Dans sa chronique de la semaine Pape Alé Niang revient sur la rencontre les présidents Wade et Macky Sall. Le chroniqueur fait également des révélations sur le dossier des 94 milliards. Bonne écoute.
MACKY CONSOLIDE SA MAJORITE
L’odeur des élections locales se fait sentir dans la composition du nouveau bureau de l’Assemblée nationale.
Cheikh Tidiane Gadio 3ème vice-président de l’Assemblée nationale, Abdoulaye Baldé aux commandes de la commission de l’Energie ou Seydou Diouf à la tête de la commission des Finances… Pour le renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale, Macky Sall a bien servi ses alliés. Sans affaiblir son parti.
L’odeur des élections locales se fait sentir dans la composition du nouveau bureau de l’Assemblée nationale. Chef de la coalition Benno bokk yaakaar, Macky Sall a décidé de s’ouvrir davantage afin de consolider la majorité présidentielle en servant les alliés de la dernière heure. Cheikh Tidiane Gadio remplace poste pour poste Abdou Mbow en tant que 3ème vice-président de l’Assemblée nationale. L’ancien ministre des Affaires étrangères récolte les fruits de son soutien au candidat Macky Sall lors de la dernière Présidentielle. Abdou Mbow, lui, migre à la tête de la commission des Affaires étrangères, des Sénégalais de l’extérieur et de l’intégration africaine jusqu’ici occupé par Pape Sagna Mbaye qui prend les rênes de la commission du Développement durable et de la transition écologique.
Abdoulaye Baldé devient président de la commission de l’Energie et des ressources minérales. Avec cette commission, le maire de Ziguinchor tient un trésor de guerre pour tenter de stopper la progression de Ousmane Sonko dans la région Sud en perspective des Locales. Seydou Diouf récolte les fruits de ses travaux sur les réformes de l’Assemblée nationale. Le leader du Ppc de feu Mbaye Jacques Diop occupe la tête de la stratégique commission des Finances et du contrôle budgétaire. Il effectue un jeu de chaises musicales avec Dieh Mandiaye Ba, nouvelle patronne de la commission des Lois, de la décentralisation, du travail et des droits humains.
Yaye Mané Albis enfin !
Ibrahima Abou Nguette est promu président de la commission des Affaires économiques. Le leader de Initiative pour une politique de développement (Ipd), originaire de Podor, était parti seul lors des Législatives de 2017 tout en revendiquant son appartenance à la mouvance présidentielle. Les alliés servis, ce n’est le cas de Aïssata Tall Sall. La députée-maire de Podor, absente hier, devra attendre, contrairement à Modou Diagne Fada, Cheikh Tidiane Gadio et Abdoulaye Baldé. Toujours dans la liste des vice-présidents, Awa Guèye qui a cédé son fauteuil à sa sœur de parti, Yetta Sow, prend les commandes de la commission de la Santé, de la population, des affaires sociales et de la solidarité nationale. Pour la 8ème vice-présidente, Yaye Mané Albis a été enfin portée au pinacle, sous les ovations de toute la salle. Responsable de Bokk gis gis, l’ancienne sénatrice remplace Fatma Diop qui avait supplanté la candidature de Pape Diop l’année dernière grâce à la loi sur la parité.
Chez les secrétaires élus, Nicolas Ndiaye fait son entrée, quittant ainsi la commission de l’Urbanisme, de l’habitat, de l’équipement et des transports. Une commission qui devient commission de l’Aménagement du territoire, de l’urbanisme, de l’habitat, des infrastructures et des transports et qui devrait revenir au groupe Liberté et démocratie. Ce dernier cède du coup la commission Culture et communication dirigée désormais par Samba Demba Ndiaye en remplacement de Mamadou Lamine Diallo.
Jusqu’ici secrétaire élu, Bounama Sall, leader des jeunes du Ps, assure la présidence de la commission de l’Education, de la jeunesse, des sports et des loisirs. Pour la Questure de l’Assemblée nationale, le duo Daouda Dia et Awa Niang a été reconduit.
FERVEUR ET RECUEILLEMENT DANS LA CITÉ RELIGIEUSE
Journée de grâce et de réjouissance magnifiant les bienfaits accordés à Cheikh Ahmadou Bamba par son Seigneur, le Magal de Touba sera célébré demain jeudi 17 octobre, correspondant au 18e jour du mois lunaire de Safar.
Journée de grâce et de réjouissance magnifiant les bienfaits accordés à Cheikh Ahmadou Bamba par son Seigneur, le Magal de Touba sera célébré demain jeudi 17 octobre, correspondant au 18e jour du mois lunaire de Safar. Cette date marque le début des épreuves et souffrances que Cheikh Ahmadou Bamba a endurées durant son exil. Mais aussi l’achèvement et l'aboutissement de sa mission. C’est le Cheikh lui-même qui a initié cette célébration pour témoigner sa reconnaissance à Allah. Les fidèles en provenance du Sénégal, de la sous-région et de partout au monde, se sont donné rendez-vous dans la cité religieuse pour les besoins de la 125e édition. C’est déjà la ferveur et recueillement dans la cité religieuse, à quelques heures de ce grand événement du «18 Safar».
Depuis le début de l’année lunaire de Safar (deuxième mois (lunaire) du calendrier Islamique), la cité religieuse de Touba s’est parée de ses beaux atours, en attendant la date du 18 Safar, correspondant à ce jeudi 17 octobre, qui célèbre le grand Magal de Touba. Ils seront des millions (environ 4 millions selon certaines estimations) de pèlerins à converger vers la cité bénie et fondée en 1888 par Cheikh Ahmadou Bamba Khadimoul Rassoul (Serviteur du Prophète-Psl). Ils viendront du Sénégal, de la sous-région mais aussi de différents horizons dans le monde. En langue wolof, le mot «magal» signifie «glorifier».
Au départ, les disciples mourides voulaient concevoir la célébration du 18 Safar comme une seconde fête, du «Tabaski wat», ou fête du sacrifice en wolof. Le Magal marque le début de dures épreuves endurées par le Cheikh exilé au Gabon. Mais, c’est le Cheikh qui l’a initié pour la première fois, alors qu’il résidait à Diourbel, et l’a recommandé à ses fidèles en guise de souvenir de ce jour béni durant lequel il a obtenu les innombrables bienfaits que Dieu lui a accordés. «Celui pour qui mon bonheur est le sien, où qu’il se trouve, devra tout mettre en œuvre le jour du 18 Safar pour rendre grâce à Dieu. Mes remerciements personnels ne pourraient suffire pour témoigner reconnaissance au Seigneur.» Le premier acte que le Cheikh a accompli, publiquement, pour marquer la célébration de cette journée, était donc d’immoler un mouton et de distribuer la viande en signe de remerciement à Dieu. D’après les Hagiographies, le guide religieux s’en est ouvert à ses Cheikh, notamment Amadou Diaw mais ensuite Moulaye Bousso à qui il a donné l’ordre d’immoler un mouton et de partager la viande à l’occasion du 18 Safar. «Je vous demande de faire ainsi chaque fois que ce jour revient pour m’aider dans le but de remercier Dieu, selon vos capacités, car c’est à l’occasion de ce jour que j’ai tout obtenu.» C’est dans cette direction qu’il a recommandé à ses grands disciples ou Cheikh de célébrer dans leurs lieux respectifs cette journée, où qu’ils se trouvent et selon les moyens dont ils disposent.
LES «BERNDE», «MBEGTE», ACTION DE GRACE AU MENU
Le Magal constitue donc un moment pour magnifier les innombrables bienfaits que Dieu lui a accordé. Pour le fidèle, il se décline par des actions de grâce, de lecture du Coran, des Khassïdes (panégyriques et poèmes écrits par Cheikh Ahmadou Bamba), de récitations des éloges du Prophète Mouhamad (Psl), mais aussi par l’accomplissement d’activités cultuelles et de rencontres. Audelà de la dimension spirituelle, c’est cette dimension festive que le commun des disciples mourides appelle «Mbëgté-mi». L'hébergement et la restauration occupent une place de choix dans la célébration et ils sont associés à la notion de «Berndel», une composante essentielle du Magal et qui consiste à accueillir son hôte et à le combler par la bonne nourriture. Et pour ce volet, les pèlerins ne lésinent pas sur les moyens pour répondre au maximum à cette recommandation prêtée au fondateur du mouridisme. «Du coq au chameau, je recommande à chacun d'y investir, selon ses moyens». Les regroupements de Dahiraa, des Bay Fall seront encore au premier plan pour la préparation, la distribution des repas aux visiteurs dans les différents lieux publics mais aussi dans les domiciles des guides religieux qui accueillent des foules nombreuses.
LE COLONEL AMADOU MOUSSA NDIR, NOUVEAU COMMANDANT DE LA ZONE MILITAIRE N°2
Avec ses hommes, il compte ’’relever le défis, en toute intelligence et en parfaite coordination avec les autres forces de défenses et sécurité, notamment la police, gendarmerie et la douane’’.
Le colonel Amadou Moussa Ndir a été installé mardi dans ses fonctions de commandant de la zone militaire numéro 2, qui engloble les régions de Saint-Louis, Matam et Louga.
Il a été officiellement installé par le général d’armée Cheikh Guèye, chef d’état-majeur général des armées, au cours d’une cérémonie au carré d’armes du 12e Bataillon d’instruction de Dakar Bango, en présence du gouverneur de la région, Alioune Aïdara Niang.
Il y avait aussi le préfet du département de Saint-Louis, Mariama Traoré, plusieurs responsables militaires de la zone ainsi que des autorités coutumières et religieuses.
Le colonel Amadou Moussa Ndir a dit mesurer ’’à sa juste portée’’ la confiance placée en sa personne pour commander ’’une zone vaste et pleine de challenges’’.
Avec ses hommes, il compte ’’relever le défis, en toute intelligence et en parfaite coordination avec les autres forces de défenses et sécurité, notamment la police, gendarmerie et la douane’’.
’’Nous allons nous atteler à faire face à ces défis et trouver les solutions les plus adaptées aux problèmes de défense et de sécurité qui peuvent toucher la zone militaire numéro 2’’, a t-il dit, saluant le travail accompli par son prédécesseur.
Le colonel Amadou Moussa Ndir s’est engagé dans l’armée en août 1990, après une scolarité entière au Prytanée militaire de Saint-Louis et à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Il s’est ensuite spécialisé dans les blindés, la cavalerie à l’école militaire Saint Cyr (France) avant d’être commandant de compagnie d’instruction au 12e bataillon.
Il a occupé le poste de chef de peloton blindé AML dans le cadre de l’opération des Nations unies au Rwanda, avant d’être promu chef de section du 2e Bataillon d’infanterie et chef de peloton au Bataillon blindé.
Le colonel Ndir a également été rédacteur à l’état-major général des armées, chef du bureau ’’opérations et instructions’’, officier adjoint et chef de ’’bureau opérations et instructions’’ du Bataillon blindé.
MAMOUR DIALLO «POURSUIT» SONKO, UN COLLECTIF CITOYEN LE TRADUIT EN JUSTICE
Des plaintes croisées déposées hier, non sans quelques accrochages entre Me Elhadji Diouf, avocat de Mamour Diallo, et des membres dudit collectif citoyen.
La plainte longtemps promise par les avocats de l’ancien Directeur des domaines, Mamour Diallo, contre le leader de Pastef/Les patriotes, Ousmane Sonko dans l’affaire des 94 milliards, a été finalement déposée hier, mardi 15 octobre. Dans ladite plainte adressée au Procureur de la République, les conseils de Mamour Diallo visent les délits de diffamation et d’injures publiques prévus et réprimés par l’article 258 du Code pénal. De l’autre côté, un collectif citoyen a attrait à la barre Mamour Diallo et Tahirou Sarr sur la base des articles 130, 152 et 153 du Code pénal. Des plaintes croisées déposées hier, non sans quelques accrochages entre Me Elhadji Diouf, avocat de Mamour Diallo, et des membres dudit collectif citoyen.
Après le rapport de la Commission d’enquête parlementaire, c’est parti pour une autre étape dans l’affaire des 94 milliards, mettant aux prises l’ancien Directeur des domaines, Mamour Diallo, et le député Ousmane Sonko. Le sieur Mamour Diallo a finalement porté l’affaire devant les juridictions du pays contre l’accusateur, non moins leader du parti Pastef/Les patriotes. Dans la plainte déposée au niveau du Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Dakar, les conseils de Mamour Diallo visent les délits de diffamation et d’injures publiques prévus et réprimés par l’article 258 du Code pénal. En effet, citant quelques extraits des propos tenus par Ousmane Sonko en public au cours de meetings et conférences de presse, à savoir que le sieur Mamour Diallo «a commis des faux dans un acte d’acquiescement dans le but de soustraire 94 milliards des derniers publics», ou encore que «Mamour Diallo est un voleur, un escroc», les conseils du responsable apériste et ancien Directeur des domaines ont estimé que ce dernier a été atteint dans sa dignité, sa réputation, son honorabilité et son intégrité morale. Pis, ils estiment que Sonko a agi dans le but de «mettre au néant la carrière politique» de Mamour Diallo en le présentant aux yeux du public comme «un escroc patenté et un voleur de haut vol ayant soustrait frauduleusement l’argent public, en l’occurrence la somme de 94 milliards». Convaincus qu’ils sont de la volonté manifeste du député Sonko de nuire, ils ont indiqué que les faits sont indiscutablement constitutifs du délit de diffamation publique prévu et réprimé par les articles 248, 258, 261, 270, 271, 272 et suivants du Code pénal. Enfonçant le clou, ils trouvent que les expressions outrageantes «voleur, escroc, corrompu, faussaire» revêtent un caractère injurieux et constituent des injures publiques en ce que le public a ressenti les termes comme outrageants. Pour autant d’éléments, les avocats de Mamour Diallo ont requis la poursuite de l’accusateur pour les délits susmentionnés tout en sollicitant la diligence d’une «enquête rigoureuse» pour que justice soit faite.
MAMOUR DIALLO ET TAHIROU SARR VISES PAR UNE PLAINTE CITOYENNE
A noter cependant que les conseils de Mamour Diallo n’étaient pas les seuls au tribunal hier, mardi 15 octobre. Le collectif citoyen organisé autour du mouvement Frapp France dégage a aussi tenu sa promesse de déposer sa plainte au niveau du tribunal de Dakar, avant les conseils de Mamour Diallo. Après avoir procédé au dépôt de ladite plainte, le porteparole du jour, Alioune Badara Mboup, a fait savoir que la commission d’enquête parlementaire est allée au-delà de ses prérogatives, dans la mesure où elle ne pouvait ni condamner ni absoudre quelqu’un, à part demander à auditionner des personnes. Lui et ses camarades accusent l’Assemblée d’être «partisane». Les membres de ce dit mouvement s’en sont pris aussi au procureur de la République qui, à leur avis, n’a pas joué pleinement son rôle dans l’affaire des 94 milliards. Poursuivant sur la base du rapport produit par l’Assemblée nationale, Alioune Badara Mboup dénonce le fait que Tahirou Sarr puisse gagner à lui seul sur ledit dossier, en tant qu’intermédiaire, plus de 91 milliards, au moment où la famille n’y touchera que 2,5 milliards. Pour autant de faits, il informe de la plainte déposée au niveau du tribunal, vise ainsi Mamour Diallo et Tahirou Sarr. Il cite ainsi l’article 130 du Code de procédure pénale sur le délit de faux en écriture publique, l’article 152 du Code pénal sur le délit de détournement de deniers publics et enfin le délit puni par l’article 153, à savoir celui d’escroquerie portant sur des deniers publics. Le mouvement citoyen promet de déposer d’autres plaintes contre d’autres responsables pour dénoncer la mal gouvernance dans ce pays.
HUE PAR DES MEMBRES DU COLLECTIF CITOYEN : Me El Hadj Diouf parle de tentative de sabotage
Arrivé au tribunal, après le dépôt de la plainte du mouvement citoyen dans l’affaire des 94 milliards, l’avocat de Mamour Diallo, en l’occurrence Me El Hadj Diouf, a essuyé des huées. En effet, sorti pour confirmer à la presse que la plainte sera effectivement déposée, Me Diouf a été conspué par les membres de ce dit collectif qui scandaient des slogans hostiles comme «Me Diouf, violeur». Le tonitruant avocat politique voit par ces agissements une tentative de sabotage de la part des partisans d’Ousmane Sonko qui, à son avis, «avaient soutenu mordicus que Mamour Diallo ne déposerait jamais une plainte contre eux». Il estime ainsi que «c’est une honte pour eux», un «manque d’arguments» non sans promettre de demander «l’emprisonnement de Ousmane Sonko», qu’il traite de «menteur». Toujours d’attaque contre le leader de Pastef/Les Patriotes, Me El Hadj Diouf dira que Sonko est «un homme qui se présente comme un messie, comme un redresseur de torts, alors que lui-même est un voleur, qui cherche 11 milliards dans cette affaire de 94 milliards, qui cherche le pétrole avec Tuloy Oil, qui se bat pour la résiliation des contrats pétroliers parce que c’est un mercenaire de Tulloy Oil pour confier le pétrole à ceux-là qui ont financé sa campagne électorale». Ne s’en limitant pas là, il avancera que la deuxième plainte déposée par Ousmane Sonko dans le bureau du Doyen des juges n’est qu’une «plainte farce»
UNE HAUSSE DE 0,4% ENREGISTREE EN SEPTEMBRE
L’Indice Harmonisé des Prix à la Consommation du mois de septembre 2019 a augmenté de 0,4% comparé à celui du mois précédent, indique l’Agence nationale de la statistique et de la démographie dans son Indice Harmonisé des Prix à la Consommation (IHPC).
L’Indice Harmonisé des Prix à la Consommation du mois de septembre 2019 a augmenté de 0,4% comparé à celui du mois précédent, indique l’Agence nationale de la statistique et de la démographie dans son Indice Harmonisé des Prix à la Consommation (IHPC). Selon l’Ansd, cette évolution est expliquée par la hausse des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées (+1,0%).
L’Ansd souligne toutefois que « le repli des prix des services de communication (-1,0%), des boissons alcoolisées, tabacs et stupéfiants (-0,5%), des services de santé (-0,4%), ainsi que des articles d’habillement et de chaussures (-0,4%) a amoindri cette tendance haussière». Elle ajoute qu’en variation annuelle, les prix à la consommation ont augmenté de 0,7% tandis que le taux d’inflation annuel moyen s’est établi à 0,9%.
Suivant toujours l’Ansd, « l’inflation sous-jacente s’est repliée de 0,2% en rythme mensuel et s’est appréciée de 0,9% en variation annuelle». Elle signale également que les prix des produits locaux et importés se sont relevés respectivement de 0,6% et 0,1% au mois de septembre 2019 comparativement au mois précédent.
En variation annuelle, les prix des produits locaux ont reculé de 0,3% et ceux des produits importés ont augmenté de 1,4%.
14 MORTS SUR LES ROUTES MENANT A TOUBA
Les autorités de la brigade d’intervention des sapeurs pompiers déployée à Touba ont confirmé la mort de 14 personnes par accident sur les routes du Magal.
Le bilan des accidents mortels sur les routes du Magal est inquiétant. Les autorités de la brigade d’intervention des sapeurs pompiers déployée à Touba ont confirmé la mort de 14 personnes par accident sur les routes du Magal. Joint par téléphone, le commandant Diagne, chargé de la communication, a précisé que le bilan des accidents de la circulation enregistré cette année est pire que celui de l’année dernière.
Il a annoncé que 55 accidents de la circulation ont été enregistrés depuis le déploiement du dispositif sécuritaire mis en place pour la couverture du Grand Magal de Touba.
ABDOU MBOW ET AWA GUEYE SAUTENT, L’OPPOSITION RETABLIE
L’Assemblée nationale a procédé ce mardi 15 octobre, lors de sa session ordinaire unique 2019-2020, au renouvellement de son bureau. Ainsi, on note l’entrée des députés Cheikh Tidiane Gadio et Yata Sow, aux places des parlementaires Abdou Mbow et Awa Guèy
L’Assemblée nationale a procédé hier, mardi 15 octobre, lors de sa session ordinaire unique 2019-2020, au renouvellement de son bureau. Ainsi, il a été noté l’entrée des députés Cheikh Tidiane Gadio et Yata Sow, aux places des parlementaires Abdou Mbow et Awa Guèye. L’autre nouveauté reste l’éjection de Yaye Fatma Diop du Parti démocratique sénégalais (Pds), qui s’était imposée, l’année dernière, au poste de 8ème Vice-présidente grâce à la parité, contre la volonté de Me Abdoulaye Wade.
Les députés Abdou Mbow et Awa Guèye, respectivement 3ème vice-président et 2ème vice-présidente dans le bureau de l’Assemblée nationale de l’année 2018-2019 ne font plus partie de l’actuelle composition. C’est du moins la nouveauté qu’on peut noter concernant le renouvellement du bureau de l’Assemblée, lors de sa session ordinaire unique 2019-2020, tenue hier, mardi 15 octobre. Le chef de l’Etat, Macky Sall semble vouloir récompenser son souteneur de la dernière minute, lors de la présidentielle dernière. En effet, le député Abdou Mbow a sauté au profit de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio. Le président du Mouvement panafricain et citoyen Mpcl “Luy Jot Jotna“, qui a renoncé à sa candidature à ladite présidentielle pour soutenir le candidat Macky Sall en quête d’un second mandat, se voit ainsi récompenser au niveau de l’hémicycle. Lui qui est arrivé à l’Assemblée par le truchement du «plus fort reste». La désormais ex-deuxième viceprésidente de l’Assemblée, Awa Guèye a cédé aussi sa place à la parlementaire de Podor, Yata Sow. A la tête des groupes parlementaires, aucun changement n’a été opéré. Le député Aymérou Gningue rempile à la tête du groupe «Benno Bokk Yakaar», tout comme Serigne Cheikh Mbacké à niveau du groupe de l’opposition «Liberté et Démocratie»
A noter, par ailleurs, que les retrouvailles entre Macky Sall et Me Abdoulaye Wade paraissent avoir impacté sur le renouvellement du bureau de l’Assemblée. Pour cause, l’honorable député Yaye Fatma Diop du Parti démocratique sénégalais (Pds), anciennement 8ème vice-présidente de l’hémicycle a été éjectée du bureau au profit de la présidente des femmes de Bokk Guiss Guiss, Yaye Mane Albis, député de Fatick. Le parlementaire du Pds de Touba avait obtenu ledit poste sur la base de la parité réclamée, l’année dernière, par Awa Guèye, en prenant ainsi le contrepied de ses camarades du groupe parlementaire de l’opposition. Pis, elle avait semblé défier le “Pape du Sopi“ qui avait proposé à ce poste le leader de Bokk Guiss Guiss, Pape Diop, en envoyant par voie épistolaire sa candidature au président de l’Assemblée nationale. Ce qui avait soulevé une polémique au sein de l’hémicycle à l’époque car, pour le successeur de Madické Niang à la tête du groupe de l’opposition «Liberté et démocratie», Serigne Cheikh Mbacké, il fallait exiger la parité au niveau du poste de premier vice-président, dans la mesure où le président de l’Assemblée nationale est un homme et il est membre du bureau. Il était à cet effet, hors de question que la majorité présidentielle choisisse un vice-président pour eux, s’était-il défendu. Malheureusement pour lui et ses camarades, la majorité avait joué sur sa supériorité mécanique pour faire passer Yaye Fatma Diop. Donc, dans l’actuel bureau, la volonté du “Pape du Sopi“ de laisser le poste de Vice-président à son allié Pape Diop a été respecté par la majorité dans la mesure où Yaye Mane Albis est du parti de ce dernier.
LE GRAND ORAL DU RECTEUR DE L'UNIVERSITÉ DE THIÈS
Ramatoulaye Diagne Mbengue indique que le directeur du Patrimoine, relevé de ses fonctions, reste toujours agent de l’UT
Le recteur de l’Université de Thiès (Ut), Mme Ramatoulaye Diagne Mbengue, s’est prononcé hier, en marge de l’ouverture officielle de la 4e édition de l’Ecole de la météorologie et de l’espace, sur les remous notés dans son établissement universitaire depuis quelque temps. Et c’est pour préciser que le directeur du Patrimoine, relevé de ses fonctions, reste toujours agent de l’UT.
Aphone depuis les récentes sorties du désormais ancien directeur du Domaine et des syndicalistes de l’Université de Thiès (Ut), Mme le recteur Pr Ramatoulaye Diagne Mbengue a profité de l’ouverture officielle de la 4e édition de l’Ecole de la météorologie et de l’espace pour faire son grand oral. Et c’est pour préciser que M. Aboubacry Sokomo «a été démis de ses fonctions de directeur du Patrimoine de l’Ut, mais il reste ce qu’il a toujours été, à savoir un agent de l’Ut. Il n’a pas été licencié». Elle explique : «Quand vous dirigez une institution aussi importante qu’une université, ce genre de problème arrive. Il faut savoir le gérer en famille comme nous allons le faire et comme nous avons commencé à le faire depuis notre retour des Etats-Unis parce que nous étions invitée à l’école de Michigan. Nous n’étions pas au Sénégal.» Aussi, relève Pr Ramatoulaye Diagne Mbengue, «depuis mon arrivée à l’Ut, il n’y a pas eu un seul licenciement».
Toutefois, fera-t-elle, noter «il relève du management de savoir à quel endroit placer les agents. Je l’avais placé à la tête du Domaine, je me rencontre maintenant que je ne peux pas le laisser à ce poste. Il s’est passé trop de choses qui font que je peux ne plus le laisser diriger le Domaine. Et peut-être qu’il nous sera plus utile à un autre poste. Je l’ai donc suspendu de ses fonctions de directeur du Domaine parce qu’il ne pouvait plus occuper ce poste», a laissé entendre la patronne de l’Ut, qui boucle ce chapitre, pour signaler que «les deux personnes qui ont distillé l’information au niveau de la presse m’ont envoyé des messages pour me demander pardon. Mais je leur ai dit de demander pardon aux Sénégalais parce que tout le monde aime la première femme recteur du Sénégal. Beaucoup m’ont écrit pour me demander ce qui se passait alors qu’il n’y a aucun problème à l’Ut». Outre la précision, Pr Mbengue est revenue sur la 4e édition de l’Ecole de la météorologie et de l’espace, organisée cette année à Thiès, après la Côte-d’Ivoire. Et c’est pour se réjouir du choix porté sur son université.
«C’est important pour l’Ut d’abriter une organisation de cette envergure. Il s’agit de parler de la météo de l’espace avec toutes les implications pour notre vie, mais aussi pour la maîtrise de notre environnement, de notre agriculture et de notre santé. Donc c’est une rencontre scientifique dont les effets sont extrêmement importants. Et à l’Ut, nous sommes en train de mettre en place véritablement une culture de l’organisation de rencontres scientifiques parce que c’est cela une université.» A l’en croire, cette rencontre scientifique donnera «l’occasion à nos 40 étudiants sélectionnés de rencontrer d’imminents professeurs pour parler de ce domaine pointu et important dans la science, à savoir la météo de l’espace».
A sa suite, le directeur de la Recherche et de l’innovation au ministère de l’Enseignement supérieur, Pr Amadou Thierno Gaye, est revenu sur la pertinence de la rencontre qui va regrouper pendant 10 jours à Thiès d’imminents scientifiques venus de partout au monde. «Cette école est particulièrement importante parce qu’elle traite d’un sujet important : la météorologie de l’espace. Laquelle influence beaucoup la vie sur terre», dit-il. Aussi est-elle importante «pour l’observation de la terre avec les satellites, mais également pour le système de navigation aérienne et les navettes qui vont dans l’espace». Et cela, sans oublier «les systèmes de géolocalisation qui sont très importants parce qu’utilisés comme objet pour obtenir des informations comme la prévision météorologique, mais aussi la prévention du climat». In fine, il estime que «nous sommes heureux que cette école permette de renforcer des capacités et de former de jeunes Sénégalais et Africains à l’utilisation de cette science de façon pratique».
L'ETAT DU SÉNÉGAL S'ENGAGE A RÉHABILITE KARIM
L’État du Sénégal s’est engagé, à Genève, devant le Comité des Nations-Unies pour les Droits de l’Homme, à réhabiliter Karim Wade.
L’État du Sénégal s’est engagé, à Genève, devant le Comité des Nations-Unies pour les Droits de l’Homme, à réhabiliter Karim Wade.
Les préjudices subis par Karim Wade lors de son procès à la Cour de répression der l’enrichissement illicite (Crei) seront ainsi réparées. L’annonce a été faite par Fatou Gaye, ministre-conseillère à la Mission permanente auprès des Nations-Unies.
Cette dernière, qui conduisait une délégation sénégalaise, à Genève, en a fait la promesse, hier mardi, au Comité des Droits de l’Homme. Ce, à l’occasion de l’examen du rapport soumis par le Sénégal au tire du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.