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23 juillet 2025
NOUS N'AVONS RIEN A REPROCHER AU PRESIDENT MACKY SALL
Maimouna Ndoye Seck, l’ex-ministre des Transports Aériens a réitéré son engagement auprès du Président lors d'une cérémonie de remerciement a été organisée
Dans le cadre des activités du mouvement Goungué Macky Sall (Gms), une cérémonie de remerciement a été organisée hier à l’honneur du Président Macky Sall et de Maïmouna Ndoye Seck. Une occasion pour l’ex-ministre des Transports Aériens de réitérer son engagement auprès du Président Macky Sall et de rappeler aux populations de la Medina, qu’elle et ses anciens collègues ministres de la zone n’ont rien à reprocher au Président Macky Sall.
Au lendemain du départ de Maïmouna Ndoye Seck du Gouvernement, le mouvement «Goungué Macky Sall» (Gms), a organisé une rencontre intitulée «Sargal akk Dello Ndioukeul Président Macky Sall». Occasion pour les membres du mouvement de remercier le Président Macky Sall et Maïmouna Ndoye Seck pour leur longue collaboration. Un geste qui a fortement touché le désormais ex-ministre des Transports Aériens. «Dans le cadre de nos activités, les jeunes et les femmes de la Médina ont décidé de créer un mouvement politique qui s'appelle «Goungué Macky Sall.
. Chaque fois qu'il y a eu des échéances politiques, nous sommes descendus sur le terrain pour battre campagne auprès du Président Macky Sall ou de ses candidats quand il s'est agi d'élections municipales ou législatives. C'est ce mouvement qui a tenu, à la fin de ma mission dans le gouvernement après 67 mois, à me remercier», souligne t-elle avant de préciser : «J'ai accepté cela pour 3 raisons. D’abord quand on m'a nommé, ils ont voulu fêter cela, mais je leur avais interdit de le faire. Parce-que pour moi, c’était une mission qui commençait et il fallait attendre la fin pour savoir si on doit fêter ou non. La deuxième raison, c'est que j'ai voulu partager ces moments avec mes collègues ministres Pape Abdoulaye Seck, Awa Marie Coll Seck et Seydou Guèye qui se sont donnés corps et âme dans le cadre des missions gouvernementales, mais aussi sur le terrain politique. Mais surtout pour montrer à la population de la Médina que nous n'avons rien à reprocher au Président Macky Sall. D’autant que certains ont essayé de tirer profit de la situation en disant que le Président Macky Sall a sanctionné les ministres de la Médina. Il n'en est rien». Si le chef de l’Etat devait sanctionner les ministres de la Médina, indique Maïmouna Ndoye Seck il l'aurait fait depuis longtemps. D’autant que, dit-elle, l’Apr est passée de 5.000 à 15.000 voix. Par ailleurs, elle tient à rassurer ses partisans de Gms qu’il n’existe aucun problème entre elle et le Président Macky Sall contrairement à certaines rumeurs.
A propos de la suppression du poste de Premier ministre, elle estime que le Président Macky Sall a besoin d'être plus proche des dossiers pour mieux assurer la coordination. «Cette réforme est une bonne chose. Car, il est important qu'on puisse permettre à tous les Présidents de choisir d'avoir ou pas un Premier ministre».
Seydou Guèye qui a assisté à la rencontre s’est confondu en remerciements à l’endroit du chef de l’Etat. «Le Président Macky Sall ne nous a rien fait qui mérite qu'on lui tourne le dos. Nous nous réjouissons d'avoir assuré nôtre mission avec la tête haute. Jusqu’en 2024, nous continuerons de l'accompagner pour le bien du pays. Que ce soit Papa Abdoulaye Seck, Awa Marie Coll Seck, Maïmouna Ndoye Seck et moi, nous avons tous relevé le défi. Nous sommes d'accord avec ce gouvernement ; parce qu'il doit promouvoir l'équité territoriale, les droits de la femme et des jeunes. Ce qui est sur, c’est qu’il va nous appeler pour l'aider dans sa nouvelle mission», indique Seydou Guèye.
LES BIBLIOTHÉCAIRES ET ARCHIVISTES CRIENT LEUR COLÈRE
Au lendemain de la publication de la liste des agents recrutés dans la Fonction publique en 2019.
Le Comité directeur de l’Association sénégalaise des bibliothécaires, archivistes et documentalistes (Asbad) déplore que les membres de leur secteur soient laissés en rade lors du recrutement 2019 de la Fonction publique. Par conséquent, l’Asbad porte à la connaissance des autorités et de l’opinion que la situation de la fonction information documentaire n’est pas considérée au Sénégal comme il se doit au.
Déception. Ce mot résume à suffisance le sentiment des bibliothécaires et des archivistes du Sénégal, au lendemain de la publication de la liste des agents recrutés dans la Fonction publique en 2019. En effet, le ministère de la Fonction publique a publié le 1er avril dernier la liste des candidats sélectionnés pour leur engagement dans la Fonction publique. «Sur près d’un millier d’agents recrutés dans la fonction publique, il n y a qu’un seul bibliothécaire», soutient le président de l’Asbad, Thierno Kandji, conservateur chef du Service de la Documentation de l’UFRS ciences économiques et sociales de l’Université de Thiès. «Le communiqué du ministère en charge de la Fonction publique du 1er avril 2019 présentant la liste des candidats sélectionnés pour leur engagement dans la Fonction publique est la goutte de trop qui a poussé les professionnels de l’information documentaire du Sénégal à manifester leur indignation et leur déception», peste Thierno Kandji. Et d’ajouter : «sur un recrutement de près d’un millier d’agents, la Fonction publique n’a jugé nécessaire de ne recruter qu’un seul bibliothécaire alors que le besoin de professionnels est réel.
Dans les différentes institutions publiques du pays, la situation du patrimoine documentaire est très déplorable : Détérioration de documents, abandon d’archives actives et sémi-actives, absence de budget pour la conservation ou l’acquisition de nouveaux documents, absence de personnels qualifiés, non destruction de rebuts d’archives (celles-ci se retrouvent dans les kiosques de vendeurs et dans la rue) etc», d’après le document. «L’absence de professionnels de l’information documentaire dans ce recrutement témoigne d’une ignorance totale de la situation du patrimoine documentaire en péril et constitue une contre-indication des fortes recommandations issues des différents rapports des corps de contrôle de l’Etat et de la volonté exprimée par le président de la République en différentes occasions», affirme le leader de Asbad. A titres illustratif, la structure dirigée par Thierno Kandji indique qu’en 2015, l’Ofnac a déploré les mauvaises conditions de conservation des documents comptables et administratifs, et surtout après les innombrables pertes constatées. «L’IGE, dans son rapport public sur l’état de la gouvernance et de la reddition des comptes de juin 2015 a souligné une situation préoccupante dans la conservation et la gestion des archives, ainsi que des documents administratifs dans les différentes missions et les audits qu’elle a coordonnés», selon le communiqué. La même source signale que les corps de contrôle ont depuis toujours démontré la place et l’impact fort important d’une bonne gestion des archives et des documents administratifs dans le processus de contrôle et de vérification.
«La bonne gouvernance passe nécessairement par une bonne politique d’archivages, d’où la nécessité d’avoir des professionnels de l’information documentaire au niveau de tous les maillons de l’administration», explique notre découverte. «Le Chef de l’Etat avait également manifesté au gouvernement sa volonté de voir une politique aboutie en matière d’archivage», renseigne-t-elle. «En effet, abordant la célébration de la Journée internationale des Archives au cours du Conseil des ministres du 14 juin 2017, le Président de la République avait rappelé au Gouvernement l’impératif d’assurer, dans toutes les structures publiques et parapubliques, une bonne conservation des archives, et d’asseoir l’appropriation et la mise en œuvre d’une stratégie nationale de modernisation de la gestion des archives, à travers l’implication des universitaires et autres professionnels du secteur». Il avait demandé au Gouvernement de «veiller à l’intensification de la numérisation des archives et documents administratifs, à la réalisation, dans les meilleurs délais, du Centre national des Archives, ainsi qu’au recrutement de professionnels, bibliothécaires et archivistes, pour assister les administrations», souligne le communiqué de l’Asdab.
. «Cette instruction du président de la République est restée sans suite», constate pour le déplorer l’Asbad. D’après le communiqué, les archives et documents administratifs font partie du patrimoine de la nation et leur conservation est obligatoire. A preuve, il cite «La loi n° 2006-19 du 30 juin 2006 relative aux archives et aux documents administratifs (2006), promulguée sous le magistère de Macky Sall, alors Premier ministre, la déclaration universelle sur les archives adoptée le 10 novembre 2011 au cours de la 36ème session plénière de l’Unesco selon laquelle «les archives consignent les décisions, les actions et les mémoires. Les archives constituent un patrimoine unique et irremplaçable transmis de génération en génération. Les documents sont gérés dès leur création pour en préserver la valeur et le sens.
. Sources d’informations fiables pour une gouvernance responsable et transparente, les archives jouent un rôle essentiel dans le développement des sociétés en contribuant à la constitution et à la sauvegarde de la mémoire individuelle et collective. L’accès le plus large aux archives doit être maintenu et encouragé pour l’accroissement des connaissances, le maintien et l’avancement de la démocratie et des droits de la personne, la qualité de vie des citoyens».
LES ILES DU SALOUM… EN SURSIS
Les populations de Dionewar et le reste des 19 îles du Saloum sont en sursis ! Leurs localités étant menacées de disparition du fait de l’érosion côtière et de l’avancée de la mer qui ne cesse d’engloutir des terres.
Les populations de Dionewar et le reste des 19 îles du Saloum sont en sursis ! Leurs localités étant menacées de disparition du fait de l’érosion côtière et de l’avancée de la mer qui ne cesse d’engloutir des terres. A cela s’ajoute la hantise de l’exploitation prochaine des ressources pétrolières et gazières de la Pointe de Sangomar. Suffisant pour qu’elles fassent appel, malgré l’aménagement d’une «Aire maritime protégée de Sangomar» par les municipalités de Dionewar et Palmarin, aux gros moyens de l’Etat pour abriter définitivement ces îles du Saloum, notamment les 5500 âmes résidant à Dionewar et 7000 autres du village de Niodior, entre autres. Déjà, la Banque mondiale, dans un rapport, alertait sur les conséquences de l’érosion côtière au Sénégal et dans trois autres pays de la sous-région affectant 65% du littoral, avec 4 mètres de plage perdus chaque année (voir par ailleurs).
Naturellement, la mer est un des facteurs de vie incommensurable. Sa présence est toujours d’un grand apport pour l’homme, car lui assurant toutes les conditions d’une vie équilibrée. Ainsi, au-delà des énormes richesses qu’elle cache dans ses profondeurs, la mer est aussi un facteur d’embellissement du paysage et de protection inégalée du système environnemental. Mais, si elle détruit sur son passage les facteurs qui accompagnent ses richesses, que constitue la terre ferme, elle risque de se retrouver toute seule et finir par perdre ce compagnon potentiel.
L’EROSION CÔTIERE, UN PARADOXE FACE A LA BEAUTE DU PAYSAGE ET AUX TRADITIONS DE DIONEWAR
Dans les îles du Saloum, notamment à Djifère, Palmarin, Dionewar, c’est le même phénomène qui risque de se produire. Même si l’on se refuse aujourd’hui de dire qu’elle constitue un facteur bloquant, la poursuite correcte des arts, traditions et cultures dans cette partie du pays, l’avancée progressive de la mer sur les îles de la Pointe de Sangomar se corse de plus en plus et menace dangereusement les populations locales. Malgré les moult études menées en amont par les techniciens, écologistes, professeurs et autres spécialistes de l’environnement, le phénomène d’engloutissement de ces villages par la mer persiste.
La beauté du paysage, la richesse de la culture et la tradition des occupants n’y feront rien, Donewar et le reste des 19 îles du Saloum sont en sursis. Les populations ont tiré la sonnette d’alarme lors de la première édition des 72h de «Ngodane», tenue les 5, 6 et 7 avril derniers à Dionewar. Une occasion pour les habitants de ces îles du Saloum de revisiter toute l’histoire de cette vaillante dame (Ngodane, la fondatrice de l’île) pour la réécrire et faire face au phénomène de l’érosion côtière qui menace en permanence la plupart des îles situées autour de la pointe de Sangomar.
DIJFERE MENACE D’ÊTRE RAYE DE LA CARTE
Le village de Djifère qui n’est plus qu’une bande de terre de moins de 300 mètres de large, encerclée en forme de fer à cheval par la mer, risque d’être rayé de la carte, du fait de l’érosion côtière accentuée par l’avancée de la mer. En effet, c’est en février 1987 que le phénomène d’engloutissement de ses terres s’est manifesté pour la première fois. Ce mois-là, Djifère a été amputé d’une grande superficie de terre située sur sa partie Sud. Dans ce coup, l’usine de transformation de produits halieutiques qui employaient plusieurs centaines de personnes disparaissait, laissant derrière elle, des vagues en furie. Des moments de grande tristesse chez les populations et les villageois qui ont vécu ce jour-là la plus grande psychose de l’histoire de Djifère. Une psychose qui, visiblement, hante toujours les populations qui craignent à chaque instant, de jour comme de nuit, que le reste de leur village ne soit emporté par les vagues. Jusqu’au dernier jour où l’on les quittait, à l’issue d’un voyage riche en enseignements et émotions, cette même sensation tonnait encore dans nos oreilles.
Si dans les villages de Palmarin et Diakhanor, le phénomène est moins grave, avec une grande majorité de résidents qui espèrent encore avoir plus de temps pour voir leurs villages dévastés par l’Océan, à Dionewar en revanche, les dégâts causés par cette érosion côtière se multiplient sensiblement. Ces villages, véritable paradis touristique pour les nombreux étrangers désirant visiter la pointe de Sangomar, ont perdu l’essentiel de leurs plages. Les nombreuses murailles vertes composées de cocotiers et palmerais qui longeaient la côte se sont toutes retrouvées à terre, en voie de pourrissement. Et ce, à côté de certaines habitations construites en bordure de la plage par des étrangers ou autres résidents plus nantis. Un décor habituel que les populations locales des îles du Saloum traversent tous les jours avec amertume, inquiétude et sans espoir de trouver un intervenant capable de redresser la situation.
DIONEWAR REAGIT, … VAINEMENT
Il faut relever que l’ouverture de cette brèche maritime dans l’île de Dionewar, n’a pas laissé les populations indifférentes. Pour avoir déjà perdu 200 mètres de terre sur sa partie Nord-ouest et inondées sur la façade Ouest, à chaque remontée de marée ou autre pluies diluviennes, les populations de Dionewar se sont prêtées à la construction de digues de protection pour amortir les tempêtes et leurs dégâts. Mais… vainement. Car, compte tenu de la fragilité de ces ouvrages et le manque d’un réseau d’assainissement dans ce village, cette stratégie est loin de prospérer. Et, à chaque tempête ou hivernage, les cimetières du village, l’arène de lutte, le terrain de football et l’école II pataugent dans les eaux.
Malgré la dernière visite d’inspection des sites du ministre de l’Intérieur d’alors, Abdoulaye Daouda Diallo, dans ce village et les 700 millions du Fonds d’adaptation offerts par le Comité de développement de Dionewar (Cdd), destinés à la réhabilitation de l’ancienne digue, le village est toujours exposé aux risques d’inondation, sur sa partie Nord-ouest, en même temps que sur sa façade Ouest; cette partie située en face de l’océan ouvre à chaque fois les portes à l’érosion. Présentement, pour les populations, il faut de gros moyens pour abriter définitivement Dionewar et le reste des 19 îles du Saloum des menaces de disparition. Car, préviennent les populations, si une tempête d’envergure exceptionnelle les surprend dans leurs sommeils, une population de 5500 âmes résidant à Dionewar et 7000 autres du village de Niodior disparaîtront de manière spontanée.
LA BONNE GOUVERNANCE DEBATTUE PAR LES UNIVERSITAIRES, POLITIQUES ET MEMBRES DE LA SOCIETE CIVILE
L’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis a abrité, le samedi 13 avril, un forum public axé sur le thème: “Après 59 ans d’indépendance, quelle place pour la gouvernance dans le nouveau et dernier quinquennat du Président Macky Sall?”
L’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis a abrité, le samedi 13 avril, un forum public axé sur le thème: “Après 59 ans d’indépendance, quelle place pour la gouvernance dans le nouveau et dernier quinquennat du Président Macky Sall?” C’est à l’initiative des responsables de Sud FM, la 1ère chaine de radios privées au Sénégal, en partenariat avec la Fondation des Médias en Afrique de l’Ouest. Une rencontre qui a réuni des journalistes, des universitaires, des politiques ainsi des acteurs de la société civile.
“La bonne gouvernance est le chemin le plus sûr pour en finir avec la pauvreté et soutenir le développement”, disait Koffi Annan. Aujourd’hui, la corruption fait perdre 118 milliards de F CFA au Sénégal, en 12 mois, a rappelé Baye Oumar Gueye, Directeur Général de la radio Sud FM. “Le sujet que nous débattons est un sujet d’enjeu car lorsque vous jetez un coup d’œil sur les rapports de l’OFNAC, il a été dit dans une étude publiée depuis 2016 que le Sénégal perd chaque année 118 milliards de nos francs. Est-ce que vous vous rendez compte, dans un pays en développement comme le nôtre, de ce que cela peut poser comme impact?” s’est questionné le patron de Sud FM qui estime qu’il va falloir, dès à présent, prendre des initiatives. D’où d’ailleurs ce forum public tenu à l’UGB de Saint-Louis et qui, selon lui, est conforme à la vocation et à la ligne éditoriale du groupe.
Baye Oumar Gueye est également revenu sur le phénomène de la corruption qui pose problème au Sénégal. “Il a été dit dans le débat qu’on ne naît pas corrupteur, mais on le devient. D’où la nécessité d’emblée de revenir sur l’éducation des citoyens. La transmission du savoir reste une chose primordiale en matière d’éducation dans un pays. Toutefois, le savoir peut être à l’origine du développement, s’il est de qualité car produit par des intellectuels”, a-t-il précisé, tout en évoquant la nécessité aujourd’hui d’éduquer davantage les citoyens. Ce qui permettra de mieux combattre le phénomène de la corruption qui ne fait que retarder le développement des Etats africains. “Le développement, c’est avant tout un problème de citoyen.
Les autorités devraient donner le bon exemple. Mais il faudrait que chacun d’entre nous comprenne quel est sa place et son rôle dans la construction de ce pays”, a indiqué le DG de Sud FM. M Guèye a exhorté les citoyens à ne pas fuir leurs responsabilités car celles-ci sont partagées. Toutefois, il ne compte pas en rester là car annonçant une floraison de sujets qui vont être exploités par le Comité d’organisation dans le but de perpétuer l’œuvre qui a été entamée.
ÉVA MARIE COLL SECK À LA TÊTE DU COMITÉ NATIONAL DE L’ITIE
Elle remplace à ce poste l’ancien ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mankeur Ndiaye.
Dakar, 15 avr. (APS) – Le président de la République a nommé l’ancienne ministre d’Etat, ministre de la Santé, Eva Marie Coll-Seck, à la tête du Comité national de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE), rapporte Le Soleil, dans son édition du lundi.
Eva Marie Coll-Seck remplace à ce son poste l’ancien ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mankeur Ndiaye, devenu chef de la mission multidimmensionnelle intégré des Nations Unis pour la stabilisation en Centrafrique.
L’ITIE ’’repose sur une déclaration de principes d’une cinquantaine de pays ayant des industries attractives dont le but est de favoriser plus de transparence sur les paiements et revenus du secteur à travers la publication de leurs montants exacts sous une forme complète et compréhensible’’, rappelle le journal.
LE COMMISSARIAT CENTRAL, LA DIC ET LA SU VONT BOUGER
Vaste mouvement en vue chez des chefs de la police
L’inspecteur général de Police Ousmane Sy, Directeur Général de la Police Nationale (Dgpn) n’a pas fini de secouer le cocotier de la Police. Après un récent chamboulement qui a concerné beaucoup de Commissariats d’arrondissement, un autre est en cours et concerne les poumons de la Police, précisément le Commissariat central de Dakar, la Division des Investigations criminelles (Dic) et la Sûreté Urbaine (Su).
Ça va encore bouger dans la Police Nationale. Le Commissaire Central de Dakar, Ndiary Sène part bientôt en mission. Son poste va être vacant. Le Divisionnaire Ibrahima Diop, actuel chef de la Division des Investigations Criminelles (Dic) est pressenti pour occuper son fauteuil. Il est probable que ce dernier soit remplacé par le parton de la Sûreté Urbaine (Su) El Hadji Cheikh Dramé. Pour le poste de celui-ci, quelques noms circulent dans les couloirs de la Dgpn. On parle du Commissaire de Pikine, Adramé Sarr, du Commissaire Mamadou Tendeng et de l’ancien chef de la Brigade de lutte contre la criminalité (Blc), Bara Sankara, actuellement Commissaire des Parcelles Assainies et qui est issu de la 44ème promotion de Commissaire. Il s’est positivement fait remarquer du temps du Commissaire Modou Diagne, avec, entre autres affaires élucidées, celle d’un grand trafiquant de drogue de nationalité franco grec que.
Si l’on se fie à nos sources, Sankara (même s’il est Commissaire simple et que Tendeng et Sarr sont commissaires Principaux) semble avoir le meilleur profil pour le très stratégique poste de chef de la Su. Il a dirigé pendant 7 ans la Blc, qui est le cœur de la Su. Ce qui fait qu’il sera en terrain connu. La particularité du chef de la Su, c’est qu’il doit être un homme de confiance du Dgpn et du ministre de l’Intérieur, qui doivent pouvoir compter sur lui, devant toute situation urgente et compliquée.
LE DGPN ACTUELLEMENT A ABOU DHABI NE SE SERAIT PAS ENCORE DECIDE POUR LA SU.
Dans tous les cas, l’Inspecteur Général Ousmane Sy, en voyage à Abou Dhabi (dans les Emirats Arabes Unis) depuis le samedi 13 Avril, ne s’est pas encore décidé pour la Su, à en croire notre interlocuteur. Les prochains jours édifieront. Pour rappel, nos confrères du quotidien «Enquête» ont été révélés des chamboulements dans la Police. Précédemment à Diourbel, le central Bassirou Sarr est nommé commissaire urbain de Louga. Il est remplacé par le Commissaire de police principal Ousmane Diédhiou qui était à Guédiawaye. Son poste revient au Commissaire de police principal Aïssatou Ndiaye, remplacée par le commissaire Malick Dieng au commissariat de Richard-Toll. La commissaire Mame Ndéo Sène migre à Kébémer. Elle cède son poste au Plateau à Mor Khady Fall qui était adjoint au chef de la Su. La commissaire Seynabou Niang, qui dirigeait le premier arrondissement de Thiès va à Bel-Air. Elle cède son fauteuil à Jeannette Mendy nommée commissaire spécial du tourisme. Le commissaire Mor Ngom dépose ses baluchons au premier arrondissement de Thiès.
Le Commissaire Yaya Tamba qui a été mis au frigo à la Direction de la Sécurité Publique (Dsp) suite aux événements tragiques de Tambacounda lors de la campagne présidentielle de février 2019 est nommé adjoint au directeur de l’Ocrtis, Idrissa Cissé. Le commissaire de police Jean Claude Diomaye Sagne, précédemment en service à la Direction de l’Ecole Nationale de la Police et de la Formation Permanente, est promu adjoint au directeur du Budget et des Matériels, ont révélé nos confrères.
«L’EQUATION DU BON MENAGE POUR EVITER LA RELANCE BUDGETAIRE»
La scission du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, en deux départements dont l’un en charge de l’économie, du plan et de la coopération et l’autre des finances et du budget, voulue et actée Macky Sall, est bien apprécié par Thierno Thioune
La scission du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, en deux départements ministériels dont l’un en charge de l’économie, du plan et de la coopération et l’autre des finances et du budget, voulue et actée par le président de la République Macky Sall, est bien apprécié sur la forme et sur le fond par Thierno Thioune, Maître de conférence titulaire à l’Univerté Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Selon lui, un bon ménage entre les deux départements permettrait de recourir à la relance budgétaire, comme c’est le cas souvent.
Jetant son premier regard sur la forme, il indique qu’ «en tenant une bonne gestion des rapports hiérarchiques avec à la clé l’opérationnalité d’une seule chaine de décision permettrait d’avoir une clairvoyance sur les recettes et les dépenses qui nous éviterait d’éventuelles tensions de trésoreries qu’on a connu auparavant et sur lesquelles nous avions alerté à l’époque». Et, partant de cela, poursuit-il, «si on arrive à contenir les tensions et les querelles de personnes entre les deux ministères, nous gagnerions en plus de visibilité dans les actions également à rendre plus huilées les chaines de décisions en réponse à l’annonce du «Fast-Tract» des politiques du président».
Sur le fond, le Maître de conférence titulaire, et non moins Directeur des études du Crefdes Ucad-Faseg-Crea-Lared dira: «au regard de la cadence qu’il faudra imprimer aux 27 projets du Plan Sénégal Emergent (Pse), il est fort appréciable que cette séparation soit une belle initiative et elle est pertinente. Seulement, les feuilles de routes et les lettres de missions respectives doivent être véritablement claires pour ne laisser nul doute à aucun conflit de compétence et de délimitation de compétence».
Cogitant encore, l’enseignant chercheur relèvera: «j’ai abouti, en réfléchissant sur cette séparation, qu’il est maintenant clair que la politique économique véritablement pensée à partir d’une simulation ou d’une planification bénéficiant du soutien de l’instrument de la coopération sera réelle, contrairement à ce qu’on a vécu jusqu’ici où l’on a pu noter dans le passé cette hégémonie de la finance (réduite à collecter les recettes et à les dépenser) sur l’économie (dont les grands agrégats sont resté orphelins)».
Dès lors, «l’on peut espérer, dans cet optique, que le département des Finances et du Budget sera à même d’influencer les comportements d’épargne des Sénégalais, leurs décisions d’investissement et donc finalement la dynamique de la croissance économique du pays», souhaite-t-il.
STABILISER L’ACTIVITE ECONOMIQUE POUR EVITER LA RELANCE BUDGETAIRE
Certes, le fait de penser d’abord à l’économie dans le sens de la croissance, à la participation du secteur privé, à la planification, au développement et puis aux finances (budget), participe plus à renforcer l’équilibre. Avec «l’arrivé du gaz et du pétrole, sources de revenus supplémentaires ou extra budgétaires, le cumul ministre de l’Economie-ministre des Finances n’est pas souhaitable dans l’actuelle marche du pays et compte tenu des enjeux internationaux», souligne-t-il.
Avant de faire remarquer toute la complexité, dans cette réorganisation, à faire de telle sorte que l’Economie et les Finances fassent bon ménage dans cette nouvelle organisation pour la stabilité de l’activité économique qui épargnerait l’État à recourir à la relance budgétaire…
D’où les interrogations pertinentes à savoir: qui se rendra aux négociations sur les questions relatives au financement du Pse ? Comment le tandem fonctionnera-t-il ? Comment se fera la séparation stricte des pouvoir et des services ? Qui défendra les positions du pays à l’étranger ?
«ON NE TROUVE PAS D’EXPLICATIONS SUR SA PERTINENCE»
Si pour les présidents Senghor en 1963 et Diouf en 1983, les raisons avancées pour supprimer le poste de Premier ministre (Pm), étaient compréhensibles, le Pr Abdoulaye DIEYE trouve que ce n’est le cas pour le président Macky SALL.
Les raisons avancées par les présidents Senghor en 1963 et Diouf en 1983 pour supprimer le poste de Premier ministre (Pm), étaient compréhensibles. C’est l’avis du Professeur de Droit public à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), Abdoulaye Dièye, qui ne trouve pas la pertinence pour le président Macky Sall se supprimer ledit poste. Il était l’invité de l’émission Objection de la radio Sud Fm d’hier, dimanche 14 avril.
L’idée émise par le chef de l’Etat, Macky Sall, concernant sa volonté de supprimer le poste de Premier ministre (Pm), continue de susciter des interrogations et autres polémiques dans le pays. Si certains acteurs du camp présidentiel saluent ladite idée qui doit favoriser, à leur avis, une célérité dans le traitement des dossiers, d’autres par contre se posent toujours des questions sur la pertinence d’un tel choix. Le Professeur de Droit public à l’Ucad, Abdoulaye Dièye, est de ceux qui cherchent toujours des explications à cette démarche du président Sall. Invité à l’émission politique Objection de la radio privée Sud Fm hier, dimanche 14 avril, le professeur de droit révèle «qu’on cherche, mais on ne trouve pas d’explications sur la pertinence de supprimer le poste de Premier ministre».
Sur les raisons de cette incompréhension, le Professeur Dièye rappelle que lors de la première suppression dudit poste, en 1963, par le président Senghor, l’explication fournie était compréhensible. A son avis, «l’explication qui avait été donnée était pour éviter les affres du bicéphalisme inapproprié, et ça se comprend parce que nous sortions de la crise de 1962». Donc, il trouve qu’à l’époque, il fallait éviter d’avoir d’autres germes, pour prévenir d’éventuelles crises. Poursuivant dans ses rappels, il dit que lors de la deuxième suppression dudit poste, en 1983, par le président Diouf, il était question «d’assoir son autorité en face de concurrents au dauphinat». Il comprend alors, pour un président qui venait d’accéder au pouvoir, deux ans auparavant, de se retrouver dans l’impératif «d’être seul à l’exécutif», face à ses concurrents.
Quid du cas du président Sall ? Sur ce point, le Professeur Dièye pense «qu’aujourd’hui, on se rend compte que ce n’est pas le même contexte». Il reste formel que le président ne se trouve dans la nécessité de se faire une place, afin de pouvoir gérer. Il dit avoir l’impression que «depuis 7 ans, personne n’a senti que le président était gêné au niveau du pôle exécutif». Donc, Pr Dièye dit être surpris par la décision du chef de l’Etat, Macky Sall, même si par ailleurs, il trouve qu’il ne faut pas spéculer sur les motivations du président Sall, dès lors qu’une loi constitutionnelle n’a pas encore été déposée à l’Assemblée nationale pour son approbation. Tout de même, il se demande si la réflexion a été «bien murie» par le président.
Le Pr Dièye a, par ailleurs, précisé qu’en supprimant le poste de Pm, le nature du régime change absolument. Pour lui, on va assister à «un exécutif très fort» et que les rapports entre les pouvoirs changeront, notamment l’exécutif et le législatif. En termes plus clairs, le président ne pourra plus dissoudre l’Assemblée, tout comme l’Assemblée ne pourra pas déposer une motion de censure. «Est-ce que c’est bon ?», s’interroge-t-il, avant de répondre «je ne le crois pas». Parce qu’à son avis, il peut y avoir des blocages.
MACKY SALL CONSULTE SON CAMP
Le chef de l’Etat, qui préside le lendemain le Conseil des ministres, va consulter les l’ensemble de ses alliés de Bby pour recueillir leurs avis sur la suppression du poste de Premier ministre.
Le Président Macky Sall a prévu, avec ses partisans, une série de consultations sur la suppression prévue du poste de Premier ministre. Il rencontre demain mardi les députés de la majorité présidentielle et fera face à ses alliés de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) le 18 courant.
Après la réunion du Secrétariat exécutif national (Sen) de l’Alliance pour la République prévue aujourd’hui dans l’après midi, le Président Macky Sall reçoit demain mardi les députés de Bby. Dans la foulée, le chef de l’Etat, qui préside le lendemain le Conseil des ministres, va consulter les l’ensemble de ses alliés de Bby pour recueillir leurs avis sur la suppression du poste de Premier ministre. Cela au moment où certaines informations annoncent que des députés de Bby voteront contre cette réforme.
L’objectif de cette rencontre est de les briefer et de les préparer avant d’enclencher la modification constitutionnelle en vue notamment de la suppression du poste de Premier ministre. Selon des sources au fait des modifications, des changements de fond concernant l’article 49 de la Constitution de 2001 modifiée en 2016 par référendum. Cet article stipule que «le président de la République nomme le Premier ministre et met fin à ses fonctions. Sur proposition du Premier ministre, le président de la République nomme les ministres, fixe leurs attributions et met fin à leurs fonctions». Les articles visés par le projet de réforme constitutionnelle concernent le gouvernement comme l’article 53 qui dispose que «le Gouvernement comprend le Premier ministre, chef du Gouvernement, et les ministres. Le Gouvernement conduit et coordonne la politique de la Nation sous la direction du Premier ministre.
Il est responsable devant le Président de la République et devant l’Assemblée nationale dans les conditions prévues par les articles 85 et 86 de la Constitution». Tous ces dispositions seront modifiées, voire supprimées. A l’Assemblée nationale où la réforme sera votée par les députés, des amendements sont envisagés, notamment au sujet de l’article 87 de la loi fondamentale pour ainsi lever la possibilité de dissolution que le président de la République a sur le Parlement.
ME EL HADJI AMADOU SALL POSE LES CONDITIONS DU PDS
Invité à l’émission Grand Jury, Me El Hadji Amadou Sall, ancien ministre de la Justice sous Wade, indique que le Pds répondra favorablement à l’invite au dialogue à condition que les échanges tournent autour des questions essentielles de la démocratie.
Le Parti démocratique sénégalais (Pds), répond favorablement à la main tendue au dialogue du chef de l’Etat, Macky Sall, tout en posant ses conditions. Invité à l’émission Grand Jury hier, dimanche 14 avril, Me El Hadji Amadou Sall, ancien ministre de la Justice sous Wade, indique que le Pds répondra favorablement à l’invite au dialogue à condition que les échanges tournent autour des questions essentielles de la démocratie sénégalaise. Il s’est, par ailleurs, prononcé sur le silence de Me Wade.
Le président de la République, Macky Sall peut compter sur le Parti démocratique sénégalais (Pds) pour le dialogue auquel il a convié l’ensemble des forces vives du pays. C’est le moins que l’on puisse dire, après la sortie de l’ancien ministre de la Justice sous Wade, en l’occurrence Me El Hadji Amadou Sall, sur les ondes de la Radio Futurs Médias (Rfm), lors de l’émission Grand Jury du dimanche 14 avril. En effet, sur l’invite au dialogue lancé par le président Macky Sall, Me Sall indique que le Pds est ouvert au dialogue. Toutefois, la robe-noire politique n’a pas manqué de poser des conditions. Pour lui, il n’est pas question pour le Pds de participer à un dialogue où on ne parle pas du fichier électoral, du parrainage, du statut du chef de l’opposition, etc. Parce que, pour lui, «il est tout à fait normal, aujourd’hui, qu’on puisse avoir un consensus sur le système électoral». Mieux, il pense qu’il faut aussi un consensus sur le fichier électoral, sur le système de parrainage, sur le mode électoral, ou encore sur le statut du chef de l’opposition. Poursuivant, il estime qu’il faut qu’on sache comment on doit marcher, au vu des nombreuses marches interdites des partis de l’opposition.
A noter, par ailleurs que malgré l’ébullition notée dans le landerneau politique avec notamment la volonté du président Macky Sall de supprimer le poste de Premier ministre (Pm), la voix de l’ancien président, Abdoulaye Wade, ne s’est pas fait entendre. Sur les raisons d’un tel silence, Me El Hadji Amadou Sall trouve que ceux qui posent ladite question sont «drôles». Sur cette qualification, Me Sall estime que le président de la République, Macky Sall, tout comme celui de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, sans oublier celui du Hcct, Ousmane Tanor Dieng, sont tous restés aphones sur ladite question. Alors, pose-t-il la question, «pourquoi vous ne parlez pas du silence inquiétant de Macky Sall, de celui suspect de Moustapha Niasse, ou du silence complice de Tanor ?». Donc, à son avis, il n’est pas question de parler du «silence d’observation» du président Wade. Encore que, pour lui, «dans le champ politique, il ne s’agit pas d’être loquace. Il s’agit de parler au bon moment et de dire des choses sensées que les citoyens sont à mesure d’entendre et de comprendre».