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15 août 2025
30 MILLIONS CFA DE LA MAIRIE AUX FEMMES DE TOUBACOUTA
"Ce financement est une promesse qu’on avait faite aux femmes de la commune lors de la dernière campagne électorale présidentielle", en février dernier, a rappelé le député-maire Pape Seydou Dianko, mardi, lors de la cérémonie de remise de ce financement.
Toubacouta, 19 mars (APS) - La marie de Toubacouta (Foundiougne) a octroyé un financement de 30 millions de francs CFA aux femmes de la commune, un appui destiné à contribuer au renforcement de leur autonomisation.
"Ce financement est une promesse qu’on avait faite aux femmes de la commune lors de la dernière campagne électorale présidentielle", en février dernier, a rappelé le député-maire Pape Seydou Dianko, mardi, lors de la cérémonie de remise de ce financement.
Il "est destiné exclusivement aux femmes de la commune par groupes de cinq bénéficiaires", a-t-il précisé lors d’une réunion d’évaluation des résultats obtenus par le comité électoral communal de la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY, majorité) de Toubacouta.
Selon l’édile, le choix de financer les femmes par groupes de cinq vise à favoriser "plus d’impact" auprès des bénéficiaires dont il a salué l’engagement à travers différents secteurs d’activité.
Toubacouta attend du second mandat du président Macky Sall la mise en place de l’Unité de formation et de recherche (UFR) de Toubacouta, pour le compte de l’Université du Sine-Saloum El Hadj Ibrahima Niass (USSEIN), a par ailleurs souligné Pape Seydou Dianko.
"Nous demandons aussi le bitumage de la route Toubacouta-Missirah distants de 12 kilomètres et le bitumage d’autres pistes de production longues de 18 kilomètres", a-t-il ajouté.
’’LA FEMME EST PLUS QU’UNE MÈRE’’
‘’C’est un grand jour pour moi de lancer la campagne +la femme est plus qu’une mère+ au Burundi qui vise le renforcement des capacités et l’autonomisation des femmes infertiles en Afrique’’, a souligné la première dame de la République de Burundi
Bujumbura, 19 mars, (APS) - La campagne ‘’ la femme est plus qu’une mère ‘’vise à renforcer les capacités et l’autonomisation des femmes infertiles en Afrique’’, a soutenu Mme Denise Nkurinziza épouse du président burundais précisant que cette action doit interpeller chaque africaine.
‘’C’est un grand jour pour moi de lancer la campagne +la femme est plus qu’une mère+ au Burundi qui vise le renforcement des capacités et l’autonomisation des femmes infertiles en Afrique’’, a souligné la première dame de la République de Burundi, Denise Nkurinziza en lançant mardi cette campagne.
‘’C’est une question qui interpelle chaque africaine. Des ménages sont disloqués et dans la plupart des cas, les femmes sont culpabilisées, rejetées alors que l’infertilité est une responsabilité partagée’’, a-t-elle ajouté en présence des représentants de la fondation Merck, notamment le président du conseil d’administration et le président directeur général.
Comme d’autres premières dames d’Afrique, la campagne ‘’ plus qu’une mère d’une durée de cinq ans est portée par les fondations de celles-ci comme la Fondation Buntu au Burundi, Servir le Sénégal au Sénégal, ‘’cri de cœur d’une mère’’ en Centre Afrique Guri-vie meilleure du Niger, entre autres.
La Fondation Merck créée par le première firme pharmaceutique du nom même nom a lancé en 2017 un prix pour les médias dans le cadre de la campagne ‘’ Merck more than a mother’’ +la femme est plus qu’une mère+ pour amener les journalistes à sensibiliser le public africain sur la stigmatisation autour de l’infertilité.
C’est dans ce cadre que s’ouvre ce mercredi la formation ‘’ Merck health Media Training’’ pour les journalistes du Burundi pour selon le président directeur général de la fondation Merck, Docteur Rasha Kelej ‘’ les amener à comprendre la problématique de l’infertilité et apprendre les meilleures pratiques à en parler dans les médias’’.
‘’A partir d’aujourd’hui, en plus de la première dame, toutes les personnes présentes dans cette salle doivent être des ambassadeurs de la campagne ‘’ plus qu’une mère ‘’ pour combattre les souffrances de l’infertilité en Afrique’’ a jouté Dr Kelej.
Le lancement de cette campagne au Burundi a été rythmé par un concours de dix groupes de chants gospel sur le thème de l’infertilité. Trois d’entre eux ont été primés.
KAOLACK : 2800 MILITAIRES ET CIVILS ATTENDUS POUR LE DÉFILÉ DU 4 AVRIL
Kaolack,19 mars (APS )- Le commandant de la zone militaire numéro 3 , Sayfoulay Sow a annoncé, que 1800 civils, 1000 militaires et 40 véhicules militaires vont participer au défilé civil et militaire du 4 avril à Kaolack marquant la fête de indépendance du Sénégal.
‘’Pour l’édition 2019 de la fête de notre indépendance, 1800 civils , plus de 1000 militaires et 40 véhicules militaire vont participer au défilé civil et militaire à Kaolack’’, a confié ce mardi le commandant de la zone centre à la presse au terme d’un Comité régional de développement consacré à l’événement.
Sayfoulay Sow se dit satisfait des dispositions prises pour une organisation parfaite de la fête de l’indépendance estimant que toutes les précautions ont été prise en compte pour une réussite de cette fête et le gouverneur a apporté des solutions à toutes les difficultés qui ont été évoquées.
‘’Le CRD a vu la participation de l’ensemble des acteurs et je suis satisfait par le niveau de préparation coordonné par le commandant de la zone, satisfait par le niveau d’engagement des acteurs et de la mobilisation de la presse qui souhaite jouer sa partition pour la réussite de la fête’’, a ajouté le gouverneur Al Hassan Sall.
Le thème retenu pour l’édition 2019, ’’les forces de défenses et de sécurité dans l’éducation à la citoyenneté et à l’unité nationale’’ a dit le gouverneur invitant les populations à faire preuve de ces principes dans leurs actes de tous les jours.
FÉMINISME : UN COMBAT "EN BERNE’’ AU SÉNÉGAL, SELON MARIE-ANGÉLIQUE SAVANÉ
Le combat féministe au Sénégal "est pratiquement en berne" en dépit d’un contexte marqué par "une dépendance patriarcale" et l’existence encore de violences à l’égard des femmes, a affirmé mardi la sociologue et militante féministe sénégalaise
Dakar, 19 mars (APS) - Le combat féministe au Sénégal "est pratiquement en berne" en dépit d’un contexte marqué par "une dépendance patriarcale" et l’existence encore de violences à l’égard des femmes, a affirmé mardi la sociologue et militante féministe sénégalaise Marie-Angélique Savané.
"Le problème aujourd’hui, c’est que les jeunes générations qui ont profité de beaucoup d’acquis des combats féministes comme l’accès à l’éducation, au travail, etc., ne réalisent pas toujours qu’il y a encore une dépendance patriarcale pratiquée surtout dans la sphère privée, familiale", a souligné l’activiste.
"Le combat féministe aujourd’hui est pratiquement en berne, alors que les violences faites aux femmes sont toujours là", fait observer Mme Savané.
Elle intervenait lors de la première journée des "ateliers réflexifs féminins" dits "Sabbar artistiques", une manifestation tenue dans les locaux de la fondation Heinrich Böel à Dakar.
Marie-Angélique Savané estime qu’il y a "des réflexions qu’on peut avoir sur le rapport homme et femme" au Sénégal. Selon elle, "des statistiques […] rendent compte qu’il y a des différences de salaire importantes entre un homme et une femme de plus 200 et 300 mille francs CFA, etc."
Elle a relevé le fait qu’on "ne parle plus de lutte contre le patriarcat en tant que système, mais de lutte des femmes".
Elle juge qu’il se pose un problème au vu du nombre de mariages polygames de jeunes, de professeurs d’université, d’enfants d’un niveau éducationnel élevé, de gens à l’aise.
"Pourquoi les filles acceptent d’être deuxième voire quatrième épouse parce qu’elles veulent se marier ? Quelle est la notion qu’on peut donner au mariage dans le monde du 21ème siècle ?", s’est-elle interrogée.
La féministe et militante politique en conclut que "la génération actuelle dort". "Je ne comprends pas, parce que ce n’est pas les petites avancées qu’on a eues ; le problème n’est pas réglé", estime-t-elle.
Elle dit avoir envie de transmettre le flambeau allumé dans les années 80 à une nouvelle génération de femmes assumant leur féminisme.
Aujourd’hui, "qu’on le veuille ou non, les conservateurs ont pris le dessus sur les luttes des femmes et on n’ose plus dire qu’on est des féministes au Sénégal, ou si on le dit c’est parce qu’on s’intéresse aux femmes", a-t-elle estimé, avant de souligner que le féminisme est pourtant une idéologie qui explique et analyse la condition des femmes.
"Pourquoi les femmes sont dans cette position et qu’est-ce qu’il faudrait faire pour le changer ? Pour changer le statut des femmes dans le système patriarcal, il faut des révolutions qui changent les conditions masculines et féminines, d’où la notion de genre", a-t-elle martelé.
Marie-Angelique Savané estime que la parité "n’a pas profité aux femmes sénégalaises’’, ajoutant qu’on "ne peut être féministe sans être militante".
PAR GUIMBA KONATÉ
APOCRYPHE DU PRESIDENT MACKY SALL : LETTRE OUVERTE AUX SENEGALAIS
Je voudrais ici et maintenant vous réaffirmer avec force, ma volonté sans faille à mener avec constance, rigueur, détermination et à une cadence plus accélérée, la poursuite des programmes et projets structurants du PSE déjà entamés
Sénégalaises, Sénégalais, mes chers compatriotes...
J’ai l’habitude d’être le destinataire privilégié de nombre « lettres ouvertes » de votre part, ce que j’apprécie énormément. N’en doutez pas une seule seconde et je vous exhorte à continuer de m’écrire autant qu’il vous plaira.
Mais une fois n’étant pas coutume, je me permets à mon tour, de vous adresser aussi Ma lettre ouverte à moi.
Tout d’abord, je tiens à remercier du fond du cœur Tous les citoyens sénégalais de quelque bord qu’ils se situent, ceux qui ont voté pour moi tout comme ceux qui ont voté contre moi lors des élections présidentielles du 24 février dernier. Je vous remercie Toutes et tous pour avoir voté en masse, démontrant un esprit civique bien ancré dans nos meurs. Je vous remercie aussi toutes et tous d’avoir voté dans le calme et la discipline malgré quelques échauffourées notées çà et là. Ce faisant, vous avez apporté un démenti cinglant à tous les cassandres et autre oiseaux de très mauvais augure qui – à travers des devineresses de pacotille et autres démiurges de salon- nous prédisaient une apocalypse irréfragable. Ils en ont eu pour leur grade de nous avoir promis la géhenne avant l’heure.
Je vous remercie encore de m’avoir donné la victoire dès le premier tour de façon nette et sans bavure que même nos contempteurs ont été obligés de reconnaître malgré quelques bougonnements de dépit bien compréhensibles.
Cela dit, Mes chers compatriotes… A présent, les élections sont désormais derrière nous. Il s’agit maintenant de s’atteler à travailler et même beaucoup travailler pour reprendre Père Wade, pour faire avancer notre pays vers l’Emergence déjà entamée.
Pour ma part, je voudrais ici et maintenant vous réaffirmer avec force, ma volonté sans faille à mener avec constance, rigueur, détermination et à une cadence plus accélérée, la poursuite des programmes et projets structurants du PSE déjà entamés.
A cet effet, je voudrais, fort de votre confiance renouvelée, manifestée à mon endroit par votre vote massif en ma faveur, je voudrais dire, faire comprendre, avertir et assurer .
Je voudrais donc dire à tous ceux qui ont battu campagne pour moi que je les ai tous vus à l’oeuvre. Je connais très bien ceux qui ont vraiment mouillé le maillot, ceux qui ont tiré sur les flancs, ceux qui ont trahi et ceux qui ont failli. Qu’ils n’en doutent pas. Je suis d’autant plus à l’aise pour le dire qu’eux tous, m’ont vu et bien vu me battre, courir, discourir, batailler, marcher, danser, chanter, suer, éructer, inhaler poussière et vents pour porter mon message au peuple sénégalais, seul digne d’intérêt à me yeux pour cela. Aussi, le moment des sanctions positives comme négatives venu, chacun aura son lot pour ne pas dire sa part méritée. Qu’on se le dise.
Je voudrais aussi faire comprendre à tous ceux qui me suivent, me supportent dans l’APR comme dans BENNO BOKK YAKAR que contrairement au mandat précédent qui vient de s’achever et durant lequel je devais comme des sortes de dettes de reconnaissance, de récompense ou de consolation à certains d’entre eux pour m’avoir soutenu, aidé et permis de renverser le pouvoir PDS. Sur ce chapitre, je crois avoir remboursé jusqu’au dernier centime et avec force bonus, les sacrifices «bien calculés» des uns, la disponibilité très souvent «intéressée » des autres, les alliances «stratégique» des ceux- là tout comme le soutien «coûteux» et la transhumance «monnayée» d’autres encore. Cela m’a obligé à perdre beaucoup de mon temps précieux à élaborer des « combinaziones » diverses pour satisfaire les uns et les autres pour «avoir la paix».
Au total, je crois avoir réussi à calmer tant bien que mal, les ardeurs belliqueuses des uns, la boulimie financière des autres, la cupidité à peine voilée et aussi l’impertinence de certains, Tous tant qu’ils sont, ont eu sept ans pour se rembourser leurs « prêts et autres dettes» qu’ils se gargarisaient souvent de « m’avoir avancés » et se faire ou se refaire une santé financière certaine pour maintenir leur train de vie et leur rang social tant et si bien qu’aujourd’hui, je peux dire haut et fort que «je suis libre» à présent.
C’est le lieu de dire que Je vois avec amusement les commentaires dithyrambiques et autres éloges poétiques sur ma victoire aux élections présidentielles du 24 février qui foisonnent partout (journaux, radios ; Télé, Net etc..) et qui ne sont pour la plupart que des appels du pied et du ventre très intéressés de certains dans la perspective de la nouvelle donne. Je ne suis pas dupe…
Mais c’est peine perdue car pour cette fois, je ne dois plus rien à personne. Et sous ce rapport, beaucoup de choses vont changer et bien changer. Soyez en certains.
Je voudrais aussi avertir tous ceux et toutes celles qui, sous quelque prétexte que ce soit ou au nom de quelque accointance réelle ou supposée que je serai inflexible, inébranlable et impitoyable pour tout manquement à l’éthique, à la déontologie, au travail mal fait, à l’indiscipline, au désordre organisé et surtout à la violence sous toutes ses formes : physique, orale, écrite, filmée, à réseaux sociaux « whattsappée, facebookée, instagrammée » et tout et tout. Il n’y aura aucune rémission, la loi sera appliquée dans toute sa rigueur. Tous les services, organes et corps de contrôle seront outillés, mis en ordre et libérés pour faire leur travail et tout leur travail dans ce sens. Faites-moi confiance pour cela.
Je voudrais enfin vous rassurer et vous assurer sur ma volonté de mettre en place un gouvernement de développement avec des personnes nouvelles, compétentes, patriotiques et travailleuses. Je peux vous assurer que les postes, tous les postes de haute responsabilité au sein des grandes entreprises, des directions et autres structures nationales seront confiées aux profils les plus affinés alliant compétences avérées, patriotisme viscéral et amour du travail bien fait pour des résultats probants attendus. Certes, les profils politiques ne seront pas et ne pourront pas être totalement écartés mais ils ne seront plus déterminants. Les cumuls de postes électifs, administratifs, politiques et autres seront supprimés pour faire de la place au plus grand nombre. C’est pour cela que je me suis isolé à Marrakech pour mieux m’éloigner des contingences et puiser l’inspiration nécessaire auprès des Saints qui reposent en ce lieu. A ma sortie de mon « khalwa » marocain, vous serez tous surpris par les résultats. Je puis vous l’assurer.
Pour l’heure, je vous exhorte à la patience, à la prière et à la retenue.
Que DIEU vous gardes Tous et gardes le SENEGAL …
JOCELYNE YANSUNU PORTE-FLAMBEAU DE LA BEAUTÉ BÉNINOISE AU SÉNÉGAL
La phase finale du concours miss Bénin Sénégal a enfin révélé le nom de la désormais ambassadrice de la beauté béninoise au Sénégal. La candidat n°4, Jocelyne Yansunu part avec la couronne de cette 2ème édition de la plus grande compétition
La phase finale du concours miss Bénin Sénégal a enfin révélé le nom de la désormais ambassadrice de la beauté béninoise au Sénégal. A l’occasion de la soirée élective tenue la nuit du samedi dernier dans la salle Adansania du Radisson Blu Hôtel, La candidat n°4, Jocelyne Yansunu part avec la couronne de cette 2ème édition de la plus grande compétition dédiée à la célébration de la beauté de la diaspora béninoise au Sénégal.
9 candidates au départ, 3 à l’arrivée, c’est toute la révélation finale de la 2ème édition du concours Miss Bénin-Sénégal. Un Concours qui vise à mettre non seulement en valeur la beauté béninoise sous toutes ses formes mais aussi et surtout est un moment de voyage, d’exploration de la culture béninoise dans toute sa diversité. De la danse traditionnelle à l’éloquence, chaque candidate y a mis du sien pour convaincre les membres du jury et l’assistance venue nombreux.
Placée sous le thème « Jeunesse et maladies non transmissibles », à tour de rôle chaque prétendante au diadème s’est donné pour mission la sensibilisation préventive des maladies non transmissibles. Ce démontrant que :«la beauté béninoise n’est pas que corporelle, elle est surtout celle de l’esprit et de l’intelligence », comme l’a su bien notifié Moussa Kassé, Consul honoraire de la République du Bénin au Sénégal.
A l’issue des différents passages en tenue traditionnelle, celui en tenue de ville, et l’épreuve d’éloquence, les membres du jury ont délibéré en faisant des candidates Jocelyne Yansunu, Miss Internaute et Miss Bénin Sénégal 2019 suivie de Yvonne Adams la 1ère dauphine et de Wilma Houéto la 2ème dauphine. Ainsi donc Jocelyne Yansunu part avec la couronne de cette 2ème édition et devient la nouvelle ambassadrice de la beauté béninoise au pays de la teranga. Le choix des gagnantes ne serait pas aisé dixit Nadia DOSSA Miss Bénin 2013, présidente du jury, « Elles étaient toutes belles et n’ont pas démérité…. Nous avons eu des difficultés à opérer un choix mais finalement celles choisies sont les plus méritantes » a-t-elle avoué. A ses dires, le choix de la Miss Bénin Sénégal 2019 s’est essentiellement axé sur la prestance des candidates et leurs éloquences.
Notons qu’à travers l’organisation de ce concours de beauté, le Comité d’Organisation de Miss Bénin Sénégal (C.O. MI.BE-SENEGAL) s’inscrit dans la logique du Président Patrice Talon, celle de révéler le Bénin à travers ses potentialités et sa diversité.
LE MONDE CÉLÈBRE LA SANTE BUCCO-DENTAIRE
Sénégal - 76% des enfants scolarisés sont atteints de carie
La carie dentaire est une maladie de la dent qui peut toucher le reste de la bouche si elle n’est pas traitée. Au Sénégal, Bon nombre de citoyens en sont conscients mais n’ont pas pour autant l’habitude d’aller voir un dentiste.
Selon des spécialistes, 76% des enfants scolarisés et 99% des adultes sont atteints de carie. Ils estiment que la santé bucco-dentaire est très importante, elle n’est pas à négliger. Selon les dentistes, il est conseillé de se faire consulter au moins deux fois dans l’année et de se brosser les dents deux à trois fois par jour.
Il faut noter que le Sénégal compte environ 550 chirurgiens dentistes. D’où l’intérêt de miser pour l’heure sur la sensibilisation et la prévention pour aider la population à avoir une bonne santé bucco-dentaire.
MOUSSA TAYE DÉNONCE DES MESURES RESTRICTIVES À L'ENCONTRE DE KHALIFA
Le ministre de la Justice cherche « à humilier le détenu Sall après avoir ôté au citoyen Khalifa Ababacar ses droits les plus élémentaires », selon le porte-parole de l'ancien maire de Dakar
(SenePlus.com, Dakar) - Le porte-parole de Khalifa Sall décrie les changements apportés dans la procédure de délivrance de permis de visite
Le porte-parole de l’ancien maire de Dakar, a décrié avec la dernière énergie les ‘’changements apportés dans la procédure de délivrance de permis de visite’’, par une note d’information signée par le Coordonnateur des Juges de l’Application des Peines datant du 11 février 2019.
Soulignant avoir pris la connaissance de cette note ce jour, le porte-parole de l’ex-édile de Dakar, Moussa Taye a adressé une lettre ouverte au ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Ismaïla Madior Fall, ‘’en tant que tutelle de l’Administration pénitentiaire’’.
‘’Il est porté à la connaissance des usagers du service public de la Justice et plus précisément aux demandeurs de permis pour aller visiter le détenu Khalifa Sall que certains changements ont été apportés dans la procédure de délivrance desdits permis’’, renseigne la note reprise par le porte-parole dans sa missive.
Ainsi, tout demandeur pour les visites à la prison de Reubeuss devra obligatoirement faire une demande adressée au Coordonnateur des Juges de l’Application des Peines, préciser l’objet de la visite, se présenter physiquement. Les dépôts ont lieu le lundi et le mardi et les retraits des permis de visite se font le jeudi et le vendredi et aucune dérogation n’est admise’’, selon la note.
Moussa Taye de souligner au Garde des Sceaux qu’il pensait que cette mesure concernait tous les détenus de toutes les maisons d’arrêt du Sénégal.
‘’Je suis surpris de constater qu’elle ne concerne que le détenu Khalifa Ababacar Sall qui soit-dit en passant s’appelle bien Khalifa Ababacar et non Khalifa Sall’’, écrit-t-il. Pour Moussa Taye, « l’administration pénitentiaire a décidé de tout lui enlever jusqu’à son patronyme ».
« Si votre nomination était liée à l’entreprise de liquidation de Khalifa Ababacar Sall, alors là vous méritez des félicitations. De l’enquête préliminaire jusqu’au Conseil constitutionnel, vous avez joué votre rôle avec précision à la manière d’un chirurgien plus que le tailleur qu’on vous colle et que vous semblez accepter avec résignation », poursuit Moussa Taye dans sa lettre.
Manifestement, ajoute t-il, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, cherche « à humilier le détenu Sall après avoir ôté au citoyen Khalifa Ababacar ses droits les plus élémentaires ». Hier les restrictions, aujourd’hui encore les restrictions. Peut-être demain, le transfèrement, soutient Moussa Taye.
Il invite ainsi le ministre à « reprendre » ses esprits en prenant « les dispositions nécessaires pour faire annuler cette décision qui porte atteinte aux droits du détenu ».
"Elle (la note) est ridicule et ridiculise tous ceux qui en sont partie prenante", selon Moussa Taye.
"Avec cette affaire, vous avez perdu votre logique juridique. Avec cette décision sur mesure, vous perdez le peu d’humanisme que l’on pensait retrouver en vous. Personnellement, je souhaite que vous quittiez rapidement le département de la Justice, car un homme injuste ne doit pas gérer la Justice", écrit-il.
Khalifa Ababacar Sall est dans les liens de la détention depuis deux ans pour ‘’détournement de deniers publics’’.
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, DEMBA NDIAYE
LES CRIMES DE KARIM
EXCLUSIF SENEPLUS - Nous avons tous été comptables de cette réduction de notre espace de vie, aux errances politico-judiciaires d’un golden boy improbable, qui voulait hériter du pouvoir au lieu de le conquérir dans l’adversité et les sacrifices
La parenthèse présidentielle étant désormais derrière nous, quoi qu’on en pense, l’heure est venue de jeter un regard lucide et forcément sélectif, subjectif, et sans doute aussi partisan, sur les crimes politiques commis durant les sept ans de Macky 1. Évidemment, je ne parle pas des crimes de sang, mais politiques, avec des conséquences, à l’échelle de notre pays, de nos concitoyens, sans doute autant, sinon plus graves que les premiers : les crimes politiques qui dévoient et renvoient les rêves, dans des impasses tragiques. De ce point de vue, symboliquement bien sûr, Karim est le plus tordu des « serial killers » politiques.
S’il est vrai que les prémisses des crimes de la mandature 2012-2019, datent sans doute de 2010-2011, avec ce qu’on a appelé la « dévolution monarchique » du pouvoir, les victimes elles, n’apparaîtront qu’ultérieurement ; durant la gouvernance de Macky. Procédons à la manière des « enquêteurs criminels » et des « profilers », avec l’examen des preuves, « the évidences », ou éléments de preuves.
1/ Comme quasiment tous les tueurs en série, ils commencent d’abord par se faire la main, avec des animaux, des proches (amis et/ou parents). Le but, c’est de parfaire la méthode. Karim, avec ses fonctions de ministre du « ciel et de la terre » comme on l’a affabulé (avec quelques exagérations sans doute), imprime sa marque en régnant par la terreur vis-à-vis des collaborateurs du pater président (ministres et autres), le mépris de l’outil historique du père, le parti (PDS) en greffant dans sa périphérie, une monstruosité politique appelée « génération du concret ». Avec cette dose de mépris pour ceux qui ont permis à son père d’atteindre la station présidentielle ; avec une prétention « hors normes » (génération du concret qui renvoie tous les autres acteurs politiques des soixante dernières années au cirque préhistorique).
2/ Un père trop aimant et aveugle quant aux capacités de la progéniture, lui tresse des lauriers et lui attribue des qualités qu’il est sans doute le seul des « sunugaliens » à voir, avec le célèbre « je dirai à ta mère que tu as bien travaillé ». Outre le fait que cette conférence de l’OCI fut la plus coûteuse, la plus gabégique, la plus mal organisée, le fiston aux qualités surévaluées, n’était pas le seul maître d’oeuvre de ce naufrage financier et organisationnel. Le pauvre secrétaire exécutif, Abdoulaye Baldé, avalera ainsi sa énième couleuvre de ce festin gargantuesque. Le dernier étage de l’immeuble Tamaro devint ainsi le bûcher des ambitions des autres et aussi, le cimetière de plusieurs carrières...
3/ Tout cela annonçait une plus grande tragédie : la défaite du père en 2012 et une retraite qui était loin d’être anticipée, mais bien méritée, après 26 ans d’opposition, de galère, de privations de toutes sortes et une récompense méritée de douze ans de pouvoir suprême. Le Pape défroqué, le jardinier de ses rêves commence sa descente aux enfers (comme les enfers de Dante). Mais, il y a des prédateurs, des prévaricateurs, qui refusent de payer seuls, leurs dettes. De rester dignes dans l’épreuve. Non, il faut qu’ils amènent dans leur chute des innocents et d’autres qui le sont moins : les parasitaires politiques. Il donne ainsi au nouveau « Maître du jeu », oui, celui là même qu’il voulait égorger sur l’autel de ses ambitions politiques : le « Macky » redresseur des torts, le justicier à la main ferme et au visage fermé est arrivé : les voleurs d’hier des deniers publics, vont passer à la case justice, avant d’aller passer de longues vacances au plus couru des réceptifs politico-touristiques de la capitale : Rebeus !
4/ Que nenni ! Le justicier se défroque lui-même, apeuré par son audace et l’ampleur des délits et du nombre des délinquants. Il abandonne la douce symphonie de reddition des comptes et autres mythes qu’on pensait fondateurs de son passage à la tête du pays. Il adopte la politique du coude qui cache les copains et coquins prédateurs, il use de la matraque pour accélérer la cadence du « déculottage -défroquage » des pilleurs d’hier. Ces vaches laitières qui ne demandaient qu’à partager leur lait, beurre et fromage illégalement accumulés, fermentés et bien planqués dans plusieurs paradis fiscaux. Ils iront brouter dans les nouveaux pâturages d’un berger qui se voulait plus patriotique que partisan. C’est le quatrième crime de Karim, notre « serial politicard killer » national.
5/ Le cinquième crime, sans doute le plus horrible de notre obsédé du pouvoir, c’est sans doute la situation dans laquelle s’est trouvé plonger le pays pendant 6 ans et onze mois du fait de sa saga politico-judiciaire. Les revendications et les urgences populaires se sont trouvées phagociter dans, et par, un combat pour la survie (de survie) d’un homme qui jamais de sa vie, n’apporta quelque chose d’essentiel au pays.
Il fit de son combat particulier, une quasi « cause nationale » ; il parasita toutes les activités politico-sociales, bref, il inonda de toxines la République et ses organes. Les partis politiques en premier. Une gigantesque prise d’otages fut organisée par le père et le fils. Dans leurs filets, d’abord le parti et ses structures, puis la « classe » politique avec une multitude de structures (FDR, FNR et autres F et R..). On garrota les cadres du parti dans des impasses. Leurs cris strictement politiques (code électoral, fichier, parrainage, etc.) finirent par devenir inaudibles aux oreilles d’un peuple fatigué par un quotidien qui était tout sauf paradisiaque.
6/ Les partis politiques « oublièrent » qu’ils n’étaient pas que des outils électoraux, mais aussi et surtout des outils au service des luttes des populations pour l’amélioration de leur vie au quotidien. Ils oublièrent qu’un parti doit marcher sur deux jambes et non sur la seule béquille électorale ou politicienne, comme on dit abusivement. Ils désertèrent le champs des urgences populaires (emplois, chômage, alimentation en eau, bien-être de l’électricité, des routes et des pistes de circulation) ; on ironisa sur les bourses familiales et autres CMU, en oubliant que pour un pauvre, 500 FR, 1 000 FR et autres cent mille par trimestre, c’est une bouffée d’oxygène dans une vie perpétuellement au bord de la noyade... Oui, ils oublièrent que la vie se déroule TOUS les jours et non pas un mois sur sept (ou cinq), le calendrier électorale, démagogiquement appelé « calendrier républicain ».
7/ Et aujourd’hui, toujours sur leur trajectoire électorale, ils n’abordent la question du dialogue appelé par le « vainqueur étonné de sa victoire » que sous l’angle...électorale ; des élections prochaines ; du code et de ses imperfections. Les urgences sociales attendront la fin des échéances électorales. L’emploi, l'école et ses abris provisoires en voie de pérennisation, les boulimies foncières et autres spoliations des terres des paysans et autres particuliers qui se sont saignés pour épargner, tout cela sera passé sous le silence criminel des ambitions politiques. Nos gouvernants continueront à monnayer nos ressources dans des opérations corruptrices (week-ends gratis, enveloppes dodues) pour spolier en toute indécence des citoyens qu’on était sensé protéger. C’est pourtant le serment d’un président élu. Et aussi, celui des partis politiques.
8/ A ce niveau de mise à plat de nos errances durant les sept dernières années, je plaide coupable. Mais j’affirme aussi que d’une certaine manière, nous avons été tous, sinon coupables, du moins comptables de cette réduction, dilution, de notre espace de vie, aux errances, errements politico-judiciaires d’un « golden boy » improbable, qui voulait faire de la République un royaume, hériter du pouvoir au lieu de le conquérir dans l’adversité et les sacrifices.
De ce point de vue (c’est en fait le prétexte de cet édito), pour avoir voulu s’opposer à cette succession familiale décrétée, Me Madické Niang a sauvé l’honneur de milliers de militants qui ont donné de leur temps, de leur sang, bref, de leur vie, pour construire contre vents et marées, l’outil PDS qui leur a conduit à l’Eden du pouvoir pendant douze longues années. Son modeste score n’est pas aussi ridicule au regard de l’acte posé : sauver un patrimoine contre un fondateur grabataire et un héritier indigne.
Il a tenté de dire aux milliers de militants encore sous influence d’un « Vieux Pape » : « le PDS, c’est nous, et son avenir, n’est pas Wade, encore moins l’usurpateur ». Sa décision de créer un parti dans les flancs et à la périphérie du grand malade PDS, va réveiller de leur torpeur, des milliers de cadres et de militants, qui savent le parti malade, le vieux grabataire, le fils inapte pour une opération de survie. Ces cadres-là, à moins de rejoindre le parti au pouvoir la queue entre les jambes, à défaut de reconstruire un PDS de combat, de construire une autre formation politique avec les valeurs du PDS du « Sopi », sans les avatars du PDS dégénéré au contact de la gestion des affaires de l’Etat. Madické sera-t-il cet homme là ? Bien sûr, il ne sera jamais Maître. On lui demandera seulement d’être le bâtisseur d’un nouvel outil au service de ses ambitions.
Allez, pour ne pas changer, le pays est à l’arrêt dans l’attente d’un gouvernement où tout le monde ne pourra officier mais qui fait saliver des centaines des candidats. Après, on parlera élections locales de Décembre prochain, on dissertera sur des législatives anticipées et des couplages, découplages, meurtres ou non d’institutions (HCCT, Sénat...), amaigrissement ou non du gouvernement, appels d’offres ou non pour la nomination des DG et autres Directeurs nationaux.
Quelqu’un peut-il me dire où sont les urgences sociales, populaires là dedans ? Ils vont nous emmerder encore les cinq prochaines années avec leurs objets de jouissance préférés : les élections et ses dérivées. Merveilleux pays que nous avons là !
LES MIRACULÉS DU CYCLONE À LA RECHERCHE DE LEURS PROCHES ENGLOUTIS
Idai a d'abord frappé le Mozambique le 14 mars avant de s'abattre sur le Zimbabwe voisin 24 heures plus tard, faisant au moins 182 morts dans les deux pays - Mais le bilan pourrait dépasser les 1 000 morts, selon Maputo
Son visage tuméfié et son regard ahuri en témoignent.Praise Chipore revient de l'enfer.En pleine nuit, "ma maison a été emportée par les eaux, j'ai été engloutie", raconte cette Zimbabwéenne qui a miraculeusement survécu.Elle est toujours sans nouvelle de sa fille qui dormait à ses côtés.
Le domicile de Praise Chipore, 31 ans, n'a pas résisté au cyclone Idai qui a balayé dans la nuit du 15 au 16 mars l'est du Zimbabwe, faisant au moins 98 morts dans cette région.
Dans l'hôpital de la petite ville de Chimanimani, lovée entre de majestueuses montagnes, les blessés du cyclone s'entassent dans une salle-dortoir.
Allongé sur un lit en fer blanc, Tapiwa Chanyawo compte sur les doigts de la main le nombre de proches qu'il a perdus.
"Ma mère, mon père, mes deux jeunes soeurs - celle qui venait juste d'acheter des condiments et celle qui a un enfant - sont morts", explique-t-il à l'AFP.
Idai a d'abord frappé le Mozambique le 14 mars avant de s'abattre sur le Zimbabwe voisin 24 heures plus tard, faisant au total au moins 182 morts dans les deux pays.
Mais le bilan va très probablement s'alourdir.Il pourrait dépasser les 1.000 morts, selon Maputo.Au Zimbabwe, au moins 217 personnes sont encore portées disparues.
"Je ne sais pas où ma fille est enterrée sous les gravats", confie Jane Chitsuro, 42 ans, le crâne enveloppé dans une longue compresse de gaze.
"Il n'y a plus de maison, plus de meubles, plus rien pour s'habiller.Juste des briques cassées et des rochers", constate-t-elle abasourdie.
Dans son quartier de Ngangu, à Chimanimani, plus d'une centaine de maisons ont été rasées par les vents, les pluies et les rochers charriés.Sur la route, des voitures sont enchevêtrées dans un amas de pierres.
Trois personnes, dont deux élèves, ont été tués dans une école de la ville, écrasée par la chute de rochers.
- Cercueils de fortune -
Non loin de l'hôpital, une armée d'hommes et de femmes piochent frénétiquement un sol humide à la terre ocre.Ils creusent des tombes.
Un tracteur fait des allers et retours avec dans sa remorque des cercueils fabriqués à la hâte, avec des planches fraîchement coupées.
Rapidement, les tombes se remplissent.
"On a l'impression d'avoir affaire aux conséquences d'une guerre à grande échelle", a déclaré lundi le ministre de la Défense par intérim, Perrance Shiri.
Plusieurs ponts ont été détruits.Des pans entiers de route se sont effondrés.Des hommes tentent, à l'aide de bâtons, de traverser une rivière en furie près de Chimanimani.
Le pays n'a jamais connu de "destructions d'infrastructures d'une telle ampleur", selon le ministre des Transports Joel Biggie Matiza.
Derrière un camion militaire, des dizaines de personnes font patiemment la queue pour une distribution de nourriture.
Parmi elles, Tafadzwa Woyo, les cheveux enveloppés dans un tissu bleu et blanc."Mon beau-père a été tué dans l'effondrement de sa maison.On cherche toujours un de ses enfants.On pense qu'il est bloqué sous les rochers quelque part, explique-t-elle.On a besoin d'aide."