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3 août 2025
FANN-RESIDENCE PERD SON CALME
Yeux rougis et embués de larmes, le porte-parole du Mouvement national des jeunesses socialistes (Mnjs) est inconsolable devant la maison mortuaire à Fann-Résidence.
A l’annonce du rappel à Dieu de Ousmane Tanor Dieng, les militants du Parti socialiste et personnalités politiques ont convergé au domicile du défunt, à Fann-Résidence.
Yeux rougis et embués de larmes, le porte-parole du Mouvement national des jeunesses socialistes (Mnjs) est inconsolable devant la maison mortuaire à Fann-Résidence. Se prenant la tête à demain, Fakha Touré semble sentir la terre se dérober sous ses pieds. Les premières heures qui ont suivi le rappel à Dieu du secrétaire général du Pasocialiste (Ps) ont transformé Fann Résidence, quartier d’habitude tranquille, en quartier général des militants socialistes. Presque la Maison du parti. Véhicules stationnés en fil et balai des hommes politiques se noient au gazouillement des oiseaux. Visage ferme, une poignée de responsables dont le député Bounama Sall, Dibcor Faye, responsable du Mouvement des étudiants et élèves socialistes se chargent d’accueillir devant la porte les présentateurs de condoléances. Seules les grandes personnalités entrent dans la maison et les journalistes sont priés dresser de hors, à la quête de réactions. Dans cette atmosphère de deuil, le soleil, par ses rayons corrosifs, est un allié encombrant. Un parfum de tristesse et de mélancolie enveloppe les visages qui se démènent avec les émotions pour contenir les larmes. A peine descendu d’un taxi, un responsable membre du Bureau politique craque. Tel un bébé voulant voir sa mère, il est en sanglots. Il est finalement transporté à l’intérieur de la maison. L’ambiance est insoutenable pour les émotifs. Malgré tout, Serigne Mbaye Thiam tient debout. Arrivé aux alentours de13h, le responsable de l’Union régionale du Ps à Kaolack appelle tous les militants, les membres de la famille du défunt «à faire preuve du même courage et de la même dignité qui ont animé ousmane tanor Dieng depuis le début du mois d’avril, moment où il a senti les premières douleurs».
Très proche du président du Haut conseil des collectivités territoriales, le chargé des Elections au Ps raconte les derniers instants passés avec lui les 13, 14et 15 mai dernier dans un hôtel à Paris. «c’était pendant le ramadan et nous avions coupé le jeûne ensemble. il se portait bien et m’a raccompagné jusqu’à l’ascenseur. Depuis quelque temps, on continuait à communiquer. nous avons perdu un leader, un homme d’Etat qui nous a toujours dit qu’il a appris à aimer et à servir l’Etat. nous avons perdu un homme qui plaçait les intérêts du sénégal au-dessus de tout», a témoigné le ministre de l’Eau et de l’assainissement. Mais Ousmane Tanor Dieng, c’est aussi la crise au sein du Ps. Aux derniers jours de sa vie, il a tenté de recoller les morceaux du parti de Léopold Sédar Senghor déchiré depuis par son compagnonnage avec l’Apr en mars 2012.
Les derniers souhaits de Tanor
Exclu, puis réintégré au sein du parti, Bamba Fall a rappelé l’un des derniers souhaits du secrétaire général du Ps. «tanor m’avait appelé ici à Fann Résidence. on était seul avec sa femme, arame. il m’a dit :‘’Bamba, malgré nos problèmes, vous êtes mon fils, mon jeune frère. Je vous ai appelé parce que je sais le rôle que vous joue zentre les deux camps. J’aimerais que vous retrouviez la famille mère, car le Ps est un parti indivisible que nous devons sauvegarder. Je suis âgé et nous ne sommes pas éternels. Mon plus grand souhait, ce sont les retrouvailles de la famille socialiste’’», rapporte le maire de la Médina qui a présenté les condoléances de Khalifa Sall à la famille de Tanor. Et lorsque Bamba Fall pose la question de savoir si des retrouvailles pourraient se faire sans Khalifa Sall ? Tanor a répondu, selon le maire de la Médina : «il faut que vous acceptiez que Khalifa sall et vous-mêmes êtes des produits du parti. Dieu a fait ce qu’il a fait (l’emprisonnement de Khalifa sall).
Mais ensemble, on va se battre pour sa libération pour avoir demain un Ps fort.» M. Fall rappelle que Tanor est parti, mais a laissé ce souhait d’avoir un «Ps uni, fort, retrouvé, conquérant et à la conquête des futurs échéances politiques». A la suite de Bamba Fall, Mbaye Ndiaye a loué la «loyauté» de Tanor envers le Président Macky Sall tandis que Penda Mbow s’est inclinée devant la «discrétion d’un grand commis de l’Etat». D’ex-compagnons de lutte au sein du Ps ont aussi fait le déplacement à Fann Résidence. On peut en citer Me Aïssata Tall Sall et Robert Sagna.
«AVEC LOYAUTÉ, TANOR AVAIT PRIS TRÈS TÔT LA DÉCISION DE CHEMINER AVEC LE PRÉSIDENT MACKY SALL»
En ces moments d’épreuve, nos pensées vont à Son Excellence le Président Macky Sall, au président de l’Assemblée nationale, Mon - sieur Moustapha Niasse, à tous les membres de notre groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar
«C’est avec une profonde douleur que nous avons appris le rappel à Dieu du secrétaire général du Parti socialiste, Monsieur Ousmane Tanor Dieng, président du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct).
En ces moments d’épreuve, nos pensées vont à Son Excellence le Président Macky Sall, au président de l’Assemblée nationale, Mon - sieur Moustapha Niasse, à tous les membres de notre groupe parlementaire Benno bokk yaakaar et plus particulièrement à nos collègues du Parti socialiste. Avec loyauté, le Président Ousmane Tanor Dieng avait pris très tôt la décision courageuse de cheminer avec le Président Macky Sall pour bâtir ensemble un Sénégal prospère, dans le cadre de la coalition.
Le groupe Benno bokk yaakaar adresse ses plus sincères condoléances à sa famille, au Peuple sénégalais, à ses amis et à ses proches. Il prie pour que le Tout-puissant l’accueille dans son paradis céleste.»
LEVÉE DU CORPS MERCREDI, INHUMATION À NGUENIENE
C’est la décision du président de la République qui veut des obsèques de dimension nationale à son allié
La dépouille de Ousmane Tanor Dieng quittera Paris pour Dakar ce mardi 16 juillet 2019 et sera acheminé par vol spécial pour «arriver tard dans la soirée ou au plus tard mercredi matin».
C’est la décision du président de la République qui veut des obsèques de dimension nationale à son allié. D’ailleurs, Macky Sall a décidé de renoncer à son voyage en Egypte pour assister à la finale de la Can qui opposera le Sénégal à l’Algérie.
D’après des sources proches de la famille mortuaire, la cérémonie de levée du corps sera présidée par le chef de l’Etat ce mercredi 17 juillet 2019 à la morgue de l’hôpital Principal de Dakar. Elle sera suivie de l’enterrement à Nguéniène, localité dont le disparu est le maire et située dans le département de Mbour
LE SÉNÉGALAIS MALICK SAMBA RÉCUSÉ PAR L’ALGÉRIE
L’Algérie n’est pas prête à donner un seul cadeau au Sénégal, son prochain adversaire de la finale de la 32e édition de la CAN
De nos envoyés spéciaux Youssouph BADJI & Harouna DEME (Vox Populi) |
Publication 16/07/2019
LE CAIRE, Egypte – L’Algérie n’est pas prête à donner un seul cadeau au Sénégal, son prochain adversaire de la finale de la 32e édition de la CAN. Même sans être qualifiée, l’Algérie a montré son hostilité à la première nation africaine de football.
En effet, elle a récusé l’arbitre assistant sénégalais, El Hadji Malick Samba qui avait été désigné pour faire partie du trio de la demi-finale qui l’a opposée au Nigeria. Un match que les «Fennecs» ont remporté (2-1), dimanche dernier, à Cairo International Stadium.
Selon une source proche de la Commission des arbitres de la CAF, «l’Algérie a motivé sa position par le fait qu’elle avait rencontré et battu le Sénégal (1-0) en match de groupe». Finalement, Malick Samba a été remplacé par le Sud-Africain Siwela Zakhele Thusi pour faire trio avec le Gambien Bakary Gassama (arbitre central) et le Burkinabé Seydou Tiama.
Par conséquent, l’officiel sénégalais a été utilisé pour la WAR, pour laquelle il a été désigné lors du match Tunisie-Madagascar (1/4 de finale). A rappeler qu’El Hadji Malick Samba a officié comme arbitre, à l’occasion du match d’ouverture du tournoi entre l’Egypte et le Zimbabwe. Ses belles prestations lui ont encore valu une désignation pour Afrique du Sud-Namibie (2e journée), M a d a g a s c a r - N i g e r i a (3ejournée) et Nigeria-Afrique du Sud (8e de finale).
L’on se pose alors la question de savoir pourquoi le Sénégal qui s’est opposé à la désignation de l’Egyptien Gehad Grisha pour son match contre le Kenya (3e journée), n’a pas obtenu gain de cause auprès de la Commission des arbitres de la CAF. Les «Lions» sont donc prévenus sur ce qui les attend sur le terrain, vendredi prochain, à Cairo International Stadium. Vivement les retrouvailles avec les «Fennecs».
«L’ESSENTIEL N’EST PAS D’ALLER EN FINALE. CE QU’IL FAUT, C’EST LA GAGNER»
Il est un dirigeant heureux après cette qualification du Sénégal pour la deuxième finale de CAN de son histoire, après 2002. Mais Saër Seck est avant tout un dirigeant tempéré dans sa jubilation.
De nos envoyés spéciaux Youssouph BADJI & Harouna DEME (Vox Populi) |
Publication 16/07/2019
LE CAIRE, Egypte – Il est un dirigeant heureux après cette qualification du Sénégal pour la deuxième finale de CAN de son histoire, après 2002. Mais Saër Seck est avant tout un dirigeant tempéré dans sa jubilation. Et il a tenu à le dire à haute et intelligible voix. Car, le chef de la délégation sénégalaise à la CAN 2019 est loin d’être satisfait. Lui, ce qui le comblera de bonheur, c’est simplement le titre de champion d’Afrique. Et rien de moins ! «Malgré toute la satisfaction d’être en finale, il faut que nous revenions assez rapidement à la sérénité et à la détermination pour aller jouer cette finale et la gagner. Car, l’essentiel n’est pas d’aller en finale. Ce qu’il faut, c’est la gagner», rappelle à tout le monde le 1er vice-président de la Fédération sénégalaise de football (FSF) pour qui «l’heure n’est pas à la jubilation. Il nous reste l’étape la plus importante, celle du sacre. Donc, restons concentrés sur cet objectif et donnons-nous les moyens de gagner enfin ce trophée continental».
«Là, notre équipe a montré qu’elle est capable de se surpasser pour gagner. Parce que la demi-finale a été très difficile. Mais on s’y attendait. On savait qu’on aurait en face une équipe tunisienne peu joueuse. En première mi-temps, on aurait pu résumer le match. Tel n’a pas été le cas, derrière on a souffert, on est passés par tous les états. Mais on a été au bout. Aujourd’hui, le football a remercié et récompensé ceux qui ont osé, ceux qui ont joué et pris des initiatives. Et c’était le Sénégal», a-t-il analysé en revenant sur le match victorieux de dimanche, face à la Tunisie d’Alain Giresse. Mais c’est pour aussitôt tourner la page et se projeter sur «le plus dur qui est à venir». «Maintenant, ajoute le président de l’Institut Diambars, à nous de préparer cette finale au mieux pour la jouer et la gagner. Parce que, je le répète, c’est de cela qu’il s’agit. De gagner enfin cette coupe. Et, s’il plait à Dieu, on la gagnera vendredi».
«JE ME SUIS TOUJOURS SENTI APPRÉCIÉ PAR LE MONDE DU FOOTBALL»
Samedi, à la veille de la demi-finale de la CAN 2019, le sélectionneur national s’est confié pour la première fois depuis qu’il est à la tête des «Lions» à cœur ouvert sur son staff, ses joueurs, sa vie d’entraîneur
De nos envoyés spéciaux Youssouph BADJI & Harouna DEME (Vox Populi) |
Publication 16/07/2019
Samedi, à la veille de la demi-finale de la CAN 2019, le sélectionneur national s’est confié pour la première fois depuis qu’il est à la tête des «Lions» à cœur ouvert sur son staff, ses joueurs, sa vie d’entraîneur du Sénégal. Sur un ton empreint d’émotion, le regard scintillant, le jeune technicien de 43 ans ne s’est pas retenu pour dire son sentiment par rapport aux hommes qui l’accompagnent dans la Tanière depuis près de 5 ans maintenant. Ainsi, d’emblée, le coach des «Lions» relève que «forcément, le Aliou Cissé de 2015 n’est pas le Aliou Cissé de 2019. Cinq années se sont écoulées quand même. Mais j’ai envie de dire que j’ai toujours été à l'écoute». «J'ai un staff exceptionnel, j’en profite pour les féliciter. J'ai autour de moi des gens qui connaissent le football avec qui j’ai des discussions, des échanges, j’échange énormément avec mon staff. Et je tire le maximum de chaque discussion avec ces gens. Cela ne se voit pas forcément», lâche-t-il à propos de ses collaborateurs, dont son mentor Régis Bogart, le préparateur des gardiens Tony Sylva et le coordonnateur, Lamine Diatta.
«J'ai un staff exceptionnel»
«Maintenant, comme je le dis, il faut évoluer sur beaucoup de choses, tout en gardant ses principes, ses convictions. En réalité, ce qui se passe dans l’équipe nationale, dans ce groupe-là, personne ne peut le connaître mieux que moi. Il y a des choses que vous ne maîtrisez pas, il y a des choses que vous ne savez pas. Peut-être que vous avez des retours, chacun peut venir vous donner des informations. Mais la juste information, il n’y a que moi qui peut vous la donner», indique Cissé à l’endroit des journalistes. Il fait ainsi un rappel pour que nul n’en ignore. «Ces garçonslà, je suis avec deux depuis 2011 et pas seulement depuis 2015. Certains d’entre eux, avec feu Karim Séga Diouf, j’ai joué les Jeux olympiques avec eux (NDLR : Londres 2012). D’autres, je les ai fait venir en équipe nationale, comme les Keïta Baldé, les Koulibaly, etc. Ce sont des garçons que je connais très bien. Les relations que j’ai avec eux sont desrelationstelles qu’il n’y a que moi qui puisse vous dire comment ça se passe», explique-t-il.
«J’ai un discours honnête, des choix honnêtes»
«Ma façon de manager, ma façon d’être avec les garçons n’a pas changé. Donc, j’ai un discours honnête, des choix honnêtes. Après, chacun peut interpréter les choses comme il le veut. Dans l’ensemble, le groupe a toujours bien vécu. Même si, par moments, il y a des sorties de certains joueurs ou des interprétations de votre part. Mas si vous voulez savoir réellement ce qui se passe, demandez-moi. On raconte beaucoup de choses sur cette équipe nationale. Mais croyez-moi, ma façon de faire n’a pas changé. Je suis juste avec eux, j’ai énormément de respect pour eux, ils me respectent. Ce sont de grands professionnels», éclaire-t-il. Rappelant qu’il a eu «la chance de jouer 17 ans au football professionnel», il dira qu’il connaît donc «un petit peu le monde du football professionnel». «Les joueurs savent qu’ils ont des droits. Mais ils ont plus de devoirs que de droits. A partir de là, tout se passe plutôt bien», martèle -t-il.
«Le talent ne pourra pas tout régler»
«Maintenant, l’équipe a évolué, les mentalités ont évolué, l’état d’esprit a évolué. Surtout l’état d’esprit, j’y tiens, parce que c’est important. Parce que sans état d’esprit, on ne peut rien faire. Le talent ne pourra pas tout régler. Il faut un minimum de respect de l’institution, le respect des sélectionneurs, le respect de ce cadre qu’on est en train de mettre en place. Et ce cadre-là, si on n’y est pas, il est difficile de réaliser quelque chose», estime Aliou Cissé. «Je me suis toujours senti apprécié par le monde du football, avoue Cissé. Donc, je n’ai pas à prouver quoi que ce soit. La Fédération sénégalaise de football m’a fait confiance. Augustin Senghor et le Comité exécutif m’ont fait confiance. Aujourd’hui, ça me fait plaisir que sur 24 nations de la CAN, il y a 14 entraîneurs issus du cru. Cela prouve que les Fédérations font de plus en plus confiance à l'expertise locale. En 2016, sur 16 équipes, il n’y avait que 4 entraîneurs locaux. Et aujourd’hui, nous sommes 14, donc c’est quelque chose d’intéressant». Pour lui, il revient aux Africains d’avoir confiance en eux, «d’avoir confiance en nos fils, à nos entraîneurs, de savoir que nous sommes capables tactiquement de mettre en place des choses, de manager des équipes. Même si quand on est local, c’est beaucoup plus compliqué que quand on est expatrié». «Mais je crois que petit à petit, la donne est en train de changer. Beaucoup de pays africains sont en train de s’imprégner de ce que la Fédération sénégalaise de football est en train de faire avec Aliou Cissé depuis 4 ans. Et cela me fait très, très plaisir», conclut-il son message.
«SI ON JOUE AVEC LES TRIPES, COMME DES GUERRIERS, ON GAGNERA CETTE FINALE»
La finale perdue de 2002, au Mali, il l’a vécu. Certes, il n’était pas sur la pelouse, puisqu’il était sur le banc des remplaçants. Mais ce souvenir douloureux d’un échec si près du but, Alassane Ndour l’a gardé depuis dans un coin de sa mémoire.
De nos envoyés spéciaux Youssouph BADJI & Harouna DEME (Vox Populi) |
Publication 16/07/2019
Il est de cette équipe appelée «Génération de 2002» qui avait jusqu’ici écrit la plus belle de l’histoire du Sénégal en phase finale de CAN en atteignant la finale à «Bamako 2002», au Mali. Mais son plus grand rêve aujourd’hui, après que la génération de Sadio Mané et compagnie a validé sa place en finale de la CAN 2006, est de voir cette génération effacer celle de 2002 en remportant le trophée au stade international du Caire, au soir du 19 juillet 2019.
LE CAIRE, Egypte – La finale perdue de 2002, au Mali, il l’a vécu. Certes, il n’était pas sur la pelouse, puisqu’il était sur le banc des remplaçants. Mais ce souvenir douloureux d’un échec si près du but, Alassane Ndour l’a gardé depuis dans un coin de sa mémoire. Et aujourd’hui que le Sénégal retrouve une finale de CAN, l’ancien international de la génération 2002, qui séjourne au Caire depuis le début de «Egypte 2006» pour suivre les «Lions», affiche le sourire et souhaite que ses jeunes frères vont faire mieux qu’eux. «Ces joueurs sont là pour prendre la coupe», tranche d’emblée Alassane Ndour. Cette conviction, il la fonde sur le fait que, selon lui, «le chemin leur est tracé depuis le début. Maintenant, ce serait dommage de s’arrêter là. Il faut que l’équipe continue sur cette lancée. Il faut aller jusqu’au bout en remportant cette coupe.
«J’espère qu’ils vont faire mieux que nous en gagnant le trophée
Certes, il avoue que «contre l’Algérie, ce ne sera pas facile. Car, comme on a pu le voir face à l’équipe de la Tunisie dans cette demi-finale, il n’y a rien de facile dans une CAN. Mais on a les moyens et les armes pour y arriver. Ce qu’il faut déjà, c’est bien récupérer. Parce qu’on a joué 120 minutes. Et moi, je suis sûr que si on joue comme ça ce dernier match, on va gagner la coupe». Le jeune «Lion» d’alors qui avait pleuré toutes les larmes de son corps ce soir de désillusion du 26 février 2002, au stade du 26 mars de Bamako, confie que «17 ans après, revoir de nouveau le Sénégal en finale fait que c’est un sentiment de fierté immense qui nous anime. Nous avions mis la barre très haut. Mais aujourd’hui, ces jeunes sont arrivés à égaler notre performance et à faire ce qu’on a fait, c’est à dire se hisser en finale. J’espère cependant qu’ils vont faire mieux que nous en gagnant le trophée. Parce qu’ils le méritent.
«Les joueurs nous ont montré qu’ils ont l’étoffe de champions»
Evoquant le parcours de l’équipe coachée par son ancien capitaine en sélection, Aliou Cissé, Alassane Ndour avoue que sa performance n’est point une surprise. «On a eu quand même des certitudes durant tout ce tournoi que cette équipe pouvait faire quelque chose de grand. Les joueurs de cette équipe nous ont montré aujourd’hui qu’ils ont l’étoffe de champions. Car ils sont déterminés et courageux, en plus d’être talentueux. C’est comme ça qu’on voit la marque des grands champions. Et cette équipe du Sénégal est sur ce chemin. D’où notre fierté», lâche-t-il. Pour lui, «cette finale sera à notre portée. Si on fait comme dans cette demi-finale où on a joué avec les tripes, comme des guerriers, on gagnera cette finale». «Maintenant, ce qu’il faut, c’est essayer de marquer tôt. Parce qu’on se créait beaucoup d’occasions et c’est dommage de ne pas les concrétiser», dit-il en préconisant de «préparer la finale avec beaucoup de calme, de sérénité, de courage et de détermination».
THIONE EN COMPAGNIE DES RELIGIEUX, DISCULPE SON FILS
Au secours de son fils Waly Seck, le leader de ‘Raam daan’ Thione Balago Seck, accompagné de l’ONG Jamra et de religieux, a tenu une conférence de presse hier pour évoquer la polémique autour de l’homosexualité qui éclabousse son héritier
Au secours de son fils Waly Seck, le leader de ‘Raam daan’ Thione Balago Seck, accompagné de l’ONG Jamra et de religieux, a tenu une conférence de presse hier pour évoquer la polémique autour de l’homosexualité qui éclabousse son héritier. La décrispation du tôlé qui a pris une tournure judiciaire, entre l’artiste Waly Seck et l’imam Kanté accusant le nouveau phénomène du ‘mbalax’ de promouvoir la cause gay au Sénégal, était au cœur de la rencontre qui a eu lieu au domicile de Thione.
Thione seck, imam makhtar Gueye de Jamra et Oumar diene de l’association des imams du sénégal se sont tous déchainés au rythme pacifique du ‘raam daan’ pour extirper Waly seck du cœur de la polémique homosexuelle. Ce, après que ce dernier ait servi une plainte contre imam Kanté qui l’accuse d’œuvrer pour une propagande de la communauté transgenre dans un pays où les lois et valeurs religieuses répudient les ‘actes contre natures’. Une tournure qui a accentué la controverse. Hier, à son domicile sis à Ouest foire, Thione Seck le père de Waly a tenu d’abord à exprimer son mécontentement sur les ‘acharnements’ dont il estime que sa famille fait objet. «Avant cette acharnement sur Waly, il y’a eu aussi le cas de mon fils Seydina Aliou Seck qui est un jeune footballeur établi en Italie. Durant l’affaire des faux billets pour laquelle j’étais poursuivi, ce dernier a aussi été mêlé injustement dans cette histoire alors qu’il n’en était rien. Sur cela, il été emprisonné pendant un mois alors qu’il était innocent. A cause de cette injustice, actuellement sa carrière de joueur est compromise », a rappelé le leader de ‘Raam daan’ avant d’en venir à l’objet de la rencontre à savoir les griefs portés contre son fils artiste, Waly. Evoquant l’actualité de son fils par rapport à son contentieux avec l’imam Kanté, Thione Seck de souligner que sa famille va porter l’affaire en justice pour mettre en garde les accusateurs gratuits. « Cette fois ci nous avons décidé de porter plainte parce que Imam Kanté n’est pas neutre, ni prudent dans ces accusations. Car Waly Seck n’est pas un homosexuel et dans ma famille, il n’y pas de gays», s’est il justifié.
Imam Oumar Diene : «Imam Makhtar Kanté a commis une erreur»
Pour apaiser la tension, imam Oumar Diène, le secrétaire général des imams et oulémas du Sénégal, a invité la famille de l’artiste Waly Seck à retirer la plainte formulée contre le religieux Makhtar Kanté. Selon le Sg des oulémas, la médiation qu’il a entreprise consiste à renouer la paix et la cohésion sociale, mais surtout mettre en exergue le rôle unificateur de la fonction de l’imam. «Nous sommes venus vous rencontrer pour solliciter le retrait de la plainte concernant l’affaire de votre fils artiste musicien et l’imam Kanté de la mosquée de Point E », a-t-il exhorté à l’endroit de Thione Balago. mieux, dit-il, «dans le cadre de notre mission d’éducation et de modérateur de la société, nous, la Ligue des imams et oulémas du Sénégal, solidaire de sa nation, de ses joies et espoirs, de ses tristesses et angoisses, prions le Bon Dieu, le Seul maitre du temps et de l’histoire de nous guider et de nous assister dans cette épreuve ci entre deux citoyens de même religion. Par ailleurs, invitant l’opinion à plus de prudence dans les accusations et jugements gratuits, Oumar Diène estime que son camarade imam Kanté a commis une erreur en indexant directement Waly Seck.
Imam Mackhtar Gueye de Jamra : «Nous conseillons à Waly de revoir ses tenues vestimentaires» Venu tardivement assister à la rencontre au domicile de Thione Seck, le responsable de l’ONG Jamra, Mame Mactar Gueye, défenseur des valeurs morales, n’a pas manqué rappeler à l’ordre le principal concerné. Selon lui, en tant qu’artiste populaire, suivi par des milliers de jeunes, Waly Seck doit revoir son image pour ne pas induire en erreur la jeunesse du pays. «Nous lui conseillons de revoir ses tenues vestimentaires et delà même, revoir ses fréquentions pour ne pas tomber dans le piège des lobbys gay », a insisté Mame Mactar Gueye qui n’a pas manqué de rappeler l’exemple de Thione Seck. D’après lui, ce dernier représente un symbole artistique dans la promotion des viatiques du prophète. «En 1995, Thione Seck avait pris contact avec notre ONG pour nous faire part du tournage d’un de ses clips dans lequel la chanson faisait l’éloge du prophète Mouhamad. A l’époque nous avions même accepté que le clip soit tourné au sein de nos locaux. C’est pourquoi, aujourd’hui, nous n’avons pas croisé les bras quand son fil Waly est confronté à un tôlé relatif à l’homosexualité », a-t-il dit. Un rappel historique apaisant car, sur ce, Thione Balago annonce sa décision de retirer la plainte servie à l’imam Kanté pour le différend qui l’oppose à son fils Waly Seck.
«OUSMANE TANOR DIENG EST RESTÉ UN HOMME IMPÉNÉTRABLE…»
Cora Fall a cherché à ouvrir son carnet de souvenirs aux pages de son compagnonnage avec Ousmane Tanor dieng. le maire honoraire de rufisque n’a pas caché son émotion à l’annonce de la triste nouvelle.
Le maire honoraire de Rufisque, Cora Fall, n’a pas voulu être en reste dans le concert d’hommages rendus par la classe politique à Ousmane Tanor Dieng. De ce dernier, il dira qu’il a été un homme impénétrable. Ce qui n’enlevait rien à sa posture d’homme d’Etat.
Cora fall a cherché à ouvrir son carnet de souvenirs aux pages de son compagnonnage avec Ousmane Tanor dieng. le maire honoraire de rufisque n’a pas caché son émotion à l’annonce de la triste nouvelle. « J’ai connu Ousmane Tanor dieng à travers mar diouf et Cheikh Tidiane mbaye, ancien dg de la sonatel. Outre le fait qu’il avait pris la sœur de mar diouf comme deuxième épouse, je le retrouvais aussi souvent chez sa première épouse mame fily. dans nos rapports, je lui ai toujours témoigné du respect. Pendant la refondation, je l’ai beaucoup soutenu. lorsqu’il me demandait un service, je n’hésitais jamais à le lui rendre » souligne d’emblée l’ancien sénateur. et le doyen de la classe politique de la vieille ville d’évoquer l’épisode de l’élection à la mairie de rufisque en 1996 juste aux premiers moments où Tanor dieng commençait à contrôler le Ps. « Nous devions aller vers des primaires entre feu Mbaye Jacques Diop et moi pour désigner le candidat du parti pour l’élection du maire de Rufisque. J’étais soutenu par des cadres rufisquois, membres du Conseil municipal, des hommes comme Kadialy Gassama, Pathé Ndiaye, Ibrahima Basse…Mais mon défunt adversaire ne voulait pas aller aux primaires organisées par feu Mamadou Diop, ancien maire de Dakar et secrétaire général de l’Union régionale de Dakar.
Face à un blocage de près de 2 mois créant une situation d’impasse au niveau du Bureau politique, Ousmane Tanor Dieng demandera à l’ancien ministre de la Pêche, Alassane Dialy Ndiaye, s’il pouvait me rencontrer. Ce dernier me recevant m’expliqua que le blocage empêchait la mise sur pied du Conseil municipal. Il m’informa que via Ousmane Tanor Dieng, le président Abdou Diouf m’aurait demandé de retirer ma candidature pour débloquer la situation. J’ai tout de suite accepté une telle demande. Mais un tel acte a été mal reçu par mes partisans qui nous ont vivement critiqués, Pathé Ndiaye et moi. En effet, mes partisans voulaient coûte que coûte que je maintienne ma candidature comme maire. En échange de mon retrait, Abdou Diouf me nomma au Sénat. Mais je précise que ma décision était uniquement fondée sur le respect de la discipline de parti » explique le maire honoraire de Rufisque.
Tanor avec Senghor et Diouf
Parlant d’Ousmane Tanor Dieng, l’ancien président de la Jeune chambre économique du Sénégal dira que Senghor aimait bien l’enfant de Nguéniène, mais c’est surtout avec Abdou diouf que le défunt patron des socialistes s’est réalisé. « Abdou Diouf n’a jamais voulu le contrarier. D’ailleurs, c’est qui a amené des problèmes avec Moustapha Niasse et Djibo Ka. Parce que si Diouf l’a adulé, c’est parce qu’il pensait que Tanor Dieng était un exemple, mais surtout la relève du PS. Une telle situation a abouti au Congrès sans débat en 1996 qui a permis à Tanor Dieng de prendre les rênes du PS. Alors pour le contrôle du parti, il s’est rapproché des anciens ou barons à l’époque comme feu Me Mbaye Jacques Diop, Abdoulaye Diack de Kaolack, Abdou Khadre Cissoko, Robert Sagna, Jacques Baudin. Ces derniers ont permis à Tanor Dieng d’asseoir son pouvoir. Il avait tous les anciens en dehors de Niasse, de Djibo Ka, de Mamadou Diop de Dakar, Falilou Kane de Diourbel.
C’est seulement avec Moustapha Niasse comme secrétaire politique qu’on a connu la démocratie interne au sein du PS avec l’appui de Senghor » estime le président Cora fall. Notre interlocuteur ne cache pas qu’à un moment donné, il n’était pas proche de l’homme qui vient de nous quitter puisque ce dernier préférait travailler avec les anciens plutôt qu’avec des jeunes comme lui. « Contrairement aux barons, je n’avais pas tellement un ancrage dans le PS. J’ai adhéré à la politique par accident pour accompagner Abdou Diouf qui était à l’époque un homme de notre génération. Mais il faut reconnaître une chose, Tanor Dieng est resté un homme impénétrable. Cela n’enlevait rien à sa dimension d’homme d’Etat. Nous éprouvions de la peine à le connaître tellement il se refugiait dans le silence. La classe politique a perdu un illustre homme. Je n’ai pas continué à l’accompagner car, suite à ma révocation de la mairie en 1987, je me suis éloigné du PS. Je suis revenu pour être élu maire de Rufisque Ouest et nommé au Sénat. Mais après le départ de Abdou Diouf en 2000, j’ai quitté définitivement le PS parce que je ne me reconnaissais plus au sein de ce parti » conclut le président Cora fall.
QUELLE ALTERNATIVE POUR REMPLACER KALIDOU KOULIBALY ?
Le Sénégal est de retour en finale de Coupe d’Afrique des Nations, 17 ans après sa seule et unique finale. Une affiche de prestige pour les « Lions » qui joueront sans leur tour de contrôle de la défense, Kalidou Koulibaly, suspendu pour cumul de cartons
Lamine Mandiang DIEDHIOU, envoyé spécial en egypte |
Publication 16/07/2019
Le Sénégal est de retour en finale de Coupe d’Afrique des Nations, 17 ans après sa seule et unique finale. Une affiche de prestige pour les « Lions » qui joueront sans leur tour de contrôle de la défense, Kalidou Koulibaly, suspendu pour cumul de cartons. Un coup dur auquel Aliou devra faire face et trouver des solutions pour aligner une charnière compétitive capable de contrecarrer la redoutable attaque algérienne.
Les deux mains levées au ciel, un cri assimilable à un rugissement au coup de sifflet final de l’arbitre éthiopien de la partie Bamlak Tessema Weyesa. Aliou Cissé laisse éclater sa joie après la qualification historique de ses poulains. Raillé pour son absence de palmarès, le pays de plus de 15 millions d’habitants tient enfin une seconde chance d’inscrire son nom à la liste des grands d’Afrique, après son unique finale perdue en 2002. Sur le terrain, joueurs, membres du staff et dirigeants se congratulent après cette qualification en finale. Mais à côté de cette pénombre, un joueur se la joue discret dans ses célébrations. Pas de pas de danse, pas de chants mais juste des applaudissements en direction des supporters, Kalidou Koulibaly a sobrement fêté cette victoire des « lions » devant la Tunisie. Une joie mesurée qui se justifie par le fait que le « ministre de la défense sénégalaise » est out pour la finale de cette 32ème édition de la CAN.
En concédant un penalty à la 72ème minute dimanche contre la Tunisie (1-0, a.p.), l’imposant défenseur du Napoli a été averti pour la deuxième fois en trois matches. Un carton jaune qui le prive du match le plus prestigieux de ce tournoi. Un énorme coup dur pour Aliou Cissé si l’on sait tout ce que représente Koulibaly dans cette équipe. en plus de la propreté dans ses interventions et son rôle d’aboyeur à l’image de son entraineur, le patron de la défense sénégalaise est le premier relanceur de l’équipe. Quand les milieux de terrain sénégalais se sont souvent retrouvés sous la pression de leurs adversaires, il a en compagnie du capitaine Kouyaté pris les choses en main. Leurs passes au sol ont très souvent cassé le milieu adverse pour toucher directement les milieux offensifs entre les lignes. L’équipe sera également orpheline de ses longues balles pour contourner le bloc adverse en s’appuyant sur la vitesse de ses milieux excentrés. Une palette technico-tactique qui va manquer à l’équipe ce vendredi. « C’est un cadre dans cette équipe et un joueur qui nous apporte énormément. Malheureusement, on va faire sans lui et on va aussi jouer pour lui » assurait Pape Alioune Ndiaye à la fin du match contre la Tunisie. Vu que le recours a peu de chance d’aboutir (voir par ailleurs), il faudra dès maintenant faire sans lui pour la finale prévue ce vendredi.
Charnière Salif Sané – Cheikhou Kouyaté
En l’absence de Kalidou Koulibaly, deux solutions se profilent. Salif Sané et Pape Abou Cissé sont les deux seuls joueurs capables de jouer aux côtés du capitaine Cheikhou Kouyaté qui devrait tenir sa place. Le premier nommé semble avoir les faveurs de l’entraineur. Titulaire indiscutable dans la défense sénégalaise depuis l’avant Coupe du monde, le joueur de Schalke 04 a perdu sa place après s’être blessé au bout de 20 minutes lors du premier match des « lions » contre la Tanzanie. Out pour le reste du premier tour, il a fait son retour contre le Bénin disputant cinq minutes puis contre la Tunisie il a joué les 10 dernières minutes du temps réglementaire puis les deux prolongations. il aura joué 65 minutes depuis le début de cette CAN. Suffisant pour tenir la baraque derrière après être apparu plutôt en jambes dimanche. Milieu de terrain de formation, Salif Sané est également un bon relanceur et pourrait être un bon défenseur. Seul bémol, il n’a jamais été associé à Cheikhou Kouyaté dans l’axe en équipe nationale.
Pape Abou Cissé pour une première
l’autre option qui semble peu probable reste Pape Abou Cissé. seul joueur de champ à n’avoir disputé aucune minute depuis le début du tournoi, le joueur formé à l’As Pikine a déjà été associé à Kouyaté. C’était lors de la double confrontation contre le soudan comptant pour les éliminatoires de cette CAN 2019. Mais difficile de penser qu’il sera lancé dans le grand bain dans ce match où il aura la lourde tâche de remplacer Kalidou Koulibaly. Aliou Cissé devra trouver la bonne formule pour que cette absence du patron de la défense puisse servir d’électrochoc à son équipe qui rêve de décrocher la première CAN de l’histoire du Sénégal. Ses poulains pourront prendre en exemple Laurent Blanc privé de finale de la Coupe du monde 1998 après son exclusion en demi-finale contre la Croatie. Ce qui n’a pas empêché la France de décrocher son premier titre de champion du monde en écrasant le Brésil (3-0) avec notamment un doublé légendaire de Zinedine Zidane et un grand match du remplaçant de Blanc, Frank Lebœuf. Les « lions » devront s’en inspirer pour écrire en lettres d’or l’histoire du football sénégalais mais aussi le faire pour leur coéquipier Kalidou Koulibaly.