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18 juillet 2025
MACKY S'ENGAGE A RÉGLER LE PROBLÈME DE L'EAU ET DE L'ASSAINISSEMENT À TOUBA
Le ministre de l’intérieur Aly Ngouille Ndiaye a réitéré ce vendredi, devant le Khalife général des mourides Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, les engagements du président de la République à accompagner la ville sainte
Le ministre de l’intérieur Aly Ngouille Ndiaye a réitéré ce vendredi, devant le Khalife général des mourides Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, les engagements du président de la République à accompagner la ville sainte à régler définitivement les problèmes liés à l’approvisionnement en eau, mais également d’accompagner les vastes projets entrepris par le Khalife dans l’assainissement. Il a fait cette déclaration lors de la cérémonie officielle du Magal de Touba.
« Le Chef de l’Etat a donné des instructions à tous les services de l’Etat de s’activer pour accompagner la cité religieuse dans la réalisation des grands projet entrepris par le Khalife en ce qui concerne l’assainissement et le problème de l’eau. », a déclaré le ministre de l’intérieur
FATOUMATA NDIAYE, UNE EMBELLIE DANS LA GRISAILLE
La Sénégalaise a été nommée jeudi, Secrétaire générale adjointe aux Services de contrôle interne au sein de l’Organisation des Nations Unies (ONU).
Précédemment Directrice exécutive adjointe chargée de la Gestion au Fonds des nations unies pour l’Enfance (unicef), la Sénégalaise Fatoumata Ndiaye vient d’être promue Secrétaire générale adjointe aux Services de Contrôle Interne des nations unies pour un mandat de cinq ans non renouvelable. Avec cette nomination, elle est portée à la tête du plus prestigieux poste encore jamais occupé par un Sénégalais aux nations unies.
La Sénégalaise Fatoumata Ndiaye a été nommée, hier, Secrétaire générale adjointe aux Services de contrôle interne au sein de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Cette décision a été prise par le Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterez après avoir consulté les présidents des Groupes régionaux.
Fatoumata Ndiaye va occuper ce poste pour un mandat de cinq années non renouvelables. Cette nomination est à mettre à l’actif de l’Ambassadeur du Sénégal aux Nations Unies, Cheikh Niang. Ce dernier, ayant fait ses études en Grande Bretagne, était à l’origine de la venue de l’ancien président américain Barak Obama lorsqu’il était ambassadeur du Sénégal à Washington.
Selon l’ambassadeur Cheikh Niang, la nouvelle secrétaire générale adjointe aux Services de Contrôle Interne au sein de l’institution onusienne présentait le meilleur profil que tous les autres candidats à ce poste. Avec cette nomination, indique le diplomate émérite, le Sénégal a maintenant l’une des représentations les plus élevées au niveau du leadership onusien. «Le Sénégal a la cote», clame-t-il. « Cela dénote simplement la confiance faite aux cadres sénégalais. Et le Président joint d’une grande estime de la part du SG de l’Onu comme j’ai eu à m’en rendre compte. Tout ça rejaillit sur l’image de notre pays », a indiqué le représentant permanent du Sénégal à l’Onu.
A préciser que Mme Ndiaye était jusque-là Directrice Exécutive Adjointe chargée de la Gestion au Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF). Avant ce poste, elle a dirigé l’audit interne et les investigations et Directrice de la Division de l’audit Interne au Bureau des Services de Contrôle interne (BSCI). Fatoumata Ndiaye apporte avec elle une expérience de plus de 24 ans dans l’audit, les investigations et l’évaluation, conjuguée à de réelles connaissances dans la supervision et la coordination des ressources humaines, des finances, du budget, de la technologie et de l’information, des services administratifs et des opérations. Une embellie dans la grisaille diplomatique du pays.
SOKHNA AIDA PREND LE POUVOIR À NGABOU
Pour la première fois dans l’histoire des Thiantacounes, les talibés de Cheikh Béthio ont célébré le 18 Safar dans la division
Ngabou et Dianatou Mahwa, ce sont désormais deux fiefs des Thiantacounes qui ont fêté le Magal dans la division. Sokhna Aïda qui conteste le choix de Serigne Saliou Thoune comme guide de leur communauté a choisi sa voie, suivie de nombreux talibés qui ont immolé de nombreuses bêtes. A Dianatou Mahwa, ça sonnait plus creux que d’habitude.
C’était le premier Magal post-Béthio. Pour la première fois dans l’histoire des Thiantacounes, les talibés de Cheikh Béthio ont célébré le 18 Safar dans la division. Ils étaient déchirés entre Ngabou, fief de Sokhna Aïda Diallo, et Dianatou Mahwa où a élu domicile Serigne Saliou Thioune, intronisé guide des Thiantacounes par le khalife général des Mourides. Alors qu’un troisième groupe a décidé de rester non-aligné en fêtant le Magal dans les rues de Touba.
Comme n’importe quel disciple. Ce rendez-vous était épié après le décès du fondateur des Thiantacounes qui avait provoqué des divisions. Mais la fracture est béante. Souleymane Ndiaye a rallié Ngabou pour fêter le 18 Safar aux côtés de Sokhna Aïda Diallo Thioune qui a étalé toute sa puissance hier : «La dernière volonté du Cheikh était de se faire succéder par son épouse.» Alors que les jeunes rencontrés à Dianatou Mahwa ont préféré respecter le droit musulman : «Jamais dans l’histoire de l’islam une femme n’a succédé à son époux ou à son père. Pas question d’être le talibé d’une femme», tonne l’un d’entre eux.
Ce jeune Thiantacoune, résidant au quartier Touba 28 à l’occasion de la 125ème édition du grand Magal de Touba, est rongé par l’amertume : «Nous ne sommes pas un gâteau à partager. Personne ne pourra remplacer Serigne Cheikh Béthio Thioune dans nos cœurs. Désormais, j’ai la conviction que j’ai perdu mon marabout.»
Dianatou est toujours figé dans le deuil même si l’ombre de leur guide plane au-dessus de leur festivité. «Le Cheikh ne mérite pas cette guerre de positions entre son épouse et son fils. D’autant plus que ce jour était le plus important de tous pour le Cheikh», regrette-t-il.
Sokhna Aïda Diallo : «Cheikh Béthio m’a choisie…»
A Ngabou et à Dianatou Mahwa, des petits-déjeuners intitulés «royales» ont été distribués pour perpétrer cet héritage du Cheikh qui servait des victuailles à ses ouailles et à aux marabouts durant tout l’évènement durant lequel il a montré sa superpuissance. Dans son discours, le fils aîné de Cheikh Béthio a invité les talibés «à prier pour le repos éternel de leur regretté guide religieux après avoir rendu hommage aux épouses de mon défunt père que sont Sokhna Aïcha, Mame Kane et Sokhna Mbossé».
Alors que les autres femmes du Cheikh se sont rangées derrière Sokhna Aïda Diallo qui entend rester guide des Thiantacounes «parce que Cheikh Béthio m’avait choisie pour diriger son khalifat». «D’ici à l’année prochaine, tout le monde sera convaincu que le Cheikh m’a choisie. Je ne mentirai pour rien au monde. Ce que Cheikh Béthio Thioune a fait pour moi est visible et incontestable», lâche-t-elle, d’un ton rassuré.
Vous n’avez jamais vu des coépouses qui se comportent de la sorte. «Nous sommes une et indivisible», a dit Sokhna Aïda, renforcée par la présence de certaines coépouses comme Sokhna Bator et Sokhna Adja Saliou. C’est une «complicité» créée par le défunt mari Cheikh Béthio Thioune. «De son vivant, Cheikh Béthio Thioune m’avait confiée Sokhna Bator et Sokhna Adja Saliou. Et depuis, elles gardent ce lien sacré qui nous unit.
Ceux qui disent que ce sont mes coépouses n’ont rien compris. Jusqu’au moment où nous parlons, elles me donnent du adiya (donation). Et à l’occasion de ceMagal, Sokhna Adja m’a donné la somme de 550 millions F Cfa (Sic) et Bator 480 millions F Cfa (Sic) en guise de adiya.
Elles n’ont jamais accepté que je leur donne quelque chose, ne serait-ce que pour les préparatifs du Magal.» Sokhna Adja appuie Sokhna Aïda en lui jurant fidélité : «Je suis et je serai avec toi. Je ferai tout ce que tu me demandes. Tu es mon guide et tu le resteras.» Clap de fin !
LA FEDERATION DÉMENT LES ACCUSATIONS DE FRAUDE SUR L'ÂGE
Des joueurs sont bel et bien recalés, mais dans un cadre différent de celui qui est avancé, selon la FSF
Alors que le mondial de football des U17 débute dans une semaine au Brésil, une affaire de fraude avait commencé à ternir l’image de la sélection sénégalaise. Une information relayée par plusieurs sites, estimant même à huit le nombre de joueurs recalés.
Face à ces rumeurs, la fédération sénégalaise de football est montée au créneau pour apporter des éclairages. « La Fédération sénégalaise de football tient à informer l’opinion qu’à ce jour, aucun joueur de la sélection nationale des U17 retenu pour la coupe du monde ’’FIFA Brésil 2019» n’a été recalé pour cause de fraude sur l’âge, comme cela a été relayé par certains médias locaux », informe la FSF.
Selon le même texte, des joueurs sont bel et bien recalés, mais dans un cadre différent de celui qui est avancé. « Naturellement, comme elle le fait avant toute compétition internationale des U17, la fédération avait eu à procéder à des visites de précaution avant le tournoi qualificatif et la CAN U17. Ces tests ont permis d’écarter les joueurs dont les résultats des tests IRM pouvaient prêter à équivoque », précise l’instance dirigeante du football sénégalais.
La fédération sénégalaise de football informe par ailleurs que la FIFA n’a pas encore procédé aux tests IRM aléatoires (jusqu’à 4 joueurs par équipe) qui auront lieu entre le 22 et le 24 octobre prochain. La coupe du monde U17 est prévue du 26 octobre au 17 novembre prochain au Brésil.
CACOPHONIE AU SOMMET DE L'ÉTAT
À en croire le ministère des Affaires étrangères l'État ne compte pas réhabiliter Karim Wade. Et pourtant, c’est ce que dit Moustapha Kâ, un des membres de l’équipe sénégalaise, présent au Comité des droits de l'homme à Genève la semaine écoulée
Le gouvernement du Sénégal est prêt à allouer une réparation financière à Karim Wade pour se conformer aux constatations du Comité des droits de l’Homme de l’Onu. C’est la révélation de la délégation sénégalaise devant les experts onusiens. Mais le ministère des Affaires étrangères dément que la dite délégation n’a jamais pris des engagements allant dans le sens d’une «réhabilitation» ou d’une «réparation». Et pourtant, c’est ce que dit Moustapha Kâ, un des membres de l’équipe sénégalaise.
Ça part dans tous les sens ! L’Observateur a indiqué, dans sa livraison du mercredi, que l’Etat du Sénégal s’est finalement engagé à réparer les «préjudices judiciaires» qu’aurait subis Karim Wade, condamné à 6 ans ferme par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), avant d’être gracié. Le journal rapporte, dans ce sens, que la délégation sénégalaise a été conduite par Fatou Gaye, ministre-conseillère à la Mission permanente du Sénégal auprès des Nations unies à Genève auprès du Comité des droits de l’Homme, le 15 octobre, lors de l’examen du rapport soumis par le Sénégal au titre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
A cette occasion, l’Etat du Sénégal, à travers sa délégation, a assuré aux experts de l’Onu être dans les dispositions de «revoir et de modifier l’ensemble des juridictions qui ne prévoient pas de recours». Une possibilité de réformer le Cour de répression de l’enrichissement illicite qui avait condamné M. Wade.
Moustapha Kâ : «Le Sénégal est prêt à allouer la réparation financière»
Une information confirmée par le directeur des droits de l’Homme sur Emedia.sn. Moustapha Kâ, qui était aussi membre de cette délégation, a déclaré que l’Etat du Sénégal accepte le principe de la réparation financière. «Nous avons répondu en disant que le Sénégal est prêt à allouer la réparation mais comme dans la décision du comité, il n’y avait pas un montant quantifié pour réparer, il fallait actionner quand même une procédure afin de pouvoir déterminer le préjudice subi, entendre la personne concernée pour pouvoir avoir une juste vision du montant de la réparation qui a été alloué.
Malheureusement, l’intéressé (Karim Wade qui séjourne au Qatar après avoir bénéficié d’une grâce en 2015), depuis sa libération, n’est pas revenu au Sénégal et ne s’est pas rapproché des juridictions compétentes. C’est la raison pour laquelle la réparation n’a pas été allouée par les juridictions», a-t-il dit.
Il va d’ailleurs plus loin : «Nous sommes d’accord. Nous avons une disposition qui date de 1965,le pacte date de 1966, nous sommes conscients que la (Crei) qui est chargée de juger les infractions d’enrichissement illicite, a été créée en 1981, donc avant l’alternance démocratique de 2012. Et le gouvernement actuel est maintenant conscient qu’on doit revoir l’ensemble des juridictions qui ne consacrent pas un droit de recours pour effectuer des réformes.»
La position antérieure de l’Etat du Sénégal
Cette intention prêtée aux autorités sénégalaises ne serait pas si surprenante dans un contexte de retrouvailles entre Macky Sall et le père de Karim Wade. Seulement, la ligne du gouvernement du Sénégal est tout autre. En effet, Dakar n’entend pas, apparemment, se plier aux constatations du Comité des droits de l’Homme de l’Onu pour ne pas être pris en flagrant délit d’aveu.
Ce, après avoir déclaré dans un communiqué, à l’époque, que «le comité n’est pas une instance juridictionnelle mais plutôt un comité d’experts indépendants dont les décisions sont dénuées de toute force obligatoire». Et qu’en conséquence, «il ne rentre pas dans ses attributions de réformer les décisions rendues par les juridictions nationales».
Dakar dément sa délégation
Hier, c’est le ministère des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur qui est monté au créneau pour «apporter des précisions» au compte rendu fait de la réunion de l’examen du 5e Rapport périodique du Sénégal devant le Comité des Droits de l’Homme des Nations Uunies.
«Les 14 et 15 octobre 2019, le Sénégal a pris part à la 127ème session du Comité des droits de l’Homme en vue de présenter son cinquième rapport périodique, conformément à l’article 40 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Au cours du dialogue interactif qui a suivi la présentation dudit rapport, l’un des experts du comité a demandé à la délégation sénégalaise de fournir des informations sur l’état de mise en œuvre des constatations du comité au sujet de l’affaire concernant Monsieur Karim Wade, transmises à l’Etat du Sénégal en octobre 2018.
Dans sa réponse, et contrairement aux allégations relayées par la presse en ligne, la délégation sénégalaise n’a, en aucun cas et sous quelque forme que ce soit, pris des engagements allant dans le sens d’une «réhabilitation» de Monsieur Karim Wade, ou d’une «réparation» d’un «préjudice» qu’il aurait subi», lit-on dans un communiqué des services de Amadou Bâ.
Par conséquent, ajoute le document, «les informations publiées à ce sujet sont dénuées de tout fondement et relèvent de la méconnaissance des procédures du droit sénégalais et des positions antérieurement et clairement exprimées par le Sénégal sur la question».
«DEUX RECOMMANDATIONS DU COMITE ONT ETE DEJA SATISFAITES ; LA 3E EST EN COURS D’ETUDE»
Le directeur des Droits de l’homme au ministère de la Justice, Moustapha Ka qui était dans la délégation sénégalaise le 15 octobre dernier, à Genève, soutient que sur les trois recommandations du 22 octobre 2018, deux ont été déjà satisfaites.
En voulant lever une équivoque, le ministère des Affaires Étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur (Maese) a, dans la foulée, relevé un cafouillage au sommet de l’Etat. En effet, contrairement aux dires des services d’Amadou Ba, le Directeur des droits de l’homme, Moustapha Ka, estime que le Sénégal a déjà satisfait deux des trois recommandations du Comité des droits de l’homme. Et le troisième est en cours d’exécution.
Le directeur des Droits de l’homme au ministère de la Justice, Moustapha Ka qui était dans la délégation sénégalaise le 15 octobre dernier, à Genève, a soutenu que sur les trois recommandations résultant de la communication du 22 octobre 2018, deux ont été déjà satisfaites. Mieux, il ajoute que la troisième recommandation est en cours d’étude pour reformer les textes en vue de satisfaire aux recommandations du Comité auquel le Sénégal accorde beaucoup d’importances.
Revenant sur la première recommandation, il affirme que le Comité avait estimé que la détention du concerné (Ndlr : Karim Wade) est arbitraire et qu’il fallait le libérer. «Immédiatement dans le cadre de la mise en œuvre de cette recommandation, un décret de grâce a été signé par le président de la République et a mis fin à la détention de la personne concernée», souligne-t-il dans le but de dire que le Sénégal attache beaucoup d’importances aux recommandations des mécanismes des droits de l’homme. «Le Sénégal occupe aujourd’hui la présidence du Conseil des droits de l’homme et le Sénégal est un pays de longue tradition des droits de l’homme.
C’est la raison pour laquelle, même si les recommandations du Comité des droits de l’homme ne sont pas contraignantes, le Sénégal veille à les faire exécuter», a indiqué le sieur Ka qui estime que la deuxième recommandation consistait à allouer une réparation au concerné (Ndlr : Karim Wade). Sur ce point, renseigne t-il, le gouvernement avait répondu en disant que le Sénégal est prêt à allouer la réparation. «Mais comme dans la décision du Comité, il n’y avait pas un montant quantifié pour réparer, il fallait actionner quand même une procédure afin de pouvoir déterminer le préjudice subi, entendre la personne concernée pour pouvoir avoir une juste vision du montant de la réparation qui va être alloué », précise-t-il.
Mais malheureusement, l’intéressé, depuis sa libération, n’est pas revenu au Sénégal et ne s’est pas rapproché des juridictions compétentes, argue Moustapha Ka qui justifiait la raison pour laquelle la réparation n’a pas été allouée par les juridictions. En ce qui concerne la dernière recommandation selon laquelle le Sénégal a violé les dispositions de l’art 14, paragraphe 5 sur le droit à un recours effectif par rapport à l’examen de la procédure au fond, le le Directeur des droits de l’homme se montre parfaitement d’accord. «Sur ce point, nous sommes d’accord. Nous avons une disposition qui date de 1965, le pacte date de 1966, nous sommes conscients que la (CREI) qui est chargée de juger les infractions d’enrichissement illicite, a été créée en 1981, donc avant l’alternance démocratique de 2012.
Et le gouvernement actuel est maintenant conscient qu’on doit revoir l’ensemble des juridictions qui ne consacrent pas un droit de recours effectif pour effectuer des réformes. (… ) Le Sénégal a engagé une réforme pour reformer la CREI pour instituer au sein de cette cour une juridiction d’appel comme cela existe dans d’autres pays. Et ce projet a été largement partagé. Même devant le Comité, les avocats de Karim Wade qui avaient attrait le Sénégal devant le Comité avaient brandi le projet de loi. Ce qui démontre la volonté du Sénégal de revoir ses mécanismes et de reformer toutes les juridictions qui ne comportent pas en leur disposition un droit de recours effectif», a indiqué le Directeur des Droits de l’homme Moustapha Ka.
«IL N’EXISTE AUCUNE INSTITUTION AU SÉNÉGAL PERMETTANT DE REVISER UN PROCÈS QUI A ATTEINT L’AUTORITÉ DE LA CHOSE JUGÉE»
Le Comité a dit qu’il fallait réviser le procès de Karim Wade ; alors qu’au niveau interne, les juridictions sénégalaises avaient déjà adopté une décision définitive et irrévocable constatant la condamnation de Karim Wade, selon Pr Iba Barry Camara
Le Comité a dit qu’il fallait réviser le procès de Karim Wade ; alors qu’au niveau interne, les juridictions sénégalaises avaient déjà adopté une décision définitive et irrévocable constatant la condamnation de Karim Wade. Maintenant ; il y a un problème par rapport à la demande du Comité des droits de l’homme, si effectivement on la met en corrélation avec notre arsenal juridique. Il y a des contradictions.
En effet, le Comité demande une révision alors qu’au niveau de notre arsenal juridique, il n’existe aucune institution au Sénégal permettant de réviser un procès qui a atteint l’autorité de la chose jugée. Même si le Sénégal l’avait voulu ; il ne pourrait pas à l’état actuel des textes revenir sur ce procès. (…)
Par contre, en droit, il est possible que Karim Wade soit réhabilité en vertu du Code de procédure pénale. Si on envisage cette possibilité, il faudrait que les autorités gouvernementales et judiciaires manifestent cette volonté. La réhabilitation, ce n’est pas une remise en cause du procès. Celui qui en bénéficie est celui qui a purgé toute sa condamnation. C’est trois ans après avoir purgé la peine qu’on peut introduire une demande de réhabilitation. Pour le cas de Karim Wade qui a bénéficié d’une grâce, il peut bel et bien introduire une demande de réhabilitation et l’attribuer à la chambre d’accusation qui pourrait décider de la lui accorder ou pas.
En vertu de la loi, Karim Wade peut introduire une demande de réhabilitation et à partir de ce moment on pourrait effacer la condamnation de son casier judiciaire et toutes les déchéances pour lesquelles il a été condamné notamment son éligibilité. Tout cela serait levé.
Toutefois, la réhabilitation pour qu’elle puisse être recevable, il faut qu’il justifie avoir payé la condamnation pécuniaire qui subsiste toujours malgré la grâce ; à moins qu’il prouve que l’Etat du Sénégal dans le cas d’espèce ne va plus poursuivre la procédure de contrainte par corps pour faire valoir ses intérêts.
MAGAL DE TOUBA : LES POMPIERS DÉNOMBRENT 15 DÉCÈS
Quinze personnes ont perdu la vie dans des accidents à l’occasion du Grand Magal de Touba, selon un décompte des Sapeurs-pompiers.
ouba, 18 oct (APS) - Quinze personnes ont perdu la vie dans des accidents à l’occasion du Grand Magal de Touba, selon un décompte des Sapeurs-pompiers.
’’Les sapeurs-pompiers ont (...) dénombré 519 victimes (dont) 15 décès’’, a déclaré le capitaine Mamadou Diagne, chargé de l’information et des Relations publiques lors de cette édition du Magal, l’évènement religieux commémorant le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride.
Il a fait état de 13 cas de décès liés à des accidents de la circulation et 2 cas décès liés à des accidents divers.
Le Magal de Touba a été célébré jeudi.
La cérémonie officielle de l’évènement se tient ce vendredi en présence d’une délégation gouvernementale et de nombreux invités.
SOULEYMANE SOUMARE «PESE» 18 MILLIARDS
«Nous sommes tous attendus sur une obligation de résultats qui est différente d’une obligation de moyens. Et l’atteinte de cet objectif relève du don de soi, de la hiérarchie, des principes et des valeurs».
«Nous sommes tous attendus sur une obligation de résultats qui est différente d’une obligation de moyens. Et l’atteinte de cet objectif relève du don de soi, de la hiérarchie, des principes et des valeurs». Ces mots sont du tout nouveau Directeur général de l’Office national de la formation professionnelle (Onfp), Souleymane Soumaré qui s’est adressé à ses collaborateurs mercredi dernier, lors de la cérémonie de passation de service à la tête de l’Office.
L a passation de service à la tête de l’Office national de formation professionnelle (Onfp) entre le sortant Sanoussi Diakité et le rentrant Souleymane Soumaré s’est déroulée mercredi dernier dans une ambiance «fraternelle». Une occasion pour le DG sortant de porter à la connaissance du public, des réalisations qu’il a effectuées depuis sa nomination en 2012. Entre autres actions à son actif, le budget de l’Onfp qui «est passé de 1,400 milliard en 2012 à 18 milliards en 2019, soit 13 fois de plus», a fait savoir M. Diakité devant les amis et parents des deux autorités venus prendre part à la cérémonie de passation de service.
Sanoussi Diakité relève aussi, «la disponibilité d’un manuel de procédure qui rythme son fonctionnement par l’organisation et la structuration, d’un canevas de maitrise d’ouvrage délégué, de 19 centres de formation en construction au compte de la tutelle, de trois manuels édités et diffusés dans le système de formation professionnelle, des manuels de meunier, d’horticulture, de coiffure, de teinture et 22 autres en attentes d’ici la fin de l’année…».
10.666 TITRES DE QUALIFICATIONPROFESSIONNELLELIVRÉS
Au chapitre de la certification professionnelle, il confie: «Sur les 48757 demandes d’emploi teurs de titre de qualification». Mieux, tient-il à préciser: «nous avons subi régulièrement des audits de l’ARMP, de la Cour des comptes, des commissaires aux comptes, du Bureau organisation et méthode. Et de tous ces audits, jamais de contentieux, ni reproches à l’Onfp…». Enfin, se projetant dans le futur, le Dg sortant a invité son suppléant, à poursuivre la dynamique, parl’innovation eu égard aux perspectives pétrolière et gazière en terme de formation dans les nouveaux métiers pour tirer meilleur profit des dividendes de ces ressources minières.
«NOUS SOMMES ATTENDUS SUR UNEOBLIGATION DE RÉSULTATS»
Le Dg Souleymane Soumaré, à son tour, a invité ses désormais collaborateurs à redoubler d’efforts pour matérialiser la volonté affichée du chef de l’Etat Macky Sall, qui est celle de construire ce pays. A ce propos, déclinant sa feuille de route, il dira: «Il ne s’agira pas pour nous de former pour former. Mais de veiller à la nécessaire articulation entre le diptyque formation emploi aux personnes à la recherche de travail qui en est la finalité et encourager l’auto-emploi qui en est l’idéal. C’est, seulement à ce prix-là que nous serons à mesure de combler les besoins en main-d’œuvre dans les différents secteurs économiques en fonction des prévisions qui en découlent». Saisissant au rebond l’invite faite par son prédécesseur par rapport à l’étendue du besoin en matière de ressources humaines sur la grande distribution, le secteur des techniques de l’information et de la communication, les métiers de transformation de produits agricoles, le transport, la bio maintenance... Il dira: «Toutes ces filières requièrent des mises à niveau souvent disponibles mais pas opérationnelles». A cela, «les métiers du pétrole et du gaz…», liste-t-il.
MACKY SALL PASSE A L’ACTE
Macky Sall a validé en Conseil hebdomadaire des ministres tenu avant-hier, mercredi 16 octobre, la requête consensuelle de la classe politique (majorité, opposition et non-alignés présents au dialogue politique), relative au report des élections locales.
Macky Sall a validé en Conseil hebdomadaire des ministres tenu avant-hier, mercredi 16 octobre, la requête consensuelle de la classe politique (majorité, opposition et non-alignés présents au dialogue politique), relative au report des élections locales. Initialement prévues pour le 1er décembre prochain, celles-ci sont renvoyées tout simplement…sine die par le chef de l’Etat. Du coup, le mandat des élus (maires, conseillers départementaux et municipaux) est prorogé jusqu’à nouvel ordre.
Les prochaines élections locales devant renouveler les mandats des maires, conseillers départementaux et municipaux ne se tiendront pas à date échue. Et pour cause, prévues pour le 1er décembre prochain, elles ont été renvoyées à une date ultérieure par le chef de l’Etat. La décision a été prise lors du Conseil hebdomadaire des ministres qui s’est tenu avant-hier, mercredi 16 octobre, au Palais de la République. L’adoption du projet de loi portant report des élections prévues le 1er décembre 2019 vient concrétiser une position consensuelle des acteurs politiques présents au dialogue politique appelé par le chef de l’Etat, lesquels s’étaient accordés pour diverses raisons à la non tenue des Locales à la date du 1er décembre 2019. Pour rappel, le mardi 16 juillet dernier, les membres de la Commission cellulaire du dialogue politique avaient décidé sur la base d’un consensus, de reporter l’élection municipale prévue pour décembre.
Sur les raisons dudit consensus, Moctar Sorang, coordonnateur du Front démocratique de résistance nationale (Frn), expliquait que les différents pôles (majorité, opposition et non-alignés) ont estimé que le travail d’évaluation du processus électoral de la présidentielle, tout comme l’audit du fichier par un cabinet indépendant exigés par ces dits pôles nécessitaient du temps. Au même titre que les opérations de refonte et/ou de révision du fichier, les périodes contentieuses et autres liées strictement à la mécanique électorale. Le report des élections locales a pour conséquence immédiate la prorogation du mandat des conseillers départementaux et municipaux. Les Sénégalais devront ainsi continuer de faire avec les anciens exécutifs locaux et autres maires, que leur travail à la tête des communes et conseils départementaux soit apprécié au non.
Reste maintenant à savoir à quelle date les électeurs pourront renouveler leur confiance ou clamer leur défiance à leurs mandants locaux.