Lors de l’évacuation des 49 blessés de l’accident survenu le 17 aout dernier à Badiouré, les parents de ces derniers ont élevé la voix pour dénoncer le traitement et la prise en charge des victimes. Cependant, le directeur de l’hôpital régional de Ziguinchor, Dr Martial Coly Bop, n’a pas tardé à balayer d’un revers de la main ces accusations. Pour lui, le personnel s’est beaucoup donné pour sauver des vies.
Le 17 aout dernier à 8 heures, s’est produit un terrible accident à hauteur de Badiouré, village situé dans le département de Bignona. La gravité du choc a provoqué la mort de cinq personnes, les trois sur le coup, et les deux autres au centre de santé de Bignona et à l’hôpital régional de Ziguinchor. Au total, 49 blessés ont été admises au service des urgences de l’hôpital de Ziguinchor. Et neuf parmi eux ont été évacués à Dakar vers l’hôpital Principal et l’Hôpital Général de Grand Yoff (Hoggy).
Toutefois, les populations ont fustigé le retard noté dans la prise en charge des malades qui, à les en croire, sont restés pendant des heures sans être internés. Elles accusent l’hôpital d’avoir arrêté de leur fournir gratuitement des médicaments.
Face à ces accusations, Dr Martial Coly Bop s’est empressé d’apporter des éclaircissements. «Tout malade qui arrive doit être pris en charge par l’hôpital. Mais dès que l’urgence est levée, le patient doit se prendre en charge», a indiqué le directeur de l’hôpital hier lors de son face-à-face avec la presse.
«Nous avons commencé des investissements avec la réhabilitation du bâtiment principal. Et, l’exigence était de faire démanger tous les services qui se trouvaient dans ce bâtiment, vers un autre qui vient d’être construit. Dès lors, tous les services ont y été déménagés. A un moment donné, le bâtiment suinte. Une situation qui ne cadre pas du tout avec les interventions chirurgicales, car des infections pourraient toucher les malades», a affirmé Dr Martial Coly Bop qui explique, par là, le non fonctionnement du bloc opératoire qui devait recevoir les blessés pour des opérations chirurgicales. Ce contexte, indique le directeur de l’hôpital régional, ne permettait pas d’utiliser les salles du bloc opératoire.
Pour M. Bop, tous les cas d’urgence ont été gérés dans le strict respect des normes exigées en la matière. «Après évaluation de l’état de santé des patients accidentés, etla gestion de l’urgence, les chirurgiens ont jugé nécessaire d’opérer vingt deux d’entre eux», précise Dr Martial Coly Bop avant d’ajouter : «huit accidentés nécessitant une intervention chirurgicale immédiate, ont pu être opérés à l’hôpital de la Paix par les chirurgiens de l’hôpital régional dont le bloc opératoire était hors service». Dans la même veine, Dr Bop estime que les cinq blessés restants seront incessamment opérés.
MBAYE DIAGNE INTÉRESSERAIT LE SPARTAK
Depuis le début du mercato, l'attaquant est incessamment annoncé en partance de Galatasaray. Si plusieurs medias l’envoyaient aux Emirats les jours passés, Top Mercato révèle que le Spartak serait intéressé par le profil du goléador sénégalais
Depuis le début du mercato, Mbaye Diagne est incessamment annoncé en partance de Galatasaray. Si plusieurs medias l’envoyaient aux Emirats les jours passés, Top Mercato révèle que le Spartak serait intéressé par le profil du goléador sénégalais, d’après wiwsport
.En quête d’un attaquant de pointe, le Spartak Moscou aurait fait de Mbaye Diagne sa priorité.Le buteur de Galatasaray a tapé dans l’œil du club russe, lui qui amarqué 30buts la saison dernière avec Kasimpasa (20 buts) et Galatasaray (10 buts).Pourtant, Mbaye Diagne est couramment annoncé en partance vers les Emirats Arabes Unis, et ne manquait pas de recevoir des offres. Mais selon les informations relayées par Top Mercato, le club de Spartak serait prêt à offrir 9 millions d’euros pour s’attacher les services de Mbaye Diagne. Selon la même source, le Sénégalais réclamerait un salaire de 3,5 millions d’euros.
«UN BON TEST POUR L’EQUIPE AVANT LE MONDIAL»
Le manager de l’Equipe nationale de beach soccer, Ibrahima Ndiaye «Chita», estime que les Jeux mondiaux prévus au Qatar, en octobre prochain, seront un bon test pour les Lions avant le Mondial qui aura lieu du 21 novembre au 1er décembre 2019
Le manager de l’Equipe nationale de beach soccer, Ibrahima Ndiaye «Chita», estime que les Jeux mondiaux prévus au Qatar, en octobre prochain, seront un bon test pour les Lions avant le Mondial qui aura lieu du 21 novembre au 1er décembre 2019.
En attendant de disputer la prochaine Coupe du monde, prévue du 21 novembre au 1er décembre prochain, en Uruguay, l’Equipe nationale de beach soccer va prendre part aux premiers Jeux mondiaux qui se tiendront du 11 au 16 octobre prochain au Qatar. Le Sénégal est logé dans la Poule C avec l’Iran, le Paraguay et l’Ukraine, cette compétition sera une belle opportunité, selon le manager des Lions, Ibrahima Ndiaye “Chita”, de préparer le Mondial.«C’est un grand tournoi qui n’a rien à envier à la Coupe du monde. C’est en remportant les Jeux africains en juillet dernier au Cap-Vert, que nous avons décroché l’une des places pour représenter l’Afrique, en compagnie du Maroc», dira «Chita». «Un bon test», selon lui, avant d’aborder le Mondial.
Concernant les adversaires des Lions lors de ces Jeux mondiaux, le manager estime que «l’Iran est une équipe qu’on connait très bien. On a joué contre cette équipe trois fois. Et puis, ce n’est pas une petite équipe. Là présentement, elle est à la troisième place au niveau mondial. C’est une très bonne équipe avec un championnat professionnel». Quant à l’Ukraine, renseigne le manager des Lions, «nous les avons rencontrés et battus en 2013 lors de la Coupe du monde à Tahiti. Nous étions dans le même groupe avec l’Iran et l’Ukraine. Bien que n’étant pas technique, l’Ukraine reste une bonne équipe accrocheuse». Le dernier adversaire, le Paraguay, reste la grande inconnue. «Nous n’avons jamais rencontré cette équipe. Nous avons vu jouer le Paraguay tout récemment. Pour être présent à ces premiers Jeux mondiaux, le Paraguay a joué un match de qualification. Bien que l’ayant perdu, le Paraguay s’est qualifié grâce à sa deuxième place.»
Cependant, averti «Chita», «ce sont des Sud-américains, je les ai vu jouer. Il y a du mérite. Même s’il y a une raison de croire en notre équipe. Nous sommes en mesure de faire un bon résultat là-bas. Les gosses sont aussi déterminés que les années précédentes».
TROIS JEUNES FILLES MEURENT NOYEES A LATMINGUE
Selon Birane Ka, un des parents des victimes, le lieu du drame est en réalité une carrière creusée par une société chargée de l’assainissement.
Trois jeunes filles âgées de 12 ans ont perdu la vie à Keur Aly Codé vers Latmingué (région de Kaolack).
Selon Radio Sénégal qui donne l’information, Awa Ka, Ramata Ba et Fatou Sow étaient allées chercher du bois mort non loin de leur village. Sur le chemin du retour, elles onttrouvé nécessaire de se baigner dans une marre.
Mais les trois filles ne sortiront pas vivantes de cet endroit. Selon Birane Ka, un des parents des victimes, le lieu du drame est en réalité une carrière creusée par une société chargée de l’assainissement.
Selon lui, les habitants ont eu à plusieurs reprises à alerter les riverains. Ils demandent ainsi aux autorités de trouver une solution pour que de pareils drames ne se reproduisent plus. Leurs corps ont été transférés à la morgue de l’hôpital de Kaolack pour une autopsie.
LE CONGAD ARME LES FEMMES
Le Conseil des organisations non gouvernementales d’appui au développement œuvre pour une meilleure implication des femmes dans la mise en œuvre de l’agenda 2030.
Le Conseil des organisations non gouvernementales d’appui au développement œuvre pour une meilleure implication des femmes dans la mise en œuvre de l’agenda 2030. A travers son Réseau genre et développement, le Congad a réuni une cinquantaine de plénipotentiaires d’organisation de promotion féminine du Sénégal, afin de renforcer leurs capacités sur le suivi de l’agenda 2030. Ce consortium d’Ong entend accroitre le niveau d’information et de participation de ces dernières dans le cadre de la mise en œuvre et du suivi des Objectifs de développement durable (Odd).
A ce propos, précise Amacodou Diouf, président du Conseil d’administration du Congad, «il fallait que le Sénégal, à travers sa Société civile et en rapport avec son gouvernement, puisse travailler à renforcer les capacités des femmes à pouvoir développer des engagements dans le cadre du suivi des Odd qui portent le destin du monde. C’est pour cela que nous avons tenu à organiser cet atelier à la suite d’autres ateliers qu’on a tenus dans le processus de suivi des Odd.
Nous voulons faire de telle sorte que nous disposions d’information capitale dans le cadre de la préparation de la revue annuelle que nous faisons sur le suivi des Odd, afin d’avoir au moins un document de contribution par rapport au document national ; mais également disposer partout au Sénégal d’une voix des Odd et qu’il y ait un dispositif décentralisé qui prenne en charge la problématique du suivi des Odd. En effet, il s’agit de lutter contre la pauvreté, de lutter contre les inégalités».
Les Odd ont été adoptés en septembre 2015 par 193 pays membres des Nations unies dont le Sénégal, à la suite des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd). Ils constituent, selon les experts, «un plan d’action pour la paix, l’humanité, la planète et la prospérité, nécessitant la mise en œuvre de partenariats multiacteurs. Ils ambitionnent de transformer nos sociétés en éradiquant la pauvreté et en assurant une transition juste vers un développement durable d’ici 2030. Le principe des Odd est de ne laisser personne en rade dans sa mise en œuvre et son suivi, notamment les populations les plus vulnérables». C’est pourquoi, estime Ciré Lô, «le renforcement de l’engagement des femmes dans ce processus est important».
Car pour le directeur de Cabinet du ministère de la Femme,de la famille,dugenre et de la protection des enfants, «si l’objectif est d’arriver en 2030 à des sociétés ouvertes, pacifiques et inclusives, les femmes ont un rôle importantày jouer à côté des hommes.
Donc, il est important de les outiller dans le portage des objectifs et des enjeux, mais également dans la bonne lecture des indicateurs et de l’ensemble des obstacles qui peuvent gêner cette évolution». Les communications au cours de cet atelier de deux jours, porteront sur, entre autres, la présentation des Odd et du cadre harmonisé de suivi des indicateurs...
«TROIS PARRAINS M’ONT DONNÉ DE FAUX CHEQUES»
Le promoteur de lutte, Assane Ndiaye, déplore le comportement de certains parrains qui peinent à honorer leurs engagements
Assane Ndiaye tire le bilan, après une saison longue et intense. Dans un entretien accordé à Leewto TV, le promoteur de lutte a fait le tour de ses activités, et s’est prononcé aussi sur ses prochains défis. Le patron de Baol Production a également déploré le comportement de certains parrains qui peinent à honorer leurs engagements.
Combien de journées votre structure a organisées au cours de la saison écoulée ? J’ai organisé dix journées durant toute la saison. J’ai fait cinq journées au stade Ibra Mar Diop, deux à l’Arène Nationale et trois dans les régions. Aujourd’hui, il n’est pas facile d’organiser et de voir les amateurs. De ce fait, je les remercie de leur soutien. Nous avons fait une saison dure où tout le monde disait que ce n’était pas possible. Mais avec la volonté divine, nous avons réussi à relever le défi.
Quel est le combat qui vous a le plus marqué cette saison? Le combat entre Double Moteur et Narou Sogas m’a beaucoup marqué. C’était mon premier combat à l’Arène Nationale. Et il fallait qu’on réussisse cet événement doté du drapeau du ministre des Sports Matar Ba. Cette journée m’avait beaucoup marqué. Il y a également le combat entre Boy Baol et Marley. En tout cas, les amateurs étaient contents lors de mes journées.
Comment avez-vous fait pour réussir ces événements? Il n’y a pas de secret. Il faut juste y croire et travailler. Le reste vient tout seul. Depuis 2004, je pense que c’est la saison la plus intense. Les gens disaient que je n’allais pas organiser des combats, en se basant sur les problèmes entre Papa Sow et Ama Baldé de l’année dernière. Et certains disaient même que je n’avais plus d’argent pour ficeler mes combats. Mais les gens oublient que c’est Dieu qui donne. Avec le soutien du ToutPuissant et les relations que j’ai, nous avons réussi à dérouler nos activités. J’ai eu à discuter avec mes sponsors sur mes projets. Et c’est ce qui a facilité les choses et je rends grâce à Allah. C’est pour ces raisons que j’ai dit que cette saison m’avait beaucoup marqué.
Avez-vous honoré tous vos engagements avec les lutteurs ? Je n’ai pas eu de problème cette saison avec les lutteurs que j’avais engagés. Ils ne sont pas difficiles à gérer. Je connaissais presque tout le monde. Quand je suis venu dans le milieu, ils étaient encore des jeunes. Même pour cette saison, çà sera pareil. Il n’y aura pas de problèmes. On veut ficeler de grands combats. On aime ce qu’on fait et on veut l’appui de tous les Sénégalais
En terme de budget, combien avezvous dépensé durant la saison ? Pour cette saison qui vient de se terminer, je ne dois de l’argent à personne. Mais force est de reconnaître que des lutteurs nous doivent de petits sommes. Des lutteurs avaient pris des tickets et jusqu'à présent, ils n’ont pas encore remboursé l’argent. Je ne peux pas vous dire combien j’ai dépensé dans mes journées. Et en matière de bonus, je ne dirais pas que j’ai gagné. Je ne connais pas exactement le montant. Quels sont les défis de Assane Ndiaye pour la saison à venir ? J’avais deux choses à faire lors de la saison écoulée. Je voulais rembourser totalement Ama Baldé et Papa Sow, mais aussi organiser des combats. Je remercie ces deux lutteurs, car ils n’ont jamais dit à personne que je leur devais de l’argent. Quand on a signé, c’était entre eux et moi. Maintenant, à l’heure où je vous parle, je ne dois plus rien à ces deux lutteurs. Pour les défis, nous voulons ficeler de grandes affiches. Nous allons tout faire pour rendre les amateurs fiers de nous. On demande les prières
La lutte rime avec le parrainage. Êtes-vous content des gens que vous avez eu à parrainer ? Il y a des choses que nous ne pouvons pas dire. Et je pense que certains doivent respecter leurs paroles. Il y a trois parrains qui m’ont donné de faux chèques. Mais ils se leurrent. Par contre, d’autres personnes sont exemplaires. Je peux citer Abdoulaye Lô «Sébikotane», Aida Mbodj ou encore Bamba Fall. Je remercie ces personnes pour leur soutien et leur collaboration. Le plus important chez un être humain, ce n’est rien d’autre que la dignité et le respect. Le ministre des Sports Matar Bâ est mon ami et mon grand frère. Il me soutient sur tous les plans. En ce qui concerne Baol Production, nous sommes des frères. Ils sont là pour moi. Parfois, ils font des choses en mon absence. Donc, je ne peux que les remercier.
FRANCHIR LE PREMIER TOUR DU MONDIAL EN PENSANT A L’AFROBASKET 2021
Le Sénégal affûte ses armes en direction de la Coupe du monde FIBA de basketball qui s’ouvre dans deux jours en Chine (31 août au 15 septembre)
Après 1978, 1998, 2006, 2014, l’équipe nationale masculine du Sénégal va honorer sa cinquième participation au mondial de basket masculin. L’objectif pour le groupe, conduit par Moustapha Gaye, est de franchir, comme lors de la précédente édition, les phases de poules. Mais surtout de bâtir une équipe assez compétitive en vue du prochain Afrobasket masculin 2021 qui reste, selon le nouveau coach des «Lions», l’objectif principal.
Quintuple champion d’Afrique (1968, 1972, 1978, 1980 et 1997), le Sénégal sera à sa quatrième Coupe du monde de basketball. Après ses débuts lors de l’édition disputée aux Philippines, en 1978 avec à la clé une 14e place de la bande à Benghali Kaba, le Sénégal avait effectué son retour en Grèce en 1998 où Boubacar Aw, Matar Ndiaye et autres Raymond Carvalho, se sont contentés de la 15e place. Avant que les partenaires de Babou Cissé, Boniface Ndong et Maléye Ndoye signent la troisième participation du Sénégal au mondial du Japon, en 2006 avec en prime une 22e place.
Toutefois, c’est à Séville (Espagne), au mondial 2014, que le Sénégal a réalisé sa meilleure performance dans une compétition mondiale. Pour la première fois de son histoire, le Sénégal, drivé par le coach Cheikh Sarr, réussissait à passer le cap de la phase de groupes. Et, sous la houlette de Gorgui Sy Dieng, Ibrahima Thomas et autres Maurice Ndour, les «Lions» avaient d’entrée fait sensation en sortant vainqueur contre le Porto Rico (82-75) et la Croatie (77-75), avant de perdre devant la Philippines. Pour son deuxième mondial d'affilée, la barre sera aussi fixé à ce stade. Le basket sénégalais espère faire mieux que les 16e de finale en 2014 en Espagne. Mais, outre cet objectif de passer la phase de poule, le Sénégal devra s’adosser sur la compétition mondiale pour se projeter vers l’Afrobasket 2021.
Dans cet élan, Moustapha Gaye a déjà indiqué la voie en rappelant que l’objectif principale qui lui a été assigné est de bâtir une équipe compétitive en vue de la compétition continentale. Sans son leader technique, Gorgui Sy Dieng, l’expérimenté Maléye Ndoye non sélectionné et encore son très prometteur espoir Tako Fall, évoluant aux Etats-Unis, le coach Tapha Gaye comptera sur une cuvée de joueurs expérimentés et de néophytes pour une bonne participation.
Après une semaine de préparation dans la ville chinoise de Shuzou où elle a pris part à un tournoi international, du 23 au 27 août, l’équipe du Sénégal a rallié depuis hier, mercredi 28 août, la ville de Dongguan, où les «Lions» seront logés pour la phase des groupes de la coupe du monde. Les «Lions» ont disputé 3 rencontres. Défait d’entrée par le Venezuela (84- 71), le team sénégalais a réussi à bien réagir en s’imposant respectivement devant l’équipe de Porto Rico (90-61) et ensuite de la Jordanie (69-64). Au sortir de leur préparation, les hommes de Moustapha Gaye, présentent un bilan de huit matches soldés par trois victoires et cinq défaites.
Dans la compétition mondiale, prévue du 31 août au 15 septembre en Chine, les «Lions» sont dans la poule H avec le Canada, la Lituanie et l’Australie. Le Sénégal entre en lice ce dimanche 1er septembre et sera opposé à la Lituanie à 11h30.
SAES ET SUDES S’EN MELENT
Les récentes sorties du Cudopes décidant de ne plus «accueillir» de nouveaux bacheliers tant que le gouvernement ne paiera pas et du ministre de l’Enseignement supérieur font retenir le souffle des 40 milles étudiants déjà renvoyés et des 56 bacheliers
Les récentes sorties du cadre unitaire des organisations des établissements privés d’enseignement supérieur du Sénégal (Cudopes) décidant de ne plus «accueillir» de nouveaux bacheliers tant que le gouvernement ne paiera pas et du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri) font retenir le souffle des 40 milles étudiants déjà renvoyés et des 56 nouveaux bacheliers.
Ces derniers obligés de procéder à des demandes d’admission dans les publics comme dans les privés, seront dans l’expectative jusqu’à connaître l’université ou l’école dans laquelle ils sont orientés. Qu’à cela ne tienne pour les syndicats de l’enseignement supérieur. Ils suivent d’un autre regard le problème de la dette de 16 milliards FCfa qui lie les deux partenaires.
Alors que Cheikh Oumar Anne annonce une enveloppe de 41 milliards injectés depuis 2013 en guise de prise en charge des étudiants orientés par l’Etat, le syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes) pense que l’argent devrait plutôt être investi dans l’élargissement de la carte universitaire et l’amélioration des conditions sociales et pédagogiques des actuelles universités.
Le secrétaire général, Malick Fall, déclare que «le Saes a toujours été pour que les ressources publiques destinées à l’enseignement supérieur soient orientées dans les universités publiques. Avant d’ajouter : Ces dernières doivent être dotées de plus de moyens pour leur permettre de jouer pleinement leurs rôles et que l’ensemble des bacheliers qui le désirent soient orientés dans le public».
Le ton est donné. Le Saes ne semble pas trop emballer par cette politique étatique même, reconnait Malick Fall, que les « institutions privées ont leur place dans le dispositif de l’enseignement supérieur et doivent être soutenues par l’Etat». Ce qui leur permettra, souligne-t-il, de contribuer considérablement à la résorption de ces nombreux docteurs au chômage en ayant au moins 70% de permanents parmi leur personnel enseignant».
Pour en finir, le secrétaire général du Saes qui entame son deuxième et dernier mandat à la tête du syndicat, invite l’Etat à engager les réflexions les plus profondes pour chacune des entités retrouvent la place et les moyens qui lui revient».
Dans ce sillage de réflexion, le syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal, section Enseignement supérieur et Recherche (Sudes/Esr) va plus loin et donne déjà une piste.
Le syndicat propose que l’orientation des étudiants doit faire l’objet d’un appel d’offre public.
Le Sudes considère que l’enveloppe dégagée par l’Etat pour les étudiants est un marché public. Pour le syndicat, les mécanismes en vigueur pour attribuer les fonds publics doivent être été respectés.
Le secrétaire général, Oumar Dia s’interroge sur les modalités d’attribution de ce qui est de facto un marché public.
Le Sudes/Esr invite le gouvernement à accélérer les constructions d’infrastructures universitaires et de mettre un terme à l’orientation des bacheliers dans le privé.
LES EXIGENCES DE SERIGNE BASSE ABDOU KHADRE POUR LE MAGAL
«Si on se limite aux efforts de l’année dernière, on aurait des manquements cette année.
A quelques semaines du Magal de Touba, les appréhensions ne sont pas dissipées. «Si on se limite aux efforts de l’année dernière, on aurait des manquements cette année. Cette présente édition du Grand Magal de Touba a une particularité car il sera célébré vers la fin de la période hivernale. Alors qu’à Touba, s’il pleut, les rues sont inondées pouvant empêcher les gens de circuler correctement. C’est pour cela qu’il faut prendre les dispositions nécessaires afin d’évacuer les eaux, qui stagnent dans les rues.
C’est un problème à solutionner dès maintenant sinon cela risque d’empirer la situation tout en créant de l’insécurité et autres», alerte le porte-parole du Khalife général des mourides, qui présidait hier le Crd consacré à l’évènement. Selon Serigne Cheikh Basse Abdou Khadre Mbacké, le Magal de Touba prend de l’ampleur d’année en année alors qu’il insistait sur l’approvisionnement correct en eau de la ville.
«On nous a dit que les forages en panne sont en cours de réparation, si on peut augmenter les forages, ce serait aussi mieux. Il faut aussi faire l’extension du réseau de distribution dans les quartiers périphériques qui n’ont pas encore le liquide précieux parce que la ville de Touba s’agrandit tous les jours», a-t-il ajouté.
En écho, le Gouverneur de Diourbel tente de rassurer le porte-parole en annonçant que des mesures exceptionnelles seront prises pour faire face aux problèmes posés d’autant plus que le Magal coïncide avec l’hivernage. «L’objectif du Comité d’organisation et mon objectif personnel est de faire en sorte que les inondations n’aient pas d’impact sur la circulation. Donc, nous devons tout faire pour libérer toutes les voies, nous ne devons pas admettre que des flaques d’eaux puissent obstruer le passage. Nous allons ainsi nous battre pour que les pluies ne constituent pas une entrave à la circulation routière à l’intérieur de Touba. C’est un engagement que nous pouvons satisfaire. Car si nous sommes engagés nous pouvons relever le défi des inondations.
J’appelle tous mes collaborateurs à être déterminés», tonne Gorgui Mbaye. Lequel annonce que le Directeur général de l’Office des forages ruraux (Ofor) et son équipe «ont déjà pris des dispositions pour assurer un approvisionnement correct en eau durant toute la période préparatoire du Grand Magal de Touba». Quid des questions de l’énergie, sécuritaires, sanitaires ? «Nous invitons la Senelec à éviter les coupures afin de permettre à tous les forages d’être en marche de manière optimale. Il faut aussi faire face à la protection civile», dit-il.
Tensions autour du riz et du sucre
Le Crd préparatoire du Grand Magal de Touba 2019 tenu hier à Diourbel a servi de prétexte au commissaire des enquêtes économiques de signaler que les coûts mondiaux du riz sont passés de 240 mille F Cfa la tonne à 260 mille. Pour Amadou Touba Niane, «le prix du riz va naturellement augmenter même s’il n’y a pas de hausse décidée. A l’en croire, la situation sera maitrisée».
Dans la même veine, M. Niane précise que la ville de Touba «consomme pratiquement 2 mille tonnes par mois. Donc avec les besoins du Magal les commerçants de ladite localité auront besoin de 4 mille à 5 mille tonnes de sucre». Il rassure en annonçant que la Compagnie sucrière sénégalaise (Css) dispose d’un stock de 32 mille tonnes de sucre.
«LES ALLEGATIONS DE M. OUSMANE SONKO SONT DEPOURVUES D’OBJECTIVITE ET DE FONDEMENT»
Après la sortie du leader du Pastef, M. Ousmane Sonko, la cellule de communication du Ministère des Mines et de la Géologie, a tenu á réagir.
Après la sortie du leader du Pastef, M. Ousmane Sonko, la cellule de communication du Ministère des Mines et de la Géologie, a tenu á réagir. Dans une déclaration qui nous est parvenue, la cellule est revenue sur l’historique des contrats autour de la Falémé et la signature avec les turcs. Nous publions l’intégralité de la réponse.
«La valorisation des gisements de fer de la Falémé a débuté en 1975. Le premier vrai contrat d’exploitation appelé accord préliminaire a été signé le 07 juillet 2004 avec la société Kumba ressources… Malheureusement ce contrat avait des limites car, il ne prenait en compte que les investissements en infrastructures minières et non ceux en infrastructures ferroviaires et portuaires. C’est dans ce sens qu’un tour de table avec des investisseurs a été organisé en décembre 2004 pour trouver des partenaires en vue de développer ces infrastructures.
Des sociétés telles que Savage des Etats Unis et Canac du Canada s’étaient positionnées pour réaliser ces infrastructures en étroite collaboration avec l’Etat.
Arcelor Mittal est survenu pour proposer un contrat alternatif qui prendrait l’ensemble des composantes la mine et les infrastructures que Kumba ressources avait refusé de prendre en charge.
C’est dans ce cadre que des négociations avaient été entamées entre mars 2005 et février 2007 aboutissant à la signature d’un accord cadre de quatre conventions d’exploitation : une convention minière, ferroviaire, portuaire, industrielle. Dès lors un premier contentieux est né parce que le régime Wade a chassé le partenaire Kumba Ressources au profit de Arcelor Mittal.
Ce contentieux s’est soldé en juin 2010 par la condamnation de l’Etat à payer 75 millions de dollars US à Kumba Ressources qu’on avait caché au peuple sénégalais et qui n’a été su qu’aux différentes passations de services entre départements ministériels.
Malheureusement, Arcelor Mittal n’a pas respecté ses engagements entre 2007 et 2010. Ce qui s’est soldé par un contentieux qui a été vidé dans un premier temps en septembre 2013 grâce à la lucidité et à la clairvoyance du Président Macky Sall qui est parvenu à récupérer le titre minier définitivement attribué à Arcelor Mittal. En mai 2014, l’Etat accepte de transiger avec Arcelor Mittal car l’essentiel du combat qui consistait à récupérer le titre a été remporté par l’Etat du Sénégal haut la main.
L’Etat encaisse du coup 150 millions de dollars qui viennent amortir les 75 millions payés à Kumba Ressources en juin 2010 et des études techniques estimées à 50 millions de dollars soit en tout 200 millions de dollars.
Depuis lors le leitmotiv de l’Etat c’était d’éviter un troisième arbitrage de l’Etat qui compromettrait définitivement la réalisation de ce projet.
Donc de 2014 à 2018, l’Etat a cherché des partenaires et s’est même permis d’organiser des tours de table en octobre 2015 auxquels il avait convié plusieurs partenaires potentiellement intéressé par le projet MIFERSO depuis des années.
Tout partenaire qui avait manifesté un intérêt de 1975 à 2015 a été convié à ces tours de table. Pendant deux jours, tous les participants ont été mis au même niveau d’information sur le projet. Et il a été demandé aux intéressés de soumettre des offres d’autant plus que les portes sont ouvertes à tout le monde jusqu’à ce que l’Etat trouve un bon partenaire.
C’est lors de la visite du Président Erdogan au Sénégal en mars 2018 que l’Etat a reçu d’intéressantes offres dont celle de TOSYALI. Cette importante offre des Turcs a été possible grâce à la bonne gestion du projet Falémé par le Président de la République qui a su éviter un troisième arbitrage. C’est à cet effet qu’en 2014, le projet a été inscrit parmi les projets phares du PSE sous l’intitulé «Relance du Projet Intégré du fer de la Falémé» avec la mise en place d’une nouvelle stratégie de développement du projet Falémé.
C’est tout ce processus qui a abouti par conséquent à la signature d’un M.O.U, c’est-à-dire un accord préliminaire avec la société TOSYALI. Cette grande société turque a manifesté un intérêt qui colle avec la nouvelle stratégie du projet mettant en avant les intérêts des populations à travers la transformation sidérurgique sur place qui va créer de milliers d’emplois.
Jamais un contrat aussi profitable aux populations n’a été initié, depuis que ces gisements ont été découverts. Les contrats définitifs suivront après avis, observations et recommandations des départements ministériels regroupés dans un comité de pilotage et de suivi de la mise en œuvre. Ceci montre à quel point les allégations de M. Ousmane SONKO sont dépourvues d’objectivité et de fondement.
Le projet qui doit être réalisé avec TOSYALI ne concernera que le 1/10 de la concession totale qui est scindée en trois parties.»