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17 juillet 2025
LE FILS DU MEDIATEUR ALIOUNE BADARA CISSE POIGNARDE A MORT
C’est Minnesotah Daily qui a rapporté l’information selon laquelle un homme âgé de 27 ans, du nom d’Abdoulaye Néné Cissé, a été retrouvé mort à l’intersection de la 7e rue de la 5e avenue, mercredi matin.
Alioune Badara Cissé, le Médiateur de la République est en deuil. Abdoulaye Néné Cissé, son fils, a été mortellement poignardé, avant-hier mercredi matin à Minneapolis. C’est Minnesotah Daily qui a rapporté l’information selon laquelle un homme âgé de 27 ans, du nom d’Abdoulaye Néné Cissé, a été retrouvé mort à l’intersection de la 7e rue de la 5e avenue, mercredi matin.
Le communiqué de la Police a révélé qu’il s’agit d’un meurtre. Et, après recoupements, il s’est avéré que la victime, Abdoulaye Néné Cissé, était le fils d’Alioune Badara Cissé, Médiateur de la République. Il est décédé des suites d’une blessure au couteau à la poitrine vers 5 heures du matin.
Les policiers ont tenté de le secourir jusqu’à l’arrivée des ambulanciers. Le fils du Médiateur de la République succombera à sa blessure au couteau à la poitrine plus tard dans la matinée à l’hôpital du Comté de Hennepin où il a été transporté. Ce drame survint le jour de son anniversaire, le 16 octobre.
Après l’assassinat d’Abdoulaye Néné Cissé, fils du Médiateur Alioune Badara Cissé, un autre Sénégalais du nom de Djiby a Philadelphie, selon Horizon Sans Forntière (HSF). Des meurtres qui remettent au goût du jour la sécurité des Sénégalais de l’extérieur dans leurs pays d’accueil.
DES FIDELES MOURIDES DANS LA FERVEUR DU MAGAL
La communauté mouride a célébré dans la ferveur le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba. Et malgré la forte canicule qui sévit dans la cite religieuse, les fidèles ont été nombreux à commémorer cet évènement.
Fatou NDIAYE, Ndéye Aminata CISSE, Adama NDIAYE et Sidy BADJI |
Publication 18/10/2019
La communauté mouride a célébré dans la ferveur le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba. Et malgré la forte canicule qui sévit dans la cite religieuse, les fidèles ont été nombreux à commémorer cet évènement. Comme d’habitude, des plats somptueux ont été offerts aux hôtes, pendant que des récitals de Coran et autres khassaïdes retentissaient dans des différents coins. Sans occulter les ziaar dans les mausolées de la Grande Mosquée.
Le Grand Magal de Touba a été célébré hier, jeudi 17 octobre 2019. Dès les premières heures de la matinée, il y a une foule compacte autour de la Grande Mosquée. Les uns ont terminé de faire leur Ziar, d’autres par contre se précipitent pour faire la queue autour de la grande mosquée, pendant que des forces de l’ordre veillent au grain. De toutes les avenues qui mènent vers les mausolées, ce sont de longues files de fidèles qu’on aperçoit de loin. Les mégaphones de la grande mosquée distillent des sons de khassaïdes (poèmes écrits par Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, Ndlr). C’est dans un tel contexte que les pèlerins ont célébré le départ en exil de Cheikhoul Khadim au Gabon en 1895. Mamadou Lamine Diop, un talibé en provenance de Saint-louis s’explique : «on apprécie très bien le Magal.
L’ouverture de la mosquée Massalikoul Djinane a donné un cachet particulier à ce Grand Magal de Touba. Nous, Mourides et musulmans surtout, noirs, nous devons être fiers de Cheikh Ahmadou Bamba et de son ouvre. C’est une grande leçon d’histoire qu’il a su donner au colonisateur». Modou Sarr, un chauffeur de taxi à Diourbel, trouvé devant la grande Mosquée, confie que «ce Magal a battu le record d’affluence». Selon lui, «l’œuvre de Sérigne Touba va aller crescendo». Après avoir accompli ses prières et recueillements, au niveau des mausolées, Modou Lô Thiam a rendu grâce à Dieu et à son marabout Serigne Touba. «Nous sommes très fiers de notre vénéré Cheikh Khadim Rassoul qui a beaucoup travaillé pour la communauté mouride. Aujourd’hui, Touba a drainé plus de 4 millions de pèlerins. Tout cela, est l’œuvre de Bamba qui n’est pas quantifiable», s’est-il réjoui.
POMPAGE DES EAUX STAGNANTES : LA PLUIE PLOMBE LES EFFORTS CONSENTIS
Le Grand Magal de Touba coïncide cette année avec l’hivernage. Conséquences : les précipitations qui ont été enregistrées dans la dernière semaine précédente du Magal ont mis à nu les dysfonctionnements dans le réseau d’assainissement de Touba. Les eaux stagnantes sont notées dans certains quartiers obligeant certains fidèles à faire de longs détours pour ne pas patauger dans les eaux stagnantes.
La pluie qui s’est abattue mardi dernier à Touba a mis à nu les dysfonctionnements dans le réseau. Il s’est posé alors l’évacuation des eaux pluviales au niveau de la cite religieuse de Cheikh Ahmadou Bamba à moins de deux jours du Grand Magal. Les eaux stagnantes étaient un peu partout. Cette situation a obligé certains pèlerins à faire parfois de longs détours pour ne pas patauger dans les eaux sales, surtout dans les quartiers. Sur l’axe Touba-Mbacké, des eaux sont notées au bord de la route. Parfois, ces eaux stagnantes mélangées à la saleté occasionnent beaucoup de désagréments aux piétons. Pourtant, tous les engagements pris par l’Agéroute ont été respectés à la lettre. Ou du moins, c’est en substance la conviction du Directeur de l’Agéroute Thiès, Khoult Ndiaye après sa rencontre avec Serigne Bassirou Abdou khadre Mbacke, le porte-parole du khalife General des Mourides.
Le Directeur de l’Ageroute Thies estime que tous les engagements qui ont été pris par l’Ageroute ont été respectés à la lettre. «Les gens avaient l’- habitude de voir beaucoup de matériels de routes en période de Magal ces trois dernières années. Ce qui s’est passé, c’est qu’on avait des travaux de voieries à Touba en dehors même du Magal. Tous ces travaux sont terminés dans leur première phase. Au moment où on célèbre le Magal cette année, on avait des phases d’entretiens routiers. C’était des axes qui s’étaient dégradés surtout avec la présence des pluies. Il fallait les réparer. Il fallait également pomper l’eau qu’il y avait sur nos grands axes routiers et remettre à l’état le réseau routier» a-t-il déclaré. Et d’ajouter «ce n’était pas une tâche colossale. C’est pour cela, lors de la réunion d’évaluation, j’avais rassuré le comité d’organisation en l’occurrence Sérigne Ousmane Mbacké, en lui disant que nous avons pris l’engagement de terminer ses travaux. On va les terminer car, on a l’habitude de faire ses travaux. Depuis, on a plus de travaux à l’intérieur de Touba. Et aujourd’hui on a fini la Route Nationale 3 et nous sommes en train de finir la route de Thilmakha. C’est dire que l’essentiel a été fait pour que les gens puissent déplacer sur nos routes sans certains désagréments.
En revanche, tout ce qui est entretien routier a été fait. Nous avons pompé les eaux. Et aujourd’hui, nous sommes en train avec les populations de Touba de faire le désensablement des axes. Je peux vous assurer que les taches qu’on nous avait assignées à Touba ont été réalisées», a-t-il conclu. Le directeur de l’Ageroute Thiès, Koult Ndiaye a aussi exhorté les usagers qui empruntent l’autoroute Ila Touba à rouler entre 70 et 80 Km par heure. «Cela est largement suffisant pour que les gens puissent aller et venir à Touba. C’est pourquoi les gendarmes ont brisé la vitesse pour permettre aux automobilistes d’arriver à Touba sans trop de risques», a-t-il confié.
PRODUITS IMPROPRES A LA CONSOMMATION : 1381 ARTICLES RETIRES POUR UNE VALEUR DE PLUS DE 5 MILLIARDS
1381 articles pour une valeur commerciale de plus 5 milliards ont été retirés du circuit. L’annonce est du chef du service régional de commerce de Diourbel, Amadou Touba Niane. Il était en conférence de presse à la vielle de la célébration du Magal hier, jeudi 17 octobre. «Nous avons fait 184 structures alimentaires au marché Ocass, Darou Marnane, les restaurants, les sélectes et les stations-service. 1381 articles ont été retirés», a annoncé en conférence de presse, le chef du service de commerce régional de Diourbel, Amadou Touba Niane. Face aux journalistes à la vielle du Magal le 16 octobre dernier, il a annoncé que la quantité de la saisie est évaluée à environ 12 tonnes pour une valeur commerciale de 5.224.324 de F CFA. Amadou Touba Niane informe que «des montages ont été faits à la sortie de l’autoroute Ila Touba pour stopper les produits impropres à la consommation». Ce qui a permis d’arrêter «62 camions pour une valeur monétaire de 2 412 868 francs CFA pour diverses infractions». Les produits saisis ne concernent pas des produits périmés. Ils sont saisis pour infraction aux règles de facturation, informe-t-il. Par ailleurs, le chef du service régional de commerce de Diourbel, a soutenu que des dispositions ont été prises afin d’assurer l’approvisionnement correcte du marché en denrées alimentaires. Le service régional de commerce de Diourbel, à travers ses démembrements notamment, le service départemental de Mbacké et le service départemental de Bambey, ont mené beaucoup d’activités allant dans le sens de garantir l’accès des denrées aux populations.
MAGAL DES THIANTACOUNES : L’OMBRE DE CHEIKH BETHIO PLANE A DIANATOUL ET A NGABOU
Cette année, c’est la première fois que les Thiantacounes célèbrent le grand Magal de Touba sans leur guide Cheikh Béthio Thioune rappelé à Dieu au mois de mai passé. Pourtant, pour les Thiantacounes qui n’ont pas lésiné sur les moyens pour le bon déroulement de la célébration du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, Cheikh Béthio Thioune est toujours vivant parmi eux. A Dianatoul Mahwa, fief du Khalife Cheikh Saliou Thioune, tout comme à Ngabou où réside Sokhna Aida Diallo, la femme du défunt Cheikh, tous les ingrédients sont réunis pour les «berndés».
Des sacs de pommes de terre par-ci, des sacs de d’oignons et autres légumes par-là, des sachets de couscous et autres condiments éparpillés. C’est le décor qui s’offre au visiteur une fois avoir franchi le seuil de la cuisine des Thiantacounes. Nous sommes à Dianatoul Mahwa, où comme chaque année, les Thiantacounes célèbrent le grand Magal de Touba. Au domicile du Cheikh, en ce mercredi 16 octobre, règne une ambiance de fête. Les membres du comité d’organisation s’attèlent aux derniers réglages. Les disciples du défunt Cheikh Béthio Thioune sont en train de procéder à la distribution des denrées pour les «berndés» qui accompagnent la célébration du grand Magal de Touba, marquant le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba Macké.
SERIGNE SALIOU THIOUNE PRENDS SES MARQUES A DIANATOUL…
Même si le Cheikh est décédé depuis le mois de mai 2019, les Thiantacounes ne ménagent aucun effort pour la bonne réussite de l’événement. Ils font tout pour rendre la fête agréable. Rien n’est laissé en rade pour la préparation des mets du Magal. Le nouveau Khalife de Cheikh Béthio, Serigne Saliou Thioune Gueule Tapée, n’a pas lésiné sur les moyens pour assurer la relève. Comme le faisait son défunt père, il a fait venir des milliers de têtes de bœufs et autres animaux pour les festivités. Il ne veut pas que les «daaras» et les villages environnants sentent l’absence de Cheikh Béthio, lors de la célébration de grand Magal de Touba, nous indique Mouhamed Dieng, Dieuwrigne universel qui est en train de procéder à la répartition des condiments. «Comme le faisait le Cheikh, cette année on a implanté plus de 100 points servant de cuisine à Dianatoul Mahwa et les villages environnants. Le nouveau Khalife de Cheikh Béthio, Serigne Saliou Thioune, veut que les plus démunies sentent la célébration du Magal là où ils se trouvent. Ils n’ont pas besoin de se déplacer jusqu’à Touba pour pouvoir disposer des «kheweul» de Serigne Touba », confie-t-il. Même si à Dianatoul l’affluence n’est pas grande, comme c’était le cas les années précédentes, lorsque que le guide des Thiantacounes vivait encore, ses disciples disent qu’ils ne sentent pas son absence. Pour eux, rien n’a changé. Tout est comme avant. «Pour nous, le Cheikh est toujours parmi nous. Vraiment, nous ne sentons pas sa disparition. Son Khalife est à nos côtés. Tout ce que son père déployait pour le bon déroulement du Magal, il l’a doublé. Donc, nous ne pouvons que le remercier et prier pour lui», indique le Dieuwrigne universel. …
ET SOKHNA AÏDA DIALLO RESTE MAITRESSE DE NGABOU
A quelques kilomètres de Dianatoul, se trouve Ngabou, l’autre fief des Thiantacounes dirigé par Sokhna Aïda Diallo, l’une des épouses du défunt Cheikh. Ici aussi les disciples sont en plein dans les préparatifs du Magal. Devant la grande maison, des talibés sont à pied d’œuvre pour rendre les lieux attrayants. Certains sont en train d’enlever les herbes au moment où d’autres balayent et ramassent les débris. Même les femmes sont impliquées dans ces travaux. Pelle à la main, Matar Mbow, un jeune âgé d’une vingtaine d’années est très fier de participer à ce nettoiement. «Des gens disent que le Cheikh n’est plus dans ce monde, mais nous ses disciples Thiantacounes, n’avons pas senti son absence. La présence de Cheikh Aïda a comblée ce vide. Pour nous, le Cheikh est toujours parmi nous», lance-t-il. Allant dans le même sens, Pape Assane Sow soutient: «depuis 2016, je passe le Magal à Ngabou. Donc ce n’est pas la première fois que le grand Magal est célébré à Ngabou par des Thiantacounes. Le Cheikh est toujours vivant dans nos esprits. Rien n’a changé ici. Tout est comme avant. Sokhna Aïda a bien géré». A quelques encablures, une grande tente est dressée. Cet endroit sert de cuisine pour les besoins de l’évènement. Une dizaine d’hommes s’activent pour la préparation des repas. Des femmes lavent les légumes. Tout cela se déroule sous la supervision du chef de cuisine, Serigne Saliou Ndiaye. «Sokhna Aïda m’a confié cette cuisine depuis 2013. Ce n’est pas la première fois qu’elle prépare des berndés ici à Ngabou pour le Magal de Touba. Cette année, elle a distribué 14 bœufs dans tous les villages environnants: une tête dans chaque localité. 7 bœufs ont été distribués aux populations de Ngabou. Ces 10 marmites qui sont sur le feu sont destinés aux passants uniquement», renseigne-t-il.
INTERDICTION DES CHEVEUX NATURELS ET AUTRES ARTIFICES DE BEAUTE : Des femmes se conforment au Ndigël
La décision du Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, d’interdire certaines pratiques dans la cité religieuse a été ressentie dans la célébration du Magal de cette année. En lieu et place des coiffures et autres astuces et artifices de beauté, la plupart des femmes rencontrées à Touba ont un voile ou un foulard sur la tête.
L e Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, a pris la décision d’interdire dans la cité religieuse la dépigmentation, les cheveux naturels et autres astuces et artifices de beauté. Pour ce Magal (édition 2019), des fidèles ont décidé de se conformer aux souhaits du guide religieux. Mieux, cette année, il est très rare de voir une femme avec des longues tresses ou un greffage qui déborde. La tenue la mieux partagée chez les pèlerines à Touba, c’est des habits amples assortis d’un voile sur la tête. C’est l’exemple des fidèles rencontrés au quartier Darou Miname 30. «Je me suis faite de simples tresses avec mes cheveux. Vraiment, le Khalife nous a facilité la tâche. A pareille période, nous étions très préoccupées par comment faire pour avoir quelque chose à se mettre sur la tête. On est juste naturel. On ne peut que se féliciter de la décision du Khalife», se réjouit Bally, une jeune dame. La mesure est salutaire, à son avis, car les dépenses ont été réduites. «Nous perdions beaucoup de temps dans les salons de coiffure. Il nous arrivait même de passer la nuit à faire la queue. Cette année, on n’a pas vécu tout cela.» Aussi, la mesure a été ressentie dans les dépenses. Seynabou Sarr, est une dame, la quarantaine révolue. Elle accueille le Ndigël du Khalife avec soulagement. «Sans toutes ces choses artificielles, on arrive à mieux pratiquer notre religion. La seule chose à faire est d’acheter un voile et le tour est joué», s’enflamme-t-elle.
L’avis de Bally et de Seynabou est partagé par Maty Lô, disciple de Sokhna Aïda, rencontrée à Ngabou, au domicile de son guide. «Un mouride doit se conformer obligatoirement au ndigël. Nous ne pouvons pas faire abstraction de la décision du Khalife, surtout que notre guide Sokhna Aïda nous a donné instructions d’aller dans ce sens. C’est pourquoi nous avons toutes des foulards sur la tête, avec des habits décents», a-t-elle soutenu. Après le Magal, beaucoup de femmes se retrouvaient dans des difficultés, à causes des dettes contractées pour les préparatifs de l’événement. Mais, au moins, avec l’interdiction des greffages et autres formes de coiffures, c’est un souci de moins pour les femmes, juge Mame Bousso, une habitante de Dianatoul. «Nous nous réjouissons vraiment de la décision. Le marabout ne cherche qu’à nous faciliter la chose. La décision d’interdire certaines pratiques a même diminué les dettes contractées pour l’événement. Après le Magal, beaucoup de femmes se retrouvaient dans des difficultés. Certaines prenaient des engagements qu’elles ne pouvaient pas respecter. Le Magal est une occasion pour les femmes de se faire remarquer, à travers leurs habillements. Cette année, avec le ndigël du Khalif Serigne Mountakha Mbacké, certaines ne se sentiront pas lésées.» Et d’ajouter: «dans les maisons, le Magal est une occasion pour les femmes de rivaliser de belles tenues. Et souvent celles qui n’ont pas les moyens ne sont pas à l’aise. Mais, cette année, au moins la concurrence ne sera très rude, comme par le passé»
BILAN PROVISOIRE DE LA GENDARMERIE 8 morts et 103 blessés dans 33 accidents
8 morts et près de 103 blessés dans 33 accidents. C’est le bilan à mi-parcours de la Gendarmerie nationale pour l’édition 2019 du Magal de Touba. Selon le chef de Division communication, Ababacar Faye, ces accidents sont souvent dus à l’imprudence et à la somnolence des conducteurs. Aussi 103 véhicules ont été immobilisés pour des infractions liées au Code de la route: défaut de permis, conduites dangereuses, défaillances liées à l’état du véhicule, relève-t-il. En outre, renseigne M. Faye, la Gendarmerie a procédé également à 13 arrestations pour des infractions diverses: vol de bétail, détention de faux billets et de chanvre indien.
BILAN A MI-PARCOURS DE LA POLICE : 219 INTERPELLATIONS ET PLUS 2,725 KG DE CHANVRE INDIEN SAISIS
A l’occasion du Magal de Touba, édition 2019, les Commissariats de Mbacké, Diourbel, Bambey et Touba, ont interpellé dans la nuit du 16 au 17 octobre 2019, 138 individus, informe un communiqué du Bureau des relations publiques de la Police parvenu à la rédaction hier, jeudi 17 octobre. Selon la source, 26 personnes ont été mises aux arrêts pour vol, 9 pour détention et trafic de chanvre indien et 7 pour nécessité d’enquête. Entre autres délits, des mis en cause ont été interpellés pour vérification d’identité, ivresse publique et conduite sans permis. Par ailleurs, les éléments de la Police nationale ont mis la main sur 2,725 kilogrammes (Kg), 50 cornets et 2 joints de chanvre indien. De nombreux accidents (7) ont été constatés dont certains corporels, 2 matériels et 1 un mortel. Déjà la veille, dans la nuit du 15 au 16 octobre, les Commissariats de Mbacké, Diourbel, Bambey et Touba, ont interpellé 81 individus pour diverses infractions réparties comme suit : « 06 pour vol, 06 pour détention et trafic de chanvre indien, 07 pour détention collectif de chanvre indien, 06 pour détention usage de chanvre indien, 11 pour nécessité d’enquête, 31 pour vérification d’Identité, 01 pour vagabondage, 01 exercice illégale de médecine, 01) pour tentative de viol, 02 pour coups et blessures volontaires, 07) pour ivresse publique et manifeste, 01 pour conduite en état d’ébriété, 01 pour complicité de vol». Pour la même opération, la quantité de drogue saisie est de 38 cornets de chanvre indien. Ce qui fait en tout 219 personnes interpellées par la Police pour les deux sorites et plus de 2,725 kg, 50 de chanvre indien saisis. En ce qui concerne les accidents constatés la nuit du 15 au 16 octobre, ils sont au nombre de 10 dont 05 corporels, 04 dégâts matériels, et 01 mortel.
HYGIENE : TRAQUE DES BOULANGERIES ET DES PHARMACIES HORS NORMES
«Nous avons visité environ de 70 boulangers. Touba regorge plusieurs boulangeries. C’est un secteur assez difficile où nous n’avons pas la satisfaction», a déclaré Amadou Touba Niane. Il ajoute, par ailleurs, que c’est un secteur où l’implantation doit être réorganisée avec des conditions d’hygiène améliorées. A cause des problèmes d’- hygiène notés dans le secteur, Amadou Touba Niane plaide pour l’implantation d’une brigade mixte avec la participation de toutes les administrations. Pis, ajoute-il, «la distribution de pain par des véhicules hippomobiles est problématique, ça ne cadre pas avec les normes d’hygiène». Dans le cadre de ses visites d’inspections, le service régional de Diourbel, a aussi contrôlé des dépôts de produits pharmaceutiques. Dans ce sens, Amadou Touba Niane informe qu’à Touba, autour de 48 pharmacies et près de 300 dépôts sont en marge de la législation. Il propose en conséquence «le retrait dans le circuit de distribution des médicaments périmés». 764 articles ont été retirés de 47 dépôts pour une valeur de 352 mille francs CFA, annonce Amadou Touba Niane.
LES ECHOS... LES ECHOS...
HABILLEMENT
A cause de la chaleur, les pèlerins ont opté pour des tenues légères. Chez les jeunes, le tissu Wax Baye Fall est très prisé. La tenue est conçue de façon très ample avec un pantalon «bouffant». A côté il y’a aussi des tissus carrelés avec comme couleur le noir et blanc qui est très présent dans l’habillement.
SERIGNE SALIOU THIOUNE PREND SES MARQUES A JANATU MAHWA
Serigne Saliou Thioune a dirigé la commémoration du Magal à Janatu Mahwa. Une occasion pour lui de rendre un hommage à son défunt père, Cheikh Bethio Thioune. Il a aussi tenu à rendre un hommage aux épouses du défunt guide dont Sokhna Mbossé, Sokhna Aicha Mame Kane. Tout en se félicitant du déroulement du Magal dont les préparatifs ne sont faits que dans deux mois. Serigne Saliou Thioune, a demandé à ses disciples de prier pour son défunt père. A signaler que Serigne Saliou Thioune a fait sa déclaration lors d’un petit déjeuner organisé dans la matinée du Magal à Janatu Mahwa, son fief.
L’EAU NE COULE PAS à TOUBA
L’accès à l’eau potable constitue une véritable équation dans la cite religieuse de Touba. Le liquide précieux ne coule pas à flots dans les différents quartiers de Touba. Pour se laver, des fidèles achètent des bouteilles d’eau minérale de 10 litres. Il y a d’autres qui sont restés depuis 2 jours sans pour autant prendre un bain. Et pourtant les 22 forages que compte la ville de Touba sont mis en service. Mais, force est de reconnaitre que le problème persiste car, le réseau hydraulique mis en place vers les années 60 est devenu obsolète. Le Chef de l’Etat Macky Sall ainsi que son ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Aly Ngouille Ndiaye, avaient, tous les deux, déclaré qu’une «étude pour le réseau hydraulique s’avère nécessaire pour une solution durable de l’eau au sortir du Grand Magal». Toutefois, il faut relever qu’on n’a jamais constaté un manque d’eau aussi criard que celui de cette année 2019. LES SAPEURS-POMPIERS A PIED D’ŒUVRE : DEJA 13 MORTS !
En ce qui concerne le bilan des sapeurs-pompiers, il y a au total 197 interventions, 399 victimes, 386 personnes assistées et 13 corps sans vie sortis. A noter que le bilan de l’année dernière était de 216 sorties, 392 victimes et 383 blessés et 9 corps sans vie.
LE DIRECTEUR TECHNIQUE DE LA FIFA SOULIGNE L’ENGAGEMENT ET LA QUALITE DU FOOTBALL AFRICAIN
Selon lui, «la volonté des fédérations se traduit par une augmentation de la qualité et ceci va se faire davantage avec le travail des staffs pour accéder à plus de technicité»
Le directeur technique de la Fifa, Steve Martins, a participé à la formation de 21 instructeurs, de formateurs d’entraîneurs de sept pays ouest africains. Lors de la clôture de cet atelier à Saly-Portudal, en milieu de semaine, il a rappelé à ces techniciens, le devoir leur incombant de participer au développement du football dans leurs propres pays.
Selon lui, «beaucoup de qualité et d’engagement se voient dans le football en Afrique». A l’en croire, «la transmission des connaissances est essentielle pour chacun car, traduisant une volonté de partager des choses apprises». Il est revenu sur la coopération entre la Fifa et la Confédération africaine de football.
Selon lui, «la volonté des fédérations se traduit par une augmentation de la qualité et ceci va se faire davantage avec le travail des staffs pour accéder à plus de technicité». Ce qui passe par la formation des cadres techniques. Ainsi chaque instructeur aura le devoir de se consacrer dans son pays.
A cet effet, Mouhamed Magassouba, instructeur Elite Caf, a rappelé le rôle ô combien important des fédérations dans la mise en œuvre des politiques et programmes de la Fifa. Elles bénéficient de l’accompagnement de la Fifa dans cette orientation sur le plan financier et technique. Le fruit de cette démarche commence d’ailleurs à faire ses effets.
En Afrique, de belles choses se voient dans le football, en prenant l’exemple, le Sénégal et le Nigéria qui ont fait jeu égal avec le Brésil, sans occulter la victoire de l’Algérie sur la Colombie ; et «cela traduit quelque chose», soutient-il.
Pour lui, la sérénité doit être de mise et le travail doit aussi continuer pour d’autres résultats. Des appels à la sagesse et à l’humilité ont été formulés aux instructeurs pour une meilleure exploitation des informations reçues car, elles ne constitueront des connaissances qu’avec une mise en œuvre sur le terrain au bout de quelques années.
4 accidents dont un mort et douze blessés graves
La route est actuellement accidentogène. Hier encore, quatre (4) accidents ont été dénombrés faisant un (1) mort et douze (12) blessés graves sur la route de Longa. Ces drames sont intervenus sur l’axe Sagatta Darou Mousty de la route régionale N°30 dans la journée d’hier. L’accident le plus spectaculaire a causé la mort de Galaye Guèye (15 ans), originaire du quartier Guinaw Rail de Louga dont la chute a fait des dégâts sur sa boite crânienne. Il était transporté sur une moto Jakarta qui a été percuté. Le corps de la victime est actuellement à la morgue du district sanitaire de Darou Mousty.
Air Sénégal sonne l’alerte
« Air Sénégal alerte le public de tentatives frauduleuses depuis quelques jours sur internet utilisant son logo et promettant 500 billets d’avion offerts », a informé le service de communication de la nouvelle compagnie du Sénégal. « Cette technique de « phishing » a été utilisée via des messages envoyés sur Whatsapp et sur les réseaux sociaux ou sms pour faire gagner des billets d’avion gratuits et célébrer le soi-disant 3ème anniversaire de la compagnie aérienne », précise-t-il. « Air Sénégal appelle le public à faire preuve de plus vigilance et à se méfier des messages trop attractifs. La compagnie souligne par ailleurs que tout jeu organisé sera uniquement publié sur ses réseaux sociaux officiels avec une communication adéquate », conclut Air Sénégal. La nouvelle compagnie aérienne nationale, Air Sénégal, a pour ambition d’être le leader du transport aérien ouest-africain et se fixe pour mission de desservir aussi bien des lignes intérieures que des lignes internationales. Air Sénégal se veut une compagnie citoyenne, aux normes internationales, avec un business model basé sur la satisfaction de la clientèle et l’excellence opérationnelle, tout en respectant les normes de sécurité et de sûreté de l’industrie aéronautique. A ce jour, Air Sénégal dessert 12 destinations dans 11 pays. Sa flotte est composée de 5 appareils (2 Airbus A319, 2 ATR72-600 et 1 A330 Neo).
Medina Baye prépare le Maouloud
Le gouverneur de la région de Kaolack a présidé mercredi dernier un Crd spécial consacré aux préparatifs du gamou annuel de Médina Baye. Les chefs de services régionaux, les membres du Comité d’organisation des activités et manifestation de la Faydha (Comaf) ont aussi pris part à la réunion tenue dans la résidence des hôtes (Keur Gane). A la fin de la rencontre, le gouverneur et les membres du Comaf ont accordé leurs violons pour la réussite de ce grand évènement. En amont, plusieurs volets ont été évoqués. Il s’agit notamment de la sécurité, de la santé, de l’hygiène, de l’assainissement, de l’approvisionnement en eau potable, de l’éclairage public et du cadre de vie. Sur toutes les préoccupations soulevées, Alioune Badara Mbengue s’est voulu rassurant en indiquant que toutes les dispositions nécessaires seront prises. Le président du Comaf, Baye Mamoune Niasse, s’est montré particulièrement rassuré par les engagements.
Un Magal sans xeessal
Les organisateurs du Grand Magal de Touba ont indiqué que près de 4 millions de personnes convergent chaque année vers la capitale du mouridisme pour commémorer le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba. Cette année, cet évènement religieux se passe dans un contexte particulier. En effet, le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, a interdit il y a deux mois, l’utilisation de produits de dépigmentation et les cheveux artificiels, ainsi que le port de vêtements indécents dans la ville. Selon des témoignages recueillis par Pressafrik, ces mesures ont été appliquées à la lettre par les pèlerins.
Le chanteur El Hadji Ndiaye expulsé de sa maison
Le chanteur El Hadji Ndiaye a été expulsé de sa maison. C’est suite à une ordonnance du tribunal de Thiès que l’auteur de «Bonjour, comment ça va. Et comment va la santé» a été dépossédé de son bien d’une valeur de 626 millions. « Ce qui se passe ici dans le domaine du foncier est scandaleux. Comment pour une dette de 11 millions avec une garantie de mes bandes-masters qui valent plus de 150 millions, qu’on ait pu m’expulser de ma maison de Nguékhokh et de mon champ de Nguerigne. Comment ils peuvent faire ça ? Comment pour 11 millions, on peut prendre plus de 1 milliard? Comment c’est possible dans mon pays, je ne comprends rien» , a-t-il dit sur seneweb. El Hadji Ndiaye a été expulsé de chez lui, mercredi dernier. Il avait contracté une dette de 11 millions chez d’une de ses amies belges, du nom de Geneviève Plateau.
Le Sénégalais Djiby Dial tué aux Etats Unis
La série noire se poursuit pour nos compatriotes basés aux pays de Donald Trump. Alors que la mort du fils du Médiateur de la République est encore fraiche, on apprend que la police de Philadelphie dans l’Etat de Pennsylvanie a retrouvé, dans la nuit de mercredi à jeudi, Djibril Dial, un Sénégalais âgé de 21 ans mort à la suite de blessures par balles. Djibril Dial vivait dans cette ville des EtatsUnis, où il est né, avec son père, sa mère, son frère et ses deux sœurs. La police de Philadelphie n’écarte pour le moment aucune piste.
Trop de prisonniers au Sénégal
Le Comité des droits de l’homme des Nations unies a indiqué que le taux d’occupation des centres de détention du Sénégal dépasserait les 260% et qu’il y a trop de personnes placées en détention provisoire. Ces remarques ont été faites lors du dialogue les 14 et 15 octobre à Genève, entre ledit comité et la Délégation sénégalaise à l’occasion de la présentation non sans «grand retard» par le Sénégal au titre du Pacte international relatif aux droits civiles et politiques. Le Directeur de cabinet du Secrétaire d’État auprès du Gardes des sceaux, Ministre de la justice, chargé de la Promotion des droits humains et de la bonne gouvernance, et présentateur du rapport sénégalais, Ndiaye Seck, a déclaré que la population carcérale est essentiellement composée d’adultes avec 94,69% d’hommes, 3,45% de femmes et 3% de mineurs. Parmi les détenus, 41,6% sont en détention provisoire. Il déclare que dans le but de donner une suite aux recommandations contenues dans les dernières observations finales du Comité, les autorités sénégalaises ont initié une série d’actions visant à améliorer la prévention de la torture, à améliorer les conditions de vie des détenus et à préparer leur réinsertion sociale.
Renvoi du procès en appel de Barth au 15 janvier
Le maire de Mermoz/Sacré Cœur, Barthelemy Dias, était mercredi à la barre de la Cour d’Appel de Dakar dans l’affaire Ndiaga Diouf, tué au cours d’une attaque d’un groupe de nervis recrutés par le Parti Démocratique Sénégalais (Pds) à la mairie de Mermoz. Finalement, il n’y a pas eu de plaidoirie. L’affaire a été renvoyée au 15 janvier 2020. Barthelemy Dias tout de blanc vêtu, était accompagné de l’ancien maire de Dakar. Khalifa Sal continue d’apporter son soutien à son lieutenant. Barthélémy Dias a été condamné, le 22 décembre 2011, à deux ans de prison dont 6 mois ferme. Ses co-prévenus Habib Dieng et Babacar Faye avaient également écopé de la même peine.
Sécurisation du Magal de Touba
Comme à l’accoutumée, la Police a mené une opération combinée des plusieurs commissariats la veille du magal de Touba pour mettre hors d’état de nuire les délinquants qui profitent de ces rassemblements pour commettre leurs ignobles forfaits. Les commissariats de Mbacké, Diourbel, Bambey et Touba ont interpellé, dans la nuit du 15 au 16 octobre, 81 individus pour diverses infractions. Six personnes ont été interpellées pour vol, six pour détention et trafic de chanvre indien, sept individus pour détention collectif de chanvre indien et six pour détention et usage de chanvre indien. Dans le lot des personnes arrêtées par la Police, figurent 31 individus pour vérification d’Identité, un pour vagabondage, un pour exercice illégal de médecine, un pour tentative de viol, deux pour coups et blessures volontaires, sept pour ivresse publique et manifeste, un pour conduite en état d’ébriété, onze pour nécessité d’enquête et un pour complicité de vol. Au cours de l’opération, la Police a saisi 38 cornets de chanvre indien. Elle a constaté 10 accident dont 05 corporels, 04 dégâts matériels, et 01 mortel.
Mémorandum des élus locaux
Le président de la République a réitéré en Conseil des ministres sa volonté de renforcer le processus de décentralisation et la territorialisation des politiques publiques conformément à sa vision d’un Sénégal Emergent. Saluant la mobilisation et l’engagement des élus locaux, Macky Sall a demandé au ministre des Collectivités Territoriales, Oumar Guèye, d’examiner, dans les meilleurs délais, le mémorandum des élus locaux présenté lors de cette rencontre et à lui faire des propositions opérationnelles en relation avec tous les acteurs territoriaux. Dans le même sens, le chef de l’Etat a invité les ministres concernés à élargir à toutes les communes du Sénégal, le Programme d’Appui aux Communes et Agglomérations du Sénégal (Pacasen). Il a par ailleurs informé du portage du Pacasen rural par le Pndl, et exhorté le ministre des Collectivités territoriales à veiller à la validation rapide du Plan national d’aménagement du territoire. Le président de la République a accédé aussi à la requête des élus en instituant le 10 octobre de chaque année, «Journée nationale de la Décentralisation».
Amélioration de la mobilité urbaine
Macky Sall tient à l’amélioration de la mobilité urbaine dans les grandes agglomérations. En réunion du Conseil des ministres mercredi, le chef de l’Etat a demandé au ministre des Infrastructures routières, des Transports terrestres et du Désenclavement, Me Oumar Youm d’intensifier la mise en œuvre des programmes et projets prioritaires visant la modernisation des systèmes de transport et l’amélioration notable de la mobilité urbaine et péri-urbaine. Le président de la République a insisté sur la nécessité de déployer une stratégie intégrée de promotion du transport multimodal, avec l’exploitation du Train Express Régional(TER) et le démarrage du projet Bus Rapid Transit (BRT). D’ailleurs, il annonce le lancement des travaux du BRT le 28 octobre prochain. Aussi, invitet-il, Me Youm à veiller sur la situation de la Société nationale «Dakar Dem Dik» ainsi que sur le fonctionnement du Petit Train de Banlieue (PTB).
Apaisement du climat dans les universités
Restons en réunion du Conseil des ministres pour dire que le chef de l’Etat veut que le calme revienne dans les universités. A ce propos, il a demandé au ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de veiller à la situation académique et sociale dans les universités publiques, notamment au niveau des universités Gaston Berger de Saint-Louis, Alioune Diop de Bambey et Assane Seck de Ziguinchor. Par ailleurs, Macky Sall a instruit les ministres impliqués à prendre toutes les dispositions urgentes pour accélérer la réalisation du projet de Port du Futur multifonction à Ndayane, adossé à une Zone économique spéciale, qui sera développée par Dubaï Port Word (DP World). Au ministre des Finances et du Budget (MFB), il est demandé d’engager toutes les diligences nécessaires à la mise à disposition effective de l’assiette foncière intégrale requise par le développeur.
Aly Ngouille et son collègue du tourisme, Alioune Sarr, ont-ils, ensemble, discuté de la restauration du visa d’entrée ? Ce jeu de yoyo de l’Etat sur cette question place les acteurs du tourisme dans une inquiétude ambivalente
L’Etat du Sénégal entend rétablir le visa d’entrée pour les étrangers (hors de l’espace Cedeao) suite à sa suppression en 2015. L’annonce est du ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, la semaine dernière sur les ondes de la Rfm. Dans un contexte mondial et sous-régional marqué par l’insécurité grandissante, du fait, notamment, des menaces liées au terrorisme, c’est tout à fait normal que le Gouvernement active tous les leviers possibles pour préserver l’intégrité territoriale et la sécurité des biens et des personnes. A cet effet, au-delà de la politique de l’Etat de renforcer continuellement les effectifs des forces de défense et de sécurité, l’imposition d’un visa d’entrée aux autres citoyens non résidant dans l’espace Cedeao est une nécessité afin de garantir un climat de paix, facteur important pour la bonne marche des activités économiques. C’est également un moyen qui contribue à garantir un climat des affaires sécurisé aux investisseurs qui se montrent de plus en plus frileux par rapport à la situation sécuritaire des pays destinataires.
Jusque-là épargné des conflits et des attaques terroristes qui touchent les pays voisins (Mali, Burkina Faso), le Sénégal reste cette oasis logée en plein cœur d’un désert en proie aux crises politico-militaires. Touchons du bois ! Une raison de plus pour contrôler les mouvements des entrées et sorties sur le territoire sénégalais. Depuis quelques années, les aéroports sont devenus un terreau fertile pour les terroristes et des trafiquants de stupéfiants. L’on se rappelle de l’arrestation de présumés djihadistes à Dakar, en avril 2017, ou la traque des colis piégés.
En prenant cette décision, l’Etat affiche-t-il une volonté de mettre à genou le tourisme comme le prétendent soutenir les professionnels du tourisme ? La sortie de ces derniers pour dénoncer cette mesure du ministre de l’Intérieur est compréhensible si l’on sait que le gouvernement avait supprimé le visa d’entrée en mai 2015 après l’avoir institué le 1er juillet 2013. Ce jeu de yoyo de l’Etat sur cette question place les acteurs du tourisme dans une inquiétude ambivalente. En mettant fin à cette mesure en 2015, l’Etat cherchait à relancer le tourisme. Une initiative qui a été bien accueillie et applaudie. Cerise sur le gâteau, d’autres mesures incitatives ont été prises au plan de la fiscalité, entre autres. Le rétablissement du visa obligatoire sonne ainsi comme un coup de poignard dans le dos des professionnels du tourisme qui, à toutes les occasions, insistaient sur ce levier pour vendre la destination Sénégal à l’étranger. La dernière en date lors du salon du tourisme, le 27 septembre 2019, à Paris en présence du ministre du Tourisme. L’entrée sans visa était perçue comme un avantage comparatif et compétitif pour le Sénégal vis-à-vis des pays voisins qui deviennent de plus en plus attractifs.
Aly Ngouille et son collègue du tourisme, Alioune Sarr, ont-ils, ensemble, discuté de la restauration du visa d’entrée ? Mystère et boule de gomme ! Quoi qu’il en soit, les professionnels du tourisme et autres acteurs du secteur doivent savoir que ce n’est pas en supprimant le visa d’entrée que l’on va relancer l’industrie touristique sénégalaise. La preuve, depuis 2015, l’année où le visa d’entrée a été supprimé, le tourisme du Sénégal évolue en dents de scie. Il a fallu attendre l’ouverture de l’Aibd, la création d’une nouvelle compagnie, Air Sénégal et d’autres projets touristiques sur la petite côte pour voir un regain d’activités dans le tourisme. Autant le tourisme est important au regard de sa contribution à la croissance du secteur tertiaire, autant le renforcement de la préservation de la sécurité publique est devenu impératif, voire une demande sociale vue l’aggravation de manières exponentielle des cas d’attaque dans les pays limitrophes. Faudrait-il sacrifier la sécurité publique à l’autel des intérêts du tourisme ? L’imposition d’un visa d’entrée ne doit pas être considérée comme une barrière à la promotion de la machine touristique. D’autant qu’il existe des destinations plus chères en Afrique (Maroc, Kenya, Afrique du Sud…) et qui restent plus que jamais envahies par les touristes. Un touriste qui est sûr de trouver sur place une offre touristique répondant à ses attentes accordera moins d’importance aux questions de visa et à son coût (près de 50 dollars pour le Sénégal). D’où la nécessité pour notre pays d’accélérer les trois branches phares déclinées dans le Pse : le projet de zones touristiques intégrées, le plan sectoriel de développement du micro tourisme et le hub aérien régional. Le digital doit être, aussi, exploité afin d’alléger les lourdes procédures d’obtention de ce sésame.
"LE SÉNÉGAL N'A EN AUCUN CAS PRIS DES ENGAGEMENTS POUR LA RÉHABILITATION DE KARIM WADE"
Les informations publiées à ce sujet sont dénuées de tout fondement et relèvent de la méconnaissance du droit sénégalais et des positions antérieurement exprimées par le Sénégal sur la question - COMMUNIQUÉ DU MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du ministère des Affaires étrangères, daté du du 17 octobre 2019, à propos de l'examen du 5e rapport périodique du Sénégal devant le Comité des Droits de l'homme des Nations Unies.
"Suite à des informations publiées le mercredi 16 octobre 2019 par des médias en ligne, le Ministère des Affaires Étrangères et des Sénégalais de l'Extérieur tient à apporter les précisions suivantes :
Les 14 et 15 octobre 2019, le Sénégal a pris part à la 127ème session Comité des droits de l'homme en vue de présenter son cinquième rapport périodique, conformément à l'article 40 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Au cours du dialogue interactif qui a suivi la présentation dudit rapport, l'un des experts du Comité a demandé à la délégation sénégalaise de fournir des informations sur l'état de mise en œuvre des constatations du Comité au sujet de l'affaire concernant Monsieur Karim WADE, transmises à l'Etat du Sénégal en octobre 2018.
Dans sa réponse, et contrairement aux allégations relayées par la presse en ligne, la délégation sénégalaise n'a, en aucun cas et sous quelque forme que ce soit, pris des engagements allant dans le sens d'une « réhabilitation » de Monsieur Karim Wade, ou d'une « réparation » d'un « préjudice » qu'il aurait subi.
Par conséquent, les informations publiées à ce sujet sont dénuées de tout fondement et relèvent de la méconnaissance des procédures du droit sénégalais et des positions antérieurement et clairement exprimées par le Sénégal sur la question."
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DES POLICIERS GUINÉENS FILMÉS À LEUR INSU EN PLEINE SCÈNE D'HUMILIATION
Ils ne pensaient pas être vus, mais un habitant de Conakry a filmé les abus de policiers arrêtant de jeunes Guinéens mardi, en marge des manifestations contre la réforme constitutionnelle qui pourrait permettre à Condé de briguer un troisième mandat
Les Observateurs de France 24 |
Alexandre Capron |
Publication 17/10/2019
Ils ne pensaient pas être vus, mais un habitant de Conakry a réussi à filmer les abus de policiers arrêtant de jeunes Guinéens mardi, en marge des manifestations contre la réforme constitutionnelle qui pourrait permettre au président Alpha Condé de briguer un troisième mandat. Cet habitant témoigne des violences et des humiliations subies par ces jeunes.
Deux vidéos parvenues à la rédaction des Observateurs de France 24 montrent une scène filmée mardi 15 octobre par un habitant du quartier Koloma, près de la route Le Prince, le principal axe de Conakry. Ce quartier est situé à côté de Ratoma, un quartier réputé très revendicatif, comme cela avait été le cas en 2013 ou 2015.
Dans une première vidéo de 5 minutes environ, on voit des policiers agglutinés autour d’un pick-up. Un des policiers donne plusieurs coups de bâtons à un garçon, probablement interpellé quelques minutes auparavant. Au même moment, un autre homme à moto est lui aussi interpellé et frappé à plusieurs reprises, alors qu’il n’oppose apparemment aucune résistance particulière.
Dans une deuxième vidéo, l’un des deux hommes est sorti du véhicule, entièrement nu, pour être exposé dans la rue. Le policier fait mine de l’égorger avec son bâton, avant de le replacer à l’arrière du pick-up.
Notre rédaction a pu confirmer l’authenticité de ces images et les localiser très précisément. Mais nous ne donnons pas davantage de détails afin de protéger l’identité de leur auteur.
"J'ai été estomaqué de voir le comportement des forces de l'ordre"
Ce dernier nous a expliqué :
"Très tôt le matin, plusieurs jeunes du quartier de Kaloma ont voulu attaquer les policiers qui bloquaient la route. Ces derniers empêchaient les commerçants et les usagers de rejoindre le centre de Conakry, où devaient avoir lieu des rassemblements.
J'ai été témoin de tous les affrontements. Beaucoup de jeunes du quartier ont réussi à s'enfuir, mais pas le premier qu'on voit dans la vidéo. Visiblement, il était juste un passant, et n'avait rien à voir avec ceux qui avaient attaqué les policiers.
J'ai vu les policiers le frapper, mais aussi vider totalement ses poches où il avait ses effets personnels. Puis, ils l'ont montré nu dans la rue pour narguer les autres jeunes qui les avaient attaqués. C'était leur façon de dire : "Regardez ce qu'on a fait à celui-là". Toute cette scène a duré 30 minutes. C'était un vrai calvaire pour ces jeunes [les deux que l'on voit dans les deux vidéos, NDLR]. Au final, ils les ont laissés partir tous les deux.
J'ai été estomaqué de voir le comportement des forces de l'ordre : elles n'hésitent pas à tirer en direction des balcons pour dissuader ceux qui veulent filmer, je les ai même vus incendier volontairement une boutique réputée être un lieu de rencontre des jeunes du quartier. J'ai donc voulu filmer ces actes pour qu'ils puissent être recensés."
"Toute action des forces de l'ordre doit s'effectuer dans le respect des droits humains"
Contacté par la rédaction des Observateurs de France 24, le porte-parole de la Sécurité publique pour la Police nationale, Mamadou Camara, a expliqué que toute action des forces de l'ordre sur le terrain devait être effectuée en respectant les droits humains, et que tout policier s'adonnant à des violences ou humiliations contraires à ces droits s'exposait à des sanctions.
Lundi 14 et mardi 15 octobre, des manifestations ont éclaté à l'appel du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), une coalition de partis d'opposition, de syndicats et de la société civile. L'objectif était de dénoncer le projet prêté au président Alpha Condé de modifier la constitution guinéenne, afin de briguer un troisième mandat. Selon plusieurs sources médicales et médiatiques, au moins six personnes seraient décédées depuis lundi. Le gouvernement a officiellement communiqué un bilan de deux morts, dont un gendarme.
Dans un communiqué diffusé lundi soir par les services de la présidence, Alpha Condé a regretté "la rupture du dialogue entre les acteurs" et affirmé son "engagement total pour la démocratie", rappelant cependant que ces "manifestations n'avaient pas été autorisées". Le FNDC a de son côté appelé à poursuivre les manifestations jusqu'à "l'abandon total du projet de troisième mandat".
LE RWANDA, MODÈLE ÉCONOMIQUE POUR L'AFRIQUE ?
Au cours de la visite mardi du président Paul Kagamé à Bangui, son homologue centrafricain, Faustin-Archange Touadérea a vanté le modèle économique du Rwanda. Ce modèle, si souvent vanté, existe-t-il réellement ?
Avec un PIB annuel de 7,5 % et une croissance estimée à près de 8% en 2019, le Rwanda de Paul Kagamé fait partie des têtes de liste en Afrique. Autre exemple de sa bonne santé économique, début octobre, la compagnie nationale d'électricité a annoncé que la part de ménages ayant accès à l'électricité est passée de 10% en 2010 à 51% en février 2019. Ces chiffres sont confirmés par plusieurs publications de la Banque mondiale.
Petit bémol, le coût de l’approvisionnement en électricité demeure l’un des plus élevé de la région. Les tarifs actuels n’étant pas à la portée de toutes les couches de la population.
Investissements étrangers
En plus des indicateurs macroéconomiques qui sont positifs, les investisseurs étrangers sont rassurés par la stabilité politique du Rwanda. Autre atout, l’indice de corruption est relativement bas. Selon Transparency International, le Rwanda occupe la 4e place sur le continent.
Signe de cette assurance, en janvier 2018, le constructeur automobile allemand Volkswagen a ouvert une usine d’assemblage à Kigali.
Aussi, il y a quelques jours, le pays des "Milles collines" a lancé ses tout premiers Smartphones Mara X et Mara Z qui vont utiliser le système d'exploitation Android de Google. Coût de l’usine de fabrication : vingt millions de dollars.
"Il y a eu plus d’un million de Rwandais qui ont été sortis de la pauvreté ces dernières décennies. Il y a des performances économiques. Il y a eu création d’emplois qui fait qu’il y a un impact significatif sur la population" se réjoui Olivier Nduhungirehe, le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères rwandais.
Croissance ne signifie pas développement
Cet optimisme affiché est relativisé par certains analystes. Pour l’économiste Martial Ze Belinga, les indicateurs macroéconomiques ne sont pas synonymes de développement.
"On peut avoir les chiffres de la croissance qui montrent que le pays a augmenté sa production d’une année sur l’autre. Mais ce n’est pas nécessairement un signe de développement. Le Rwanda reste quand même très dépendant de l’aide extérieure - jusqu’en 2012, c’était plus de 40% de son budget. Ce qui voudrait dire quand même qu’il y a une certaine fragilité quand on sait que c’est cette aide extérieure finalement qui finance les investissements publics, donc la croissance", explique-t-il à la DW.
Manipulation des chiffres
En août dernier, le quotidien britannique "Financial Times" a indiqué que les chiffres relatifs à la croissance et à la réduction de la pauvreté au Rwanda auraient été manipulés. Ce qui revient aussi à mettre en cause la réputation de la Banque mondiale qui soutient pour sa part les statistiques fournies par Kigali.