Mamadou Lamine Mansaly quitte définitivement le Parti démocratique sénégalais (Pds). Secrétaire de la section communale de la formation libérale Thiès, Mansaly a donné sa démission en direct sur la Rfm. « Me Wade a trahi le peuple sénégalais et Me Madické Niang. C’est un traitre et Yalla dinaniou até ak mom. Je me suis battu contre tout le monde pour Me Wade.
J’ai été en prison pour Me Wade. Il n’a rien trouvé de mieux à faire que de s’attaquer à Me Madické Niang qui ne lui a rien fait. Il nous a trahis juste pour son fils qu’il veut faire passer devant tout le monde. Je suis très en colère mais je demande pardon à tous les sénégalais que j’ai une fois attaqués ou insultés pour cet homme là. Me Abdoulaye Wade a trahi le peuple »
Cette position découle, selon lui, de la «traitrise» de son désormais ancien mentor, Me Abdoulaye Wade. Traitant ce dernier de tous les noms d'oiseaux, M.Mansaly affirme regretter tous ceux avec qui il avait eu des bisbilles tels Aminata Tall, Idrissa Seck, Souleymane Ndéné Ndiaye, entre autres.
PAR SAFWAT IBRAGHITH
ISRAËL-PALESTINE : AFFRONTEMENT D’AMBASSADEURS PAR MÉDIAS INTERPOSÉS À DAKAR
Il est bon de rappeler que dans la géographie mentale des dirigeants israéliens, la souffrance des peuples de la région dont celle du peuple iranien ou syrien n’a jamais constitué une préoccupation sinon pour l’instrumentaliser à son profit.
Un mensonge répété ad nauseam ne devient pas une réalité contrairement à ce que l’ambassadeur israélien, peut penser.
Ainsi, formé à la propagande israélienne, M. Roi Rosenblit, dans un article intitulé «conflit israélo palestinien : qui tire profit de l’enlisement ? », paru dans Dackaractu, le vendredi 22/02/19, a mutilé des pans entiers de l’histoire du conflit israélo-arabe. Plus encore, Il a rayé de la carte toute notion de probité intellectuelle et a fini par fusiller la vérité.
L’esprit de résistance insufflé par le combat de mon peuple me commande de répondre à cette salve d’attaques mystificatrices.
Il est bon de rappeler que dans la géographie mentale des dirigeants israéliens, la souffrance des peuples de la région dont celle du peuple iranien ou syrien n’a jamais constitué une préoccupation sinon pour l’instrumentaliser à son profit.
Les indignations larmoyantes de l’ambassadeur à l’égard des Iraniens sonnent aussi fausses que la haine du voisin immédiat à savoir les Palestiniens, est vraie.
Acteur de la tragédie palestinienne parce qu’Israël agit en bourreau, M. Roi Rosenblit devrait en premier lieu, s’indigner du sort des trop nombreuses victimes palestiniennes du fait de l’oppression brutale commise par le régime d’occupation qu’il est censément représenter.
Pour ma part, dans ma précédente réponse, j’ai voulu saisir l’opportunité de rappeler les racines du mal frappant le Moyen-Orient à travers la cause mère de toutes les causes de cette région, il s’agit, naturellement, de la cause palestinienne.
Israël dans sa volonté hégémonique de couper les Palestiniens de toute solidarité avec ses peuples frères de la région, a participé indirectement ou directement aux conflits qui ensanglantent cette partie du monde.
Le conflit armé international en Syrie l’illustre parfaitement. Dans une optique de déstabilisation de l’Etat syrien sur le territoire duquel il occupe le plateau du Golan, Israël a bombardé le pays et soutenu des groupes qui ont terrorisé les civils syriens.
Et fidèle à son cynisme, l’ambassadeur doit se poser en arbitre infâme du nombre de victimes entre Syriens et Palestiniens. Les frères Syriens ont vécu, sept ans de guerre et de destruction, maintenant heureusement fini mais les Palestiniens vivent encore leurs deux grandes tragédies : « Nakba» et « Nakssa » ainsi que leurs conséquences ‘‘inhumaines’’ depuis 1948.
La réalité que se refuse de voir Israël, c’est sept millions de réfugiés palestiniens vivant en exil dont nombreux sont ceux végétant dans des camps misérables. C’est plus d’un million de Palestiniens qui ont subi la détention arbitraire et plus de six mille palestiniens qui sont actuellement dans les prisons de l’occupation israélienne, dont plus de 300 enfants, subissant toutes sortes de tortures. La liste des exactions est trop longue à évoquer (expulsion, colonisation, accaparement de l’eau...) mais j’invite les Sénégalais à se rendre en Palestine pour constater de visu le régime israélien dans toute son ignominie.
D’ailleurs, l’Ambassade israélienne à Dakar est tellement fière de son image de marque qu’elle a déjà empêché deux grands écrivains sénégalais de se rendre en Palestine comme bien d’autres Imams du Sénégal qui se sont vus refoulés du territoire en avril 2018.
Le combat palestinien est ouvert à tous ceux épris de liberté, c’est pourquoi l’OLP a tissé des relations privilégiées avec les mouvements de libération et de lutte contre les oppressions. Nos soutiens vont de Desmond Tutu jusqu’à Mairead Corrigan en passant par Nelson Mandela.
Les Palestiniens ont toujours refusé de marchander avec les régimes dictatoriaux de la région et pratiquent tant bien que mal le principe de non-ingérence dans les affaires des autres.
Toujours est-il que la responsabilité de la situation actuelle revient à la partie israélienne qui n’a eu de cesse de bafouer résolutions onusiennes et accords internationaux.
Dès la résolution 181 dite de partage, les Israéliens se sont ingénié à annexer 22% des territoires alloués aux Palestiniens au moyen du nettoyage ethnique (plan Dalet) et la colonisation pratiquée depuis lors en découle. Même après les accords d’Oslo, les stratèges israéliens n’ont pas renoncé à cet esprit expansionniste (650 000 colons). Reconnaître la présence d’un peuple palestinien autochtone leur est insupportable d’où leur propension au révisionnisme historique. Le nom de la Palestine est mentionné en 1922 dans les documents de la SDN, n’en déplaise à M. Rosenblit.
Et c’est bel et bien l’entité sioniste qui jette les Arabes à la mer et non le contraire. Le blocus de Gaza enferme une population civile entrée en résistance et pour mieux la tuer à petit feu, on pousse les habitants à quitter leur terre ancestrale en leur imposant des conditions de vie intolérables.
L’arme la plus puissante à opposer à Israël reste notre esprit de résistance à l’image des mouvements Hezbollah, Hamas et Jihad islamique. Nous restons attachés à notre terre et notre projet politique qui s’inscrit dans l’édification d’un État multiconfessionnel respectueux de toutes nos différences.
Le projet et l’histoire palestiniens sont diamétralement opposés à la vision israélienne qui est fondée sur un apartheid et une conception juive ethnico-confessionnelle exclusive des autres. La Palestine a toujours baigné dans la coexistence réellement pacifique des communautés religieuses, chacune contribuant à l’édification d’une culture commune palestinienne.
Aussi, la situation prévalant à Jérusalem en voie de judaïsation complète reflète ce mythe de bon voisinage, qu’a voulu faire croire l’ambassadeur israélien. La famille de Hatem Abu Assab en sait quelque chose. Cette famille de onze personnes, qui vivait, depuis plus de 65 ans (trois générations successives), dans sa maison située dans le secteur Khalidiya en plein cœur de la vieille ville de Jérusalem, à été frappée par un ordre d’expulsion au motif que cette maison était construite sur un terrain inscrit dans le registre des « biens des absents ».
Ce registre contient les biens de tous les réfugiés palestiniens de 1948, en les considérant absents, et donc ces biens sont entièrement confisqués et gérés par un gestionnaire israélien au service des colons israéliens désirant vivre à Jérusalem.
Cette famille a été, donc, forcée de quitter sa maison et une autre famille de colons israéliens s’est aussitôt installée à sa place.
J’aimerais citer les propos très lucide d’un jeune diplomate palestinien qui résume la tartufferie des négociations à la sauce israélienne. Il a dit : « les négociations sont un processus de dialogue où Israël explique aux Palestiniens, l’arme au poing, toutes les raisons pour lesquelles il ne peut mettre fin à la colonisation et à l’occupation, ni pouvoir discuter du retour des réfugiés palestiniens ni discuter du statut final de la ville de Jérusalem. Les Palestiniens sont contraints de se résigner pendant que l’occupation continue et que leurs droits sont quotidiennement violés ainsi que leurs terres volées. Toute révolte palestinienne est présentée comme une tentative de saborder les négociations tandis que l’occupation et la colonisation sont, elles, tout à fait compatibles avec les efforts de paix ».
Bref, Israël tue la colombe de la paix.
Ambassadeur de l’Etat de Palestine (Sous l’occupation israélienne)
LEGERE HAUSSE DU NOMBRE DE FEMMES DANS LES PARLEMENTS MONDIAUX EN 2018
« La part des femmes dans les parlements s’est étendue de 0,9 % et cette augmentation confirme une hausse constante des femmes parlementaires par rapport aux années précédentes », a déclaré le Secrétaire général de l’UIP au cours d’un point de presse
La proportion de femmes qui siègent dans un parlement a augmenté en 2018. La moyenne mondiale est passée à 24,3% contre 23,4% en 2017, indique l’étude annuelle de l’Union interparlementaire (UIP).
« La part des femmes dans les parlements s’est étendue de 0,9 % et cette augmentation confirme une hausse constante des femmes parlementaires par rapport aux années précédentes », a déclaré le Secrétaire général de l’UIP au cours d’un point de presse ce mardi à Genève.
Parmi les facteurs expliquant cette légère augmentation générale, Martin Chungong avance « la bonne pratique » des systèmes de quotas. Selon l’UIP, les données des élections tenues en 2018 montrent que des quotas bien conçus peuvent ouvrir la voie à une plus grande parité.
En Amérique latine par exemple, de nombreuses politiques de 30% adoptées dans les années 90 sont en train d’être révisées à la hausse pour stipuler que les candidats à un parti devraient inclure un nombre égal de femmes et d’hommes. L’impact de ces politiques a été clairement constaté en 2018 au Costa Rica, où la part de femmes parlementaires a augmenté de 12,3 points.
M. Chungong a ainsi salué cette amélioration à trois jours de la Journée internationale des femmes. Dans les pays qui ont adopté les quotas, l’augmentation du nombre de parlementaires femmes est significativement plus importante.
Loin de la parité homme-femme dans les parlements
La présidente de l’UIP et sénatrice mexicaine, Gabriela Cuevas, appelle d’ailleurs les gouvernements à davantage de quotas et surtout « de systèmes électoraux » qui favoriseront l’arrivée de plus de femmes.
« Les outils préconisés par l’UIP commencent à porter leurs fruits », s’est réjoui Martin Chungong.
Des mécanismes d’application et des sanctions lorsque les quotas ne sont pas honorés contribuent aussi à étendre davantage le nombre de femmes parlementaires. C’est pourquoi, l’UIP a appelé les États à des sanctions lorsque les quotas, déjà présents dans plus de 130 pays, ne sont pas honorés.
Mais bien que le nombre de femmes parlementaires ait augmenté pour s’approcher de 25% en 2018, les parlements sont, de façon générale, loin de la parité.
« Nous ne pouvons faire preuve de complaisance », a relevé le Secrétaire général de l’UIP, et a insisté sur l’objectif et l’impératif de la parité.
Même son de cloche pour la Présidente de l’UIP qui a rappelé que l’augmentation de 1% observée en 2018 représente une légère amélioration par rapport à la représentation parlementaire des femmes.
« Cela signifie que nous sommes encore loin de la réalisation de la parité mondiale entre les sexes », a déclaré Mme Gabriela Cuevas Barron qui plaide aussi pour plus de volonté politique.
En général, la représentation mondiale des femmes dans les parlements a augmenté
Analysé globalement, le rapport montre que plusieurs États ont largement avancé en 2018 sur la représentation des femmes dans les parlements, notamment l’Italie. Le Rwanda, meilleur au monde sur cette question, est en recul. Malgré une diminution de la proportion de femmes à la suite du scrutin de 2018, Kigali a toutefois maintenu sa position de leader dans le classement mondial tenu depuis 2003, avec 61,3% de femmes parlementaires.
Le document insiste sur le fait que les parlements d’Afrique subsaharienne ont connu des progrès relativement modestes en 2018, avec une proportion moyenne de femmes parlementaires dans la région de 23,7%. Mais c’est Djibouti qui a enregistré « les gains les plus spectaculaires » où la part des femmes parlementaires est passée de 10,8% à 26,2%.
« En 2017, un exercice d’auto-évaluation sur la sensibilité au genre a été mené en partenariat avec l’UIP, qui a abouti à une nouvelle loi électorale début 2018 exigeant qu’au moins 25% des sièges au Parlement soient occupés par des femmes », se réjouit cette institution internationale basée à Genève.
L’autre enseignement de ce document est qu’environ un organe législatif national sur cinq est dirigé par une présidente. Davantage de représentantes des minorités ont également accédé aux pouvoirs législatifs. Par exemple, les élections aux États-Unis ont été historiques en termes d’inclusion de nouveaux groupes de législateurs.
Les chambres basses (23,5%) et les chambres hautes (25%) comprenaient plus de femmes que jamais auparavant. Parmi elles, 37% étaient des femmes de couleur, y compris les deux premières femmes musulmanes et les deux premières femmes amérindiennes. Les élections de 2018 ont également permis l’élection des deux plus jeunes femmes au Congrès américain, âgées de 29 ans, ainsi que de cinq nouveaux parlementaires gays, lesbiennes et bisexuels (quatre femmes). (news.un.org)
«CELUI QUI VIENT DE PARLER N'EST PAS LE PRÉSIDENT »
«La déclaration du Conseil Constitutionnel n'est pas une surprise pour nous. D'ailleurs nous avions déjà fait savoir que nous n'allions pas déposer de recours», a déclaré Déthié Fall
«La déclaration du Conseil Constitutionnel n'est pas une surprise pour nous. D'ailleurs nous avions déjà fait savoir que nous n'allions pas déposer de recours», a déclaré Déthié Fall après la lecture par le Conseil Constitutionnel.
Poursuivant, le nº2 du Rewmi rappelle que la coalition «Idy 2019» ainsi que d'autres coalitions de l'opposition avaient déjà fait montre de leurs suspicions par rapport à ladite institution du fait que c'est elle qui a confirmé le Premier ministre en ne validant que cinq (5) candidatures comme l'avait prédit Mahammad Boun Abdallah Dionne.
Sur sa lancée, M. Fall martèle sur Rfm : « nous réitérons notre rejet de ces résultats. Et celui-là qui parlera à 17 heures (Macky Sall, ndlr ) n'est pas le président de la République »