Nos compatriotes vivant à l’étranger traversent décidément un contexte assez macabre. Ces derniers temps, c’est à croire même que le sort s’abat sur certains d’entre eux. Après le Sénégalais froidement assassiné la semaine écoulée à Abidjan, un autre de nos compatriotes a été tué hier en Espagne. Oumar Sarr, du nom de la victime, a été mortellement poignardé dans la nuit du mercredi à Grenada, en Espagne.
Selon nos informations, tout est parti d’une dispute qui l’opposait à d’autres Espagnols et qui a duré 4 jours d’affilée. Croyant en avoir terminé avec eux, Oumar Sarr a été pris au dépourvu par un membre du groupe avec qui il avait des bisbilles. Son bourreau, qui l’a surpris dans son sommeil, lui a asséné plusieurs coups de couteau. Ses blessures graves ne lui ont laissé aucune chance de survie.
Les secours n’ont pu rien faire pour le sauver, parce qu’il a été touché sur des parties sensibles du corps. De l’avis de nos interlocuteurs, après son acte, l’auteur du crime a pris la fuite. Mais il a vite été interpellé, après quelques heures de recherche, par la gendarmerie espagnole qui l’a placé en garde à vue pour les besoins de l’enquête aussitôt ouverte. En attendant de démêler l’écheveau afin de déterminer le mobile du crime, une autopsie a été pratiquée pour en savoir davantage sur les circonstances de ce drame qui a mis toute une communauté sénégalaise établie en Espagne dans l’émoi.
Les résultats révèlent qu’il a été tué entre 23 h 45 et 00 h. Qu’il est mort d’une arme blanche et qu’il a succombé à ses blessures à cause d'une perte abondante de sang, suite à une agression à l'arme blanche. L'autopsie préliminaire, réalisée 12 heures après le décès, autorise les parents de la victime à inhumer ou à incinérer le corps. D’ailleurs, le consulat sénégalais basé en Espagne est en train de s’activer pour le rapatriement du corps, une fois toutes les formalités d’usage bouclées.
"LE FORUM DE DAKAR EST EN PHASE AVEC LA STRATÉGIE DÉVELOPPÉE PAR LE SÉNÉGAL''
La valorisation de l’offre culturelle, des infrastructures en place et de l’industrie créative pour contribuer à l’attractivité du Sénégal sur le plan mondial – Les chantiers d’Alioune Sarr
Le ministre du tourisme et des transports aériens, Alioune Sarr a déclaré, que l’initiative du Forum de Dakar dont il a présidé la cérémonie d’ouverture, ce mercredi, est en phase avec la stratégie développée par le Sénégal et qui vise une diversification de l’offre et des produits touristiques.
«En ma qualité de ministre du tourisme et des transports terrestres, je peux vous affirmer que ce thème est en phase avec la stratégie développée par le Sénégal et qui vise une diversification de l’offre et des produits touristiques. Il va de soi qu’un offre promotionnelle a été fixée pour la destination Sénégal qui va au-delà de l’offre balnéaire » a-t-il dit.
Le ministre du tourisme et des transports aériens a ajouté que «les conclusions de l’étude menée par le département en 2017 pour l’élaboration d’une stratégie marketing et de promotion touristique montrent que le Sénégal peut être plus attractif sur le marché mondial si les produits culturels et les industries créatives sont mieux valorisés. Y égard à son caractère transversal, le développement du tourisme est lié à la fois à la valorisation de l’offre culturelle, des industries créatives, les infrastructures en place, qui font la particularité des destinations».
Alioune Sarr a également souligné que le recours à des idées et solutions innovantes pour la promotion du Tourisme et de la destination Sénégal est impératif. «En effet, toutes les destinations n’ont pas les mêmes datations factorielles mais toutes les destinations offrent des produits culturels qui leur sont spécifiques. En d’autres termes, nous pouvons dire que la culture, c’est de la valeur et le numérique un support incontournable. Le développement du tourisme et des transports aériens s’intègre également dans un contexte marqué par le développement du numérique» soutient l’autorité.
Selon lui, «aujourd’hui, nous assistons à une mutation profonde du système de séduction qui combine le service et la production des entreprises touristiques et des transports aériens. Pour illustration, l’utilisation des Tic est devenue nécessaire dans la production des services hôteliers et touristiques. Le numérique a profondément transformé la diffusion et l’accès à l’art et l’offre culturelle mais aussi révolutionné les pratiques et les usages». Pour Rappel, le Forum de Dakar initié par le président du conseil d’administration du Groupe Futurs Médias et ses partenaires, notamment Afrika Inno porte sur le thème «Tourisme, industries créatives, infrastructures, au défi de la digitalisation et du développement durable.»
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L’EAO SE RÉVÈLE
EXCLUSIF SENEPLUS - ‘’Ici on n'apprend pas à être de beaux parleurs, on apprend à être de bons orateurs. Parce que la parole du bon orateur a un effet immédiat, un impact direct sur sa cible’’ - Cheikh Diallo parle du pouvoir de la rhétorique
‘’Ici on n'apprend pas à être de beaux parleurs, on apprend à être de bons orateurs. Parce que la parole du bon orateur a un effet immédiat, un impact direct sur sa cible’’, renseigne le Docteur Cheikh Diallo, fondateur de l’Ecole d’Art Oratoire. Selon lui, la prise de parole en public est une dimension importante dans le charisme professionnel. Une donnée que l’EAO inculque à ses apprenants à travers une session intensive de 10 jours de formation.
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LA FÉDÉRATION JAPONAISE CONFIRME LE SÉNÉGAL
L’affaire de la fraude sur l’âge introduite par le Sénégal contre deux joueurs de la sélection cadette guinéenne, dans le cadre de la Can U17 qui se joue présentement en Tanzanie, connaît une nouvelle tournure
Attendue depuis lundi, la réponse de la Fédération japonaise, sur la fraude sur l’âge des deux joueurs guinéens, est finalement tombée hier. Selon une source fédérale, la Fédé japonaise a confirmé la participation des deux joueurs à leur tournoi avec comme année de naissance 2001.
L’affaire de la fraude sur l’âge introduite par le Sénégal contre deux joueurs de la sélection cadette guinéenne, dans le cadre de la Can U17 qui se joue présentement en Tanzanie, connaît une nouvelle tournure. Selon une source fédérale, la Fédération japonaise a finalement réagi à la demande de la Confédération africaine de football (Caf), sur les éléments de recours déposés contre les deux joueurs guinéens. «Le Japon a écrit aujourd’hui (hier) pour confirmer que les deux joueurs guinéens ont joué dans leur tournoi avec comme année de naissance 2001», a confié notre interlocuteur. Des éléments suffisants qui devraient permettre à l’instance africaine de réagir sur la question, après avoir rejeté le recours introduit par la Fédération sénégalaise de football contre les deux joueurs, juste après la défaite, synonyme d’élimination, contre cette même équipe guinéenne, dimanche dernier. Face à la réaction tardive des responsables japonais, la Caf avait finalement fait savoir qu’elle prenait en compte les résultats des tests IRM effectués par son institution.
La Fédé saisit la Caf
La position de l’instance africaine devait changer puisque, selon toujours la source, la Fédé lui a dressé un courrier dans ce sens. «L’avocat Suisse de la Fédé a écrit aujourd’hui à la Caf pour leur demander de se prononcer», informe la source. Et cette dernière de préciser : «Nous sommes prêts à saisir le Tribunal arbitral du sport si c’est nécessaire.»
Pour les deux joueurs guinéens incriminés, il s’agit de Aboubacar Conté et Ahmed Tidiane Keïta, soupçonnés d’avoir changé d’identité entre le tournoi «Dream Club» abrité par le Japon en 2017 et la Can des U 17. Les deux jeunes joueurs avaient pris part au tournoi du Japon avec des passeports sur lesquels l’année de naissance mentionnée était 2001, avant de rejoindre la Tanzanie avec des passeports différents.
En attendant donc, la réponse très attendue de la Caf, la Guinée qui a disputé hier sa demi-finale contre le Nigeria, vient de se qualifier pour la finale et affrontera le Cameroun qui a pris le dessus sur l’Angola.
LE CALVAIRE D'OMAR DAF
Les Sochaliens restent barragistes et risquent toujours une descente en National avec situation administrative précaire
Alors que la situation administrative du club est ubuesque, les Sochaliens ont fait un match nul (0-0) à domicile contre Châteauroux, mardi. Ils restent barragistes et risquent toujours une descente en National. Une fin de saison pénible pour le coach sénégalais, Omar Daf, qui tire la sonnette d’alarme.
Le Fc Sochaux-Montbéliard est toujours barragiste de Ligue 2 après son match nul (0-0) contre Châteauroux, mardi au Stade Bonal, à l’occasion de la 34e journée. Désormais les Sochaliens ont deux points de retard sur Nancy et Ajaccio. Il reste quatre matchs pour essayer de sauver la face, sportivement en tout cas. «Je suis déçu du résultat. On a perdu 2 points. On se crée des occasions de but mais on n’arrive pas à mettre le ballon au fond. Il ne reste plus que 4 matchs, ça commence à être urgent», a déclaré le coach sénégalais, Omar Daf, à la fin du match. Une situation plus que perturbante pour les joueurs et le staff. «Il manque clairement d’union autour du club. On traverse encore une semaine très compliquée avec toutes ces déclarations. C’est pénible, on ne cherche pas d’excuses, mais ça fait des semaines et des mois qu’à chaque fois que l’on a l’impression que l’on reprend un peu d’oxygène, il y a toujours des choses qui viennent perturber notre quotidien. Rien ne nous est épargné mais il reste 12 points en jeu, et je peux vous garantir qu’on va se battre jusqu’à la dernière journée pour prendre un maximum de points et assurer notre maintien», a-t-il expliqué.
Des élus inquiets
Qui préside ? A qui appartient le club ? Depuis quelques jours, ce feuilleton qui tourne à la farce rythme la vie du Fc Sochaux, monument du football français, au grand désespoir de ses supporters et des élus franc-comtois. «Est-ce qu’on veut que les joueurs aient des semelles en plomb ?», s’indignent les édiles. Ce mardi, Li Wing Sang, à la tête du Fc Sochaux-Montbéliard depuis 2015 et le rachat du club à Peugeot, son fondateur, a en effet répondu à Frédéric Dong Bo, qui s’était autoproclamé... nouveau président du Fcsm samedi. Ce énième rebondissement obscurcit encore plus la situation du club sochalien, qui avait échappé de peu à la rétrogradation administrative l’an dernier et qui est encore attendu au tournant par la Dncg. Selon RTL, M. Dong Bo a annoncé mardi son intention de venir représenter le Fcsm lors de l’audition devant le gendarme financier du football le 15 mai prochain à Paris...
DEUX THIANTACOUNES HONNIS PAR BÉTHIO THIOUNE
Entre le guide des thiantacounes Cheikh Béthio Thioune et ses deux disciples Bara Sow et Ababacar Diagne, c’est du «je t’aime moi non plus ».
Entre le guide des thiantacounes Cheikh Béthio Thioune et ses deux disciples Bara Sow et Ababacar Diagne, c’est du «je t’aime moi non plus ».
L’une des victimes du double meurtre de Médinatoul Salam, Bara Sow, indésirable à la maison de son guide religieux, a été ligotée à maintes reprises, humiliée et chassée du village. Il en est de même pour Ababacar Diagne dont la maison a été récupérée par le chef spirituel des thiantacounes. Le double meurtre est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Avant les faits, Béthio Thioune entretenait des relations exécrables avec ses deux talibés.
Il reprochait à ses deux disciples d’avoir un comportement insupportable. Bara Sow qui fut l’un de ses premiers talibés souffrait de problèmes psychiatriques. Ce qui lui a valu d’être interné à plusieurs reprises dans un hôpital psychiatrique. Mais à chaque fois qu’il sortait, Bara Sow revenait auprès de de son marabout qu’il déifiait.
Un jour alors que Cheikh Béthio Thioune recevait des hôtes, Bara Sow est venu à Médinatoul Salam et a tenté de forcer le passage. Ne pouvant pas accéder à la demeure, il a escaladé le mur. Dès qu’il est entré, il a fait les éloges du guide des thiantas et dit des insanités contre feu Serigne Saliou Mbacké. Choqué par ces propos, Béthio Thioune a ordonna séance tenante à ses talibés de ne plus autoriser Bara Sow d’entrer chez lui. En 2011, Cheikh Béthio avait porté plainte contre Bara Sow pour violation de domicile et coups et blessures volontaires contre un de ses talibés. Sow avait écopé d’une peine ferme.
Durant la même année, Cheikh Faye, un des chambellans du guide, a demandé à Ababacar Diagne de ne plus mettre les pieds au domicile marabout. A la barre, lors du premier jour d’audience, lorsque le procureur Youssou Diallo a rappelé l’implication de Faye dans cette affaire, ce dernier s’est défendu : « Ce jour-là, j’étais en compagnie du guide lorsque sa maison a été saccagée. Devant les gendarmes, il a remboursé à Ababacar Diagne les frais de la construction. Il n’y avait qu’une chambre sur le terrain que le guide avait mis à sa disposition ».
Malgré l’humiliation qu’ils ont vécue, Bara Sow et Ababcar Diagne resteront thiantacounes. D’ailleurs, selon un témoin, les derniers mots d’Ababacar Diagne après qu’il a reçu une balle sont : « dieureudieuf Cheikh Béthio»
BBY AFFÛTE SES ARMES POUR LES LOCALES
Le département de Bignona a déjà tourné la page de la présidentielle
Les responsables de Benno Bokk Yaakaar du département de Bignona ont répondu ce dimanche à l’Appel de Thionck-Essyl. Une mobilisation qui a pris les contours d’un meeting de remerciement à l’endroit de leurs militants ; et qui, de l’avis des responsables, atteste de la volonté de la coalition d’ouvrir une nouvelle page en perspective des prochaines échéances électorales dont ils invitent les populations à voter utile.
L’ex-maire honoraire de Thionck Essyl et responsable départemental de Benno Bokk Yaakaar, M. Amadou Sadio, a déclaré que leur coalition a su, à travers la mobilisation de leurs militants, forger un esprit à préserver. «Benno est encore debout dans le département de Bignona et j’espère que le temps viendra où les populations sauront voter utile», a indiqué M. Sadio. Qui, face aux prochaines électorales, estime qu’il ne faut point laisser les communes de ce département entre des mains inexpertes. Et pour ce faire, l’ex-maire de Thionck Essyl plaide pour des tournées au niveau départemental afin d’expliquer, dit-il, aux populations les enjeux des prochaines échéances électorales.
Cette messe politique présidée par le coordonnateur départemental et ministre conseiller Ablaye Badji a mobilisé les maires, élus et responsables à la base de ce département. «Suite à la victoire éclatante du Président Macky Sall au 1er tour, il nous incombait de réunir nos militants pour leur dire merci et nous réjouir de cette victoire», a soutenu Ablaye Badji. Car pour le coordonnateur de Bby, même si leur coalition a perdu localement, leur candidat est passé globalement avec un score de 58,26% ; ce qui est, note-t-il, une première lors d’une élection présidentielle au Sénégal. «Il faut pour cela s’en réjouir et féliciter ceux qui se sont battus pour réaliser une telle performance», argue-t-il. Et malgré ce revers connu au niveau local, Ablaye Badji estime qu’il ne faudra pas s’attendre à des ruptures en termes de poursuite des projets/programmes en Casamance. Et pour cause !
«Ce n’est pas parce qu’il se sera passé ceci ou cela, ici ou là que les choses vont changer car le président Macky Sall, qui est loin de s’appesantir sur les états d’âme, sur les perceptions, a eu le génie de mettre en branle un programme qui se projette à l’horizon 2035 et tout ce qui l’a mis en place sur la base de cette vision sera conduit à terme», a indiqué le ministre-conseiller. Et ce dernier de citer le cas du Lycée professionnel de Thionck-Essyl promis au Boulouf et qui est dans une bonne lancée. L’important, selon Ablaye Badji, est que leur coalition a aujourd’hui pris le temps de fermer la page de la Présidentielle avant d’en ouvrir d’autres en perspective des prochaines échéances électorales. Et l’objectif pour lui est de faire en sorte que ce département puisse continuer dans sa lancée. «On peut avoir du savoir sans l’expérience ; et gagner les communes du département et ne pas avoir les moyens de les tenir conformément aux souhaits des populations, va poser problème», a-t-il averti.
En outre, Ablaye Badji a magnifié au passage la nomination de Aminata Assome Diatta, originaire du Boulouf, dans le nouvel attelage gouvernemental. «Et je m’en réjouis encore car je suis convaincu qu’elle fera de bonnes choses au niveau du département du Commerce car c’est son milieu professionnel et elle est suffisamment outillée pour prendre à bras-le-corps les problèmes de ce secteur», se félicite-t-il. Non sans affirmer nettement que Assome Aminata Diatta peut compter sur le soutien des politiques du département de Bignona dont il a affirmé qu’il lui est particulièrement acquis pour ce qui est de leur ressort. «Déjà moralement nous la soutenons et pour la suite tout dépendra de comment vont se poser les problèmes et en quoi nous pourrons être utiles dans ce qui va se faire», a affirmé Ablaye Badji.
VOL ROCAMBOLESQUE À THIÈS
Un gang s’attaque à un magasin et tire plusieurs coups de feu
Un rocambolesque vol a secoué le quartier Cité Senghor de Thiès, dans la nuit du mardi au mercredi. Comme dans un film western, un gang s’est attaqué à un magasin en faisant usage d’armes à feu. Lorsque les coups de feu ont retenti, les voisins sont sortis pour s’opposer au vol.
La scène qui s’est déroulée à Thiès, au quartier Cité Senghor, dans la nuit du lundi au mardi, est digne d’un film western. En effet, aux environs de 3 heures du matin, des malfaiteurs ont débarqué devant un magasin de vente de pièces détachées et de réparation de groupes électrogène tenu par Alioune Bèye, non loin du champ de courses, à bord d’un 4X4 camionnette de marque Toyota, immatriculé TH 8184 G.
Le bruit des malfrats qui s’activaient pour défoncer la porte qui fait face à la Rocade, après avoir tenté de passer par la porte qui donne dans la cour de la maison, a réveillé certains voisins. Et grâce à la magie du, téléphone portable, le message faisant état de la présence de malfrats sur les lieux a fait le tour du quartier.
Cependant, les bandits ont pu défoncer les cadenas et mettre la main sur l’argent qui se trouvait dans la caisse. Mais entre temps, des voisins ont poussé des cris d’appel au secours. Et pour protéger leurs arrières, les bandits ont commencé à tirer des coups de feu. Au moment où ils s’apprêtaient à reprendre leur véhicule après avoir accompli leur forfait, une ambulance transportant un malade s’est annoncée du côté du foirail, avec sa sirène retentissante.
Croyant que c’était la police qui était à leur trousse, le chauffeur du 4X4 a démarré en trombe. Mais puisqu’il ne pouvait pas prendre l’axe Cité Senghor-Hersent au risque de croiser ce qu’il croyait être un véhicule de police, il a bifurqué à droite pour prendre la ruelle sablonneuse. Mais roulant à vive allure, il a percuté un mur après une course de 300 mètres et le véhicule 4X4 s’est renversé. Les voleurs sont sortis indemnes, sauf un dont le pied était coincé par la caisse de la camionnette.
Ses acolytes ont tenté de l’extirper, tout en continuant à tirer en l’air, mais les coups ayant ameuté tout le quartier, ils se sont sentis en insécurité et ont finalement décidé de lâcher leur compagnon de misère, en prenant la poudre d’escampette. C’est ainsi que les populations ont trouvé le pauvre voleur, le pied coincé.
Informés, les éléments de la police et des sapeurs pompiers ont débarqué aussitôt et ce sont ces derniers qui ont délivré le voleur, avant de le transporter au service des urgences de l’hôpital régional El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès. Mais selon nos sources, il y a plus de peur que de mal pour lui. Il a été remis à la police après les soins, pour les besoins de l’enquête. Il aurait d’ailleurs lâché les premiers morceaux en affirmant que le véhicule a été volé au niveau du quartier Keur Samba Guèye.
INADÉQUATION DES OFFRES AVEC LES BESOINS PRIORITAIRES DE L'ÉCONOMIE NATIONALE
Analyse de la pertinence des initiatives des Osc en faveur de la qualification des jeunes
Il y a une inadéquation entre les initiatives des Organisations de la Société civile (Osc) pour la qualification des jeunes hors du système formel et les besoins prioritaires de l’Economie nationale. C’est ce que révèle la cartographie réalisée par la Cosydep en partenariat avec l’Unesco sur les initiatives de la Société civile en faveur de la qualification des jeunes analphabètes, non scolarisés et déscolarisés. Lors de l’atelier de validation de ce rapport, des recommandations ont été formulées afin d’augmenter l’efficacité et l’efficience des interventions.
Des efforts doivent être faits pour réussir l’adéquation des formations dispensées à l’initiative des Organisations de la Société civile (Osc) et les domaines prioritaires de l’Economie nationale. C’est ce que montre l’analyse de la pertinence des initiatives des Osc en faveur de la qualification des jeunes non-scolarisés, déscolarisés et analphabètes par rapport au marché de l’emploi. La cartographie réalisée par la Cosydep, en partenariat avec l’Unesco sur les initiatives de la Société civile dans le domaine de la formation, renseigne que ce sont les filières classiques qui dominent. Il s’agit de l’agriculture, l’habillement, la mécanique, la restauration et l’hôtellerie. Présentant cette étude, Moussa Mbaye, Président du conseil d’administration (Pca) de la Cosydep, attire l’attention sur l’absence de «correspondance de ces initiatives avec les filières où l’Etat voudrait porter le plus d’insertions et de recrutements». Selon M. Mbaye, il y a une cohérence à bâtir entre les besoins et l’offre de ces initiatives de formation des Osc.
Analysant cette situation, le Pca de la Cosydep estime que ces offres «sont plus en lien avec une demande locale qu’avec les besoins prioritaires de l’Economie nationale». Ces domaines prioritaires de l’économie sont entre autres l’agriculture, l’agroalimentaire, l’aviculture, l’environnement, l’industrie, l’assemblage, la transformation, le secteur des infrastructures, des transports et le numérique. Par ailleurs, le document révèle que contrairement au taux d’insertion qui est faible, le taux de réussite aux examens et concours est de 63%. Et celui de l’accompagnement et suivi des jeunes formés 80%, 43% pour la certification professionnelle. On note également que «le secteur informel reste le plus grand pourvoyeur d’emplois pour les catégories professionnelles répertoriées». Concernant le financement de ces initiatives, les auteurs de l’étude relèvent «une faible implication des banques». L’étude montre également que c’est la région de Matam qui reçoit plus d’appuis financiers grâce à sa diaspora.
Recommandations
Après le partage des résultats du rapport, des recommandations ont été faites. Ainsi, il est conseillé de «mettre en place une plateforme de tous les intervenants de la Société civile pour une meilleure harmonisation de la vision des stratégies». Ce, en vue d’augmenter l’efficacité et l’efficience des interventions. Pour favoriser l’alignement de l’apprentissage traditionnel rénové sur les besoins prioritaires de l’Economie nationale, les auteurs de l’étude estiment qu’il faut «combler les insuffisances de formation des formateurs». De même, il est demandé la mise en place d’un «système fiable et régulièrement mis à jour d’informations sur les besoins prioritaires de l’économie». A l’Etat, il lui est aussi demandé de «créer un fonds pour appuyer la Société civile même s’il faut un appel d’offres pour y accéder».
Une recommandation sur laquelle semble être d’accord le représentant du ministre de l’Education nationale à cette rencontre. D’après Sidi Samb, il faut que «l’Etat arrête de financer et d’être aussi opérateur». M. Samb souhaite qu’une «partie des fonds aille directement vers les Ong qui connaissent la cible». «Si on veut vraiment de l’efficience pour le financement, il faut un changement de paradigmes», a-t-il dit. Le représentant du ministre de l’Education nationale a par ailleurs insisté sur la synergie d’actions dans ce domaine. «Que tous les intervenants agissent auprès des citoyens sénégalais pour qu’il y ait non seulement les compétences instrumentales mais aussi une qualification pour une insertion et une auto-insertion», a-t-il plaidé.
AU MOINS 115 DÉPUTÉS VOTERONT LA LOI
Aymérou Gningue, président du groupe parlementaire BBY se dit persuadé que la réforme du chef de l'Etat passera comme lettre à la poste
La rébellion des parlementaires en gestation à l’Assemblée révélée par « L’As» a suscité un branle-bas de combat. Eh oui, elle est bel et bien en préparation. Même si beaucoup pensent qu’elle n’ira pas à terme, il faut dire qu’au sommet de l’Etat, on ne la prend pas à la légère. Surtout que le vote est secret. Quoi qu’il en soit, le président du groupe parlementaire Benno ne semble pas ébranlé. Aymérou Gningue qui a câblé « L’As» se dit persuadé que la réforme passera comme lettre à la poste. « Je table sur au moins 115 députés qui vont voter le projet », rassure-t-il enthousiaste, tout en précisant que 88 députés suffisent à valider la réforme.
Réunion du bureau de l’Assemblée aujourd’hui
Restons avec ce fameux projet de loi constitutionnelle portant suppression du poste de premier ministre pour dire qu’il va passer en mode fasttrack. C’est aujourd’hui que le bureau de l’Assemblée nationale va se réunir pour fixer l’agenda. Tout porte à croire que le projet passera devant la Commission des lois dirigée par Seydou Diouf, en début de semaine, pour être appelé en plénière en fin de semaine.
Par ailleurs, « L’As» qui aime fouiner est tombé sur une disposition qui s’apparente bien à un piège. En effet, l’article 101 titre 10, relatif à la Haute cour de justice, dispose : «Le Président de la République n’est responsable de ses actes accomplis dans l’exercice de ses fonctions qu’en cas de haute trahison.
Il ne peut être mis en accusation que par l’Assemblée statuant par un vote au scrutin secret, à la majorité des trois cinquièmes (..).» La notion de haute trahison étant très relative, il ne sera pas surprenant qu’une opposition majoritaire puisse l’utiliser contre le président en exercice, s’il perdait sa majorité aux prochaines législatives. Cela est d’autant plus plausible que les députés Mamadou Lamine Diallo et Ousmane Sonko parlent souvent de haute trahison sur les contrats pétroliers.
Alioune Souaré, nouveau député
Avec la nomination de Modou Diagne Fada à la Sonacos, c’est son second dans le parti qui va afficher la banane. Alioune Souaré va en effet faire son retour à l’hémicycle. Brillant parlementaire sous Wade, Alioune Souaré contribuera à rehausser le débat parlementaire, surtout qu’il dispose d’une expertise et d’une expérience reconnues.
Précisions sur le cas Cheikh Béthio
Dans notre édition d’hier, nous barrions à la Une que « Béthio Thioune échappe à la prison » en invoquant l’article 711 du Code de Procédure Pénale. Mais, nous avions malencontreusement omis de souligner que cet article ne s’applique qu’à la contrainte par corps. D’autant que ledit article dispose : « La contrainte par corps ne peut être jamais appliquée ni en matière d’infraction politique, ni contre des condamnés mineurs de moins de 18 ans, ni contre ceux qui ont commencé leur soixante-dixième année au moment de la condamnation.
Elle ne peut être exercée simultanément contre le mari et la femme, même pour le recouvrement de sommes afférentes à des condamnations différentes ». En termes plus clairs, cela veut dire que si le guide des thiantacounes, jugé par contumace dans l’affaire du double meurtre de Médinatoul Salam, est déclaré coupable et condamné à une peine d’emprisonnement, le juge de la chambre criminelle du Tribunal de Mbour ne pourra pas exercer la contrainte par corps.
D’autant que Béthio Thioune est âgé de plus de 70 ans. Seulement pour ce qui est de la condamnation directe, le juge apprécie de l’opportunité ou non de l’emprisonnement du prévenu qui est âgé de plus de 70 ans. Toutes nos excuses à nos lecteurs .
Omar Sarr assassiné en Espagne
La série noire se poursuit pour la diaspora sénégalaise. Le président de l’Ong Horizon sans frontières, Boubacar Sèye, renseigne sur l’assassinat d’un compatriote hier en Espagne. Il s’agit de Omar Sarr qui a été poignardé à mort à Grenade. Notre compatriote est âgée de 51 ans. Sa famille qui réside à Yarakh, quartier ferraille, sollicite le soutien du président Macky pour le rapatriement de la dépouille mortelle. Omar Sarr réside en Espagne depuis 2006.
Des travailleurs des boulangeries licenciés
Après la grève, les boulangers ont engagé des représailles contre leurs travailleurs. Le péché de ces derniers, c’est d’avoir brisé le silence sur leurs conditions désastreuses de travail. En effet, depuis leur conférence de presse avec le mouvement « Y en a marre », plusieurs ouvriers et travailleurs des boulangeries sont licenciés.
Au lieu de trouver des solutions aux revendications des membres de l’association « And Defar Euleugou Boulanger », les patrons de boulangerie ont choisi de maintenir leur ligne de conduite oppressive. Trois des leaders qui animent ce mouvement ont été licenciés.
Il s’agit de Ibrahima Djité, président de ladite association, Mamadou Lamine Tall le vice-président et Mouhamed Thiam, le chargé des relations extérieures. Le mouvement « Y en a marre » dénonce le comportement irresponsable et abusif des patrons de boulangerie qui visent à priver du droit syndical leurs employés, ce même droit qu’ils ont exercé, il y a quelques jours, en observant 72 heures de grève qui ont abouti à des négociations avec le ministre du commerce intérieur.
« Y en a marre » exige la réhabilitation sans délai des travailleurs licenciés abusivement, dont la revendication de traitement décent et humain est leur seul tort. Le coordonnateur de « Y en a marre » va saisir l’inspection du travail ainsi que toute autre autorité compétente sur cette affaire qui ne saurait être acceptée car violant le droit fondamental de ces braves travailleurs.
Lancement des travaux de la Tour des Mamelles
La Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) veut faire du Sénégal un pays d’attraction pour les investisseurs et autres hommes d’affaires. C’est dans ce sens qu’elle va construire une Tour multifonctions de vingt niveaux sur le site de l’ancienne Clinique des Mamelles. La cérémonie de pose de la première aura lieu aujourd’hui.
Dénommée « Tour des Mamelles », cette infrastructure de dernière génération est l’un des projets majeurs de la CDC, qui sera réalisé sous le label PSE. Elle va contribuer à la modernisation de notre capitale et proposer aux multinationales et organismes internationaux toutes les commodités de classe mondiale nécessaires à leur fonctionnement.
« La Tour des Mamelles » offrira 40.000 mètres carrés d’espaces bureaux aux investisseurs, avec un centre d’affaires, des salles de conférences et de loisirs équipés, des restaurants. C’est un immeuble intelligent et conforme aux meilleurs standards en termes de confort et de sécurité, qui sera érigé sur une superficie de 3264 m2.
Le bâti sera constitué de trois sous-sol qui offriront 220 places de parking, un rez-dechaussée, trois mezzanines, une terrasse technique et douze étages de bureaux. La conception du projet est faite par une équipe d’ingénieurs, d’architectes et de financiers sénégalais en 6 mois. Son coût est à 38 milliards de FCFA, dont 25 milliards de travaux à réaliser par une entreprise sénégalaise. Le délai de réalisation du projet est de 36 mois.
Sit-in du Frapp devant le PCCI
Le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (Frapp) poursuit la lutte pour le paiement des salaires des travailleurs du PCCI. Ces derniers courent derrière plusieurs mois de salaires. Le Front pour une Révolution Antiimpérialiste Populaire et Panafricaine compte organiser un sit-in devant les locaux du Pcci samedi prochain pour dénoncer l’attitude de la direction. A cet effet, le Frapp a déposé une lettre d’information à la préfecture de Dakar. Ils vont protester contre le dilatoire de Pcci à l’endroit de certains travailleurs qui n’ont commis qu’un seul crime, celui de lutter contre la situation qui prévaut au sein de la structure, et contre le refus du droit de syndiquer.
Incendie d’un immeuble sur l’avenue Blaise Diagne
Un incendie d’une rare violence s’est déclaré avant-hier vers 2 heures du matin dans un immeuble sur l’Avenue Blaise Diagne non loin de Sandaga. Les sapeurs-pompiers qui ont mobilisé de gros moyens ont lutté durant toute la nuit contre les flammes qu’ils ont eu du mal à circonscrire. Le feu s’est propagé au niveau de plusieurs étages de l’immeuble réduisant en cendres le matériel. Une dizaine de camions citernes et de grues a mobilisé par les soldats du feu. Finalement, c’est vers 16h hier que les sapeurs-pompiers sont parvenus à éteindre le feu. Les dégâts matériels ne sont pas encore évalués.
Désencombrement des villes
Le Président Macky Sall tient au désencombrement de Dakar. En conseil des ministres hier, il a rappelé au Gouvernement, l’urgence et l’impératif d’intensifier les actions de mobilisation sociale collective, pour améliorer durablement le cadre de vie dans nos villes, notamment en luttant de manière hardie contre les nuisances et les encombrements de toute sorte.
Dans le même registre, il a souligné l’urgence de réorganiser et d’optimiser le système de gestion des déchets solides urbains, notamment à Dakar et dans son agglomération. Aussi, demande-t-il au Gouvernement de redéfinir les modalités de la mise en œuvre préventive d’une politique de l’hygiène publique efficace et de renforcer les effectifs et les ressources budgétaires du Service national de l’Hygiène.
Fabriques clandestines d’alcool
L’alerte de l’Ong Jamra est arrivée à l’oreille du président de la République. Macky Sall a déploré hier en réunion de conseil des ministres la multiplication des fabriques et des lieux de vente de boissons alcoolisées dans plusieurs localités du pays, en dehors du cadre législatif et réglementaire, entrainant l’exposition des jeunes aux tentations et aux conséquences de l’usage de ces produits. Il a demandé au Gouvernement de mettre fin à la vente illicite de boissons alcoolisées sur l’ensemble du territoire national, et à réviser les textes y afférents.
Voleurs de bétails
Une bande de malfaiteurs, suspectée d’être à l’origine de plusieurs vols de bétails et de cambriolages, a été mise hors d’état de nuire par la brigade de Gendarmerie de Nguékhokh. C’est à la suite d’un vol à main armée, commis dans la nuit du dimanche 14 au lundi 15 avril 2019, portant sur 4 moutons, au quartier Diamaguène de Nguékhokh dans le département de Mbour, qu’une enquête a été ouverte. Elle a permis de mettre la main, dès le lendemain des faits, sur le cerveau de la bande, avec la collaboration de la victime. Ensuite, le reste de la bande qui commettait des forfaits dans la zone (au nombre de 6) a été interpellé.
Voleurs de bétails (bis)
Les présumés délinquants détenaient un important lot de matériels qui leur facilitait les cambriolages et les attaques de toutes natures. Au total 4 moutons, 1 arme à feu, 19 cartouches de calibre 12, 15 marteaux, 1 hache, 1 arrache-clous, 1 marteau, 1 griffe, 1 perceuse et onze téléphones portables ont été saisis par devers eux.
Omar Gueye tient sa première levée des couleurs
Le Président de la République a institué la tenue d’une cérémonie de levée de couleurs le premier lundi de chaque mois. Depuis cette date, le ministre des collectivités territoriales et de l’aménagement du territoire, Omar Gueye, s’est inscrit dans cette tradition républicaine C’est ainsi qu’il a institué une cérémonie de levée de couleur chaque mercredi, jour de conseil, dans tous les départements ministériels qu’il a occupés.
Ainsi il a tenu sa première cérémonie au ministère des collectivités territoriales. Le ministre a réaffirmé son attachement à la culture de la citoyenneté prônée par le Président Macky SALL, depuis son accession à la magistrature suprême en mars 2012.