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15 août 2025
PAR MODY NIANG
DAKAR, ‘’CAPITALE DE L’EMERGENCE’’, VILLE SALLE ET POLLUEE.
Elle n’est pas seulement polluée, elle est aussi sale, très sale, ce qui ne m’a jamais laissé indifférent. Cette saleté insoutenable par endroit, m’a amené, le 6 septembre 2014, à publier une contribution pour m’en indigner
Dès l’introduction de ce texte, ma pensée va vers l’Adjudant-Major, Commandant actuel de la Brigade de gendarmerie de Ouakam. Le 12 mars 2019, je m’y suis rendu pour régler un problème. L’Adjudant-Major, qui était visiblement très occupé, m’a quand même reçu avec une courtoisie exquise, et m’a réglé avec diligence le problème objet de mon déplacement. Cela n’arrive pas toujours dans notre pays. J’avais garé mon véhicule à l’intérieur, à un endroit que m’avait indiqué un gendarme, au milieu de nombreux autres véhicules, qu’on appelle communément ‘’clandos’’. Je ne m’attarde pas sur les ‘’Jakarta’’ qui y étaient aussi en grand nombre.
Quand je suis sorti des bureaux de la gendarmerie, je n’ai pas pu m’empêcher, au moment où j’allais prendre mon véhicule, de jeter un coup d’œil de près sur les ‘’clandos’’. Ils sont si délabrés qu’ils ne devaient même pas transporter des animaux. Je me suis informé auprès d’une source sûre qui m’a assuré que chaque fois que les hommes du Major-Commandant rencontrent de tels ‘’véhicules’’ dans la circulation, ils les conduisent à la brigade où ils sont immobilisés. Beaucoup de commandants de brigade et de commissaires de police devraient faire comme ce commandant de brigade. Je ne dirai pas imprudemment que tous ne le font pas mais, si j’en juge par le nombre impressionnant de ‘’clandos’’ qui circulent sans problème à Dakar comme dans la banlieue, je me pose légitiment des questions.
Comment de tels ‘’véhicules’’ peuvent-ils assurer tranquillement le transport de personnes sous ‘’le nez et la barbe’’ des gendarmes et des policiers qui savent parfaitement qu’ils ne détiennent aucune des pièces les autorisant à s’adonner à un tel transport ? Personne ne peut imaginer, en effet, que les conducteurs de ces guimbardes présentent une carte grise, une visite technique ou une assurance. S’ils les présentaient, ce serait gravissime et les services qui les leur auraient délivrées mériteraient les pires sanctions. Donc, dans les deux scénarios, le crime – oui, c’en est un – est établi de part et d’autre, et impunément. Pourquoi ?
Une fois, j’ai été arrêté par un jeune policier, juste au moment où je sortais d’une station où je venais d’acheter du carburant. Le policier me réclame mes pièces et je m’exécute immédiatement. Il me rend les autres, retient mon permis de conduire et se met à remplir un papier jaune. Je lui demande tout naturellement ce qui se passe. Il me répond sèchement : « Vous n’avez pas mis votre ceinture de sécurité. » Il avait raison : je la portais jusqu’à la station. Comme elle me gênait pour accéder à ma poche, je l’ai décrochée et, après avoir payé le carburant, je démarre en oubliant de remettre la ceinture. C’est alors que j’ai la malchance de tomber sur le jeune policier. Je lui explique tout cela, mais il n’a rien voulu comprendre et me répond : « Monsieur, vous n’avez pas mis votre ceinture ! » Au même moment, j’aperçois un ‘’ clando’’ qui roule vers nous, suivi d’un autre d’ailleurs. Tous les deux étaient de véritables guimbardes, qui n’avaient sûrement aucune des pièces qu’il m’a demandées, à plus forte raison une ceinture de sécurité. J’ai le reflexe de lui dire : « M. le Policier, arrêtez ce ‘’clando’’ ! » Il continue d’écrire et je reviens à la charge : « M. le policier, en voilà un autre, arrêtez-le ! Comme le premier, il n’a même pas de ceinture de sécurité ! » Pour toute réponse, il me tend le papier jaune et me dit presque avec dédain : « Vous avez jusqu’à demain pour récupérer votre permis à la Police de …. »
Ce jour-là, j’étais vraiment indigné et désespéré de mon pays. Les cimetières de véhicules sont désormais vides, tous les cadavres étant pratiquement remis en circulation. Un jour, je me suis mis au bord de la route qui va du Rond Point de la Case de Cambérène vers le Lycée des Parcelles Assainies. Je comptais deux, trois, quatre ‘’clandos’’ avant qu’un ou deux véhicules supposés en régle passent. De l’autre côté, il y avait un policier qui arrêtait certains ‘’clandos’’ et laissait passer certains autres d’un signe de la main. Je n’ose pas exprimer ce que je pense ici. Xel aggale na ko. Parfois, je me demande si mes compatriotes remarquent la même chose que moi, relativement au nombre impressionnant de ces ‘’clandos’’ qui transportent des personnes partout à Dakar, jusqu’au centre ville. Je me demande s’il n’y a pas au moins autant de ‘’clandos’’ que de véhicules dits en règle. Je me demande pourquoi ils bénéficient de tant de compréhension vis-à-vis des policiers et des gendarmes. S’ajoutent maintenant à ces ‘’taxis clandos’’, des ‘’minibus’’ également mal en point qui viennent de toutes les régions du Sénégal. On en rencontre partout à Dakar, bourrés de clients, jusque sur les marches-pieds, sans que cela ne dérange le moins du monde personne : ni les simples passants, ni les gendarmes, ni les policiers. Pourquoi les deux derniers ferment-ils hermétiquement les yeux sur ces ‘’clandos’’ qui ajoutent terriblement à la confusion de la circulation à Dakar comme dans la banlieue ? L’une des réponses serait que nombre de ces ‘’clandos’’ appartiennent à des policiers ou à des gendarmes à la retraite, comme en activité. L’autre réponse possible, je ne l’évoque pas, laissant à chaque observateur averti, le soin de le faire à son niveau.
Quelle que soient les raisons qui expliquent la présence massive de ces guimbardes dans tout Dakar et dans sa banlieue, comme dans nombre d’autres villes d’ailleurs, il faut s’arrêter sur leurs conséquences désastreuses sur la circulation et sur l’air que nous respirons[1]. Circuler à Dakar devient une véritable course du combattant. Il n’y a pratiquement plus de zones à Dakar comme dans sa banlieue qui ne connaissent des embouteillages monstres[2]. La circulation se serait sûrement aérée plus ou moins, si on débarrassait la ville de ces ‘’clandos’’ sans aucun ‘’kayitu suukër‘’ et des autres véhicules de toutes catégories vieux de cinquante ans ou plus, et qui nous empoisonnent carrément l’existence[3].
Les embouteillages ne sont pas notre seul calvaire. S’y ajoute un autre qui est pratiquement la conséquence directe du premier : selon un rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Dakar est la deuxième ville la plus polluée au monde après New Dehli, la capitale de l’Inde. Avec une pollution atmosphérique supérieure 50 microgrammes/m3 et « un taux de concentration moyen en particules fines PM10 de 164 microgrammes par m3 », elle devance même Pékin, Johannesburg et Jakarta. Les asthmatiques et même les autres qui vivent dans la ‘’capitale de l’émergence’’ sont bien placés pour en attester. Selon le journal parlé de 20 heures de France 2 du 13 mars 2019, la pollution tue deux fois plus qu’on le pensait. Le même journal révèle qu’une étude publiée le mardi 12 /03/2019 rend la mauvaise qualité de l’air responsable de 8,8 millions de morts par an dans le monde, dont 2,8 millions en Chine, 8000.000 en Europe et 67000 en France.Combien la pollution tue-t-elle annuellement chez nous, où c’est loin d’être la préoccupation de qui de droit (je me garde de les citer) ?
Elle n’est pas seulement polluée, la ‘’capitale de l’émergence’’, elle est aussi sale, très sale, ce qui ne m’a jamais laissé indifférent. Même si ma voix ne porte pas loin, cette saleté insoutenable par endroit, m’a amené, le 6 septembre 2014, à publier une contribution pour m’en indigner. J’introduisais ainsi la contribution : « Le vendredi 30 mai 2014, Mr Lewis Lukens, ancien ambassadeur des USA à Dakar rencontrait la presse, au terme d’une mission de trois ans. Profitant de cette toute dernière opportunité, il exhortait le Gouvernement sénégalais à ‘’se focaliser’’ sur la question des ordures et des problèmes de l’Environnement en général, pour mieux tirer parti du potentiel touristique du pays. » Précisant qu’il avait été déjà frappé par cette situation dès son arrivée au Sénégal, il s’interrogea en ces termes : « Quand on voit les ordures, on se pose des questions. On se demande pourquoi c’est comme ça. »
Quand un ambassadeur sort à ce point de sa réserve, c’est parce que la question qu’il évoque le tient particulièrement à cœur. Oui, il avait parfaitement raison et la situation qu’il regrettait est pratiquement la même que celle que nous vivons aujourd’hui, si elle n’est pas pire d’ailleurs. Dans nombre de quartiers de Dakar comme de sa banlieue, on est incommodé par des ordures et des eaux usées nauséabondes. Il suffit, pour s’en convaincre, de se promener dans les quartiers comme Reubeuss, Niayes Thioker, Fass-Gueule Tapée, Colobane, etc. Des ordures sont déversées presque partout, jusque dans les rues les plus fréquentées. J’en remarque souvent entre le Pont de la Patte d’Oie et les abords (du côté droit) du Pont dit de l’émergence.
Dans sa conférence, Son Excellence l’Ambassadeur sortant des USA aurait dû d’ailleurs aller plus loin, en pointant du doigt les gravats et les branchages qui sont une autre plaie de la ‘’capitale de l’émergence’’. Une plaie qui, malheureusement, laisse totalement les autorités et les citoyens indifférents. Ils ne se soucient guère des conséquences que les gravats en particulier entraînent. Non seulement ils enlaidissent les quartiers dits les plus huppés, mais ils sont pour beaucoup dans l’aggravation des inondations. Ils surélèvent le niveau des rues et s’opposent à l’infiltration des eaux de ruissellement. Pour ne donner qu’un exemple, dans un quartier que je connais bien pour y avoir habité pendant vingt-cinq ans, les eaux de ruissellement s’infiltraient quelques minutes après, même s’il avait plu des cordes. Aujourd’hui, nombre de maisons y sont inondées, du fait des gravats qui s’opposent à toute infiltration. Il en est ainsi d’ailleurs dans de nombreux autres quartiers de Dakar et de sa banlieue. Dans l’indifférence générale des autorités et des populations.
C’est également dans leur indifférence générale que les gravats envahissent tous les espaces vides qui ne sont pas éclairés la nuit. C’est notamment le cas de ce qu’on appelait les ‘’Jardins de Cambérène’’, jadis un îlot abondamment fleuri et qui faisaient partie des rares ‘’poumons verts’’ de Dakar ? D’autres ‘’poumons verts’’ subissent le même sort et étouffent aujourd’hui sous des tonnes de gravats, dans l’indifférence générale des autorités (dont on ne peut rien attendre) comme des citoyens. Nous devrions tout faire pour les sauver, afin qu’ils absorbent ne serait-ce qu’une partie infime des tonnes de CO2 qui se dégagent des échappements des ‘’clandos’’ et d’autres véhicules quinquagénaires. Dakar est devenue une ville en pierre. Les irresponsables qui ont distribué nos terres n’ont même pas pensé à laisser place à des jardins publics. Les bénéficiaires de ces terres, les mêmes, ne pensent même à planter des arbres : ils construisent tout, préoccupés seulement par les gains du moment.
Le lecteur se rend compte que l’expression ‘’ indifférence générale’’ revient souvent dans le texte. Elle exprime mon indignation. C’est cette indignation citoyenne qui m’avait poussé à publier la contribution du 6 septembre 2014. J’y interpellais une autorité en ces termes : « Ministère de l’Environnement, où êtes-vous ? Vous ne pouvez quand même pas laisser ce ‘’ poumon vert’’ de Dakar mourir petit à petit sous le poids des gravats que des délinquants irresponsables y déversent toutes les nuits, impunément ! Pour ce qui me concerne en tout cas, je suis prêt à accompagner des agents de ce ministère sur les lieux, pour qu’ils constatent eux-mêmes sur place les immenses dégâts. Je suis prêts à les y accompagner avec mon propre véhicule et à mes frais, s’il y a lieu. Ils pourraient s’accompagner, s’ils acceptent ma proposition, d’un journaliste muni d’une caméra, pour fixer les images hideuses, qui devraient indigner tous les passants. Si, au contraire, ils trouvent ma proposition prétentieuse et saugrenue, je lance le même appel à toutes les télévisions de nos différents groupes de presse. » Et j’ajouterai, aujourd’hui : « A toutes les organisations de la société civile qui se préoccupent de la dégradation continue de notre environnement. »
Nous ne devrions pas rester les bras croisés face à la défiguration continue de la ‘’capitale de l’émergence’’, du fait des ordures ménagères, des eaux usées nauséabondes et des gravats partout déversés. Ce n’est pas tout d’ailleurs : cette ‘’capitale de l’émergence’’ traîne une autre plaie, celle-là aussi béante que les autres : l’indiscipline et l’incivisme notoires des populations, pratiquement encouragés par la frilosité des autorités publiques, et dont l’ampleur dépasse même nos frontières. Cette plaie béante fera d’ailleurs l’objet de notre prochaine contribution, si notre SEIGNEUR l’agrée.
Dakar, le 18 mars 2019
Mody Niang
[1]Les vieux camions comme les ‘’cars rapides’’ et les ‘’Ndiaga Ndiaye’’ qui sont des cinquantenaires pour nombre d’entre eux en rajoutent par les fumées épaisses que dégagent leurs échappements.
[2]Les nombreuses charrettes circulant désormais partout à Dakar rendent aussi la circulation plus difficile encore.
[3]On me rétorquera sûrement qu’ils travaillent, les chauffeurs de ces véhicules, da ñuy daan séen doole. Oui, ils travaillent, ils gagnent leur vie. Mais qu’ils le fassent en conformité avec les lois et règlements vigueur ! L’émergence dans le laisser-aller est une vue de l’esprit.
«BATTRE LA GUINEE A L’ALLER COMME AU RETOUR»
Auteur de 8 réalisations en 26 matchs cette saison en Ligue 2 française avec Metz, Ibrahima Niane est l’un des jeunes hommes les plus attendus pour la double confrontation contre la Guinée pour le 2ème tour des éliminatoires de la CAN U23.
Serein, l’ancien pensionnaire de Génération Foot a tenu à rassurer le public sénégalais, avant la manche aller prévue ce mercredi à Conakry
Présent lors de la remise de la charte de l’équipe aux u23 de koto hier, lundi, l’ancien meilleur buteur du championnat sénégalais s’est montré résolument combattif et optimiste quant à la double confrontation contre la sélection guinéenne. «Tout d’abord, j’aimerais remercier le président de la Fédération pour le déplacement qu’il a eu à faire pour venir nous voir. C’est une source de motivation. Cela fait plaisir de le voir. Nous sommes conscients de ce qui nous attend. Nous sommes prêts pour faire face à la Guinée. On sait que ce ne sera pas facile.
De toute façon, il n’y a pas de match facile. Nous savons que tout le peuple sénégalais est derrière nous. Nous ferons le maximum pour gagner ces deux rencontres. Et après, on verra pour la suite», a rassuré l’ancien joueur de Génération foot. avec son 1m95, ses 77 kg, sa vitesse et son mental, Ibrahima Niane ne sera nullement impressionné par le public guinéen, réputé chaud bouillant. «Je pense que le public guinéen ne peut pas nous empêcher de jouer notre football. Cela va plus nous motiver. On n’a pas de pression. On a déjà disputé une finale de Coupe d’Afrique (2017) contre le pays organisateur. Il y avait plus de 60.000 personnes dans le stade. C’est beaucoup plus impressionnant que d’aller jouer en Guinée. On fera tout pour avoir un bon résultat là-bas», a confié le jeune Mbourois de 20 ans.
Cette nouvelle sélection des u23 regroupe deux générations (2017 et 2019) qui ont déjà disputé une finale de la can u20. C’est pourquoi l’attaquant du fc Metz n’a pas eu des difficultés pour s’intégrer à son arrivée. Il a retrouvé ses anciens partenaires comme le capitaine Lamine Sarr, Souleymane Aw, Bamba Kane, entre autres. «Je me sens bien. J’ai été bien accueilli. On s’entend bien. Il y a un esprit d’équipe. Nous avons un nouveau challenge. Nous avons été jusqu’en finale de la CAN U20. Malheureusement, nous l’avons perdue. Nous allons nous battre pour nous qualifier à la CAN U23 et gagner cette fois-ci le trophée», a promis Niane.
SADIO, DES RECORDS A LA PELLE
Joueur de 26 ans ne s’en arrête pas là puisqu’il détient pas moins de 10 records dont celui de meilleur buteur sénégalais de l’histoire de la Premier League, du triplé le plus rapide de l’élite anglaise, entre autres.
Dans la forme de sa vie, Sadio Mané multiplie les grosses performances avec Liverpool. Son récent but contre Fulham (1-2) lui permet de devenir le Lion le plus prolifique en une saison de Premier League avec 17 buts. Mais, le joueur de 26 ans ne s’en arrête pas là puisqu’il détient pas moins de 10 records dont celui de meilleur buteur sénégalais de l’histoire de la Premier League, du triplé le plus rapide de l’élite anglaise, entre autres. Le N°10 des Reds a le vent en poupe.
17 buts, meilleur total en une saison de Premier League
Auteur de 11 buts en autant de matchs toutes compétitions confondues, Sadio a, après son doublé à Munich, fait parler la poudre en Championnat. Avant le coup d’envoi du match contre Fulham, il comptait 16 buts, le même total que Demba Ba lors de la 2011- 2012 avec Newcastle. Buteur et à l’origine du penalty du succès face aux Cottagers, Mané c o m p t e désormais 17 buts. À une réalisation de l’acteur meilleur artificier, Agüero (18), Mané détient maintenant, à lui tout seul, le record de buts inscrits en une saison en Angleterre pour un Lion. Record qu’il devrait améliorer car il reste encore 7 journées à disputer.
61 buts, meilleur buteur sénégalais en Premier League
«Le jeune Sadio a vraiment décidé de me faire oublier dès cette saison», déclarait Demba Ba la saison dernière. Il ne pensait pas si bien dire. L’année dernière, Sadio Mané est devenu le meilleur buteur sénégalais de l’histoire de la Premier League anglaise en effaçant Demba Ba des tablettes. Le compteur de l’ancien attaquant de Chelsea était bloqué à 43 réalisations inscrites avec West Ham (7), Newcastle (29) et Chelsea (7). En ouvrant le score face à Bournemouth (3-0), le 14 avril dernier, Sadio Mané atteignait la barre des 44 réalisations depuis son arrivée au pays de la reine Elisabeth II. Loin de s’arrêter en si bon chemin, l’enfant de Bambaly a encore plus gonflé ses stats cette saison. Auteur de 21 buts avec Southampton et 40 avec Liverpool dans l’élite anglaise, il en est maintenant à 61 buts inscrits dans le plus prestigieux Championnat au monde. Un record difficile à battre.
13 buts, meilleur artificier sénégalais en C1
Pendant 7 ans, Dame Ndoye a dé- tenu le record de buts inscrits par un Sénégalais en C1. Entre 2009 et 2011, alors qu’il évoluait à Copenhague, le Thiessois avait marqué 9 buts. En 2017-2018, Sadio Mané a inscrit 10 buts. Cette saison, il est à 3 réalisations dont son doublé décisif sur la pelouse du Bayern Munich (1- 3). Il compte ainsi 13 buts. Contrairement à Dame qui avait inscrit 7 de ses 9 buts en phase de qualification, Sadio a inscrit tous ses buts en phase finale. MamadouNiang est le 3ème meilleur artificier sénégalais en C1 avec 6 réalisations
7, record de buts à l’extérieur en C1
Sadio Mané n’est pas du genre à trembler loin d’Anfield. La preuve, sur la pelouse du Bayern Munich (1-3), il a trompé la vigilance de Neuer à 2 reprises, offrant ainsi la qualification en quarts de finale aux Reds. Avec 7 réalisations, Sadio est le joueur le plus prolifique de l’histoire de Liverpool, en C1, à l’extérieur. Des légendes comme Robbie Fowler, Michael Owen, Luis Suarez, Fernando Torres ou encore Steven Gerrard n’ont pas pu réaliser cet exploit significatif. Avant son doublé à Munich, Sadio Mané avait réalisé un triplé à Porto (0-5) l’année dernière. Il avait aussi marqué sur la pelouse de l’AS Rome (4-2) en demi-finale et contre le Real Madrid (3-1) en finale. Le 17 avril prochain, encore à Porto, en 8ème de finale retour, il pourrait récidiver.
Triplé le plus rapide de l’histoire de la Premier League
Après deux saisons passées à Salzbourg, Sadio Mané rejoignait Southampton en 2014 contre une indemnité de transfert de 12millions d’euros (7,8 milliards FCFA). Le feu follet sénégalais a rapidement posé ses empreintes indélébiles dans l’histoire des Saints. Face à Aston Villa, le 16mai 2015, à l’occasion de la 37ème , Mané avait fait vibrer toute l’Angleterre en marquant le hat-trick le plus rapide de l’histoire du Championnat. L’attaquant international sénégalais n’avait eu besoin que de 2 minutes 56 secondes pour faire plier les Villans sur la marque de 6 buts à 1. Le Sénégalais battait ainsi le précédent record détenu par la légende de Liverpool, Robbie Fowler. En 1994, face aux Gunners d’Arsenal, l’ancien international anglais avait réalisé un triplé en 4 minutes 33 secondes.
26,2 milliards, Lion le plus cher au monde
Après deux saisons à Southampton, 67 rencontres disputées et 21 buts marqués, Sadio Mané pouvait s’offrir un nouveau challenge. Sollicité par de grosses cylindrées européennes, c’est à Liverpool qu’il déposera ses valises. Pour obtenir la signature de l’international sénégalais, les Reds mettent sur la table la rondelette somme de 40 millions d’euros(26,2milliards de FCFA). Il devenait ainsi le joueur africain le plus cher de l’histoire du foot avant les transferts de Cédric Bakambu à Beijing Guoan, Naby Keita à Liverpool, Mohamed Salah à Liverpool et Riyad Mahrez à City. Sadio Mané est actuellement le footballeur sénégalais le plus cher de la planète.
1er Sénégalais élu meilleur joueur de Liverpool
Les dirigeants de Liverpool n’ont pas regretté d’avoir investi 26,2 milliards FCFA pour recruter Sadio Mané. Pour sa première saison à Liverpool, il est rapidement entré dans le bain avec 27 apparitions pour 26 titularisations et un temps de jeu de 2247minutes. Il a fait trembler les filets adverses à 13 reprises, devenant ainsi le meilleur artificier de la saison des Reds. Principal artisan de la qualification de Liverpool pour la Ligue européenne des champions, Sadio est plébiscité par ses partenaires et les supporteurs du club qui l’élisent meilleur joueur de la saison 2016-2017.
Triplé historique en Champions League
Porto, qui sera encore opposé à Liverpool cette saison, en 8ème de finale de la C1, garde les stigmates de l’ouragan Sadio Mané. Le joueur formé à Génération Foot avait, à lui tout seul, abrégé le parcours des Portugais avec un retentissant triplé qui refroidissait le bouillant stade du Dragon, le 14 février 2018. Premier et seul Sénégalais à inscrire un triplé lors d’un match de C1, Sadio marquera encore en quart contre City, en demi-finale contre l’AS Rome et en finale face au Real Madrid.
10 buts, record en une saison de C1 pour un Africain
Sadio Mané n’épargne pas les monstres sacrés du football africain. L’année passée, Samuel Eto filsl’a appris à ses dépens. La légende camerounaise détenait, avec 8 réalisations, le record de buts inscrits par un Africain en une saison de C1. Il avait fait trembler les filets à 8 reprises en 2010-2011 avec l’Inter Milan. La saison écoulée, l’attaquant sénégalais et son coéquipier égyptien Mohamed Salah ont inscrit la bagatelle de 10 buts chacun. Ils partagent ainsi le record du plus grand nombre de buts en une saison de C1 pour un footballeur africain.
1er Sénégalais acteur et buteur en finale de C1
En 2004, lors de la défaite de Monaco contre Porto (3-0), Tony Silva était resté sur le banc de touche. L’année dernière, Sadio était donc le 1er Sénégalais à être aligné à l’occasion d’une finale de Champions League. Face au Real Madrid, il avait égalisé pour les Reds après l’ouverture du score de Benzema. Gareth Bale, auteur d’un doublé, avait finalement donné la victoire aux Espagnols (3-1).
ALIOU CISSÉ DÉSAVOUE KLOPP
Repositionné comme avant centre, Sadio Mané brille avec Liverpool - Toutefois, cela ne semble pas convaincre le sélectionneur national, qui le préfère comme excentré
Repositionné comme avant centre, Sadio Mané brille avec Liverpool. Toutefois, cela ne semble pas convaincre le sélectionneur national aliou Cissé, qui le préfère comme excentré.
Aliou Cissé est catégorique. Sadio Mané donne plus de satisfaction, quand il joue comme excentré gauche ou droit. Interpellé sur la question, le coach des « Lions » a été clair. « Sadio est pour moi un excentré droit ou gauche. C’est son poste de prédilection. Maintenant, il est un grand joueur », a fait savoir Aliou Cissé, lors de son face à face avec la presse à Thiès. Intenable avec Liverpool cette saison où il a marqué 20 buts dont 17 buts, Sadio Mané peine à encore à répondre aux attentes avec l’équipe nationale. Un avis que Aliou Cissé ne partage pas. « Il faut aller voir les statistiques de Sadio Mané en équipe nationale depuis quatre ans. Tout ce qui se fait de décisif passe par lui. On a parfois l’habitude de confondre la structure d’une équipe nationale à celle d’un club. Vous voyez qu’il n’est pas présent en ce premier jour de regroupement », a ajouté le sélectionneur national. Repositionné comme avant centre par son entraineur à Liverpool, Sadio Mané brille et porte son club sur les épaules. Mais pour Aliou Cissé, le couloir reste la zone adéquate pour le natif de Bambali. « Ce replacement prouve tout simplement qu’il est talentueux. Il est capable de s’adapter à tous les postes offensifs », a argumenté coach Cissé.
«MOD’LO VA VERS UN COMBAT DIFFICILE FACE A EUMEU»
Expert en sports de combat, Habib Diabong passe à la loupe le prochain choc royal. Ce spécialiste, établi en France où il donne des cours de boxe et de judo, partage avec les deux monstres physiques du choc royal des recettes pour se tirer d’affaire.
«Eumeu Sène / Modou Lô sera une opposition de styles. Modou Lô met devant le pied gauche, Eumeu Sène celui droit. En boxe anglaise, on appelle cela garde-miroir. Les deux lutteurs ont presque le même gabarit. Ce sera un combat difficile pour Modou Lô. Car il a perdu lors de son combat contre Balla Gaye2. Eumeu Sène, quant à lui, a décroché la couronne du Roi des arènes contre Bombardier. Le champion pikinois a en effet battu le B52 avec la manière. C’est le lieu de dire qu’Eumeu Sène mérite franchement ce titre royal»
RECETTE POUR EUMEU SENE
Au sujet de ce combat, il doit changer de stratégie pour battre Modou Lô. Le Roi des arènes doit bien maîtriser ses crochets larges. Il doit faire moins de musculation aussi. Ce, pour avoir plus de rapidité au cours du duel. Une moindre musculation lui sera bénéfique lorsqu’il aura besoin de placer des coups. Un lutteur qui fait trop de musculation, notamment au niveau des biceps et des bras, ses coups sont téléphonés. C’est ce qui s’est passé lors de leur premier affrontement. Les crochets larges du fils de Pikine étaient téléphonés. Il levait sa garde. C’est la raison pour laquelle, Eumeu Sène doit travailler sa rapidité et sa condition physique. Il doit aussi beaucoup travailler sur le plan psychologique. Car une défaite n’est jamais facile à digérer. Surtout lorsque le lutteur doit croiser le fer avec l’adversaire qui l’a déjà battu. Mais Eumeu Sène a des qualités techniques solides. Il est d’un talent technique exceptionnel. Il a ses prises favorites: le ouchi gari qui est une technique de judo. On l’appelle thiabakhal en Wolof. Il est aussi fort en tmboot (hancher). Cependant, le chef de file de Tay Shinger doit éviter de commettre les mêmes erreurs que lors de son premier combat perdu contre Modou Lô. Le Roi des arènes fait partie des lutteurs les plus fair-play. Je lui souhaite une bonne chance. Que le meilleur gagne !»
RECETTE POUR MODOU LO
«Avant la fin de cette saison, Modou Lô a la chance de lutter une seconde fois cette saison. C’est un grand avantage. Il est jeune. Et un combattant doit toujours compétir. Contrairement à ce que pensent d’autres qui affirment que Modou Lô ne doit pas accepter cette deuxième confrontation. Modou Lô va tout de même disputer un combat difficile face à Eumeu Sène. Pour ce faire, le Roc des Parcelles Assainies doit être prêt psychologiquement. Parce qu’il sort d’une cuisante défaite contre Balla Gaye 2. Sous ce rapport, il doit avoir une bonne préparation mentale pour affronter Eumeu Sène. Quand on l’attaque, il éprouve souvent d’énormes difficultés à se défendre. Il doit aussi bien travailler sa défense. Je pense qu’il doit travailler ses esquives rotatives. Face à ses adversaires, le chef de file de Rock Énergie regarde souvent en bas. Mais il faut noter que Modou Lô a beaucoup de qualités en lutte. Il peut toujours faire mal avec les uppercuts qu’il enchaîne ainsi que ses crochets. Je lui souhaite bonne chance. Que le meilleur gagne !»
NOS ADVERSAIRES ONT UTILISÉ DES MOYENS NON CONVENTIONNELS
Le Ministre-Conseiller Ablaye Badji revient sur la défaite de BBY à Bignona
Plus de trois semaines après la défaite de leur candidat Macky Sall, les responsables de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) du département de Bignona restent toujours groggys. Ils se sont réunis hier pour tirer le bilan de leur participation à la présidentielle du 24 février. Selon le coordonnateur départemental du comité électoral Bby de Bignona ablaye Badji, leurs adversaires ont faussé les règles du jeu car ils ont fait recours à des moyens non conventionnels
La pilule reste toujours amère pour les responsables de Bby du département de Bignona. Après un mois de silence, ils sont sortis de leur réserve pour procéder à l’évaluation de leur participation à la présidentielle. A cette occasion, ils ont tenu à connaitre les véritables raisons de leur défaite qu’ils n’imaginaient pas à quelques jours du scrutin. Pour le ministre conseiller du président de la République, Ablaye Badji, Benno Bokk Yakaar a mené une campagne exceptionnelle dans le département de Bignona. «Toutes les stratégies ont été mises en œuvre, bien déroulées sans entraves. Malheureusement, les résultats n’ont pas suivi », se désole Ablaye Badji qui accuse certains militants de Benno Bokk Yakaar d’avoir battu campagne pour le compte de la coalition Sonko Président. Très remonté, il annonce que des enquêtes sont en cours pour démasquer les taupes. Revenant sur les autres raisons de leur chute dans le département de Bignona qu’ils contrôlaient depuis la mise en place de la coalition majoritaire, les responsables de Bby pointent du doigt plusieurs facteurs. «La coalition Sonko Président a utilisé des armes non conventionnelles contre nous. Ce qui n’est pas normal. Elle a complètement faussé les règles du jeu. Des pressions énormes ont été faites sur nos militants. Il y aussi le vote affectif», clame M. Badji qui a quand même tenu à félicité le leader de Pastef Ousmane Sonko pour sa victoire. Pour terminer, il s’est beaucoup réjoui de la victoire du Président Macky Sall lors de la présidentielle du 24 février dernier.
GUEDIAWAYE SE BRISE EN MILLE MORCEAUX !
Ça va dans tous les sens entre les ténors de Guédiawaye. Balla Gaye 2, le leader naturel de cette localité dans l’arène, entretient des rapports distants avec les autres cadres comme Lac 2, Gouye Gui, Elton et Less 2.
Alors que les autres localités de Dakar, qui siègent dans l’arène, se regroupent pour créer des unions, Guédiawaye est en train de se briser en mille morceaux. Depuis la saison dernière, les problèmes et querelles intestins minent les lutteurs de ce grand département de la ville de Dakar. En effet, Balla Gaye 2 n’est plus en odeur de sainteté avec les autres cadres de sa localité. Pour preuve, lors de son dernier combat contre Modou Lô de Rock Énergie, le 13 janvier dernier au stade Léopold Sédar Senghor, Balla Gaye 2 avait préparé ce duel avec un groupe de lutteurs restreint. Il n’y avait que les Sococim, Samba Laobé, Ndiaga Doolé, Ndigueul, etc. Gouye Gui, Elton, Less 2 et Lac 2 n’étaient pas de la partie. Ces absences avaient soulevé des soupçons de division. Toutes les parties concernées jouaient le jeu en évoquant des raisons diplomatiques. Après la victoire de Balla Gaye 2 sur Modou Lô, les langues se sont déliées. Les proches du frère de Sa Thiès commençaient à tirer sur les autres lutteurs de Guédiawaye. Certains sont même allés jusqu’à dire qu’ils voulaient la défaite de Balla Gaye 2. Le Rubicond était franchi. La ligne rouge dépassée. Les choses prenaient une vitesse exponentielle. Le grand déballage n’était qu’une question d’heure.
L’ECOLE BALLA GAYE, UN CHAUDRON DE PROBLEMES
Les flammes de la division des lutteurs de Guédiawaye ont d’abord consumé l’école Balla Gaye avant de se propager dans les autres sphères. L’affaire de l’audio incriminant Elton était la pomme de discorde. Ce lutteur est accusé de trahison. Une accusation fortement démentie par le mis en cause. Elton a même identifié les auteurs de ce complot visant à le discréditer. Après cette polémique, il était clair que sa relation avec Balla Gaye 2 allait en pâtir. D’ailleurs, ce n’était qu’une suite logique puisque les deux leaders de leur formation n’entretenaient plus des rapports aussi huilés qu’auparavant. En atteste, le 31 mars 2018, lors du combat Balla Gaye 2 / Gris Bordeaux, Elton avait croisé Reug Reug. Chaque lutteur était dans son coin en train de préparer son combat. Less 2 aussi n’est plus un proche de Balla Gaye 2. Il fait partie des lutteurs qui n’ont plus les faveurs du Roi de Guédiawaye.
BALLA GAYE 2 TRAITE LAC 2, GOUYE GUI, ELTON, LESS 2 DE «JALOUX»
Le Lion de Guédiawaye a rugi et crié sa colère. Balla Gaye 2 reproche aux autres lutteurs de sa localité plusieurs griefs. Premièrement, il les accuse à demi-mot d’être jaloux de sa relation avec son parrain, Aziz Ndiaye. Dans un entretien médiatique, Balla Gaye 2 a descendu tous les lutteurs de Guédiawaye. Une sortie qui montre à quel point, la tension est palpable. Le fils de Double Less n’est pas fier de ses camarades et autres voisins. Il les attaque sans concession.
BALLA GAYE 2 ET LAC 2, LA FIN D’UNE IDYLLE ?
Pendant des années, les lutteurs de ce département entretenaient des relations cordiales et pacifiques. De 2005 à 2011, les deux têtes de file de Guédiawaye sont de parfaits complices. En quelque sorte, c’était le grand amour entre Balla Gaye 2 et Lac 2. L’un défend les couleurs de l’école de lutte Balla Gaye, l’autre est la relève de l’écurie Walo. Cette dernière a porté sur les fonts baptismaux l’école de lutte Balla Gaye. Balla Gaye 2 et Lac 2 sont tous originaires de Sédhiou, en Casamance. Ils sont descendants de la même ethnie. Leur rapprochement était vu du bon œil par le landerneau de la lutte. Certains les considéraient même comme des jumeaux. Ils s’entraînaient ensemble par moments. Avant le duel royal entre Balla Gaye 2 et Yékini, une première brouille est survenue entre les deux frères rivaux. Balla Gaye 2 n’avait pas apprécié une sortie dans la presse de Lac 2 qui parlait de ce combat. Ensuite, la question du leadership dans l’arène et à Guédiawaye avait envenimé les choses. Il a fallu qu’une réunion de réconciliation soit tenue à l’initiative d’un fils du quartier et membre du bureau de l’école Balla Gaye, Pape Mama Fall, sans oublier les anciens lutteurs comme Mor Fadam, Balla Gaye 1, le parrain de Balla Gaye 2, Aziz Ndiaye et autres pour tenter de régler le différend à l’amiable. Au sortir de ce conclave, le linge sale était lavé entre les deux stars de Guédiawaye. Lors du dernier combat de Lac 2 contre Modou Lô, le 27 janvier 2018, Balla Gaye 2 avait apporté son soutien à ce dernier. Depuis lors, on avait remarqué une certaine distance dans leurs relations. Un fait est clair : Lac 2 ne s’est pas déplacé à Amadou Barry lors de l’open-press de Balla Gaye 2. L’entourage du Lion a mal pris cette absence. Il est clair que les choses ne sont pas parties pour se résoudre facilement.
GOUYE GUI ECARTE PAR BALLA GAYE 2
À l’instar de Less 2, Elton, Lac 2, Gouye Gui n’est plus en odeur de sainteté avec Balla Gaye 2. Le discours laudateur du Roi du simpi envers Eumeu Sène a-t-il augmenté la colère du Lion de Guédiawaye ? Gouye Gui de l’école Mor Fadam était un inconditionnel de Balla Gaye 2. Leurs rapports se sont dégradés au point que le frère de Sa Thiès ne cache pas son amitié et son attachement avec Ama Baldé. Balla Gaye 2 a dit publiquement que si Seulou Bou Ndaw devait croiser Gouye Gui ou un autre lutteur de Guédiawaye, il va le soutenir. Une déclaration qui en dit long sur la sincérité de leurs relations.
AMA BALDE, LA RAISON DE CETTE DESUNION
Balla Gaye 2 et Ama Baldé sont de plus en plus proches ces dernières années. Une proximité qui dérange plus qu’elle n’arrange. À Guédiawaye, ce duo provoque des bisbilles à n’en plus finir. Balla Gaye 2 a rajouté une couche en sublimant Ama Baldé. Il est clair que l’unité des lutteurs de Guédiawaye appartient au passé. Chaque acteur va suivre son destin sans l’aide de l’autre. Une situation malheureuse si l’on sait que les Parcelles Assainies et Thiaroye sont dans une logique de consolidation et d’unification.
LES LIONS ENTAMENT LEUR PRÉPARATION
Le stade Lat Dior de Thiès entièrement rénové a reçu lundi en début d’après-midi l’équipe nationale de football pour une séance d’entrainement en prélude au match Sénégal-Madagascar de samedi
Le stade Lat Dior de Thiès entièrement rénové a reçu lundi en début d’après-midi l’équipe nationale de football pour une séance d’entrainement en prélude au match Sénégal-Madagascar prévu samedi. Les Lions ont assuré le show devant un public venu en nombre suivre ce galop d’entraînement des poulains de Aliou Cissé.
Quatre séances d’entraînement seront effectuées sur la pelouse du stade Lat Dior de Thiès de lundi à jeudi, mais seuls deux seront ouvertes au public avant le match pour la 6e et dernière journée des éliminatoires de la CAN 2019, selon la Fédération sénégalaise de football (FSF).
Les deux premières séances seront ouvertes au public contrairement à celles programmées mercredi et jeudi, précise la FSF dans un communiqué, signalant que toutes les séances vont démarrer à partir de 19h.
Les joueurs comptent se familiariser avec la pelouse du stade de Thiès qui accueille en effet pour la première fois un match de la sélection A de football. Pour la séance d’entraînement programmée la veille de match contre Madagascar, les Lions seront sur les installations
Les joueur présents lors de cette première séance sont : Cheikh Ndoye, Cheikhou Kouyaté, Santy Ngom, Pape Alioune Ndiaye, Moussa Konaté, Édouard Mendy, Sada Thioub, Dialy Ndiaye, Djibril Diaw, Lamine Gassama et Salif Sané. Selon le sélectionneur Aliou Cissé, ils seront ’’au complet’’ lors de la séance d’aujourd’hui, également ouverte au public. Mais ils seront à huis clos mercredi et jeudi l’entrainement se déroulera l’Académie Diambars à Mbour, avant une conférence de presse prévue le même jour.
UN RAPPORT DE L'OIF RELÈVE LE DYNAMISME DU FRANÇAIS
A l’heure de l’intensification des pratiques numériques et de la consommation audiovisuelle, la langue française fait montre d’une ‘’grande vitalité sur Internet et les réseaux sociaux’’, selon le document
La nouvelle édition du rapport élaboré tous les quatre ans par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) intitulée ‘’La langue française dans le monde’’ sera présentée mercredi 20 mars à Paris au siège de l’organisation à l’occasion de la Journée internationale de le Francophonie.
Cet ouvrage confirme le ‘’dynamisme de l’espace linguistique francophone avec 300 millions de locuteurs répartis dans 106 pays et territoires’’.
‘’La langue française possède toutes les caractéristiques d’une langue mondiale. Deuxième langue enseignée sur la planète, il représente également une importante valeur ajoutée sur le marché de l’emploi’’, renseigne le rapport de l’OIF.
A l’heure de l’intensification des pratiques numériques et de la consommation audiovisuelle, la langue française fait montre d’une ‘’grande vitalité sur Internet et les réseaux sociaux’’, selon toujours l’OIF.
Cette année le slogan choisi pour la célébration de la Journée internationale de la francophonie est ‘’En Français…s’il vous plaît’’.
CES INSTITUTIONS BUDGÉTIVORES
Soulever aujourd’hui l’idée de la dissolution du HCCT pour instituer le bicaméralisme semble être dénué de sens - Puisque le HCCT et le Sénat, c’est bonnet blanc et blanc bonnet.
Le Sénat a été dissout en 2012 pour des soucis de rationalisation des dépenses publiques. C’est pourquoi l’installation, quatre ans plus tard en 2016, du haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) a surpris plus d’un. Une telle institution budgétivore n’a servi jusque-là qu’à recaser du personnel politique. Soulever aujourd’hui l’idée de la dissolution du HCCT pour instituer le bicaméralisme semble être dénué de sens. Puisque le HCCT et le Sénat, c’est bonnet blanc et blanc bonnet.
Les spécialistes et autres professionnels du droit, proches du pouvoir occupent l’espace public ces derniers temps. Comme s’ils voulaient sonder l’opinion par rapport à certaines réformes en vue dans le cadre de la gestion de Macky II, chacun y va de ses propositions. Après la fameuse proposition de couplage des Locales et des Législatives faite par Me Aissata Tall Sall ; les propos ambigus du ministre de la Justice Ismaila Madior Fall sur l’éventuel troisième mandat de Macky ; voilà qu’un autre membre de la mouvance présidentielle sort de sa réserve. Le professeur et spécialiste du droit constitutionnel et non moins conseiller spécial du Premier ministre, Mounirou Sy, invite le président de la République, Macky Sall, à dissoudre le Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT). Il plaide pour un retour du bicaméralisme et la dissolution du HCCT qui devrait être remplacé par le Sénat.
Pour ne pas provoquer certainement des frustrations, il propose que le secrétaire général du PS dirige le Sénat, le cas échéant. «Je pense que ce Sénat doit être restauré avec des hommes forts. Il faut également une bonne Assemblée nationale rationalisée », disait le constitutionnaliste sur les ondes de la RFM. Comme à chaque fois pour légitimer leurs recommandations, Mounirou Sy a fait état de la «rationalisation» de l’Assemblée nationale. On se rappelle la rationalisation du calendrier électoral théorisée par Me Aissata Tall Sall pour justifier le couplage des élections locales et législatives. Comme en 2012 la rationalisation des dépenses publiques était l’argument servi pour supprimer le Sénat de notre architecture institutionnelle. Il a été ainsi indiqué que la suppression du Sénat permettrait d’économiser environ 7,8 milliards de FCFA par an et que ces économies financeraient, dans l’immédiat, la lutte contre les inondations. Mais à vrai dire, la préoccupation était ailleurs. Puisque quatre ans après, une Institution aussi budgétivore a été créée à la grande surprise des Sénégalais. Il s’agit du HCCT cité plus haut et qui en 2018, avait reçu la somme de 7,3 milliards de francs CFA en guise de budget. Pour l’exercice 2019, le budget de la structure dirigée par Ousmane Tanor Dieng a été arrêté à 8.640.000.000 milliards de francs CFA soit une hausse d’un milliard 340.000.000. Et son Président gère mensuellement 40 millions de F CFA selon son pouvoir discrétionnaire. Et cette Institution n’est pas la seule à être taxée de grenier pour recaser du personnel politique. Il y a également le Conseil Economique, Social et Environnemental (Cese) dont le budget en 2019 a connu d’ailleurs une légère hausse de 25.503.000 F CFA. De 6.202.087.000 de francs CFA en 2018, l’Institution dirigée par Aminata Tall à elle seule se retrouve avec 6.227.590.000 francs CFA de budget.
Et la présidente gère mensuellement 30 millions FCFA selon son pouvoir discrétionnaire. «La nomenclature Budgétaire Contribue à entretenir une nébuleuse autour des Fonds Politiques» D’ailleurs, ces fortes dépenses budgétaires dans les Institutions publiques avaient poussé le député et leader de Tekki, lors d’un séminaire en 2011, à demander la règlementation des fonds politiques. Il disait que la nomenclature budgétaire contribue à entretenir une nébuleuse autour de ces fonds. Avant de confier que les fonds politiques du chef de l'Etat sont logés dans la rubrique des transferts courants, fonds de solidarité africaine, fonds spéciaux, fonds d’intervention sociale et autres transferts courants. Des fonds qui, à l’en croire, s’élèvent à 738 millions par an. Mamadou Lamine Diallo informe également que les fonds du président de l’Assemblée nationale sont composés de deux lignes obscures et tournent autour de 50 millions FCFA par mois. Quant aux fonds politiques du Premier ministre, «ils sont logés à la Direction de l’administration générale et de l’équipement (Dage).
Des aides et secours dont le montant tourne autour de 120 millions par mois», avait-il révélé. D’où la nécessité de revoir de fond en comble l’argent du contribuable alloué aux politiciens par le biais des Institutions qu’ils dirigent. Il s’agit ainsi de voir comment réinjecter toutes ces devises dans les secteurs moribonds de notre économie et redistribuer ces richesses aux populations sénégalaises qui, pendant ce temps, souffrent gravement dans les hôpitaux, le milieu rural.