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27 juillet 2025
«RUFISQUE BOU BESS» VEUT TRANSFUSER DU SANG NEUF DANS LA VIEILLE VILLE
On ne fait pas faire du neuf avec du vieux. Cette vérité en bandoulière, des jeunes membres du mouvement «Rufisque Bou Bess» ont initié une randonnée écologique lors du week-end pascal pour un Rufisque nouveau.
Un moyen pour eux de s’investir pleinement pour l’éveil des consciences citoyennes afin de changer l’image de la vieille ville. «Il faut massivement que les jeunes participent à l’action politique. Il y a un nombre très restreint de jeunes au niveau du conseil municipal c’est le cas au niveau de la ville à l’Est à l’Ouest et a niveau du Nord. Il est temps que les jeunes trouvent leur place dans les instances de décisions.
La municipalité rufisquoise a besoin du sang neuf», a soutenu Badou Diack, membre fondateur du mouvement «Rufisque Bou Bess», en marge d’une activité écologique dans les artères de la vieille ville. Une nouvelle conception de l’avenir avec une démarche écologique en conformité avec l’appel du président de la République qui appelle les populations à une participation citoyenne. «Nous voulons un nouveau Rufisque, un nouveau type de Rufisquois, une nouvelle vision du développement et une nouvelle vision de la gestion de la cité», a-t-il dit. «Le problème dorsal de Rufisque, c’est l’insalubrité, l’encombrement. Nous avons un programme bien ficelé qu’on compte mettre en œuvre pour l’intérêt des Rufisquois», a ajouté M. Diack qui dit tirer des enseignements des différentes mandatures à la mairie de ville de Me Mbaye Jacques, à Ndiawar Touré, en passant par Badara Mamaya Sène.
Un cri du cœur qui met un accent particulier sur la sensibilisation pour un éveil des sensibilités écologiques et une prise de conscience politique. «Nous voulons sensibiliser les populations pour un changement de comportement par rapport à l’environnement et par rapport à nous même. Nous serons là pour comparer et décortiquer les différentes offres politiques des Rufisquois qui veulent concourir à la ville. Le choix se fera parmi les nouvelles offres présentées par de nouveaux candidats», a insisté Babacar Seck, qui renseigne également de l’intensification du contrôle citoyen à l’endroit des politiques. Un droit de regards sur les institutions qui selon eux permettra aux jeunes de s’impliquer et de superviser dans la gestion des affaires de la cité.
LE PS ET L'AFP SECOUES PAR DE FORTES TURBULENCES
Les reconductions de Aminata Mbengue Ndiaye, Serigne Mbaye Thiam et Alioune Sarr font débat. Le mot « rotation » est sur toutes les lèvres !
Bassirou DIENG et A.K. DIARRA |
Publication 25/04/2019
Le Parti Socialiste (Ps) et l’Alliance des forces du progrès (Afp) connaissent des remous depuis la formation du premier gouvernement de Macky II. Des frustrations qui seraient nées de la reconduction dans cet attelage de Aminata Mbengue Ndiaye et de Serigne Mbaye Thiam pour le Ps et de Alioune Sarr pour l’Afp. Au sein de ces formations politiques de la majorité, des responsables disent ne pas comprendre les raisons de Ousmane Tanor Dieng et Moustapha Niasse pour prolonger le bail gouvernemental de ces ministres comme si « Aminata Mbengue Ndiaye, Serigne Mbaye Thiam et Alioune Sarr restent les seuls cadres politiques de leurs partis ». Depuis 2012, ce sont les mêmes ministres qui représentent ces deux grandes formations politiques dans les gouvernements successifs de Macky Sall. Kadialy Gassama du PS et Ousmane Samb de l’AFP se démarquent de cette approche contestataire et avancent des arguments. Le Témoin a enquêté…
Des frustrations sont notées au sein de la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY) depuis la formation du premier gouvernement de Macky II. Après les récriminations enregistrées dans les rangs de l’Alliance pour la République (APR) dès les heures qui ont suivi l’annonce de la composition de l’équipe Dionne III, des remous sont aussi notés dans les partis alliés notamment au Parti socialiste et à l’Alliance des forces du progrès où le risque d’implosion est réel. On parle de plus en plus d’une rébellion ouverte qui pourrait déboucher sur le départ de nombreux cadres de ces formations politiques vers les prairies marron-beige. Dans une interview parue dans Le quotidien de ce 24 avril, le Professeur à l’Ucad Gorgui Ciss a indiqué qu’il aurait aimé une rotation pour les ministres PS. En clair, le maire de Yenne n’est pas d’accord pour la reconduction au gouvernement de ses camarades Serigne Mbaye Thiam et Aminata Mbengue Ndiaye. L’on prête les mêmes sentiments au porte-parole adjoint du Ps, Me Moussa Bocar Thiam. D’ailleurs, le maire de Ourossogui donne rendez-vous à la presse… à la maison de la Presse — et non à celle du Ps ! — ce samedi pour s’expliquer sur la question. Cette posture contestataire est partagée par d’autres responsables qui se sont confiés, sous l’anonymat, au « Témoin ». Contacté par votre serviteur, un membre du bureau politique du Parti socialiste confie que la reconduction de Aminata Mbengue Ndiaye et Serigne Mbaye Thiam a créé de très grandes frustrations dans les rangs de cette formation. « Ça, il faut le reconnaître. Beaucoup d’autres responsables du parti s’attendaient à ce qu’il y ait une rotation et que d’autres cadres soient promus ministres. Mais, malheureusement, ce qu’on a vu c’est que notre secrétaire général national, Ousmane Tanor Dieng, a encore privilégié ses amis », se désole notre interlocuteur. qui souligne qu’à chaque fois qu’il y a des privilèges ou postes pour le parti du président Senghor, Ousmane Tanor Dieng ne sert que ses « amis ». Selon un autre responsable du Ps joint par Le Témoin, depuis 2012, les mêmes têtes bénéficient des retombées de l’entrée du Ps dans la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY). « Les autres responsables comme moi, nous n’avons jamais bénéficié de quoi que ce soit venant de cette alliance. Nous ne nous sentons même pas d’ailleurs dans Benno Bokk Yaakar parce que rien n’a été fait pour nous », maugrée notre interlocuteur selon qui le Ps est aujourd’hui dirigé par « un groupe d’amis qui en constitue la tête et le corps. Et on risque de perdre notre parti à cause de ça parce que beaucoup de responsables ne peuvent plus digérer cette gestion de copinage ». A en croire ce membre mécontent du bureau politique du Ps, « Tanor lui-même a senti cette frustration qui monte d’un cran dans nos rangs. Raison pour laquelle d’ailleurs, il appelle les uns et les autres à resserrer les rangs et au dialogue aussi. Appeler les gens c’est bien mais il nous faut restructurer encore le parti et essayer d’aller parler à tous les frustrés sinon notre Parti mourra de sa belle mort » estime-t-il.
Kadialy Gassama du BP du Ps rame à contre-courant des contestataires
Kadialy Gassama membre du BP du Ps rame à contre-courant de ces contestataires. « Il n’appartient pas au Ps de nommer à des postes. Seul le président de la République a cette prérogative. Le Ps ne peut que proposer, il appartient au chef de l’Etat d’accepter ou de refuser nos propositions. Si le président de la République veut garder nos mêmes ministres parce qu’ils ont fait un excellent travail, cela est tout à fait logique. On ne change pas une équipe qui gagne » plaide ce brillant économiste. Lorsqu’on lui rétorque que le président Sall a pourtant Macky Sall renouvelé 50 % des membres APR du gouvernement Dionne III, Kadialy Gassama sursaute. « Avouez que les possibilités que le PR a, nous ne les avons pas. Le chef de l’Etat peut faire beaucoup de choses, alors que le Ps est limité sur ce point. Vous ne pouvez pas le comparer à un parti allié qui n’a que deux ministres » répond ce membre du Bp du Ps. Semblant répondre au Pr Gorgui Ciss, il estime que « les gens qui parlent de rotations pensent à eux-mêmes. Je ne pense pas comme cela, ils voudraient être promus. Les gens qui s’agitent ont une démarche sectaire, personnelle en rupture avec les problématiques sérieuses. Ils parlent de rotations comme s’il s’agissait d’un gâteau à partager ». Nos tentatives d’entrer en contact avec le porte-parole du PS Abdoulaye Wilane n’ont pas abouti malgré nos nombreux appels.
Le feu couve aussi à l’Afp
Mais Ousmane Tanor Dieng et son parti ne sont pas les seuls à être sous la menace d’une implosion du fait de frustrations… ministérielles. L’Alliance des forces du progrès (Afp) aussi est traversée par un fort vent de mécontentement si l’on se fie aux confessions de nos interlocuteurs. Joint par téléphone, ce responsable politique de l’Alliance des forces du progrès n’a pas tourné autour du pot pour dire ses frustrations. « Je suis vraiment déçu après la formation du gouvernement. Vous savez, un parti ne doit pas être géré dans le copinage. Le président Moustapha Niasse devrait mettre sur un pied d’égalité tous les responsables du parti qui sont aussi ses fils » indique d’entrée ce responsable progressiste. Poursuivant, il confie que beaucoup de cadres du parti « progressiste » comme lui s’attendaient à ce qu’il y ait au moins une « rotation ». Décidément ! Et notre interlocuteur de préciser : « Alioune Sarr est notre camarade de parti et nous n’avons aucune dent contre lui mais il n’est pas plus compétent que les autres cadres qui sont dans le parti. Alors, le président Moustapha Niasse se devait, quand le président Macky Sall lui a demandé le nom de celui dont il voulait qu’il soit ministre, de chercher un autre. C’est mieux que de reconduire Alioune Sarr comme s’il était seul à avoir des compétences pour être ministre ». Cet autre responsable progressiste, lui, n’a pas manqué de prévenir Moustapha Niasse. À l’en croire en effet, les frustrations ont actuellement atteint leur paroxysme. « Si le président Niasse ne désamorce pas la bombe en appelant tous les cadres et responsables du parti pour mettre les points sur les i, l’Afp pourrait imploser sous peu. Parce que certains ne vont plus accepter certaines humiliations », prévient notre interlocuteur…
Ousmane Samb membre du SEP DE L’AFP : «La reconduction de Alioune Sarr n’a pas posé aucun problème chez nous»
Pourtant, Alioune Sarr est bien défendu à des niveaux importants de l’AFP. « Ecoutez bien, le parti regorge de cadres, mais il faut avouer qu’Alioune Sarr a des atouts importants. Il est le patron des cadres, il a aujourd’hui une bonne connaissance des rouages de l’administration, mais c’est surtout l’un des rares cadres avec Mbaye Dionne, le DG du CMS, et Ousmane Samb de Rufisque à disposer d’une base politique. La sienne est à Notto Diobass. Des atouts non négligeables qui ont favorisé sa reconduction à son poste de ministre » souligne un connaisseur de l’AFP. Il est appuyé par le membre du Secrétaire politique exécutif Ousmane Samb, justement. « L’AFP est un parti qui regroupe en son sein des cadres émérites. Il y a largement de quoi former plusieurs gouvernements. Le fait de reconduire Alioune Sarr au gouvernement, cela n’a posé aucun problème chez nous. Tout s’est établi fait la base d’un rapport de confiance car Alioune Sarr nous a bien représenté au sein du Gouvernement où il a fait un excellent travail. Franchement, il est représentatif de notre parti, tout le SEP a unanimement salué son maintien dans le gouvernement » assure l’ancien président du défunt conseil régional de Dakar. Disant comprendre certaines frustrations, Ousmane Samb indique que « l’AFP attend de Macky Sall d’autres positions ou stations dans l’Etat parce qu’aussi nous avons bien travaillé pour la réélection du chef de l’Etat ».
DEUX MALFAITEURS TENTENT DE RETIRER FRAUDULEUSEMENT LES 5 MILLIONS DE FRS D’UN MBACKE-MBACKE
Poursuivi pour association de malfaiteurs, vol, faux et usage de faux, Tidiane Dème risque gros. Son acolyte du nom de Mamadou Dia est activement recherché par la police.
Ces individus auraient volé un chèque d’un montant de 5 000 000 FCFA appartenant à un marabout Mbacké Mbacké
Selon le plaignant Serigne Cheikh Ibra Mbacké, il a été joint au téléphone ce 17 avril 2019 par un agent de l’agence des Parcelles Assainies de la Banque islamique du Sénégal (BIS) pour l’informer qu’un individu du nom de Tidiane Dème s’était présenté à leur guichet pour toucher un chèque de 5.000.000 de francs portant son nom. « Ayant été victime d’un vol de chèques au mois de décembre 2018, j’ai immédiatement averti la police. Des policiers m’ont alors accompagné à la banque pour y voir plus clair dans cette affaire » raconte le marabout. « Une fois sur place, nous avons constaté que le mis en cause avait pris la fuite laissant sur place son passeport et le chèque de 5 millions de FCFA émis au « porteur ».
Dans la même journée et par coïncidence, j’ai reçu également un appel de la Sonatel. L’agent m’a fait savoir qu’un individu s’est présenté pour faire suspendre mes lignes téléphoniques de l’opérateur Orange sous prétexte que mon téléphone a été volé. Surpris, j’ai encore une prévenu les limiers de la police des P. A. Aux environs de 20 heures, un individu détenteur du numéro de téléphone suivant : 76 321 9857 m’appelle pour me dire que des jeunes ont volé son passeport et veulent l’utiliser pour retirer de l’argent » poursuit le marabout Mbacké-Mbacké. L’agent de la Sonatel Tidiane Dia donne sa version des faits. « Un individu s’est présenté devant moi et m’a dit qu’il voulait suspendre des numéros Orange et que c’est le propriétaire des cartes SIM qui l’a délégué pour suspendre ses numéros. Aussitôt, il m’a présenté une carte d’identité qui porte le nom du marabout Serigne Cheikh Ibra Mbacké. Malheureusement, le mis en cause est tombé dans son propre piège, car j’ai douté de la véracité de ses propos. Je lui ai demandé de me donner sa carte d’identité nationale, mais il a répondu qu’il l’avait perdue. C’est ainsi que j’ai eu des soupçons mais j’ai accepté de procéder à l’opération pour le retarder » a confié l’agent de la Sonatel aux hommes du commissaire Sangaré. « Je l’ai également pris en photo en cachette. J’ai appelé le numéro qu’il voulait récupérer et le propriétaire de la carte SIM à savoir Cheikh Ibra Mbacké a décroché. Et je l’ai informé de ce que cet individu est venu faire. Il m’a fait savoir qu’il n’a pas perdu ses numéros » ajoute l’employé de la Sonatel. A l’en croire, avant de terminer la conversation téléphonique, le mis en cause a pris la tangente. Mais comme il avait pris en photo le quidam, celui-ci sera interpellé à l’Unité 24 des PA.
Les policiers ont pu l’identifier avant d’ouvrir une enquête. Le mis en cause qui se nomme Tidiane Dème a reconnu les faits. Il raconte qu’il a reçu le chèque de la part d’un de ses amis qui se nomme Mamadou Dia et qui se trouve être une vieille connaissance. « Au début du mois d’avril, il m’a joint au téléphone pour me dire qu’il a une de ses connaissances qui avait volé des chèques à son père et qu’il voulait qu’on retire de l’argent avec. Il m’a également précisé que cet individu lui a envoyé la filiation de son père et qu’il voulait que j’aille retirer l’argent à la banque par chèque. Nous nous sommes donné rendez-vous à l’unité 22 des PA pour qu’il me remette le chèque. Instantanément, je suis allé à la banque pour retirer l’argent.
A mon arrivée, je me suis présenté à l’un des guichets. Au cours de la vérification et de la validation du chèque, j’ai compris qu’il se passait quelque chose qui n’est pas net, car l’agent ne cessait de me regarder bizarrement. Je suis sorti de la banque précipitamment, laissant sur place mon passeport et ledit chèque. Dans la nuit, aux environs de 20 heures, une dame m’a appelé pour une rencontre à l’Unité 24 des PA et, à mon arrivée, j’ai été interpellé par la police » a confié le malfrat aux enquêteurs. D’après ses dires, son ami lui avait promis une grosse somme d’agent une fois qu’il aurait touché l’argent mentionné sur le chèque volé. « Je regrette mon acte et demande la clémence de la justice » dira-t-il. Le mis en cause Tidiane Dème a été déféré au Parquet tandis que son acolyte Mamadou Dia, en fuite, est recherché par la police.
par Cheikh Tidiane DIEYE
À MON AMI ABDOURAHMANE DIOUF, AGE QUOD AGIS !
Ta compétence est avérée - Tu as été et restes l'une des valeurs les plus marquantes de l'espace public Sénégalais - Ne réponds ni ne t'attarde sur ceux qui ergotent sur des bagatelles
De Sanar à Genève, et partout ailleurs dans les nombreuses contrées du monde où nous avons voyagé et travaillé ensemble pour toujours porter haut le flambeau d'une Afrique désormais décomplexée, tu as toujours agi selon ta conscience et ton éthique. Tu m'as toujours fait l'amitié de m'associer aux grandes décisions de ta vie. Il y a près de 15 ans, lorsque tu pris rendez-vous avec Monsieur Idrissa Seck pour lui déclarer ton intention de t'engager en politique, à ses côtés, pour soutenir sa lutte pour le changement, tu l'avais fait en toute indépendance. Nous nous étions vus ce jour-là et en avions discuté longuement. Depuis, je t'ai vu volontaire et déterminé, défendant les idéaux et valeurs de ton parti comme peu d'autres, n'ayant pour référence que ton amour pour le Sénégal. Ta compétence est avérée. Tu as été et restes l'une des valeurs les plus marquantes de l'espace public Sénégalais.
Il y a 3 jours, lorsque tu m'as appelé pour me faire part de ta décision de te désengager du parti Rewmi, avant même d'en informer ton leader, nous en avons encore parlé comme il y a 15 ans. Je connais et comprends tes motivations et les soutiens sans réserve. Je te sais digne et droit. Va donc de l'avant et ne te retourne point. Ne réponds ni ne t'attarde sur ceux qui ergotent sur des bagatelles. Be strong cher Ass et vas où tu veux!
CINQ GRANDS MOMENTS DE LA CARRIÈRE DE YOU
Voici les 5 grands moments de la carrière de Youssou Ndour commentés par le chanteur lui-même
Voici les 5 grands moments de la carrière de Youssou Ndour commentés par le chanteur sénégalais lui-même, le temps d'évoquer l'Etoile de Dakar, la tournée pour Amnesty international, le hit planétaire "Seven seconds" avec Neneh Cherry, le Grand Bal de Paris et encore son Grammy gagné aux Etats-Unis, grâce à "Egypt".
EFFONDREMENT MEURTRIER D’UN IMMEUBLE À PIKINE
Un ouvrier est mort dans l’effondrement d’un immeuble à Pikine. Coincé sous les gravats pendant de deux (2) heures de temps, il a finalement succombé
Un ouvrier est mort dans l’effondrement d’un immeuble à Pikine. Coincé sous les gravats pendant de deux (2) heures de temps, il a finalement succombé, selon des informations de iRadio. La victime, Ousseynou Camara, originaire de Kolda, est âgé de 42 ans.
L’accident s’est produit à Pikine Rue 10 aux alentours de 10 heures, ce jeudi, 25 avril. La source indique qu’il s’agit d’une opération de démolition d’un bâtiment R+3 qui a mal tourné. La bâtisse délabrée s’est effondrée sur lui.
Alertés, les sapeurs-pompiers ont tenté de l’extraire des décombres.
PAR Mbossé Ndiaye Guèye
LA FEMME SÉNÉGALAISE, ENGAGÉE OU UTILISÉE POLITIQUEMENT ?
La femme sénégalaise a toujours été présente dans la politique - Tantôt comme instrument, tantôt actrice, tantôt les deux à la fois
La femme sénégalaise a toujours été présente dans la politique. Tantôt comme instrument, tantôt actrice, tantôt les deux à la fois. L’instrumentalisation politique de la femme ne date pas d’aujourd’hui. Son engagement non plus. Même si son rôle a été souvent discret par rapport à celui de l’homme, elle a toujours été présente et pourtant elle a toujours été reléguée au second plan.
Dans la réforme prévue de la constitution un quota de 45 % doit être réservé aux femmes dans les instances de prises de décision de l’Etat. Elles sont aussi gradées que les hommes et c’est très rare vraiment très rare de les entendre dans ces histoires de corruption ou de détournement de deniers publiques. Elles sont dotées d’une grande force donc elles doivent être soutenues et non combattues. L’un des événements les plus fascinants de l’histoire africaine a été la plus forte présence des femmes sur la scène politique depuis les années 1990. Les femmes devraient avoir la même chance d’être nommée ou élues à des fonctions politiques que les hommes mais malheureusement cette question sur l’égalité des sexes n’est pas partagée dans certains pays comme le nôtre. Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles la participation des femmes à la vie politique est au cœur d’une bonne gouvernance. Il faut juste constater que les trois dirigeantes africaines sont entrées en fonction en période de crise ou de transition. Souvent par manque d’expérience les femmes survivent difficilement en politique car cela nécessite beaucoup d’investissements dont peu d’entre elles en disposent.
Souvent la violence dans la politique africaine fait qu’elles ne veulent pas faire de la politique. Généralement elles ont un sentiment de vulnérabilité face à l’intimidation politique et à la violence. Son excellence Monsieur le président de la république Monsieur Macky Sall a bien compris celle-ci et a décidé de concentrer des efforts visant à renforcer leur participation à la vie politique.
par Jean-Meissa Diop
DU MARCHÉ DES EXPERTS ET DES POLITOLOGUES
L’analyse et l’expertise sont-elles aussi faciles que le laissent croire les experts que les médias, surtout les chaînes de radio et de télévision, font défiler à leurs plateaux ? Ont-ils étudié les sujets qu’ils prétendent analyser ?
L’analyse et l’expertise sont-elles aussi faciles que le laissent croire les experts que les médias, surtout les chaînes de radio et de télévision, font défiler à leurs plateaux ? Il y en a à foison et dans certains cas, les analyses sont des constats, des évidences et des lieux communs. Souvent, il est fait appel aux mêmes « experts » – mais aussi il y a des dilettantes et autres francs-tireurs des spécialités – pour analyser indifféremment des faits politiques, de société, d’économie etc. Difficile de ne pas rigoler à la lecture de la caricature que le jeune journaliste Djily Abdou Khadr Seck a fait de certains experts sur sa page facebook. Morceau choisi – et qui rappelle fort les propos de tel analyste : « Le prochain gouvernement sera, sans doute, composé d’hommes et de femmes, mais on aura également des jeunes. Il y aura des nouvelles entrées et des surprises ».
Certains des vedettes des télévisions et des radios satisfont-ils à la définition classique du politologue, à savoir « spécialiste de la science politique »laquelle consiste à « étudier les processus politiques mettant en jeu des rapports de pouvoir entre les individus, les groupes, et au sein de l‘État, mais pas seulement. »Ont-ils étudié, de manière rigoureuse, les sujets et phénomènes sociaux ou politiques qu’ils prétendent analyser au pied levé ? Et ces sociologues – toujours les mêmes pour ne pas dire toujours le même, ont-ils étudié les multiples sujets soumis à leur analyse ? Il y a quelques années, votre serviteur avait contacté une sociologue, chercheuse à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, qui s’excusa de ne pouvoir se prononcer sur telle question que nous lui soumettions « parce que ne l’ayant pas étudiée » (sic). Quelle honnêteté intellectuelle qui ne sert pas toujours d’exemple, et sur laquelle les experts semblent ne jamais méditer.
Cette franchise d’intellectuelle est aux antipodes du personnage caricatural des parodistes de la radio dakaroise iRadio qui ont créé un personnage « Dakarologue en sénégalologie » pour railler ces « experts » qui prétendent vouloir « analyser » le Sénégal et les Sénégalais sans être jamais sortis de Dakar.
Un jour, unétudiante en journalisme nous fit lire le plan de sa grande enquête sur le « Mariage en société dans une contrée sérère ». Et nous avons eu la surprise de voir parmi les personnes-ressources tel sociologue qui, nous en sommes sûr, n’a pas du tout étudié ce trait de culture et de sociologue pour l’analyse du quel, pourtant, il a donné son accord.
Il y a comme une sorte de ce qu’un responsable de l’information et de la communication du Sénégal, l’officier Henri Boumy Ciss appela « le marché des experts » lors d’un « Cas d’école » organisé par le CORED en avril 2016 à Dakar. « Le marché des experts », écrivions-nous au lendemain de cette conférence-débat du CORED, « résume le reproche que l’opinion française fit à la presse de son pays pendant la période critique des attentats terroristes, dans les années 80 dans l’Hexagone. Ce ‘’marché’’ renvoie à ces propensions et surenchères qui consistèrent, dans les années 80, quand la France ployait sous les attentats terroristes, à n’interroger que des experts dont certains n’en furent pas vraiment. Ce fut aussi quand des journalistes, à force d’avoir interviewé des experts, finirent eux-mêmes par être… experts ! Ce raccourci n’est pas inconnu de la presse sénégalaise. »
« Les ‘’experts’’ occupent les plateaux de télévision, distillent leur expertise qui n’est pas toujours avérée ; mais les journalistes n’en ont cure, avions-nous encore écrit. Alors qu’il y a de vrais experts qu’on n’écoute jamais. Les journalistes n’ont d’oreille que pour ceux qui, après avoir fait le tour (de la question) n’en sont plus qu’à ronronner. » (cf L’Enquête n° 1453 des samedi 23 et dimanche 24 avril 2016).
« Être analyste politique est le métier le plus chouette. Tu dis des évidences super « évidentes » pour analyser tout. Les télés et radios, je suis disponible pour toute analyse », ironise Abdou Khadr Djily Seck.
Les experts en sports ne sont pas en reste ; eux aussi assènent et répètent des évidences qu’il n’est même pas besoin d’être expert pour proférer : « ku juum daanu (sera terrassé le lutteur qui fera une erreur ». Même en battant ton fils, tu tomberas si tu t’y prends mal, souligne un facebooker à la répartie goguenarde. Des formules toutes faites
Un facebooker s’étonne qu’un analyste applique au foot une maxime propre aux arènes : « beuré réénu niambi la » (un combat de lutte est comme un tubercule de manioc ; il peut se casser n’importe où) pour dire que l’aboutissement d’un combat de lutte est imprévisible.
En 2015, se rappelle un autre internaute décidément truculent, pendant la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), j’ai suivi, à la télé, un consultant foot sur le plateau d’une télévision sénégalaise, on lui demandait son analyse sur le match Sénégal /Algérie. Alors qu’on avait besoin qu’un nul pour passer au prochain tour, on lui demande : Quelle analyse tactique faites-vous de ce match ? Et il répond : « souniou meunoul gagné, na niou sam niil » (même si nous ne pouvons pas gagner le match, faisons tout pour en sortir avec un score nul). « C’est sérieux ça ? ». Défense de rire.
«DAKAR RAPIDE» EXPLORE LE MYTHE DU CAR RAPIDE SENEGALAIS
Programme local cent pour cent sénégalais, la série de dessin animé « Dakar rapide » vient d’être lancée par le Groupe Sonatel, à travers sa filiale Sonatel multimédia.
Cette série est coréalisée avec la structure de production Level Studio Tv et raconte l’histoire d’un car rapide, son propriétaire et ses apprentis obligés de faire le tour de la tumultueuse capitale sénégalaise à la recherche du pain quotidien.
Les dessins animés made in Sénégal constituent encore le parent pauvre de la production audiovisuelle nationale. Aujourd’hui, il est difficile de compter plus de deux films qui ont été produits par des Sénégalais et pour des Sénégalais, dans ce genre généralement réservé aux enfants. Avec le lancement de « Dakar rapide », c’est un pas supplémentaire qui a été franchi vers la promotion des dessins animés aux contenus locaux destinés à protéger une identité culturelle presque éreintée par les séries qui viennent d’ailleurs. A l’initiative de la Sonatel, à travers sa filiale Sonatel multimédia et coréalisée avec la structure de production Level Studio Tv, cette série est le résultat du concours de la première édition du pitch production du Dakar Digital Show (Dds), il y a trois ans. Elle se compose de 13 épisodes. « Dakar rapide » raconte l’histoire du car rapide, « un symbole qui représente à lui tout seul la ville de Dakar et par extension le Sénégal, avec ses couleurs bleu et jaune et ses illustrations naïves ». Le réalisateur du film, Mass Seck, a voulu mettre le focus sur un legs populaire et à la fois symbole phare de l’identité culturelle sénégalaise, qui, en dépit de sa ténacité, est menacé avec l’avènement de cars « Tata ». L’aboutissement de cette production est donc chez le réalisateur la matérialisation d’un rêve de jeunesse, la concrétisation d’un vieux projet d’offrir aux enfants un contenu adapté à « notre » culture dans une langue accessible à tous. « Nous avons la matière, il nous faut juste de l’accompagnement », a-t-il indiqué. Plusieurs comédiens sénégalais ont participé à ce film pour lui donner une dose aussi lyrique que comique.
De la capacité de résilience des personnages
« Dakar rapide » est déjà accessible sur vidéo à la demande de la Tv d’Orange. Cette série, comme l’a souligné le réalisateur, sera bientôt disponible à la télévision afin d’offrir aux Sénégalais du dessin animé relatant le quotidien dans la tumultueuse capitale sénégalaise où le combat de la survie se joue à chaque lever de soleil. Les trois personnages principaux du film, en l’occurrence Baye Manioukh, Boubou et Azou, se caractérisent par leur capacité de résilience face aux aléas existentiels. « Dakar rapide » tâte le pouls d’une ville de tous les espoirs et de toutes les déceptions. Une cité où l’on y vit la misère, le chaos, le rêve, l’amour, le rejet, la trahison… mais, espérant un lendemain meilleur, l’on continue d’y rester après chaque coucher de soleil. Venu prendre part à l’avantpremière de cette série, le président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra), Babacar Diagne, a relevé le besoin « énorme » du Sénégal dans la production audiovisuelle des tout-petits. Selon lui, il y a un désert en ce qui concerne le dessin animé avec des contenus locaux parlant de « nos » réalités culturelles. Avec ce film, Sonatel réitère sa volonté de soutenir les productions audiovisuelles locales. D’après le directeur général adjoint, Fabrice André, Sonatel multimédia a accompagné ces dernières années la production locale. Ce qui permet aussi de promouvoir « la culture sénégalaise ».
PAR SAMBA DIAMANKA
DÉCONNAGE PAYANT !
J’adore Mame Boye Diao ! Il a montré qu’il faut déconner pour que Shérif vous entende ! L’inspecteur des impôts, M. Diao, ne pouvait plus attendre de ne pas bénéficier des délices du pouvoir
Je vous l’avais dit et je m’accroche toujours à mes certitudes. Nous avons un politicien à la tête de l’Etat mais pas un chef de l’Etat digne de son nom. Qui me disait que l’homme résistait à toutes pressions ? C’est pure diversion ! Nous oublions que le Président Sall est issu de plusieurs écoles politiques… des communistes… des libéraux et enfin son amour pour les socialistes… Tous ces courants politiques sont « politiques – politiciennes et rien d’autres. Depuis l’indépendance jusqu’à nos jours, ce sont les mêmes scénarii : caser la clientèle politique, partage léonin des postes juteux du pouvoir ».
C’est pourquoi, il faudra être assez nigaud pour croire à un changement « fast-track ». C’était juste une façon pour le « Sherif » de créer un autre débat afin que les opposants oublient leurs contestations et qu’on passe à autre chose. Les gens avaient tous apprécié l’installation du premier gouvernement. Personnellement, j’ai ri à gorge déployée. Je savais que c’était une farce et que la bande de transhumants et de « frustrés » seront tous casés à travers des postes.
Et voilà ! On y est ! N’est-ce pas Mame Boye Diao ? Mon parent koldois a été bien servi… Il va remplacer l’homme que l’opposant Ousmane Sonko avait accusé d’avoir détourné nos maigres sous… Excusez-moi du terme ! Pas maigres du tout, c’est un pactole de 94 milliards de francs CFA qui aurait permis à tout le monde rural de Kolda ou Goudiry de sortir de la misère. Mais bon ! Tant pis pour nous ! Vous voulez quoi au juste ? Il ne faudra pas en vouloir à quelqu’un d’autre si jamais votre misère s’accentue et que vous continuez à vivre dans une extrême pauvreté. « Sherif » vous a remercié de votre confiance. Donc, laissez-le choisir qui il veut.
Mais, à vrai dire, j’adore Mame Boye Diao ! Il a montré qu’il faut déconner pour que Shérif vous entende… Déconnage payant ! L’ins’ des impôts, M. Diao, ne pouvait plus attendre de ne pas bénéficier des délices du pouvoir. Lui, qui se décarcasse chaque jour auprès de « Sherif », ne pouvait pas comprendre sa non nomination. Y a quoi ? Pourquoi écarquillez- vous les yeux ? Il a raison, les choses se passent comme ça dans le pays donc, il ne faudra pas lui en vouloir encore une fois. Où est Mamour Diallo qu’il a remplacé dans ce domaine « Domaines » ? Ne pensez pas que c’est une sanction… Hun hun hun ! Bientôt vous le verrez quelque part. Faut me croire car mes voyances sont plus exactes que celles de Selbé.
Diagne Fada ? Oui ! Il sera à la Sonacos. Vous pensez que les transhumants sont des fous… Non ! Ils sont d’une grande intelligence. Ils seront tous casés parce qu’ils savent que tôt ou tard Sherif sera obligé de les placer… Donc, calmez vos nerfs. On vous a bluffé !
Savez-vous que Biram Faye va gérer désormais les ASP ? Je sais qu’en son for intérieur, il n’est pas content de ce poste. C’est une dégringolade ! Mais, aussi faudra pas qu’on se casse, il n’est pas meilleur que les autres. Donc, « na sant Yalla ».
Président ! Je vous appelle ici et maintenant. J’attends ma nomination à un poste pour servir moi aussi mon pays ! Vous pouvez vous marrer bien sûr mais Pape Gorgui n’est pas plus compétent que moi.