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12 août 2025
LE SUDES INDEXENT DE L’UCAD ET MARY TEUW NIANE
Le Syndicat unique des Enseignants du Sénégal/Enseignement Supérieur et recherche (Sudes/Esr) s’est offusqué de l’effondrement de la dalle sur une femme à l’ENEA.
Le Syndicat unique des Enseignants du Sénégal/Enseignement Supérieur et recherche (Sudes/Esr) s’est offusqué de l’effondrement de la dalle sur une femme à l’ENEA. dans un communiqué parvenu à «L’As», les syndicalistes accusent le recteur ibrahima thioub et l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur Mary teuw niane pour personnellement responsables du sort de la dame «actuellement entre la vie et la mort».
Une dalle des toilettes de l’Ecole supérieure d’économie appliquée (ESEA) s’est affaissée mardi dernier sur une femme de ménage. Grièvement blessée, la victime a été évacuée dans un hôpital de la place pour des soins. Hier, dans un communiqué parvenu à «L’As», le Sudes/Esr a tenu, d’abord avant toute chose, à compatir au sort de cette travailleuse et prier pour qu’elle se rétablisse au plus vite. Toutefois, les syndicalistes ont indiqué que cet effondrement était malheureusement prévisible. Parce que, disent-ils, non seulement la Direction de l’ESEA avait fait le diagnostic technique de la situation des bâtiments de l’École, mais le Sudes/Esr avait également attiré l’attention du Recteur de l’Ucad Ibrahima Thioub et du ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de l’époque Mary Teuw Niane sur la situation de l’ESEA.
Le constat, à les en croire, c’est que le campus social se délabrait et ne recevait plus de budget de fonctionnement depuis des années. De ce fait, le Sudes pense que l’effondrement d’une dalle est la conséquence logique de l’incurie de nos dirigeants qui se sont renvoyé la balle au lieu de veiller à ce que l’ESEA, qui est un des fleurons de notre système éducatif et un levier de développement important, continue à fonctionner. Ceci étant, le Sudes/Esr tient le Recteur Ibrahima Thioub et l’ancien ministre Mary Teuw Niane pour personnellement responsables du sort de cette dame qui est actuellement entre la vie et la mort. Il en appelle à la réaction du nouveau ministre de l’Enseignement supérieur pour qu’il prenne ses responsabilités, d’une part en faisant restituer à l’ESEA son budget de fonctionnement et d’autre part en mettant en œuvre, d’urgence, un programme de réhabilitation du patrimoine immobilier de l’ESEA afin de sécuriser les personnels enseignants et de service.
Le syndicat se réserve aussi le droit d’appeler ses membres à exercer leur droit de retrait si la situation d’insécurité actuelle perdurait. Il prévoit enfin de porter plainte et d’engager la responsabilité intuitu personae des autorités si jamais un de ses membres était blessé dans de pareilles circonstances
QUAND ON ENCOURAGE LE LIVE BAND DANS LE RAP
Made In est un festival des arts urbains, en hommage à la Médina, quartier qui a vu naitre les initiateurs de cet évènement regroupés au sein de Waliyaan Band. Il se veut une rencontre internationale sur le long terme et même itinérante
La 3e édition s’ouvre aujourd’hui à la Maison de la culture Douta Seck. Le programme a été présenté hier au cours d’une conférence de presse.
Une scène live band ! C’est ce que propose aux férus du rap, ce soir, la 3e édition du festival Made In. Ce n’est pas vraiment nouveau, dans cette rencontre annuelle. Seulement, de plus en plus, les têtes d’affiche de ce festival prestent en live band. Elles sont de diverses générations. Cela va de Matador à X-Press de Diourbel, en passant par Keur Gui de Kaolack ou encore Books de Sen Kumpë. Ce qui reflète la tendance actuelle dans le rap. De plus en plus, de grands noms du hip hop, et même de jeunes pouces, se tournent vers le live band. Ce qui n’est pas du Matador. C’est pour cela que d’aucuns – des Dj pour la plupart - trouvent que jouer en live band dénature le rap. “Généralement, ce sont des musiciens sans culture hip hop qui accompagnent les artistes goût de certains Dj. Traditionnellement, au Sénégal et un peu partout à travers le monde, le rappeur est accompagné sur scène par un Dj. “Cela fait partie de la culture rap’’, informe d’ailleurs. Le rap est un tout, un art. Il faut bien connaître son univers’’, défendait un Dj, lors de la dernière édition du festival international de hip hop Festa2H. Heureusement, pour le festival Made In, c’est Waliyaan qui sera sur scène, un habitué du monde très à part des rappeurs. Ama Diop est membre et directeur artistique de Made In. Il a son nom gravé dans l’essentiel des albums des rappeurs sénégalais. “Ce qui se passe actuellement est une évolution qui est dans l’ère du temps. Encore que le live band n’est pas, en tant que tel, une chose nouvelle. Le Dj est comme un instrumentiste. Il est vrai que le live Dj est spécifique au rap. Mais on ne peut pas exclure le live band du rap. C’est une valeur ajoutée à ne pas négliger’’, défend Ama Diop.
Matador coupe la poire en deux
Plus péremptoire, Sell Mind du groupe X-Press soutient qu’on “ne peut pas comparer le live band avec le live Dj’’. Pour lui, la première cité est d’une qualité supérieure. “On ne peut pas dire que le live band dénature le rap. On a vraiment su rehausser notre niveau’’, affirme-t-il, pour avoir essayé les deux styles. Matador, lui, vient couper la poire en deux. Pour lui, l’on ne peut faire de scène sans Dj. Il est donc d’avis qu’il faut et un Dj et un orchestre, et on reste ainsi dans le live hip hop. Cela bonifie leurs spectacles et donne plus de valeur à l’artiste, à plus d’un titre. ''Quand on va prester à l’étranger, on nous paie des cachets minimes par rapport aux groupes qui jouent en live band. Les gens considèrent qu’on n’est que deux sur scène, donc on mérite ce petit cachet, comparé aux autres’’, indique-t-il. Quoi qu’il en soit, les puristes pourraient se faire plaisir avec les prestations d’Eljaz et autres qui sont également attendus ce soir sur la scène de la 3e édition de Made In, à la Maison de la culture Douta Seck.
Le choix des artistes devant presterest fait suivant la notoriété des uns et les affinités que Waliyaan Banda avec les autres, d’après le président de Made In, Lamine Fall. Les organisateurs de cet évènement ambitionnent d’en faire un rendez-vous international. Pour l’instant, ils n’ont pas les partenaires souhaités pour pouvoir faire jouer ici des artistes étrangers, mais espèrent y arriver au fil des ans. Ils organisent presque sur fonds propres pour offrir aux habitants de la Médina, quartier qui les a vus naître, ces moments de loisirs. “Nous avons choisi, cette année, de faire entrée libre pour le concert, parce qu’on pense que ce n’est pas la billetterie qui apporte de l’argent. Il nous faut être forts dans l’organisation pour décrocher des partenaires’’, explique le président du festival, Lamine Fall. En attendant d’avoir les moyens, ils s’organisent tout de même pour aider des nécessiteux. C’est dans ce sens qu’un don de divers objets est prévu le vendredi à l’Empire des Enfants
LES LIONS PAS SI FAVORIS QUE ÇA !
Au regard de l’historique des rencontres avec l’Ouganda que les Lions vont croiser pour la première fois en Phase finale de Can vendredi, le Sénégal n’est pas si favori que ça! Malgré tout, les Lions partent avec une faveur des pronostics
Abu Bebry KANE (ENVOYÉ SPÉCIAL CAIRE) |
Publication 04/07/2019
Face à l’Ouganda vendredi pour les 8e de finale de la Can 2019, les Lions du Sénégal semblent avoir la faveur des pronostics. Au regard de l’historique des matchs entre les deux nations, le Sénégal avec 2 victoires en 5 rencontres est légèrement en tête. Mais seulement d’une courte tête, l’Ouganda ayant réussi, lors de deux rencontres, à trouver la faille dans la défense des Lions (1-1). S’ils ont le mérite d’avoir tenu un match de haut rang face à l’Égypte, avant de perdre par 2 buts à 0, les Crânes perdent au change de la comparaison arithmétique, pour n’avoir cumulé que 4 points, lors de la phase de poule contre 6 pour le Sénégal.
Après avoir battu la Rdc (2-0) et fait match nul (1-1) devant le Zimbabwe, les Crânes ont perdu leur face à face contre le pays hôte (2-0), au cours d’un match qui a vu Salah, le coéquipier en club de Sadio Mané, marquer un super coup franc. Si leur entraîneur Sébastien Desabres a déclaré, depuis cette qualification historique, préférer jouer contre le Sénégal en huitièmes de finale, force est cependant de reconnaître que face à des adversaires différents, les deux équipes présentent deux tableaux de chasse. Le Sénégal avec six points synonymes de deux victoires en trois matchs cumule 5 buts marqués pour 1 encaissé, là où les Crânes, malgré leur jeu chatoyant, s’illustrent avec 3 buts marqués et 3 buts encaissés. C’est au regard des derniers face-à-face que le Sénégal doit mesurer le rétrécissement de son avantage de “grande équipe’’ face à un petit poucet. Si les deux face-à-face en éliminatoires de la CAN 2002 avaient donné un écart de deux buts (3-0 et 1-1), la double confrontation de 2014 a vu l’écart se réduire et se maintenir à seulement 1 but d’écart (1-1 et 1-0).
Le dernier échange d’efforts s’étant soldé par un nul vierge (0-0), le Sénégal a définitivement l’occasion d’établir la hiérarchie demain au Cairo International Stadium
UNE COMMISSION TECHNIQUE MISE SUR PIED
Après une série de concertations avec les acteurs de l’éco système du logement, une commission technique, relative à la mise en œuvre du projet de construction de 100 000 logements sociaux sur l’ensemble du territoire national, a été mise sur pied.
Sous l’égide du ministre Abdou Karim Fofana, trois sous commissions ont vu le jour pour donner corps à la vision du chef de l’Etat Macky Sall avec la construction de 20. 000 logements chaque année d’ici cinq ans. Les acteurs, par compartiment et par centre d’intérêt, auront la responsabilité d’après Bocar Sy Dg de la banque de l’Habitat du Sénégal de s’occuper des aspects liés au foncier et à son aménagement, du financement et de la fiscalité et une dernière qui va se pencher sur les innovations et les techniques de construction. Une manière pour eux de réfléchir sur les modalités d’un financement efficace de ce programme des 100.000 logements. «Il s’agit d’améliorer les conditions de production desdits logements dans des coûts accessibles à nos compatriotes. Il y aura des tontines pour les commerçants et un système de prêt pour les fonctionnaires. (… ). Il faut prioriser les investissements vers le toit plutôt que vers les besoins des consommations», a-t-il enfin suggéré au sortir de la rencontre qui s’est tenue dans les locaux du ministère à Diamniadio.
Les résultats attendus dans (03) trois semaines
De son côté, le directeur de la construction et de l’habitat au ministère de l’Urbanisme du logement et de l’hygiène publique a indiqué que de nouvelles techniques de construction seront expérimentées. Car soutien Ousmane Wade : « Il faut que l’on change de paradigme avec l’utilisation de matériaux locaux pour dégager plus de valeur ajoutée et permettre la création d’emplois si on veut réaliser ce programme». Il a informé, en outre, qu’une séance de restitution des travaux aura lieu le 25 de ce mois prochain.
«SERIGNE TOUBA A RÉALISÉ MON SOUHAIT»
En visite hier dans la ville de Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul, l’assistance a vu un Macky Sall confiant et souriant, qui a aussi réitéré son engagement aux côtés du Khalife général des mourides.
En visite hier dans la ville de Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul, l’assistance a vu un Macky Sall confiant et souriant, qui a aussi réitéré son engagement aux côtés du Khalife général des mourides. Une occasion pour Serigne Mountakha Bassirou Mbacké de montrer toute sa satisfaction par rapport à la réélection du Président Sall.
Il retourne sur la terre sainte de Touba où les souvenirs électoraux ne sont pas heureux. Le chef de l’Etat a entamé hier une tournée pour remercier les chefs religieux du Sénégal suite à sa réélection à la Magistratur suprême. Le Président Macky Sall a démarré par Touba dont Ila foulé le sol hier aux environs de18 heures, accompagné d’un forte délégation, composée des membres du gouvernement. Aussi, ils ont été reçus pratiquement par tous les chefs religieux de la ville de Touba à côté du Khalife général des mourides, qui a saisi cette opportunité pour lui demander son implication dans l’application des enseignements de l’islam dans la ville de Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul, qui ne sera
pas le seul endroit qu’il visitera.«J’ai démarré ma visite ici à Touba pour réitérer mon engagement à vos côtés et à ceux de Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul, vous remercier et vous aider à remercier Serigne Touba. J’ai constaté tout ce que vous m’aviez dit lors de la campagne électorale parce que j’ai été réélu en toute quiétude», a-t-il déclaré. Le Président Macky Sall a ainsi rappelé au guide religieux qu’il a appelé au dialogue national pour la bonne
marche du pays. Ainsi le chef de l’Etat explique le fond de sa pensée : «Je pouvais me limiter à faire appliquer le programme pour lequel j’ai été réélu à la Magistrature suprême mais j’ai décidé d’impliquer tous les acteurs pour faire valoir davantage la démocratie. J’ai pris cette initiative pour le bien-être du Sénégal et des Sénégalais et je suis prêt à appliquer et à faire appliquer toutes les conclusions qui seront retenues de ce dialogue national pour assurer la sécurité de tous.» Le Président Sall a aussi tenu à rappeler que tous les chantiers que le gouvernement avait initiés pour la ville de Serigne Touba seront respectés. «Je sollicite encore des prières pour terminer en toute quiétude mes ambitions pour ce pays», a-t-il dit.
Ces prières semblent être déjà exaucées, à en croire les dires du Khalife général des mourides. Serigne Mountakha Bassirou Mbacké a annoncé qu’il l’avait laissé entre les mains du fondateur du mouridisme. Le khalife précise : «Lors de l’ouverture de la campagne électorale pour la Présidentielle du 24 février dernier, j’avais dit au Président Macky Sall que j’avais une dette envers sa personne que je ne pouvais pas payer. C’est ainsi que j’ai demandé à Cheikh Ahmadou Bamba de prendre en compte les souhaits de M. Sall. Je considère que Macky Sall est venu m’aider à remercier Serigne Touba qui a réalisé ce que je voulais pour Macky.» D’après le khalife général des mourides, c’est encore le moment de solliciter des prières. «Je demande au Tout-Puissant au nom de Serigne Touba de procurer la paix au Président Macky Sall, au Sénégal et aux Sénégalais», implore Serigne Mountakha, qui a demandé au chef de l’Etat de leur (fils, petits fils et disciples de Serigne touba) prêter main forte pour que Serigne Touba soit plus respecté dans sa ville.
Au final, le porte parole du Khalife général des mourides confie : «Serigne Mountakha souhaite que les enseignements et recommandations de l’islam soient respectés dans la ville de Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul.» Serigne Bassirou Abdou Khadre a signalé qu’ils veulent le respect des ambitions pour lesquelles le fondateur du mouridisme avait créé cette ville. «Désormais, le khalife recommande le respect des heures de prières. Il interdit l’utilisation de la cigarette, des types de drogue, des mèches, des greffages et autres encore moins leur commercialisation. De même que la pratique des sports comme le football ou la lutte à l’intérieur de la ville», dit-il.
MIMI TOURE DÉFIE ABDOUL MBAYE
Aminata Touré appelle Abdoul Mbaye à répondre aux graves accusations selon lesquelles il aurait reçu de bons au porteur sur les comptes de Hissein Habré, portant sur plusieurs milliards de francs Cfa.
Aminata Touré appelle Abdoul Mbaye à répondre aux graves accusations selon lesquelles il aurait reçu de bons au porteur sur les comptes de Hissein Habré, portant sur plusieurs milliards de francs Cfa. Dans une réponse à une attaque précédente, l’ancien banquier avait cherché à minimiser les montants détenus à l’époque par sa banque pour le compte de l’ancien dictateur.
Le lancer de piques entre les deux anciens Premiers ministres de Macky Sall n’est pas encore à son épilogue. Depuis quelque temps, Abdoul Mbaye et Aminata Touré ne tarissent pas d’échanges aigres-doux. Chacun donne des coups à l’autre à sa manière. C’est une bataille par l’intermédiaire de médias, tous genres confondus, et sans merci. Hier, la présidente du Conseil économique social et environnemental (Cese) est revenue à la charge après avoir demandé en premier lieu à Abdoul Mbaye «où sont passés les milliards du dictateur tchadien ?». Ce à quoi son prédécesseur à la Primature avait répondu sur Twitter : «Où sont les milliards ? Hissein Habré a ouvert un compte de 250 millions f Cfa en 1994 à la Cbao. Le Peuple du Sénégal n’y a rien perdu. J’assume. Bp a versé 140 milliards au courtier Franck Timis qui employait Aliou Sall, perdus pour le Peuple du Sénégal. Qui assume ?» Mimi Touré vient en rajouter une couche en exigeant maintenant du leader du Parti Act qu’il réponde aux «accusations graves de bons au porteur à son propre nom de plusieurs milliards tirés sur les comptes de Hissein Habré». En effet, elle l’interpelle suite aux accusations de Madiambal Diagne qui dans sa chronique du 1er juillet intitulé, «Un psychiatre pour Abdoul Mbaye», soutient que l’ancien banquier aurait reçu des milliards de l’exprésident Tchadien. Par ailleurs, Mimi rappelle qu’en réponse à sa première interpellation, Abdoul Mbaye a admis avoir reçu à son titre de banquier, 250 millions de francs de Hissein Habré. Mais pour elle, «c’est déjà 250 millions de trop, pris illégalement au Peuple tchadien». Mais même sur ce point, qui tendait à minimiser les faits, Madame Touré met en évidence le fait que «sa déclaration a été clairement démentie par le journaliste d’investigation Madiambal Dia gne»
Dans sa dernière chronique, Madiambal Diagne affirmait avoir en sa possession des copies de bons au porteur sur les comptes de Hissein Habré, portant sur plusieurs milliards de francs Cfa au nom de Abdoul Mbaye. En plus, écrivait-il, Abdoul Mbaye était aussi le destinataire des relevés bancaires du compte personnel de Hissein Habré. Et le patron du groupe Avenir communication qui a mis au défi Abdoul Mbaye, assurait détenir des preuves de ses accusations. Alors pour Aminata Touré, le premier Pm de Macky Sall devrait répondre à cette accusation grave afin que l’opinion soit définitivement éclairée sur cette question.
Selon la présidente du Conseil économique, environnemental et social (Cese), cette question intéresse aujourd’hui au plus haut point les milliers de victimes de Hissein Habré. Ce dernier a été condamné par les juges des Chambres africaines extraordinaires à la prison à perpétuité pour crimes contre l’humanité commis durant sa Présidence de 1982 à 1990. L’ancien chef d’Etat tchadien, qui est détenu à Dakar, avait été condamné à verser aux parties civiles un montant total de 82 milliards de francs Cfa en guise de réparations.
Selon la présidente du Conseil économique, environnemental et social (Cese), cette question intéresse aujourd’hui au plus haut point les milliers de victimes de Hissein Habré. Ce dernier a été condamné par les juges des Chambres africaines extraordinaires à la prison à perpétuité pour crimes contre l’humanité commis durant sa Présidence de 1982 à 1990. L’ancien chef d’Etat tchadien, qui est détenu à Dakar, avait été condamné à verser aux parties civiles un montant total de 82 milliards de francs Cfa en guise de réparations.
«CE N’ETAIT PAS EVIDENT DE REMPLACER UN GARDIEN TITULAIRE A 10 MINUTES DU COUP D’ENVOI»
Vice-président de la Fédé foot, Cheikh Seck, a déploré la blessure surprise du portier des Lions, Edouard Mendy, avant Sénégal-Kenya.
Vice-président de la Fédé foot, Cheikh Seck, a déploré la blessure surprise du portier des Lions, Edouard Mendy, avant Sénégal-Kenya. L’ancien gardien de but des Lions de saluer la force mentale de son remplaçant, Alfred Gomis, crédité d’une grosse perf’ face aux Harambe Stars.
Comment avez-vous vécu la blessure du gardien Edouard Mendy, finalement forfait pour le reste de la compétition ?
En pleine compétition, c’est une situation très difficile. C’est vrai qu’une blessure peut venir n’importe quand. Mais là il ne nous reste que deux gardiens. Et d’ailleurs, je pense que la réflexion doit être axée à ce niveau parce que le poste de gardien est assez spécifique. Il n’y a que trois gardiens et si un gardien se blesse et qu’il n’est pas remplacé, avec quatre à cinq matchs à jouer, c’est compliqué. Si on a un deuxième blessé, l’autre qui a deux cartons, on risque
d’arriver en finale sans gardien. Donc je pense que la réflexion se situe à ce niveau. Maintenant il faut s’adapter et faire encore plus attention avec les deux qui sont là, se concentrer davantage et éviter d’éventuelles blessures ou d’éventuels cartons.
Comment la Tanière a vécu la blessure, ensuite le forfait de Edouard Mendy ?
Très mal parce que Edouard était très engagé, motivé et déterminé à faire une bonne Can. C’était sa première Can. Il
avait une grosse envie d’aller jusqu’au bout. Les joueurs l’ont très mal vécue. Mais faut dire que cette blessure les a galvanisés. Il sont joué pour lui et ils lui ont promis d’aller jusqu’au bout.
C’est aussi une pression pour son remplaçant, Alfred Gomis, qui a pris sa place dans les buts…
Heureusement que Alfred est bien entré dans le match contre le Kenya. Ce n’était pas évident de remplacer un gardien à 10minutes du coup d’envoi. Il devait être aussitôt prêt pour jouer 90 minutes. Mais on connait Alfred Gomis, c’est un
professionnel. Il a su tirer son épingle du jeu et répondre à la hauteur des attentes.
Il y a eu beaucoup de blessés depuis le début de la compétition. Mentalement comment vit le groupe avec ces forfaits au fil des rencontres ?
Les blessures font partie de la compétition. On croise toujours les doigts pour qu’il y ait moins de blessés possibles, mais l’équipe prend ça avec beaucoup de philosophie. Les entrainements et la compétition riment avec blessures. Il faudra faire plus attention aux duels.
Ces nombreuses blessures c’est dû à quoi, selon vous ?
Peut-être à la malchance. Aucun joueur ne veut se blesser volontairement. C’est contre l’Algérie qu’on a eu deux blessés. Et là, ce sont les Algériens qui nous ont marché dessus et les gens ne pouvaient pas riposter pour éviter des cartons rouges. Normalement, un ou deux joueurs Algériens auraient dû être expulsés. Mais c’est une situation qu’il faut gérer. On est23 joueurs et tous sont motivés et interchangeables. C’est à ce niveau que se situe la différence.
Il faut donc savoir bien gérer ce genre de situation.
Comment voyez-vous la suite de compétition avec ce match des huitièmes contre l’Ouganda ?
Avec optimisme ! Il faut prendre les matchs un à un. Ce sera contre l’Ouganda vendredi. On va tout faire pour gagner, penser après au quart de finale et aller jusqu’en finale.
«ON PEUT PAS CONFIRMER S’IL Y A DES SENEGALAIS PARMIS LES VICTIMES»
Pour l’heure, il n’est pas encore établi que des Sénégalais sont parmi les victimes du bombardement du centre de détention de Tadjourah dans la banlieue Est de Tripoli.
Pour l’heure, il n’est pas encore établi que des Sénégalais sont parmi les victimes du bombardement du centre de détention de Tadjourah dans la banlieue Est de Tripoli. Sory Kaba, directeur des Sénégalais de l’extérieur, informe que ses services sont en train de procéder au recoupement nécessaire pour y voir plus clair. L’organisation internationale des migrants, Horizon sans frontière, parle d’une centaine de morts parmi lesquelles des Sénégalais, Guinéens, Gambiens, Erythréens,…
C’est une bavure, qui a ému la Communauté internationale, qui a du mal à admettre le bombardement d’un centre de rétention de migrants à Tripoli. Et des Sénégalais auraient péri dans ce raid meurtrier. La révélation est de l’Ong Horizon sans frontière qui demande l’ouverture d’une enquête internationale indépendante pour tirer cette affaire au clair. Mais le directeur des Sénégalais de l’extérieur, Sory Kaba, qui a été joint hier par téléphone, n’a ni confirmé ni infirmé cette information. Il dit : «On n’en est pas encore sûrs. Nous sommes en train de réunir nos éléments d’information. On ne peut pas aujourd’hui confirmer quoi que ce soit sur ce dossier à.» Selon Horizon sans frontière, le bilan provisoire serait d’une centaine de migrants tués et de 200 autres blessés lors du raid aérien sur le camp de migrants à Tadjourah dans la banlieue Est de Tripoli. Parmi les victimes, il y aurait des Sénégalais, des Guinéens, des Gambiens, des Erythréens, etc. Et selon son président Boubacar Sèye, la moitié des personnes déclarées comme étant des Erythréens sont des Sénégalais, parce que, dit-il, ils veulent bénéficier du droit d’asile.
Ainsi après cette attaque d’une «extrême gravité», Hsf a condamné avec «la plus grande fermeté, cette barbarie humaine». En effet, l’organisation déclare avoir alerté depuis longtemps sur la situation sans être entendue. «Ce qui s’est passé hier (mardi) ne surprend pas. Parce que ce n’est pas une première. Il y a plus de 6 000 personnes en situation de détresse. La Libye est une terre de trafic mais personne n’en parle. Aujourd’hui on en est là. L’horreur est absolue. Elle a atteint son paroxysme avec ce qui s’est passé. Les Nations unies, les Etats condamnent mais il faut agir maintenant. Il faut agir parce qu’il y a urgence absolue», a dénoncé Boubacar Séye d’Hori - zon sans frontière. D’ailleurs il soutient que le bilan va s’alourdir. A l’attention des dirigeants des pays d’origine de ces migrants, il prévient que les corps des victimes peuvent faire l’objet de trafic d’organes. C’est pourquoi en lieu et place des condamnations habituelles, il appelle à la responsabilité et au sens de l’honneur et de la dignité humaine.
Il estime que l’Europe aussi doit se remettre en cause. A la Communauté internationale, il lui conseille de revoir la gestion des flux migratoires dans un monde mondialisé. Quant aux Etats africains d’où proviennent les migrants aujourd’hui en Libye, Boubacar Sèye les exhorte à prendre des dispositions en ce qui concerne le chômage des jeunes qui quittent leur pays d’origine faute de travail. Rappelons que depuis des mois, les troupes du général Khalifa Haftar mènent une offensive sur Tripoli où siège le gouvernement d’Union nationale reconnu par l’Organisation des Nations unies (Onu). Pris entre deux feux, les migrants sont des otages sans soutiens.
L’OPPOSITION MET LA PRESSION, LE POUVOIR RASSURE
Les partis de l’opposition semblent faire pression sur le régime du président Macky Sall pour le respect scrupuleux la date retenue pour les élections locales
Nando Cabral Gomis et Jean Michel DIATTA |
Publication 04/07/2019
A l’image du Parti démocratique sénégalais (Pds) qui exige le respect du calendrier républicain et la tenue de l’élection locale à date échue, à savoir le 1ier décembre prochain, les autres partis de l’opposition semblent faire aussi pression sur le régime du président Macky Sall pour le respect scrupuleux la date retenue. De leur côté, les tenants du pouvoir tentent de rassurer les acteurs quant à la possibilité de maintenir ladite date, même si jusqu’à ce jour il n’y a pas encore de révision exceptionnelle des listes électorales, ou même de solutions par rapport à l’applicabilité du parrainage.
IBRA DIOUF NIOKHOBAYE, PLENIPOTENTIAIRE DE LA COALITION MADICKE 2019 : «Au niveau du Front, nous disons qu’il faut tenir ces élections à date échue sans le parrainage»
Cette question structure aujourd’hui l’espace politique. Au sein du Frn, nous avions posé des conditions pour participer au dialogue politique et national dont la première condition est la nomination de personnalités indépendantes pour diriger les concertations. Ensuite, que les solutions consensuelles retenues soient appliquées par le président de la République. Sur ces deux conditionnalités, nous avons eu gain de cause et c’est ce qui fait que nous sommes partie prenante aujourd’hui aussi bien du dialogue national que politique. Maintenant, pour nous, la question des élections locales devait être traitée au niveau du dialogue politique parce que vous n’êtes pas sans savoir que le dialogue politique a inscrit au niveau de son agenda trois sujets extrêmement importants. Le premier, c’est le processus électoral, le deuxième, la démocratie et les droits humains et le troisième sujet porte sur les réformes institutionnelles et les organes chargés d’élections. La question de la révision exceptionnelle et celle du parrainage, de la caution et toutes les autres questions relativement aux élections doivent être traitées au niveau du premier sujet. Autrement dit, le processus électoral et nous l’avons dit au ministre, lundi dernier. Cela dit, nous pensons, objectivement parlant qu’il y a retard concernant ces locales parce que le ministre de l’Intérieur devait aussitôt après l’élection présidentielle chaotique contestée par le peuple, engager des discussions autour du processus électoral. Et voilà qu’il parle de je ne sais quelle raison pour reporter des élections. Maintenant, au niveau du Front de l’opposition, nous disons qu’il faut tenir ces élections à date échue mais sans le parrainage. Et pour la caution, nous avons également indiqué que c’est une problématique qui doit être traitée au niveau du dialogue politique. Ce n’est pas pour rien que nous avons inscrit en premier point de ce dialogue, l’évaluation du processus électoral de l’élection présidentielle et par ricochet comment gérer les élections locales qui vont venir….Au niveau de la coalition Madické 2019, nous sommes totalement en phase avec les recommandations notamment celles de l’Union européenne concernant l’abandon du système de parrainage. Si les autorités veulent appliquer le parrainage, ça ne marchera pas. Pour les locales à venir, il faut donc abandonner le parrainage et c’est cette idée que l’opposition a toujours défendue, quelle que soit l’attitude de certains par rapport au parrainage. Nous leur disons que c’est une iniquité totale et nous ne sommes pas d’accord pour son application aux prochaines locales.
ADIOUMA SOW, CHARGE DES ELECTIONS A PASTEF/LES PATRIOTES : «Pas d’obstacles majeurs qui puissent servir de prétexte pour violer une seconde fois le calendrier républicain»
Notre ligne est constante sur cette question-là. Nous demandons à ce que le calendrier républicain soit respecté et je pense qu’il est tout à fait possible de le respecter parce qu’il y a toute une administration à laquelle on a donné des moyens pour que les élections se fassent. Il est impératif de procéder à ces révisions exceptionnelles pour donner la possibilité aux jeunes Sénégalais qui auront l’âge de voter au premier décembre 2019 d’exercer ce droit constitutionnel. Donc je pense que présentement, nous n’avons pas d’obstacles majeurs qui puissent servir de prétexte aux autorités qui ont en charge l’organisation des élections pour éventuellement violer une seconde fois le calendrier républicain. Donc notre idée est constante, nous demandons à ce que l’Etat respecte le calendrier républicain. Notre position par rapport au parrainage également ne varie pas. Nous pensons que le parrainage est un mécanisme auquel les acteurs ne sont pas préparés et dans ce sens-là, nous rejoignons les recommandations qui ont été faites dans le rapport de la Commission d’observation des élections de l’Union Européenne même si nous décrions le timing qui a été choisi pour faire de telles recommandations et que ça soit aussi l’œuvre d’une entité étrangère… Aujourd’hui, il faut le dire, logistiquement ça sera très pénible pour que le parrainage puisse se faire correctement dans les 552 communes du Sénégal. Autre chose, c’est que le protocole additionnel de la Cedeao auquel ils font référence pose une condition pour que le report soit effectué, c’est de trouver un consensus entre les acteurs politiques. Je pense qu’aujourd’hui, nous sommes assez majeurs, assez responsables, assez conscients des enjeux mais également des difficultés communs pour qu’un consensus puisse être trouvé. Nous sommes dans une matière qui est régie par des lois et des règlements qui sont là. L’arrêté qui va déclencher le processus est une mesure juridique qui est annotée à une loi. Donc vu que cette loi-là est modifiée, automatiquement cela peut abréger cet arrêté-là. Donc, si on arrive à trouver un consensus par rapport à la meilleure date pour organiser ces élections-là, il n’y aura aucun obstacle. Nous, nous sommes un Etat bien organisé avec une administration qui fonctionne, nous devons être à mesure de respecter le calendrier électoral.
LES RASSEMBLEMENTS PROGRAMMÉS DÉSORMAIS LES SAMEDIS
Même si elle a levé le pied à la faveur du communiqué du préfet qui lui interdisait vendredi dernier de manifester, Aar Li Nu Bokk ne renonce pas pour autant à ce que lumière soit faite dans le scandale présumé du pétrole
Aar Li Nu Bokk n’a pas fini de donner des sueurs froides au régime. Samedi dernier, elle a convoqué ses membres pour évaluer ce qu’elle a déjà posé comme actions. Mais aussi définir les stratégies pour les batailles à venir. Et il nous revient qu’en plus du maintien de Cheikh Tidiane Dièye et de Aliou Sané à la tête de la coordination, tous les rassemblements de la plateforme se feront désormais le samedi, sur sept régions au moins dans le pays et à l’étranger.
Même si elle a levé le pied à la faveur du communiqué du préfet qui lui interdisait vendredi dernier de manifester, Aar Li Nu Bokk ne renonce pas pour autant à ce que lumière soit faite dans le scandale présumé du pétrole. Samedi dernier, Mamadou Lamine Diallo, Abdoul Mbaye, Aliou Sané, Abdourahmane Sow, Babacar Thioye Bâ, Idrissa Diallo, Fadel Barro et beaucoup d’autres membres de la plateforme se sont rencontrés au niveau du Centre de formation et de perfectionnement de la Ville de Dakar, de 10h à presque 14 heures. Tout ce beau monde s’était regroupé pour évaluer les actions déjà posées contre le régime, mais aussi pour tracer les actions futures.
Et il nous revient que pour ce qui est des batailles futures, désormais, les rassemblements ne se feront plus les vendredis, mais les samedis de chaque semaine. Ce, pour éviter des problèmes, mais aussi ne pas donner au préfet un prétexte pour interdire la manifestation.
Ce que veulent Cheikh Tidiane Dièye et Cie, c’est que désormais, au moment où une manifestation de la plateforme est organisée à Dakar, que les autres entités membres de la plateforme qui sont dans les autres régions organisent à leur tour. Au minimum que la même activité soit organisée dans sept régions du pays. Mais aussi par les antennes de la plateforme dans la diaspora.
Toujours lors de la réunion, il nous revient aussi que la décision a été prise de maintenir la coordination comme telle, depuis le début. Cheikh Tidiane Dièye et Aliou Sané sont crédités d’avoir fait un excellent travail. Ils resteront au poste trois mois encore, avant que d’autres personnes ne soient désignées pour assurer la coordination.
Des conférences thématiques sur la question du pétrole, l’organisation de jurys populaires et le renforcement de leur pool d’avocats pour des initiatives judiciaires, ici et à l’étranger, ont aussi été évoqués. Selon nos sources, le rapport général de ces échanges sera terminé très bientôt.
Il a aussi été décidé une certaine ouverture aux politiques peuvent venir, mais le caractère citoyen sera gardé et les initiatives seront prises au sein de la plateforme, de ses antennes et autres comités. Ameth Aïdara aussi, nous dit-on, était de la partie. Et c’était plus pour informer de la manifestation de Aar Li Nu Bokk prévue à l’esplanade de la mairie de Guédiawaye.