En effet, dans un communiqué portant sur des informations sur la visibilité du croissant lunaire marquant la fin du Ramadan, donc annonçant la Korité, parvenu à la rédaction de Sud Quotidien, hier mardi, les astronomes relèvent qu’il est impossible de voir la nouvelle lune à l’œil nu le lundi 3 juin prochain dans des pays comme le Sénégal. «La lune se couchera à 19h51, soit 14mn après le Soleil qui se couche à 19h37.
Agée seulement de 9h après la conjonction qui s’est produite le matin, sa surface éclairée ne sera que de 0,25% (Le minimum étant de 1% et au moins 14h après la conjonction). Elle n’est donc pas observable à l’œil nu dans ces conditions et sera trop proche et noyée dans la lueur du Soleil couchant.» Marame Kaïré et Cie précisent aussi que «pour l’Asie, le Moyen Orient et l’Afrique, la lune du lundi 03 juin se couche soit avant, ou quasiment au même moment que le soleil. Les critères d’observabilité à l’œil nu ne sont donc pas remplis dans ces parties du globe». Cette situation s’explique par le fait que «la conjonction qui correspond au moment précis où la lune se trouve entre le soleil et la terre, aura lieu le lundi 03 juin à 10h03mn GMT. Ce moment marque la fin d’un tour de la lune autour de la terre et le début d’un nouveau tour».
Par contre si l’on en croit l’Aspa, à la date du mardi 4 juin, le croissant lunaire sera visible. «La lune se couchera à 20h49, soit 1h12mn après le soleil qui se couche à 19h37. La lune sera alors âgée de 1 jour 09h et sa surface éclairée sera de 2,48%. Elle sera facilement observable au Sénégal et en Afrique, partout où le ciel est dégagé.» En outre, les astronomes rappellent également qu’il faut toujours chercher le premier croissant à l’Ouest, un peu à gauche au-dessus de là où le soleil se couche.
LA «MEDAILLE CAPITAINE MBAYE DIAGNE POUR ACTE DE COURAGE EXCEPTIONNEL», DECERNEE POUR LA PREMIERE FOIS
La Journée Internationale des Casques Bleus des Nations Unies, célébrée aujourd’hui, mercredi 29 mai, sera marquée, entre autres, par la remise de la «Médaille Capitaine Mbaye Diagne pour acte de courage exceptionnel».
Cette médaille a été créée en 2014 par les Nations Unies (ONU) sera décernée pour la première fois
A l’occasion de la Journée Internationale des Casques Bleus des Nations Unies, célébrée aujourd’hui, mercredi 29 mai, Antonio Guterres et les Nations Unies honorent «plus d’un million d’hommes et de femmes qui ont servi comme soldats de la paix des Nations Unies depuis notre première mission en 1948. Nous nous souvenons des plus de 3800 membres du personnel qui ont payé de leur vie. Nous exprimons notre plus profonde gratitude aux plus de 100.000 membres du personnel de maintien de la paix, civils, policiers et militaires, déployés aujourd'hui de par le monde, ainsi qu’aux pays qui fournissent ces femmes et hommes courageux et dévoués.
Cette année, l’Organisation des Nations Unies, se souvient que cela fait 20 ans que le Conseil de sécurité a ordonné pour la première fois une mission de maintien de la paix pour protéger les civils». Dans un message publié à cet effet, le Secrétaire général de l’ONU rappelle que «chaque jour, les soldats de la paix protègent de la violence, souvent au péril de leur vie, des hommes, des femmes et des enfants. Dans le même esprit, en cette Journée internationale, la médaille Capitaine Mbaye Diagne pour acte de courage exceptionnel, est décernée pour la première fois. Nous rendons hommage au soldat Chancy Chitete, un Malawien qui était en service en République démocratique du Congo et a perdu la vie en essayant de sauver celle d’un autre soldat de la paix».
Pour M. Guterres, «les opérations de maintien de la paix des Nations Unies sont un investissement vital dans la paix et la sécurité mondiales. Et c’est parce qu’elles exigent un ferme engagement de la communauté internationale que nous avons lancé l’initiative «Action pour le maintien de la paix», qui vise à rendre nos missions plus fortes, plus sûres et mieux adaptées à l’avenir. Pour des millions de personnes dans les situations de conflit de par le monde, le maintien de la paix est une exigence porteuse d’espoir. Œuvrons ensemble afin que le maintien de la paix soit plus efficace pour protéger les populations et promouvoir la paix».
Au cours d’une séance empreinte de beaucoup d’émotion, le Conseil de sécurité de l’ONU a créé, le 8 mai 2014 en sa 7170e séance, la «Médaille capitaine Mbaye Diagne pour acte de courage exceptionnel», du nom de cet officier sénégalais de la Mission des Nations Unies pour l’assistance au Rwanda (MINUAR), «qui a sauvé, sans arme et face à un danger extrême, la vie de centaines, voire d’un millier de Rwandais lors du génocide de 1994 au Rwanda». Cette médaille, qui comble un vide, est destinée à honorer les militaires, et les membres de la Police et du personnel civil des Nations Unies et du personnel associé qui ont bravé des dangers extrêmes en s’acquittant de leur mission ou de leurs fonctions, «au service de l’humanité et de l’ONU», note le Conseil dans sa Résolution 2154 (2014), adoptée de manière unanime par ses 15 membres pour qu’elle devienne une source d’inspiration. Le 29 mai a été proclamé Journée internationale des Casques bleus de l'ONU dont l’objectif est «d'honorer la mémoire des Casques bleus de l'ONU qui ont perdu la vie au service de la cause de la paix; de rendre hommage à tous ceux, hommes et femmes, qui ont servi et continuent de servir dans les opérations de maintien de la paix de l'ONU pour leur professionnalisme, leur dévouement et leur courage.»
«LE SELECTIONNEUR PEUT AVOIR TOUTE SORTE D’ETATS D’AMES MAIS… »
Pour Abdoulaye Sarr, ancien sélectionneur des Lions (CAN 2006), une liste pour une phase finale est un «exercice spécial»
Aliou Cissé va procéder ce vendredi 31 mai à la publication de sa liste pour la Coupe d’Afrique des nations Egypte 2019. Ce sera l’ultime moment du choix pour le sélectionneur national après un long processus de réflexion. Mais qu’est ce qui se passe dans la tête d’un sélectionneur à l’heure du choix ? Echappe-t-il toujours à des pressions ? Pour Abdoulaye Sarr, ancien sélectionneur des Lions (CAN 2006), une liste pour une phase finale est un «exercice spécial». Et en dépit des pressions auxquelles il est soumis, l’actuel directeur technique de Génération foot fait savoir que le sélectionneur aura le dernier mot et assumera son choix.
Aliou Cissé sera attendu ce vendredi pour la publication de la liste des Lions devant disputer la Can 2019 en Egypte (21 juin au 19 juillet). Entre surprises et incertitudes sur certains joueurs qui vont figurer dans la liste, le sélectionneur des Lions est soumis à un travail qui ne sera pas de tout repos. Mais qu’est ce qui se passe dans la tête d’un sélectionneur à la veille de la veille d’une grande compétition comme la CAN ? Entre conciliation et lobbying, il n’échappe pas à des pressions, selon l’ancien sélectionneur Abdoulaye Sarr. Sur le banc des Lions lors des Coupes d’Afrique 2000, 2002, 2004 et 2012 (comme adjoint de Peter Schniger, Bruno Metsu, Guy Stepahn et Amara Traoré) et 2006 (en cas que titulaire) l’actuel directeur technique de Génération football a confié que «l’exercice n’est pas facile» même s’il entre dans le rôle normal des entraîneurs. «Le sélectionneur peut y avoir toutes sortes d’états d’âmes mais il faut dire que pour à la confection d’une liste, l’entraîneur n’est pas un homme seul car il a un entourage, un staff, il a ses conseillers. Le médical fait partie du staff, le préparateur mental, ses assistants techniques. L’entraineur des gardiens. C’est tout un entourage.
Avant de confectionner sa liste, il y aura beaucoup de conciliation. L’erreur étant humaine, il faut s’entourer de maximum de garanties. Il y a même des conseillers qui sont en dehors du staff. Il peut même être un journaliste qui le conseille au niveau de la communication. Ce n’est donc pas un exercice facile mais c’est quelque chose de normal pour un sélectionneur», soulignet-il. Le technicien sénégalais, renseigne que cette pression entoure même la vie de l’entraîneur. «Il subit des pressions de toutes sortes et de différentes manières. Il y en aura toujours des lobbyings, des pressions mêmes politiques. Même la presse peut exercer des pressions. Un groupe de journaliste peut plaider pour un joueur ou un autre joueur. La pression peut même venir des familles. La pression est donc là. Sur le plan social, on ne peut pas occulter cette pression. Nous l’avons vécu. L’entraîneur a une prérogative. Il a un rôle particulier. Il a le dernier mot et c’est lui qui assume. Il a été choisi comme sélectionneur pour prendre des décisions», répond-t-il
Pour l’ancien coach des Lions, chaque liste a cependant une spécificité et avec les paramètres du moment. «Une liste pour une phase finale est un peu spéciale. Elle doit résumer dans sa globalité toute une philosophie. Toutes les idées de l’entraîneur qui ont précédé la phase finale, c'est-à-dire les éliminatoires, il va concocter une liste où il aura à évaluer tout ce qui a précédé. Pour les critères, il essaiera de se conformer à la forme du moment, la compétitivité du joueur. Il doit chercher, ce qui est à mon avis très important, à savoir la complémentarité. Ensuite, il faut voir la dimension humaine de l’individu parce qu’une équipe, ce n’est pas toujours le terrain mais il y a une vie à l’interne. Si l’équipe joue bien, c’est qu’il y a beaucoup de complicité dans le groupe. C’est là où l’entraîneur joue un rôle de grand manager», relève Abdoulaye Sarr, avant d’ajouter : «L’entraineur dans son approche doit faire en sorte que le groupe s’approprie de son projet. La publication de la liste vient toutefois au terme d’un processus de réflexion entamée depuis les phases des éliminatoires. Le sélectionneur est quelqu’un qui est toujours dans la réflexion et encore plus à l’approche de la publication d’une liste. L’exercice auquel, il a pris l’habitude. Parce que pour faire chaque match ou à chaque sortie de l’équipe nationale, il est obligé à se soumettre à cet exercice : publier une liste de joueurs à la représentation nationale. Sa mission ne sera pas de tout repos», a confié Abdoulaye Sarr.
ABDOULAYE SARR « En Egypte, il ne faudra négliger aucun détail»
L’ancien sélectionneur nationale Abdoulaye Sarr (2006), pense que l’équipe du Sénégal n’ira pas en terrain inconnu à la Can en Egypte. Le pays de Pharaon a en effet été le théâtre du dernier grand exploit des Lions en Coupe d’Afrique. Sous sa conduite avec Amara Traoré comme adjoint, l’équipe du Sénégal avait failli créer l’exploit face à l’Egypte, futur vainqueur de l’épreuve. Mais pour un nouvel exploit, le technicien sénégalais soutient qu’il ne faudra négliger aucun détail. «Paul Valery disait que : «s’il faut réaliser de grandes choses, il faut penser au détail». En Egypte, il ne faudra négliger aucun détail. Sur ce plan, le Sénégal est assez outillé pour mettre l’équipe nationale dans un environnement de performance. Faire le contraire serait une faute professionnelle. Le Sénégal est très respecté en Egypte. Sur tous les plans et surtout en sport. En Egypte, on ne sera pas en terrain conquis mais pas inconnu», considère t-il, ajoutant que le Sénégal devra trouver ses repères en Egypte. «Aliou Cissé, l’actuel sélectionneur, Tony Sylva qui est dans l’encadrement ou Lamine Diatta connaissent bien ce pays pour y avoir joué en 2006. Ils sont aujourd’hui dans l’encadrement rapproché de l’équipe nationale. Il y a donc des repères. Il y a beaucoup d’avancées significatives au niveau de la réservation d’hôtels et pour mettre le Sénégal dans de très bonnes conditions de performance. Le président de la Fédération sénégalaise de football (Augustin Senghor, Ndlr) et son entourage ont l’habitude de séjourner dans ce pays», conclut-il.
Dakar, 29 mai (APS) – Le lancement des travaux du dialogue national est largement commenté par les quotidiens reçus ce mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Le président de la République, Macky Sall, a procédé mardi à l’ouverture du dialogue national en présence de plusieurs personnalités politiques, économiques, religieuses et de la société civile. L’ancien ministre Famara Ibrahima Sagna a été choisi, sur la base d’un consensus, pour piloter ces concertations.
Libération annonce le "lancement en grande pompe du dialogue national" et affiche à la Une : "Ensemble pour le Sénégal".
"C’est le Sénégal en miniatures. Dans 15 jours (…), le comité de pilotage du dialogue, lancé ce mardi, débute ses travaux", écrit le journal non sans souligner que le chef de l’Etat veut "un dialogue franc, libre et transparent, respectant le parallélisme des formes et l’équilibre (....)".
"Lancement des concertations nationales, Macky Sall renoue le fil du dialogue", titre L’As. "Dialogue national, démarrage sur les chapeaux de roue", selon Le Témoin, qui note que "malgré le boycott du PDS et ses alliés, d’importantes franges de la Nation, ont répondu à l’appel du président de la République".
Sud Quotidien relève que "dans une salle des banquets remplie de représentants de toutes les composantes de la société sénégalaise, acquises à la cause du dialogue national, le président de la République a invité l’ensemble des acteurs à un dialogue ouvert, pluriel, libre et constructif".
"Le chef de l’Etat n’a pas manqué de fixer les orientations majeures dudit dialogue, de donner un délai de 15 jours aux différentes organisations pour choisir leurs représentants dans le comité préparatoire du dialogue, tout en fixant le nombre de représentants par entité", ajoute Sud, soulignant que la rencontre d’hier a duré plus de 6 tours d’horloge.
"Ouverture du dialogue politique, la messe des possibles", titre Enquête qui écrit : "Macky Sall se montre ouvert à une grâce pour Khalifa Sall et reste aphone sur Karim Wade. Chaque partie aura 5 représentants (dans le comité préparatoire), sauf les chefs coutumiers et les religieux qui en auront 3. La société civile et les partis politiques seront coptés dans le Cos-Pétrogaz".
Selon Vox Populi, "Macky Sall donne des gages à l’ouverture du dialogue". "Je veux la confiance. Je ne toucherai rien de ce qui sortira de ce dialogue comme consensus. J’attendrai des conclusions, mais qui ne vont pas déstabiliser le Sénégal", a déclaré le chef de l’Etat.
Le Soleil souligne que "Macky Sall veut un consensus fort" au sortir de ces concertations.
Selon La Tribune, "Khalifa Sall ouvre le dialogue de Macky Sall", allusion aux demandes de libération de l’ancien maire de Dakar formulées par des membres de l’opposition.
"De Soham El Wardini à Aïda Mbodji en passant par Oumar Sarr ou encore Mamadou Diop Decroix, plusieurs appels du pied en faveur de Khalifa Sall ou de Karim Wade ont été lancés hier au président de la République", souligne le journal.
Selon Source A également, "ce ne sont pas des avocats qui ont manqué hier à l’ancien-député de Dakar, Khalifa Sall (….). En effet, Mamadou Diop Decroix, Aïda Mbodji, Soham Wardini ont tour à tour imploré le président de la République afin qu’il ôte les menottes à l’ancien édile de la capitale sénégalaise".
Le journal ajoute que "même si Macky Sall n’a pas hermétiquement fermé la porte, il n’en demeure pas moins qu’il a expliqué aux quémandeurs que +tant que la procédure est pendante devant la juste, le président ne peut rien faire. On gracie une personne quand toutes voies de recours sont épuisées".
AMADOU GALLO FALL PORTE A LA TETE DE BASKETBALL AFRICA LEAGUE
La NBA et la Fédération internationale de basketball (FiBA) ont désigné mardi le Sénégalais Amadou Gallo Fall à la tête de la Basketball African League (BAL), le championnat que les deux entités vont lancer sur le continent africain en janvier prochain,.
Fall, jusque-là vice-président de la NBA en charge de l’Afrique, va diriger cette ligue à 12 équipes pour 28 matchs qui démarre en janvier prochain. Amadou Fall va cumuler ce nouveau poste avec celui qu’il occupe déjà sein de la NBA, la principale ligue de basket nord-américaine pour laquelle il va continuer à superviser la recherche d’un nouveau manager, précise un communiqué transmis à l’APS.
A la tête du bureau de la NBA en Afrique depuis 2010, Amadou Gallo Fall ’’était le meilleur choix pour lancer cette ligue", a réagi le vice-patron de la NBA Mark Tatum, à l’annonce de la nomination du Sénégalais. En une décennie de présence sur le continent africain, la NBA a lancé 13 ligues juniors NBA (compétitions de jeunes) deux NBA Africa Game (matchs de gala NBA) et implanté la NBA Academy au Sénégal.
L’installation d’une ligue de basketball, en collaboration avec la FIBA, est le dernier élément "pour compléter l’écosystème et maintenant contribuer à le développer", avait déclaré Amadou Gallo Fall dans un entretien avec l’APS
Le ministre, le S.G et le Directeur
Ah ! Comme la vie est imprévisible ! Le Secrétaire général d’un ministère très important pour notre dépense quotidienne, qui aimait jouer les doctes et le montrait tous les jours à une de ses directrices, se retrouve depuis le remaniement d’avril sous les ordres de cette dame qu’elle qualifiait sans cesse de nullarde. Et comme les S.G ne bougent pas immédiatement, inutile de dire que notre bonhomme doit être dans ses petits souliers et en train de vivre des moments difficiles. Quant au directeur d’agence dans ce même ministère, malheureux d’avoir été zappé du dernier remaniement, il semblerait qu’il en veut amèrement à sa ministre. Comme si cette dernière y était pour quelque chose. Notre directeur d’agence ne l’aurait même pas félicitée après sa nomination le 7 avril dernier.
Aminata Tall pas du tout fair-play
Restons avec ces hommes et femmes d’Etat pas du tout fairplay. Vous l’aurez tous remarqué, ni Mimi Touré ni Aminata Tall n’ont été aperçues au présidium à côté de Moustapha Niasse, en tant qu’Institution. C’est que la présidente récemment déchue serait dans une colère noire depuis qu’elle a été défenestrée. Elle en voudrait même personnellement à sa remplaçante au point de refuser de se plier aux exigences républicaines : organiser une passation de services publique. Pour quelqu’un qui a traversé presque deux décennies au sommet de l’Etat, c’est quand même triste et décevant de la part d’Aminata Tall.
Famara Ibrahima Sagna, the right man at the right place
«L’As» avait révélé en exclusivité que le nom de Famara Sagna circulait dans les couloirs. C’est désormais confirmé. L’ancien président du Conseil économique et social a été désigné à l’unanimité président du Comité de pilotage. L’homme jouit d’une image lisse. Socialiste, il n’a pas transhumé du tout. Joint au téléphone, Malick Gakou s’est montré assez dithyrambique. «C’est vraiment the right man at the right place», dit-il à l’égard de celui qu’il considère comme son père spirituel.
Bizarrerie
À la place d’OTD, absent pour des raisons de santé, c’est Me Ousmane Sèye, 4ème Vice-président, qui a parlé au nom du HCCT. Ni Mayel Thiam, 1er Viceprésident, ni la 2ème, ni Landing Savané, le 3e, n’ont eu droit au privilège de discourir devant le Président de la République lors du Dialogue national, au nom du HCCT.
Endurance
Même s’ils sont octogénaires ou presque, ils ont été particulièrement endurants hier. Pendant six tours d’horloge, de 11h 50 à presque 18 h, Moustapha Niasse, Famara Ibrahima Sagna et le Général Mamadou Niang n’ont pas bougé de leur siège. Moins âgés et septuagénaires ou quasi, Alioune Badara Béye, Président de l’Association des Écrivains du Sénégal et Soham Wardini, la mairesse de Dakar, sont restés eux aussi bien solides. Cette dernière n’a quitté son siège que pour aller faire son discours.
Succès de la dream team de Macky
La deuxième édition a été un succès à tout point de vue. En dehors de Wade qui a fait faux bond, l’essentiel de la classe politique a pris part au dialogue, sans compter la société civile, les syndicats, le patronat, etc. C’est qu’il y a eu un travail fait avec méticulosité et engagement par la dream team politique de Macky Sall, composée d’Aly Ngouille Ndiaye, Mor Ngom, Mahmoud Saleh et El hadj Kassé qui ont travaillé au corps tout ce beau monde.
Anticipées de philosophie 2019
Ce sont 159 300 candidats à l’examen du baccalauréat qui vont plancher sur les épreuves de Philosophie. Les anticipées de Philosophie pour la session de 2019 se tiennent aujourd’hui sur l’ensemble du territoire national. L’Office du baccalauréat a pris des mesures strictes pour le bon déroulement de l’examen. Il est interdit aux candidats d’entrer avec des téléphone portable ou tablettes dans les centres d’examen. L’Office du Bac prévient que tout candidat pris dans le centre avec un outil de communication sera exclu et ne pourra poursuivre les épreuves. Aux surveillants, l’Office du Bac interdit aussi l’usage du téléphone ou autre outil de communication dans les salles d’examen.
Les astronomes annoncent la Korité pour le mercredi
L’Association Sénégalaise pour la Promotion de l’Astronomie (ASPA) annonce la fête de Korité pour le mercredi prochain. Dans un communiqué, l’Aspa informe que la conjonction qui correspond au moment précis où la lune se trouve entre le Soleil et la Terre aura lieu le Lundi 03 Juin à 10h03mn. Cela marquera le début d’un nouveau tour. Ce jour, la lune se couchera à 19h51, soit 14mn après le Soleil qui se couchera à 19h37. Ainsi la lune sera âgée seulement de 9h. Donc sa surface éclairée ne sera que de 0,25%(Le minimum étant de 1% et au moins 14h après la conjonction). Par conséquent, selon l’Aspa, la lune ne sera pas observable lundi à l’œil nu dans ces conditions et sera trop proche et noyée dans la lueur du Soleil couchant. Par contre, elle sera facilement visible au Sénégal et en Afrique, partout où le ciel est dégagé, le mardi. Puisque ce jour, la lune se couchera à 20h49, soit 1h12mn après le Soleil qui se couchera à 19h37. Elle sera alors âgée de 1 jour et 09h et sa surface éclairée sera de 2,48%. Le mardi sera donc la fin du mois du ramadan.
Décision du Cnra contre la série «Maitresse d’un homme marié»
L’organisation islamique continue de mener la guerre aux téléfilms dont elle juge obscène certaines séquences. C’est le cas du téléfilm «Maitresse d’un homme marié» diffusé sur la 2S Tv. Selon l’Ong Jamra, cette série est truffée d’obscénités langagières, faisant l’apologie de la fornication et la valorisation de l’adultère. C’est ainsi que le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a été saisi. Babacar Diagne n’a pas tardé à prendre une décision. Le Collège du Cnra, qui s’est fondé sur le monitoring de ses services, décide que le téléfilm pourra continuer à être diffusé sous réserve des correctifs à apporter. Babacar Diagne prévient que la non prise en compte des remarques du Cnra, notamment en revisitant le contenu, pourrait avoir comme conséquence le retardement de l’heure de diffusion ou l’interdiction de la diffusion du téléfilm par le Cnra. Puisque le monitoring du Cnra a permis de relever des propos, images et comportements jugés choquants, indécents, obscènes ou injurieux; des scènes de grandes violences ou susceptibles de nuire à la préservation des identités culturelles. Ce qui est un manquement à la réglementation, notamment celle relative à la signalétique.
Onu-Habitat
Le Sénégal a été élu le 27 mai à Nairobi, au Conseil exécutif d’ONU Habitat pour un mandat de 4 ans. Il s’agit d’un nouvel organe stratégique qui est chargé de suivre le fonctionnement, les programmes et les projets d’ONU- Habitat, en exerçant un suivi méthodique des décisions de l’Assemblée desNations unies sur l’Habitat. Le Conseil exécutif est composé de 36 Etats membres dont 10 sièges pour l’Afrique. Dans son allocution à l’Assemblée, le ministre Abdou Karim Fofana a rappelé l’importance du Plan Sénégal Émergent (Pse) ainsi que les missions etles priorités définies par le Président Macky Sall. En marge de l’Assemblée, le ministre a été reçu par la Directrice exécutive, Maïmunah Sharif. Une audience qui a permis aux personnalités d’échanger sur les axes de coopération avec ONU- Habitat.
Fonction publique locale
Depuis une décennie les travailleurs des collectivités locales se battent pour la mise en œuvre de la fonction publique locale. Le combat du responsable syndical Sidya Ndiaye va peut être cette fois-ci porter ses fruits. En effet le ministère des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, Oumar Guèye, a organisé hier une réunion de concertation sur le nouvel organigramme type des Collectivités territoriales devant permettre l’effectivité de la fonction publique locale. Il a salué la démarche inclusive qui a marqué la préparation du projet de décret qui sera soumis au président de la République.
Macky Sall au sommet de l’Oci
Le président de la République quitte aujourd’hui Dakar pour prendre part, le 31 mai à La Mecque, au 14e Sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI). La présidence de la République renseigne que ce sommet, dont le thème porte sur «la Main dans la main vers l’avenir», donnera l’occasion aux Etats membres de l’Organisation de délibérer sur des questions d’intérêt commun touchant à la paix, à la sécurité, au développement, à la culture et à la solidarité islamique. Le président Macky Sall retourne au Sénégal le 1er juin.
Duel de Grands Serigne de Dakar
A la salle des banquets, hier lors du lancement du dialogue national, il y avaitla présence des deux grands Serigne de Dakar de la communauté Léboue. En plus d’Abdoulaye Makhtar Diop qui est également député et membre de la mouvance présidentielle, le fils du défunt Grand Serigne, Bassirou Diagne était également présent aux côtés des chefs religieux et coutumiers invité pour l’occasion. A la fin de la rencontre, le président de la République, Macky Sall a demandé à ce que le grand Serigne de Dakar fasse la prière pour clôturer la rencontre. Et subitement, le député et ancien ministre devenu chef coutumier saute de son siège pour formuler des prières sous les yeux de Pape Ibrahima Diagne, le fils de Bassirou Diagne.
Bamba Kassé magnifie le travail des journalistes
Dans son début de discours, le Secrétaire Général du Syndicats des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (Synpics), Ahmadou Bamba Kassé a loué la présence de ses confrères venus nombreux assurer la couverture du lancement du dialogue national tenu hier, au Palais de la République. En prenant la parole, il a rappelé au MC, El Hadji Hamidou Kassé, que le syndicat qu’il dirige et composé de travailleurs qui, selon lui, étaient les seuls dans la salle en train de travailler. «Ils sont une centaine ici à écouter le dialogue et à le transmettre aux autres Sénégalais», a-t-il lancé. Ce qui lui a valu des applaudissements de la part de certains journalistes. Une manière pour Kassé de rappeler l’importance de la presse dans ce dialogue.
Les représentants du HCCT et du CESE zappés du présidium
Sur le présidium, le président de la République était entouré du président de l’Assemblé Nationale, Moustapha Niasse, de la présidente du Haut Conseil du Dialogue Social, Innocence Ntap Ndiaye et du ministre de l’Intérieur. Il manquait hier aux côtés de ces personnalités le président du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), Ousmane Tanor Dieng. Le Secrétaire général du Parti Socialiste qui se trouve en France pour des raisons de santé n’a pas été représenté sur le présidium. Il en a été de même pour la présidente du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), Aminata Touré qui n’a pas encore pris fonction. Ces deux institutions ont vu leurs représentants, Me Ousmane Sèye et Fatou Sougou prendre place à côté des députés et membres du patronat.
Les deux Généraux proches de Jammeh libres
Les deux Généraux,Umpa Mendy et Ansumana Tamba, qui s’étaient exilés avec le Président Yahya Jammeh en Guinée Equatoriale sont libres de toutes poursuites judiciaires. Ces deux officiers généraux de la Gambie en ont eu marre de l’exil et ils ont pris le risque de rentrer au pays. Ainsi, ils sont arrêtés dès le lendemain de leur arrivée en Gambie par les forces de sécurité. Ils étaient soupçonnés de rentrer pour préparer un coup d’Etat. Les auditions ont permis de savoir qu’ils étaient en brouille avec le Président Jammeh. L’armée leur reproche par la suite de désertion. Les Umpa Mendy et Ansumana Tamba sont reconnus coupables par la cour martiale de Banjul. Ils sont libres et déterminés à servir leur pays. Le général Umpa Mendy commandait la garde présidentielle de Jammeh appelée «Jungulars».