, a ouvert un espoir au pays, un espoir qui demeure et conforte notre stabilité politique et nos performances économiques dans un environnement aux convulsions in-sécuritaires, ravageuses et corrosives. Les meilleures réponses que le Président Macky Sall a toujours apportées à ses contempteurs, restent la vertu du travail. Ce n’est facile, ce chemin. Toutefois, «le travail, s’il peut faire souffrir, c’est parce qu’il est porteur de nombreuses promesses». Une certitude aussi têtue que celle de la lumière du soleil en plein midi d’été : jamais le Sénégal n’a autant enregistré de performances économiques, jamais un pouvoir n’a autant mis le curseur sur des projets et des programmes sociaux.
Prenez n’importe quel secteur et faites la comparaison ! Les résultats sous la présidence de l’actuel locataire du Palais Léopold Sédar Senghor sont sans commune mesure. Bien sûr, ce n’est pas le nirvana économique et social. Mais ce n’est pas non plus l’enfer dans lequel les nihilistes veulent enfermer la gouvernance actuelle. Si le Président Macky Sall a «osé» faire dans un exercice de résilience mais de préparation de l’avenir, c’est parce que son bilan est bien costaud, n’en déplaise aux spécialistes des tempêtes et des orages.
Après le discours et la conférence de presse du Président Macky Sall sur lesquels Pouvoir comme Opposition peuvent trouver bien de bonnes matières à pétrir et à penser pour un futur meilleur, certains ont succombé à des prédictions apocalyptiques comme d’ailleurs ils en font depuis environ une décennie. Et pourtant qui peut dénier au Président de la République d’avoir une vision et de nourrir une grande ambition pour le pays ? Pas celui-là qui disait, parlant du Président Macky Sall : « (…) sa vision qui cristallise les attentes et espoirs des sénégalais, a été forgée au contact du pays profond, au constat du malaise social et des nombreuses fractures qui traversent la société sénégalaise, à l’observation d’une méthode de gouvernance qui appelait le changement. Elle découle d’une connaissance intime des réalités de nos terroirs, de l’observation des dures réalités quotidiennes des ménages ruraux, et des conditions de vie précaires des populations dans les centres urbains et périurbains.
La vision du président de la République s’est enrichie de patientes séances d’écoute, de discussions et de partage avec les sénégalaises et sénégalais de tous les âges et de toutes les conditions, des villes, mais aussi des villages et hameaux les plus reculés du pays. Cette vision prend également sa source au contact de nos compatriotes de la Diaspora, à la quête dans d’autres pays et continents, au prix de multiples sacrifices et de privations, d’un mieux-être pour eux-mêmes, mais surtout pour leurs familles, leur terroir et leur pays.
Cette vision est condensée dans le programme Yoonu Yokuté du Candidat qu’il fut. Elle s’inspire également de la marche du monde, marquée notamment par une série de crises, qui ont fini de remettre en cause bien des doctrines et approches en matière de développement économique. Cette vision, c’est celle d’un Sénégal émergent, abritant une société sur le chemin du progrès, solidaire et adossée à des valeurs telles que le respect de soi-même, de l’autre et du bien public ; sans oublier : la justice, l’équité, le sens du devoir.» Quel était l’auteur de ses propos ? Abdou Mbaye. Alors Premier ministre. C’était le lundi 10 septembre 2012, à l'Assemblée nationale du Sénégal. Lors de sa Déclaration de Politique Générale.
Par Dr MFS Sur Facebook
LETTRE OUVERTE AU MINISTRE DE LA SANTE
Sur mille autres qui renseignent à suffisance sur l'état de santé de nos hôpitaux, je voudrais, si vous permettez, me pencher sur un (1) point seulement : le transport des malades.
Sur mille autres qui renseignent à suffisance sur l'état de santé de nos hôpitaux, je voudrais, si vous permettez, me pencher sur un (1) point seulement : le transport des malades.
Dans l'hôpital où je travaille, seule UNE (1) ambulance fonctionne la nuit. Un seul chauffeur donc pour 12, 16, à 24h de garde. Eh oui, une seule personne pour toute cette charge de travail, je me demande d'ailleurs comment ils font pour tenir, ces braves gens... Le saviez-vous, monsieur le ministre ? Une (1) ambulance pour TOUS les services de l'hôpital y compris celui des urgences (SAU) qui, visiblement, vous préoccupent beaucoup.
Dans cette structure, monsieur le ministre, si le service de pédiatrie ou de gynécologie envoie l'ambulance - pour un transfert, ne disposant pas de bloc opératoire ou pas assez de place pour hospitaliser ; ou encore pour un examen para clinique quand la radiologie ou le laboratoire de l'hôpital ne fonctionne pas -, le SAU devra attendre que cette ambulance revienne pour transporter son malade à son tour. Ce, quels que soient la durée, la distance et les aléas (embouteillages monstres dans Dakar, accidents de la route, longue procédure à la structure de référence, etc.). Monsieur le ministre, dans pareille situation, que fait le si 2, 3, 4 urgences se présentent (fréquent en cas d'accidents de la circulation) en même temps, au mauvais moment ? Il désarmé, complètement perdu.
Sa tension est tellement perceptible que le patient d'en face ou un accompagnant ne manque de lui "remonter le moral" en ces termes pleins d'empathie : "Lii ngeen di daj ? Masta leen Docteur. Courage à vous, ce n'est vraiment pas facile"...
Dans ce cas de figure, monsieur le ministre, comment réussir la prouesse de transporter TOUTES les urgences qui atterrissent au SAU en ambulance ? Dans l'urgence, comment organiser un transfert sans faille ? - Les faire attendre à leurs risques et périls ? Combien de temps encore au juste avant que l'équipe de garde ne soit jetée en pâture si jamais les choses tournent mal ? - Appeler le SAMU ? Bonne idée ! Sauf que, monsieur le ministre, notre tout-puissant SAMU national a aussi ses limites. Malheureusement. Le croirez-vous si un soignant vous dit qu'il lui est arrivé, bien des fois, de passer de longues et pénibles heures de stress à attendre l'appel du SAMU qui est à la recherche d'une place pour un (1) patient, UN SEUL ?
La pression du médecin de garde (du SAMU) peut alors se ressentir à l'autre bout du fil. Il en veut, il recherche désespérément, mais il n'en trouve pas. AUCUNE place disponible dans les toutes les structures sollicitées. Et si ce SAMU national est utilisé comme moyen de transport - ce qui n'est pas sa mission première -, c'est alors à la famille du patient qu'il revient de payer les frais de déplacement (15 000F CFA, là où une maman, démunie, suppliera le caissier de ne pas lui facturer les 3 000F CFA de ticket de consultation...) Je vous passe les détails des réactions pré/post évacuation.
Pauvre médecin de garde, il devra prendre sur lui et encaisser les insultes destinées aux autres maillons de la chaîne. Monsieur le ministre, qu'auriez-vous fait devant toutes ces éventualités qui sont la triste réalité sur le terrain ? Médecin, sous équipé, avec très peu de moyens internes, comment réagiriez-vous pour assurer une prise en charge adéquate, dans les conditions optimales, offrir les meilleurs soins qui soient à un patient qui vous arrive en pleine nuit dans une situation d'extrême urgence ?
Avec votre permission, monsieur le ministre, je vous invite à faire un tour dans les services d'urgences la nuit - incognito - pour voir dans quel rythme les professionnels de la santé bataillent pour sauver des vies. Je peux vous garantir que certains de ces faciès vous resteront à jamais. En vous remerciant de bien vouloir apporter réponses à nos préoccupations, je prie que nous nous y mettions tous pour rehausser, à un niveau on ne peut plus respectable, le plateau technique de nos structures sanitaires.
Dr MFS Sur Facebook
MADINA WANDIFA DÉVERSE SA COLÈRE DANS LA RUE
Les populations de Madina Wandifa ont soif, car le château d’eau ne fonctionne plus depuis plus d’une dizaine de mois. Pour s’approvisionner en liquide précieux, c’est la ruée vers des rares puits de cette commune du département de Bounkiling
Les populations de la commune de Madina Wandifa ont soif, car le château d’eau ne fonctionne plus depuis plus d’une dizaine de mois. Pour s’approvisionner en liquide précieux, c’est la ruée vers des rares puits de cette commune du département de Bounkiling. Profonds de plus d’une trentaine de mètres, ils peinent souvent à assouvir les besoins des nombreux usagers.
Désemparées, les populations ne savent plus à quelle source se fier. Pour «porter à la connaissance du président de la République et de l’opinion nationale et internationale leur souffrance atroce est insupportable», des jeunes, des femmes et même des personnes du 3e âge ont investi la rue pour partager leur indignation. Ce qui était annoncé comme une marche pacifique a failli dégénérer.
Et ni le maire ni l’adjoint au préfet de Bounkiling encore moins le sous-préfet n’ont pu calmer l’ardeur des manifestants qui, à travers des pancartes, exposent leur souffrance. «Ces souffrances sont exclusivement dues au manque du liquide précieux dans cette commune de plus de 17 mille âmes. La pénurie impacte négativement la santé et l’éducation», souligne Daffé Bayo.
Natif de cette commune, le président du Conseil régional de la jeunesse déplore le taux élevé de mortalité maternelle et de la déperdition scolaire des filles qui passent la plupart de leur «temps au puits». Cette pénurie date de longtemps. Acquis en 1983, le forage n’a pu résoudre la question.
C’est pourquoi «lors du Conseil des ministres décentralisé tenu à Sédhiou le 25 février 2015 et suite à la demande du maire de la commune, le Président avait donné des instructions au ministre de l’Hydraulique d’octroyer un nouveau forage à la commune de Madina Wandifa. 11 mois après, le forage a été construit».
Seulement en lieu et place d’un édifice complet dont un château et un réseau d’adduction, la commune est dotée d’un château sans réseau et qui est raccordé à l’ancien réseau d’adduction déjà vétuste de plus de 36 ans. «Cela a entraîné des dysfonctionnements récurrents du forage, caractérisés par des pannes de la pompe, la faiblesse du débit, la baisse de tension occasionnant l’arrêt définitif de l’ouvrage depuis presque 10 mois», regrettent les populations.
Madina Wandifa est sortie dans la rue pour rappeler au Président que «malgré l’installation du nouveau forage, la question de l’eau n’est pas encore résolue». «Nous sommes sortis pour dénoncer les mauvaises conditions dans lesquelles nous vivons depuis une année. Nous exigeons que le gouvernement mette fin à cette situation, martèle le porteparole des manifestants. Il est inimaginable qu’une population de plus de 17 mille âme reste sans eau portable pendant presque 1 ans», déplore Kouka Faty.
Suite à l’interpellation du député-maire Malang Séni Faty lors du vote du budget du ministre de l’Eau et de l’assainissement, Serigne Mbaye Thiam a dépêché une mission pour faire l’état de lieu. L’inspection technique de l‘ensemble des ouvrages a révélé de multiples dysfonctionnements, notamment au niveau du réseau. La mission a formulé des recommandations pour «résoudre de manière définitive cette situation désastreuse que vivent les citoyens de la commune de Madina Wandifa».
450 branchements sont à reprendre et 500 nouveaux à faire. Il est prévu de construire un abreuvoir pour le bétail. Le rapport de la mission indique la mise en place d’un comité de pilotage composé de 8 membres. «Ce rapport de la mission du ministère de l’Eau et de l’assainissement montre à suffisance qu’avec un peu de volonté, il est possible de trouver des solutions», explique M. Faty.
Rouges de colère, les populations qui ont barré la Rn4 et la route Sédhiou-Madina Wandifa jusqu’à 11 heures 30 invitent le président de la République et son gouvernement à résoudre «immédiatement la question de l’eau à Madina Wandifa. C’est pour donner un sens au concept Sénégal émergent de tout et pour tous».
UNE OFFRE DE 39 MILLIARDS, PLUS THIAGO SILVA, LE PLAN DU PSG POUR FAIRE SIGNER KOULIBALY
Le club français qui avait dans le passé tenté sa chance est revenu à la charge pour enrôler Kalidou Koulibaly
La succession de Thiago Silva est une des préoccupations du Psg. Le club français qui avait dans le passé tenté sa chance est revenu à la charge pour enrôler Kalidou Koulibaly. Pour convaincre Naples, le champion de France semble trouver un plan idéal.
Il y a du monde à la porte de Kalidou Koulibaly. Le défenseur international sénégalais de Naples (D1 Italie) est la cible de plusieurs écuries européennes, prêtes à faire des folies pour le faire signer. Mais ces derniers jours, c’est le PSG qui s’est de nouveau manifesté, après un premier échec. Selon la presse française, le club du président Nasser al-Khelaïfi est revenu à la charge, avec plus de détermination. « Le PSG est de nouveau intéressé.
Le temps n’est cependant pas encore à l’offre, loin de là. Mais le club de la capitale a bien noué contact afin de rediscuter de la possibilité d’un transfert », rapporte une source que nous avons visitée. Le champion de France qui doit chercher un remplaçant à Thiago Silva doit faire preuve de pragmatisme. Lors de la saison écoulée, l’équipe de Thomas Tuchel avait cherché à arracher le défenseur à Naples. Le club s’était même mis d’accord financièrement avec le joueur, mais le Sénégalais avait changé d’avis au dernier moment. Mais entretemps, la situation du Sénégalais a évolué. De cadre « intouchable» et même « intransférable », l’international sénégalais s’est du jour au lendemain retrouvé sur le marché. Suite à une « mutinerie » des cadres de Naples, le président Aurelio De Laurentis avait décidé de sévir. Plusieurs joueurs dont Callejon, Allan ou encore Kalidou Koulibaly sont pointés du doigt et déclarés. Très remonté, le président napolitain a même confirmé qu’il n’hésiterait pas à « brader » le Sénégalais, si une offre intéressante se présentait. Alors qu’il avait craché sur les 100 millions d’euros de Manchester United, Aurelio de Laurentiis a confirmé qu’il est disponible à céder son défenseur contre une somme comprise entre 70 et 75 M€.
60 MILLIONS PLUS THIAGO SILVA
Faire venir Kalidou Koulibaly est la première option de Leonardo, Directeur sportif du PSG. Des sources proches du dossier soulignent que ce dernier a trouvé un plan pour convaincre le président napolitain. Le Brésilien compte proposer 60M€ à Naples, tout en incluant Thiago Silva dans l’opération. « Thiago Silva pourrait être prolongé d’un an, avant d’être poussé vers Naples ou bien incité à le rejoindre à la fin de son contrat », détaillent ces sources. En fin de contrat en juin prochain, Kalidou Koulibaly ne serait pas contre un départ de Naples. Le joueur âgé de 28 ans a même fait part à son président de son désir de quitter le club. Arrivé au club en 2014 en provenance du Racing Genk (D1 Belgique), le natif de Saint-Diés-Des-Vosges (France) s’est imposé à Naples, devenant l’un des meilleurs à son poste. Le PSG qui avait proposé un salaire annuel de 15 M€ net au joueur devra tout de même faire avec la forte concurrence. Manchester United, Manchester City, Real Madrid, Barcelone, West Ham, ou encore Everton sont de sérieux prétendants. Reste à savoir si le PSG parviendra à convaincre le joueur de son projet sportif.
LE DÉFI DE MACKY SALL
Le président de la République donne les premiers coups de balai ce matin chez lui à Mermoz. Une belle initiative qui sera satisfaisante s’il y a une adhésion populaire à ce projet de «Sénégal propre».
Le président de la République donne les premiers coups de balai ce matin chez lui à Mermoz. Une belle initiative qui sera satisfaisante s’il y a une adhésion populaire à ce projet de «Sénégal propre».
Balais à la main, poussant une brouette, masque sur le nez… C’est l’image qu’on verra peutêtre de Macky Sall devant sa maison à Mermoz. Le président de la République va ainsi concrétiser le démarrage effectif de la campagne nationale de promotion de la propriété nommée «Cleaning days» dont il répète l’importance depuis sa réélection. Par conséquent, il va troquer son manteau de chef d’Etat pour enfiler les habits d’un citoyen «éboueur».
Les choses ont traîné depuis que l’idée a germé dans sa tête à cause de beaucoup de contraintes structurelles et conjoncturelles. Mais à travers cet engagement, le chef de l’Etat cherche à inciter tous les segments de la société, notamment les maires, les conseillers municipaux, les imams, les maîtres coraniques, les membres d’Asc, la jeunesse, les groupements féminins à s’investir dans la lutte contre l’insalubrité.
Lors de la Tabaski 2019, il avait annoncé que son souhait est de voir le Sénégal cité parmi les pays les plus propres du continent africain dans un délai d’un mois. Il avait manqué ce pari en se rendant compte évidemment que la réussite d’un tel défi nécessitait une forte mobilisation des uns et des autres, mais aussi une logistique performante.
Maintenant, il reste à savoir aussi s’il va obtenir l’adhésion populaire. Sachant que les Sénégalais, dans leur grande majorité, ne font pas de la propriété publique une priorité. A Dakar, la devanture de certaines maisons est un véritable dépotoir d’ordures. De même que certains marchés où les clients sont accueillis par l’odeur nauséabonde.
Autre chose qui risque d’être un frein à la réussite d’un Sénégal propre comme le Rwanda cité parfois en exemple, c’est l’accompagnement de l’Etat. Les collectivités locales qui sont aujourd’hui sollicitées n’ont pas été toutes dotées en matériels pour débarrasser leur localité des saletés.
Même si Macky Sall avait soutenu qu’au «chapitre des moyens logistiques, je viens de réceptionner un important lot d’équipements et de matériels roulants : bennes, poly bennes, camions, tractopelles, balayeuses, laveuses.
Ces matériels relèvent de l’Unité de coordination de la gestion des déchets qui appuie notamment les collectivités territoriales de Dakar, de Touba, de Tivaouane, entre autres».