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11 septembre 2025
TEXTE COLLECTIF DE MEMBRES DU PIT
LA GAUCHE N’A PAS ABDIQUÉ !
Ils sont nombreux les camarades qui, comme nous, ont choisi la lutte pour évincer Macky Sall du pouvoir et saisir le rendez-vous de l’histoire, ce 24 février 2019
C’est une première dans l’histoire du Sénégal contemporain ! L’élection présidentielle du 24 février 2019 se tiendra sans la gauche ! Les voix de la gauche sont neutralisées et totalement absentes des débats publics.
Cette situation inédite est la conséquence de manœuvres politiciennes et de l’instrumentalisation de la justice par le président candidat à sa réélection, Macky Sall. Les directions des partis de gauche (PIT-Sénégal, LD, etc.) accompagnent le régime dans sa dérive autoritaire, rompant ainsi avec une longue tradition de résistances aux politiques néocoloniales et néolibérales et de lutte pour les conquêtes démocratiques. Elles sont dans le gouvernement de Macky Sall et comptent y rester. Que le pouvoir incarne à la caricature la Françafrique ne retient pas leur attention. Elles font le pari que la manipulation du fichier électoral, la distribution sélective des cartes d’électeur aux Sénégalais permettront de sauver la mise à un président rejeté par les forces vives de la nation. Le président candidat a été élu en 2012 en ralliant à sa cause les partis de gauche sur la promesse d’instaurer « une gestion sobre et vertueuse » dans les affaires de l’État, d’appliquer les conclusions des assises nationales qui ont rassemblé, au-delà des partis, les secteurs les plus représentatifs de la société sur la base d’un diagnostic complet de la situation du pays depuis son indépendance en 1960. À l’épreuve du pouvoir, ces promesses se sont révélées fallacieuses. En avril 2018, il portait le coup de grâce à la démocratie sénégalaise en faisant voter, sans débats, par des députés godillots une loi dite de « parrainage citoyen », dans le but d’éliminer plusieurs de ses adversaires, candidats aux prochaines présidentielles, d’affaiblir les partis politiques et de faire le lit de la ploutocratie.
Les apparatchiks de la gauche sénégalaise alliés à Macky Sall présentent sa politique économique et sociale comme répondant à une volonté de lutter contre les inégalités et d’instaurer un régime d’équité et de justice sociale. La réalité est bien loin de tout cela. La propagande officielle complaisamment relayée par les institutions financières internationales présente une situation macroéconomique reluisante. Cette prétendue croissance, fruit d’artifices comptables et de mensonges d’État, ne se traduit pas par une amélioration des finances publiques. Pour preuve, l’État étrangle le peu d’entreprises nationales en étant incapable d’honorer ses dettes, du fait de fortes tensions de trésorerie. La pauvreté augmente comme en témoignent ces nombreux jeunes bravant la mort, dans les déserts et océans. Le programme de couverture maladie universelle, lancé à grand renfort de publicité en 2012, n’a pas atteint les objectifs fixés. Le régime a engagé le pays dans une politique d’endettement inconsidéré pour financer des projets de prestige sans aucun impact sur la structure de l’économie sénégalaise et l’emploi.
S’il est vrai que le pouvoir a vassalisé les appareils des partis de gauche, il n’a pas réussi à annihiler chez les militants et les démocrates la ferme volonté de travailler pour l’avènement d’une société démocratique et de justice. Ils sont nombreux les camarades qui, comme nous, ont choisi la lutte pour évincer Macky Sall du pouvoir et saisir le rendez-vous de l’histoire, ce 24 février 2019.
Félix Atchadé, Sette Diop et Mohamed L. Ly, membres du Parti de l’indépendance et du travail (PIT) du Sénégal
"JE NE PEUX PAS CONFIER MA SÉCURITÉ PERSONNELLE À ALY NGOUILLE NDIAYE"
Le candidat Ousmane Sonko a donné de la voix ce vendredi à travers un point de presse sur l'offre du ministre de l'Intérieur pour sa sécurité
SenePlus publie ci-dessous, la déclaration produite par Ousmane Sonko sur sa page Fcaebook ce vendredi, relative à l'offre qui lui a été faite par le ministre de l'Intérieur pour assurer sa sécurité pour le reste de la campagne électorale.
"Une information fausse circule depuis hier faisant croire que Ousmane Sonko aurait refusé les éléments envoyés par le Ministère de l'intérieur pour assurer sa sécurité.
Voici la seule et unique vérité:
1. Ousmane Sonko respecte les forces de défense et de sécurité et ne voit aucun problème à ce que ces derniers viennent renforcer le dispositif sécurité mis en place autour de lui par la Coalition Sonko Président et qui fonctionne parfaitement depuis le début de la campagne.
2. Ousmane Sonko n'a pas rejeté l'offre de sécurité mais a posé des conditions parfaitement légitimes et compréhensibles puisqu'il ne fait aucune confiance au Ministre de l'intérieur et à toute personne envoyée par lui.
3. Il a proposé la reconduction du dispositif léger mais efficace mis à sa disposition depuis son entrée en Casamance, consistant à positionner des éléments de gendarmerie en tête et en queue de caravane lors des voyages en zones rurales, relayés par des forces de police dans les villes;
4. Ousmane Sonko a refusé l'offre du Ministre de l'intérieur qui a exigé le désarmement des agents de sécurité de la Coalition Sonko Président et leur remplacement par 5 ou 6 personnes, parfaitement inconnus, envoyés par un Ministre de l'intérieur politicien et partisan. L'histoire du gendarme envoyé dans la Maison familiale de Sonko à Ziguinchor, à l'insu de sa hiérarchie, est encore fraiche dans les mémoires.
5. Ousmane Sonko préfère rester avec sa propre garde rapprochée, qui assure sa sécurité depuis plusieurs années et lui est dévouée, loyale et fidèle.
6. Ousmane Sonko rejette le chantage du Ministre de l'intérieur disant que s'il ne prend pas les 5 ou 6 éléments dans sa garde proche, il n'aura pas le dispositif de sécurisation du convoi .
7.Ousmane Sonko poursuivra sa campagne telle qu'il l'a commencée, se remettant intégralement à la volonté de Dieu, à la présence et la protection des milliers de sénégalais qui sont prêts à sacrifier leur vie pour le voir réaliser le projet qu'il porte pour le Sénégal et à l'action efficace des agents qui le sécurisent de nuit comme de jour.
8. L'Etat du Sénégal est parfaitement informé du parcours qui sera emprunté par Ousmane Sonko. Il sera donc tenu pour responsable de tout ce qui arrivera à ce Candidat si la fierté du Ministre de l'intérieur l'empêche de sécuriser le convoi d'Ousmane Sonko."
"LE FCFA, C'EST NOTRE MONNAIE"
Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a appelé, vendredi à Paris, à «cesser» le « faux débat » sur le franc CFA qu’il a qualifié de «monnaie solide», à l’issue d’une audience avec son homologue français, Emmanuel Macron à l’Elysée
« Le francs CFA, c’est notre monnaie. C’est la monnaie des pays qui l’ont librement consentie et qui l’on mise en place de manière souveraine depuis l’indépendance en 1960», a expliqué Alassane Ouattara, faisant remarquer que cette monnaie est «plus ancienne que l’Euro». « Je ne comprends pas ce faux débat sur le franc CFA », a ajouté M. Ouattara.
«Je crois qu’il faut que ce débat cesse, les gens en parlent sans savoir de quoi ils parlent », a poursuivi l’ancien Gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) qui émet cette monnaie.
De son avis, « cette monnaie est solide, appréciée et bien gérée par la BCEAO dont je suis aujourd’hui Gouverneur honoraire, c’est une monnaie gérée uniquement par les Africains ».
« Les huit économies qui la composent sont parmi les meilleurs en performance économique », a ajouté M. Ouattara qui note que cette monnaie est «stabilisante pour nos économies, nos pays, nos populations».
Le franc CFA est la devise officielle des huit Etats membres de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) que sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.
« C’est une monnaie qui est en circulation pas seulement dans les huit Etats membres de l’UEMOA, mais dans l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest. Si vous allez en Mauritanie, au Ghana, au Nigeria, au Libéria, en Sierra Leone, en Gambie …Dans tous ces pays les populations acceptent et utilisent le franc CFA », a encore expliqué M. Ouattara.
« C’est une monnaie pour laquelle nous allons faire des réformes en temps opportun (…) », a conclu le Chef de l’Etat ivoirien.
Le débat autour du franc CFA a opposé idéologiquement les économistes africains ces dernières années. Certains prônent d’en sortir, quand d’autres soutiennent les pays à y rester.
Le franc CFA, officiellement franc de la Communauté financière africaine est le nom de deux monnaies communes héritées de la colonisation et utilisées par 14 pays d'Afrique constituant en partie la zone franc : l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC).
Les pays de la zone franc doivent obligatoirement déposer 50 % de leurs réserves de change auprès du Trésor public français. En 2014, la Banque centrale des Etats de l’Afrique centrale (BCEAC) et la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) disposaient d'un dépôt, respectivement, de 3706 et de 5605 milliards de francs CFA (environ 14,3 milliards d’euros) auprès du Trésor public français.
Créé initialement en 1939, juste avant la seconde guerre mondiale, le franc CFA est officiellement né le 26 décembre 1945, jour où la France ratifie les accords de Bretton Woods et procède à sa première déclaration de parité au Fonds monétaire international (FMI). Il signifie alors « franc des colonies françaises d'Afrique ». Il est alors émis par la caisse centrale de la France d'outre-mer.
MACKY SALL VEUT FAIRE DE GOSSAS ’’UNE CAPITALE DÉPARTEMENTALE’’ DIGNE DE CE NOM
"Dans les cinq prochaines années, Gossas sera une capitale départementale digne de ce nom avec l’érection de plusieurs structures administratives", a-t-il dit en wolof, au cours d’un meeting dans le fief de son Premier ministre Mahammed Abdallah Dionne
Gossas (Fatick), 15 fév (APS) - Le président sortant, Macky Sall, a promis vendredi d’ériger d’ici cinq ans plusieurs infrastructures administratives à Gossas, dans le centre du pays pour en faire "une véritable capitale départementale’’.
"Dans les cinq prochaines années, Gossas sera une capitale départementale digne de ce nom avec l’érection de plusieurs structures administratives", a-t-il dit en wolof, au cours d’un meeting dans le fief de son Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne.
Le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar, a cité parmi les infrastructures à ériger à Gossas, "un tribunal de grande instance, un petit building administratif, un stade avec du gazon synthétique".
Dans cette commune remportée lors des différentes élections depuis 2009 par son parti l’Alliance pour la République (APR), Macky Sall a promis des financements aux jeunes et aux femmes en cas de réélection pour un deuxième mandat.
"Gossas sera un département émergent", a lancé Macky Sall, en listant les réalisations faites durant son premier mandat.
Avant le président Sall, Mahammed Boun Abdallah Dionne a pris la parole pour le remercier pour sa confiance et l’amitié fraternelle", soutenant que "Macky Sall est un homme d’équilibre et stable".
Le coordinateur de campagne de la coalition BBY a ajouté que le président sortant est "le garant de la stabilité".
UN MAUVAIS COCKTAIL
Mail égaré, fraude à la DAF, achat de conscience : les prémisses d’une violence post-électorale
Le scrutin du 24 février est parti pour être l’un des plus âprement disputé. Les enjeux sont énormes et les protagonistes ne sont pas disposés à se faire cadeau. Aussi bien pour le pouvoir que pour l’écrasante majorité de l’opposition, il n’y a qu’une alternative qui s’offre à eux : gagner ou disparaître ; d’où l’utilisation de moyens non conventionnels pour l’atteinte des objectifs. De ce point de vue, le Sénégal ne semble pas avoir retenu les leçons de l’organisation catastrophique des législatives précédentes.
Pour l’opposition comme pour le pouvoir, la fin justifie les moyens dans cette élection dont l’issue est de plus en plus indécise. Rien qu’en observant leurs démarches, les promesses de campagne qui frôlent parfois le populisme, les stratagèmes mis en place pour booster son électorat, on peut avancer sans risque d’être démenti par l’histoire que le 24 février va cristalliser les passions débordantes. En effet, les germes de la tension dénotée en cette période de campagne électorale étaient déjà visibles avec le contentieux né de la question du parrainage mais l’Etat avait préféré faire l’autruche. L’environnement politique est devenu abiotique avec le pourrissement graduel de l’espace et le manque de concertation et de consensus. La sphère politique est devenue d’autant plus pourrie que les nombreuses sorties et attaques répétitives entre pouvoir et opposition ont fini par prendre en otage la stabilité du pays.
Donc, il est bien clair que ce que nous vivons aujourd’hui était évitable puisque perceptible. Si gouverner c’est d’abord avoir la capacité de prévoir, le ministère de l’intérieur ne devait pas attendre que surviennent des pertes en vies humaines pour prendre des mesures. La décision d’assurer la sécurité des candidats avec le déploiement d’un nombre important de forces de l’ordre est certes tardive mais hautement salutaire. Ce qu’il faut déplorer, sans verser dans la langue de bois, c’est que le département de l’intérieur a été plusieurs fois interpelé sur la question. On se rappelle certainement la saisine du leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, sur la question pendant le processus de collecte des parrains. Le ministre avait donné une fin de non-recevoir à cette requête arguant en substance que le jeune politicien n’était pas encore candidat pour aspirer à cette faveur. Alors, dès lors que la liste définitive des candidats était arrêtée, l’urgence devait être d’abord et avant tout la sécurisation des candidats.
Maintenant que le vin est tiré, il faut le boire et essayer d’anticiper sur les autres questions relatives à l’organisation du scrutin proprement dit. Il y en a de ces questions qui sont très sensibles et pour lesquelles il faut des solutions radicales et sans parti pris. L’histoire du « mail égaré » qui supposément émane d’un agent de la Direction de l’automatisation du fichier (DAF), doit être élucidée. Le contenu de cette missive prouve qu’il y a de ces agents de l’Etat qui veulent devenir républicains (APR) au lieu de rester Républicains (la République). Une administration qui prend parti est le talon d’Achille de toute démocratie et les exemples foisonnent dans les théâtres de violences post-électorales en Afrique. Il s’impose ainsi à tous ceux qui sont épris de paix (société civile, autorités religieuses et coutumières confondues) de travailler de concert avec cet Etat garant de la stabilité afin que les germes de la violence soient définitivement étouffés. Si l’on n’y prend garde, une confrontation entre les partisans du pouvoir et de l’opposition le jour même du scrutin sera inévitable.
L’achat de conscience, la plus horrible forme de corruption jamais vécue, commence à resurgir. Des vidéos faisant état de scènes d’arrogance de personnes, jadis anonymes, distribuant des billets de banque ou de vivres à une population visiblement affamée, font lésion. C’est pour condamner cette pratique honteuse, laquelle fausse le jeu électoral, que le candidat Ousmane Sonko appelle ses partisans à s’en prendre à tous ceux qui se prêteraient à cette corruption le jour du scrutin. Si son invite est entendue, il n’y a point de doute que les bureaux de vote seront malheureusement des théâtres d’affrontement puisque les partisans d’un président sortant sont toujours adeptes de cette pratique.
Aussi l’appel d’Idrissa Seck de sécuriser les votes peut en rajouter à cette passion si l’administration ne fait pas son travail en toute équité et responsabilité. Le scandale révélé hier au niveau de la DAF, avec des gens transportés dans des « Ndiaga ndiaye » pour se faire confectionner des cartes d’électeurs à quelques jours de l’élection, doit être pris très au sérieux. Ce sont malheureusement les agents de l’administration qui sont les premiers hors-la-loi puisque la période de révision est dépassée depuis fort longtemps. Il y a urgence à réagir et restaurer la confiance entre acteurs surtout en cette période où l’ancien président Wade ne cesse d’en appeler à la violence. Pour que son désir ne prospère pas, l’administration doit être honnête dans toutes ses composantes. Faute de quoi, le pays va sombrer dans des contentieux ou violences après l’élection car tous les ingrédients sont déjà réunis pour qui sait lire la situation sans complaisance.
A SAINT-LOUIS, LA CAMPAGNE ÉLECTORALE NE MASQUE PAS LES PRÉOCCUPATIONS
La ville de Saint-Louis (nord) vit au rythme de la campagne électorale alors que les citoyens continuent à étaler leurs préoccupations dans l’espoir de voir le vainqueur de la présidentielle du 24 février y apporter rapidement des solutions
Saint-Louis, 15 fév (APS) - La ville de Saint-Louis (nord) vit au rythme de la campagne électorale alors que les citoyens continuent à étaler leurs préoccupations dans l’espoir de voir le vainqueur de la présidentielle du 24 février y apporter rapidement des solutions.
Au treizième jour de la campagne électorale, seul Macky Sall, candidat à sa propre succession a fait le déplacement dans la capitale du nord où il a présidé un grand meeting à la Place Faidherbe.
En attendant, le passage dans la vieille ville des quatre autres candidats à cette élection, leurs représentants font de leur mieux pour occuper le terrain.
Entre porte-à-porte et caravanes sillonnant les rues et quartiers, ils ne lésinent pas sur les moyens, histoire d’attirer la sympathie d’éventuels électeurs.
Des citoyens suivent avec intérêt cette rivalité au caractère festif tout en mettant en avant les préoccupations et difficultés des habitants de la ville, relativement aux problèmes sociaux, environnementaux et difficultés de la vie.
Dans le quartier de Guet-Ndar, principal foyer des pêcheurs artisanaux de la Langue de Barbarie, l’heure est encore dans l’attente de propositions des candidats visant à redynamiser leurs activités plombées ces derniers temps par les difficultés d’accès aux ressources halieutiques.
Ici, les populations vivent également sous la psychose des vagues qui menacent l’existence de cette bande de terre à forte concentration humaine.
"Le gouvernement de Macky Sall a commencé à mettre en place des solutions pour le canal de délestage du fleuve communément appelé brèche, mais l’inquiétude des populations est encore vive", a confié à l’APS, Mbaye Dièye Sène, président du Collectif pour la sauvegarde du littoral et de la pêche.
Selon lui, les récents accords de pêche signés avec la Mauritanie, constituent "un pas important bien que le nombre de licences de pêche (400) reste dérisoire au regard des besoins des acteurs de la Langue de Barbarie".
‘’Aujourd’hui les contextes ont changés, et il faut que la pêche évolue, grâce aux mesures d’accompagnement de l’état, afin que les pêcheurs puissent en tirer de larges profit, en passant de la pêche artisanale, à la pêche semi- industrielle’’.
"Nous souhaitons de réelles solutions pour régler définitivement les difficultés liées à la brèche. Les pêcheurs et les populations continuent d’en subir les conséquences", a déploré Sène.
De nombreux pêcheurs ont péri en tentant de traverser ce canal de délestage devenu au fil des années une véritable embouchure.
Creusée à l’origine (en 2003) sur quatre mètres pour permettre une évacuation rapide des eaux et sauver la ville d’importantes inondations, cette brèche s’étend aujourd’hui sur plusieurs kilomètres.
Parmi ses conséquences, figure une remise en question de l’écosystème local, d’après plusieurs spécialistes.
Autres secteur, autres préoccupations, Arame Fall, présidente des groupements de femmes transformatrices des produits de la pêche, réclame la mise en place d’une véritable chaîne de valeur à travers la construction d’infrastructures de transformation non sans demandé un assouplissement des procédures d’accès au crédit et aux financements de leurs activités.
Les retombées de l’exploitation annoncée du pétrole et du gaz, la vétusté des bâtiments de la ville, classée patrimoine mondial par l’UNESCO, les projets d’infrastructures sociales de base, figurent parmi les préoccupations soulevées par les populations de l’ancienne capitale du Sénégal.
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«COLONEL DÉVI» OU L'ÉPOPÉE D'UN HOMME AUX 21 FEMMES ET 60 ENFANTS
Il est né simple paysan mais avec un fort caractère. Dévi est devenu roi pour avoir éliminé des bandits avec sa milice et ses pouvoirs de chaman. Une saga africaine qui débute dans la violence expéditive et finit en conte de fées -
Paris Match |
Frédéric Brillet |
Publication 15/02/2019
Il est né simple paysan mais avec un fort caractère. Dévi est devenu roi pour avoir éliminé des bandits avec sa milice et ses pouvoirs de chaman. Une saga africaine qui débute dans la violence expéditive et finit en conte de fées. Ce glorieux patriarche de 62 ans, marié à 21 femmes, cultive son jardin avec sa soixantaine d’enfants.
Une interminable piste en latérite. Des motos qui zigzaguent entre les « nids d’autruche ». Des paysannes qui portent avec grâce d’impressionnantes charges sur la tête. Des ribambelles d’enfants rieurs. Moult églises locales aux appellations étranges. Des chèvres naines qui trottinent au milieu des poules... A priori, rien ne distingue Djakotomey des autres territoires du Bénin.
Pourtant, cette zone rurale qui compte 59 villages et 134 000 habitants peut s’enorgueillir d’héberger une célébrité nationale : Dévi Ehoun Zinsou, connu dans le pays sous le nom de « colonel civil Dévi » et, dans sa commune de Djakotomey, sous le titre de « roi Lokonon Sowada ». Un personnage haut en couleur et à tiroirs, qui coche toutes les cases de l’africanité et des stéréotypes associés. Paysan et éleveur dans la brousse. Chef d’une milice armée. Justicier pourchasseur de malfrats, protégé par ses fétiches. Prêtre vaudou et guérisseur. Polygame invétéré, mari de 21 femmes. Père d’une soixantaine d’enfants…
Difficile de rater Dévi en roulant sur la piste qui mène à son fief. Impavide, sa statue monte en permanence la garde près de sa demeure. Torse nu protégé par des amulettes vaudoues, ceint d’une cartouchière, solidement campé sur ses deux jambes, une casquette militaire sur la tête et un fusil dans les mains, c’est Rambo ! Le message est clair : si on le cherche, on le trouve. Le socle mentionne qu’elle a été inaugurée en 1999, l’époque de sa gloire. Vingt ans plus tard, le modèle de cette effigie guerrière se présente en bon père de famille. Un marmot dans les bras, une nuée d’autres collés à ses basques, l’ancien milicien a épaissi mais conserve fière allure pour ses 62 ans. Avec sa taille imposante, ses yeux perçants, il dégage une énergie peu commune. La statue à sa gloire ? « C’est la population qui l’a demandée et moi qui l’ai financée », assure-t-il. Le rencontrant pour la première fois, on s’enquiert du qualificatif dont il faut l’honorer. Monsieur Zinsou ? Colonel Dévi ? Majesté ? « Comme tu veux, colonel Dévi ça me va, c’est par mon travail de milicien que je me suis fait connaître. » Voilà un souverain qui fait fi du protocole…
Dévi l’assure, ce sont les villageois qui l’ont voulue, en 1999. Lui-même l’a financée. Dévi l’assure, ce sont les villageois qui l’ont voulue, en 1999. Lui-même l’a financée.
Et pour cause, Dévi a été l’essentiel de sa vie un paysan. Il l’est encore à la fin des années 1990, quand des bandes armées sèment la terreur dans la région. Les malfrats, d’une férocité inouïe, volent, violent, torturent et tuent. « Tout le monde avait peur, ils attaquaient de jour comme de nuit. Ils prévenaient même les victimes de leur passage pour qu’elles leur préparent un butin », raconte Dévi. Quand son frère jumeau est assassiné, c’en est trop : il monte une milice afin de pourchasser les criminels jusque dans leurs planques en brousse. S’arrogeant le titre de « colonel civil », il sillonne les campagnes, organise la résistance et contrôle bientôt une petite armée de 500 combattants.
Sur les vidéos, on découvre un homme charismatique, ici haranguant les foules venues acclamer ses discours, là interpellant des suspects. Des prêtres vaudous l’initient et lui transmettent leurs pouvoirs occultes, et il arbore des amulettes protectrices qui confortent sa réputation d’invincibilité face à ses ennemis. Dévi aurait alors inscrit son action « dans la tradition des vigiles zangbétos, ces assistants des esprits vaudous chargés de veiller la nuit sur la population et de chasser les mauvais esprits et les voleurs », analyse l’ethnologue Tilo Grätz dans son livre sur les milices, « Domesticating Vigilantism in Africa ».
Le roi Dévi n’est pas seulement un guerrier courageux, c’est aussi un sorcier aux pouvoirs bienfaisants. Le roi Dévi n’est pas seulement un guerrier courageux, c’est aussi un sorcier aux pouvoirs bienfaisants.
Armée par des commerçants qui versent leur obole pour restaurer la sécurité, informée par les villageois des comportements suspects, la milice du colonel multiplie les arrestations. « Mais les autorités n’avaient pas de moyens. Quand on leur remettait les coupables, ils étaient relâchés très vite et revenaient nous menacer. On a dû faire alors justice nous-mêmes », reconnaît-il. Une justice expéditive qui prononce souvent ses sentences dans le cadre du sinistre « tribunal 125 » : 100 francs CFA d’essence, 25 francs CFA d’allumettes, la somme servant à enflammer le supplicié, brûlé en public. Portés par la vindicte populaire, des groupes s’inspirant des méthodes du colonel se créent un peu partout au Bénin. Au moins une centaine de présumés coupables auraient été carbonisés par Dévi ou des groupes qui s’en réclamaient : « Les défenseurs des droits de l’homme et de la légalité ont eu beau protester, la population soutenait largement le colonel », se souvient Jean-Daniel Denou, journaliste dans une radio locale.
Héros national, roi… Il n’en fallait pas davantage pour devenir un beau parti
Grisés par leur popularité, les miliciens multiplient les dérapages. Les autorités décident de sévir, d’autant que Dévi a achevé le sale boulot de « nettoyer » la région. Arrêté en 2002 et inculpé pour assassinats, le colonel va passer un an et demi dans la prison de la capitale, Porto-Novo. Moyennant la promesse de cesser ses activités de justicier, les autorités le libèrent en août 2003 sous la pression de ses nombreux partisans qui ont payé sa caution. Mais qui vit par le feu prend le risque de périr par le feu : alors même qu’il avait renoncé à la violence, le colonel Dévi tombe le 7 novembre 2011 dans une embuscade tendue par des bandits revanchards qui le criblent de balles. Il en réchappe de peu, grâce à ses pouvoirs, se convainc-t-il encore aujourd’hui.
Imagine-t-on Elizabeth II, même avec quarante ans de moins, se déhancher à Buckingham sur un tube des Beatles venus lui rendre visite ? Mais nous sommes au royaume magique de Djakotomey où tout est possible. Y compris de voir un souverain puis ses filles se prêter de bonne grâce à une séquence groovy endiablée qui finira sur YouTube…
Héros national, roi… Il n’en fallait pas davantage pour devenir un beau parti. Dévi a donc convolé avec 21 femmes, dont la plus jeune a 22 ans et la plus âgée la cinquantaine. Au total, ses coépouses l’ont comblé d’une soixantaine d’enfants. Le monarque n’a pas fini de pouponner puisqu’en août dernier l’une d’entre elles attendait un heureux événement. A voir la demeure royale qui n’a rien d’un palais, on se demande comment il loge sa vaste famille. En fait, les femmes se dispersent dans les maisons avoisinantes avec leur marmaille. « Elles viennent chez moi ou je vais chez elles. Je les aime toutes et c’est toujours un plaisir », s’esclaffe le roi, l’œil égrillard. Pas un peu éreintant tout de même ? « Je ne suis pas fatigué, j’ai cette boisson qui me donne de la force », rétorque-t-il en désignant une mystérieuse bouteille. Il est vrai que la pharmacopée vaudoue regorge d’aphrodisiaques…
La résidence du roi. Avec son 4 x 4 garé sur le côté, elle n’a rien d’un palais. Ses épouses habitent ailleurs. La résidence du roi. Avec son 4 x 4 garé sur le côté, elle n’a rien d’un palais. Ses épouses habitent ailleurs.
Mais comment Dévi, qui serait en France l’équivalent d’un hobereau, parvient-il à nourrir sa tribu ? Après tout, son titre purement honorifique ne lui permet pas de lever l’impôt auprès de ses sujets. Et le Bénin, qui compte proportionnellement dans sa population plus de rois que la France de fromages (77 pour 11,4 millions d’habitants), n’est pas assez riche pour les entretenir. Dévi ne peut pas davantage compter sur des allocations familiales, inexistantes dans un pays qui manque de tout sauf d’enfants. Et pourtant, il s’en sort, grâce à une terre généreuse. « J’ai de quoi nourrir et élever tout le monde, ça n’est pas un problème » explique-t-il en faisant admirer l’abondance de ses récoltes de maïs et de manioc, la générosité de son potager et les rondeurs de ses cochons. En été, ses enfants participent aux travaux agricoles, mais Dévi se fait un point d’honneur de les envoyer à l’école dès la rentrée. Lui le paysan qui a commencé à travailler à 12 ans et appris à lire sur le tard est fier de compter dans sa descendance des bacheliers, des étudiants.
Malgré son palmarès et sa célébrité, le roi de Djakotomey continue à vivre modestement
La sagesse venant avec l’âge, le roi a cependant pris conscience que son modèle familial ne saurait lui survivre. Il appartient à une génération où une famille nombreuse était synonyme de richesse en milieu rural : les parents envoyaient leurs rejetons travailler la terre plutôt qu’à l’école et les soignaient vaille que vaille avec des plantes… Aujourd’hui, la mortalité infantile a beaucoup diminué, mais « soigner et éduquer les enfants coûte cher et mes champs ne grandissent pas ». Il faut donc être raisonnable et, à 62 ans, le roi de Djakotomey a fermé définitivement la porte de son harem. « On sait que je m’occupe bien de ma famille, on me propose souvent d’autres femmes en mariage. Mais maintenant je refuse ; 21, ça suffit », tranche-t-il. Devenu un partisan du planning familial, le roi recommande même à ses enfants devenus adultes de se contenter de deux épouses.
Vient l’heure du déjeuner et Dévi en profite pour saluer la trentaine de petits princes assis par terre qui s’agglutinent autour de grands plats remplis de riz, de légumes et de poisson servis par leurs aînées. Après l’orange du dessert, les enfants se mettent en file pour recevoir de leur père une friandise dans la salle du trône installée dans le pavillon voisin. Cette pièce, où le roi accorde ses audiences, révèle un capharnaüm burlesque où les bouteilles d’alcool cohabitent avec des statuettes, des grigris et des ustensiles ménagers. Les accoudoirs du trône en bois sculpté arborent deux figures identiques, le roi et son jumeau, signe des plus favorables dans la mythologie vaudoue. Sur le dossier, le hibou évoque la vision qui lui permet de confondre les coupables et l’éléphant, la puissance à vaincre ses ennemis. Sur les photographies, il pose en compagnie des présidents successifs du Bénin qui tous lui ont rendu hommage.
Altruiste, le monarque et « colonel civil » fait bénéficier de ses pouvoirs ceux qui le sollicitent, humbles sujets, politiques ou visiteurs
Malgré son palmarès et sa célébrité, le roi de Djakotomey continue à vivre modestement : rien ne le distingue des autres paysans, si ce n’est son vieux 4 x 4 et les devoirs qu’il assume de par son titre. Prendre soin de ses sujets lui tient à cœur : il est fier d’avoir ouvert un atelier de couture pour que ses enfants et ceux des villageois alentour puissent s’initier à un métier. Et qu’en est-il de sa succession, qui doit susciter des convoitises ? Pour éviter les conflits, Dévi a déjà désigné son petit Camille, 8 ans, comme dauphin. Comment l’a-t-il choisi parmi ses héritiers ? « Le jour de sa naissance j’ai su que c’était lui. Il a le talent, le pouvoir, le comportement qu’il faut. » En vertu de quoi, Camille suit partout son papa. Il le précède même quand il prend le volant du 4 x 4 pour voiturer son père qui devise tranquillement assis sur la banquette arrière. Et ce alors même que les yeux du garçonnet arrivent tout juste au niveau du tableau de bord... Silencieux et impassible, le petit prince, comme absorbé par les leçons qu’on lui prodigue. De retour de promenade, le roi, assis sur son trône, saisit soudain une bouteille en plastique, absorbe une gorgée puis en recrache le mystérieux contenu dans les mains de son fils qui s’en asperge la tête en la frottant. « C’est pour lui transmettre sa puissance », me souffle-t-on.
Une puissance évidemment liée au vaudou, religion officielle du roi de Djakotomey. Altruiste, le monarque et « colonel civil » fait bénéficier de ses pouvoirs ceux qui le sollicitent, humbles sujets, politiques ou visiteurs. Se présente justement un vénérable roi togolais qui a traversé la frontière voisine. Les deux collègues se rendent au temple vaudou de Dévi pour y prier en faveur de leurs pays respectifs, de leurs familles et de la santé du visiteur togolais qui en a bien besoin, eu égard à son âge canonique. Là encore, mis à part une fresque sur le mur extérieur représentant la déesse des eaux Mami Wata en compagnie de son serpent, le lieu de culte, petit et sombre, est on ne peut plus dépouillé. Après avoir sacrifié un poulet et répandu son sang sur l’autel en prononçant des prières en adja, la langue de la région, Dévi s’adresse à son hôte en français : « Je vais te donner puissance, pouvoir. Et tu vas rester longtemps en vie, aucune maladie. Je te donne le pouvoir que le Dieu m’a promis », répète-t-il en l’encourageant à boire une mystérieuse décoction. Le vieillard sourit doucement, comme convaincu. Mais son interlocuteur casse la solennité de l’instant en prenant un appel téléphonique qui résonne dans le temple…
Son rêve ? Faire édifier dans son village une église catholique qui compléterait l’offre locale
Qu’importe : non content de mêler le profane et le sacré, le vaudou s’accommode de la cohabitation avec les autres cultes qui prolifèrent dans la région. « Nous sommes amis et absolument pas concurrents », expliquait plus tard un pasteur protestant venu lui aussi rendre visite au roi de Djakotomey. Cela dit, c’est surtout l’église apostolique et romaine qui intéresse ce dernier. Son rêve ? Faire édifier dans son village une église catholique qui compléterait l’offre locale. Mais en tant que polygame, ne risque-t-il pas d’être persona non grata à la messe ? « Pas du tout, je ferai un mariage catholique avec l’une de mes femmes et comme ça il n’y aura pas de problème », argumente-t-il roublard dans un grand éclat de rire. Voilà le Vatican prévenu…
PAR LÉONA BA
INJUSTICE
EXCLUSIF SENEPLUS #Enjeux2019 - C’est ce vulgaire chien déguisé en homme bien qui a joui de mon corps sans mon accord - Même si une femme décidait que la robe d’Eve elle porterait, cela ne voudrait guère signifier qu’elle est pour l’homme son objet
#Enjeux2019 - L’auteur a écrit ce poème après avoir entendu des commentaires à la Radio Télévision Sénégalaise (RTS), suite au viol d’une jeune femme. Un des intervenants insistait que la jeune fille avait provoqué le viol en portant une jupe mini. Ce commentaire l’avait tellement outrée qu’elle s’est levée au milieu de la nuit pour écrire Injustice.
Léona Ba a travaillé pendant plus de 20 ans dans le domaine du développement international. Son travail se plaçant dans un cadre plus large, c’est souvent à travers le bénévolat qu’elle satisfait sa véritable passion : le développement humain au niveau individuel. Ceci l’a amené à obtenir une certification en coaching et à accompagner des femmes, des hommes et en particulier les jeunes sur le chemin de leur épanouissement. Elle est titulaire d’un doctorat en développement organisationnel de George Washington University aux USA. Depuis son enfance, elle écrit des poèmes pour exprimer ses idées et ses émotions, en français ou en anglais, selon son inspiration.
A MALÈME HODAR, LE PUR CROÎT À LA VICTOIRE DE SON CANDIDAT
Le coordonnateur du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), Ousseynou Faye, a fait part de son optimisme quant à une issue victorieuse de son candidat à la présidentielle du 24 février, Issa Sall, dans cette localité de la région de Kaffrine
Malém Hodar, 14 fév (APS) – Le coordonnateur du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), Ousseynou Faye, a fait part de son optimisme quant à une issue victorieuse de son candidat à la présidentielle du 24 février, Issa Sall, dans cette localité de la région de Kaffrine (centre).
"Nous avons fait un maillage du département. A travers les antennes communales, nous avons mis en avant une stratégie de proximité qui nous a permis d’avoir déjà visité une dizaine de village pour vulgariser le programme de notre candidat", a-t-il indiqué à l’APS.
"Les populations du département de Malém Hodar sont aujourd’hui prêtes à porter leur choix sur Issa Sall, notre candidat à cette élection présidentielle", a-t-il soutenu lors d’un entretien.
"Notre programme dénommé +PUR 100+ est principalement accès sur l’homme en tant que ressource dont il faut renforcer les capacités par la formation et l’éducation citoyenne", a fait valoir Ousseynou Faye.
Si notre candidat sort vainqueur de l’élection présidentielle, il mettra le focus sur les questions de formation et de transformation des produits agricoles, notamment de l’arachide, a dit le représentant du PUR à Malèm Hodar.
Kaolack, 15 fév (APS) - Me Madické Niang effectue une visite samedi, en Italie, pour battre campagne auprès de la diaspora sénégalaise, a révélé vendredi l’envoyée spéciale de la RTS chargée de la couverture du candidat de la coalition ‘’Madické 2019.
Ce déplacement en Italie serait une chose inédite pour l’élection présidentielle au Sénégal et les dispositions réglementaires ne permettent pas à la RTS de le suivre à l’étranger, souligne la journaliste Arame Ndao, dans une relation avec sa rédaction.
Cependant, elle note que, dans son agenda, Me Madické avait ben mentionné des déplacements en Italie, Espagne et France