SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
10 septembre 2025
VIDEO
MULTIPLE PHOTOS
ME ABDOULAYE WADE ZAPPE LES QUESTIONS POLITIQUES
L’ancien président de la République Me Abdoulaye Wade s’est rendu hier à Ndiassane pour présenter ses condoléances suite à la disparition du khalif Bou Mohamed Kounta. Cette fois-ci, Me Wade a totalement zappé les questions politiques dans son discours.
L’ancien président de la République Me Abdoulaye Wade s’est rendu hier à Ndiassane pour présenter ses condoléances suite à la disparition du khalif Bou Mohamed Kounta. Cette fois-ci, Me Wade a totalement zappé les questions politiques dans son discours.
Depuis son arrivée au Sénégal, l’ancien président de la République ne rate aucune occasion pour se prononcer sur les questions politiques de l’heure, notamment l’élection présidentielle. Et c’est toujours pour pilonner Macky Sall et son régime. Mais à Ndiassane hier, l’ancien chef de l’Etat s’est adressé à l’assistance, devant le porte-parole du khalif général de Ndiassane, en l’occurrence Serigne Abdourahmane Kounta sans évoquer une seule fois, les questions politiques. Il s’est seulement contenté de retracer la nature de ses relations «privilégiées» avec la famille maraboutique Ahlou Kountiyou.
Pour une fois, le pape du Sopi a totalement zappé la politique. A-t-il adopté cette attitude pour marquer le sens de son déplace- ment qui était de présenter ses condoléances à la famille suite au rappel à Dieu du khalif Bou Mohamed Kounta ? Où est-ce le début «d’un cessez-le-feu» avec le pouvoir ?
En attendant de trouver la réponse à travers ses prochains actes, force est de constater que Me Abdoulaye Wade nourrit une grande es- time à l’endroit de la famille Kountiyou. Selon l’ancien Président, ces relations ne datent pas d’aujourd’hui, car ses parents étaient des Khadrs et jeune étudiant, il venait régulièrement à Ndiassane rendre visite à un de ses amis du nom de Youssou Diaw qui était à l’époque le secrétaire de Serigne Abdourahmane Kounta.
«Depuis lors, je viens régulièrement à Ndiassane. D’ailleurs, c’est mon père qui m’avait confié à son ami Serigne Abdoulaye Fall Ndar fils aîné de Cheikh Ibra Fallet, c’est de là qu’est parti le fait que je sois un talibé de Cheikhoul Khadim», explique-t-il.
De l’avis de Me Abdoulaye Wade, Ndiassane est une cité de tradition, profondément ancrée dans les valeurs islamiques. «C’est pourquoi, sa conviction intime est que toutes les prières qui y sont faites seront toujours exaucées», affirme Me Abdoulaye Wade.
Pour Serigne Abdourahmane Kounta, Me Wade n’est pas à son premier voyage à Ndiassane. «Votre visite est appréciée à sa juste valeur par l’ensemble de la famille, à laquelle vous appartenez également» a-t-il souligné.
Cependant, il a insisté sur la neutralité du khalif par rapport aux questions politiques. Raison pour laquelle, tous les hôtes, de tout bord politique, seront toujours reçus avec tous les honneurs requis. En ce qui concerne les membres de la fa- mille précise-t-il, chacun a le droit d’avoir sa propre trajectoire politique, mais le khalif reste toujours loin de ces schémas.
Voir la vidéo.
DÉSORMAIS, LA VICTOIRE DÉS LE PREMIER TOUR EST POSSIBLE POUR NOTRE COALITION
Le candidat Idrissa Seck était hier l’hôte du Fouta. Il a fait une marche orange à Kanel, Ourossogui, Matam avant de se rendre à Podor et Ndioum. Un détachement de 40 éléments s’est joint à lui pour assurer la sécurité de la caravane orange
Le candidat de la coalition Idy2019 était hier au cœur du Fouta que le Président sortant Macky Sall considère comme son titre foncier. Après le périlleux périple sur l’axe Tambacounda Bakel à cause de la route cahoteuse sur laquelle deux camions maliens se sont renversés, la caravane orange a marqué un arrêt à Kanel avant la marche orange à Ourossogui et Matam.
Pourtant, Idrissa Seck ne s’attendait pas à une telle mobilisation dans le Fouta. Accueilli à l’entrée d’Ourossogui par Abdoul R. Dia, il s’est réjoui du succès de son test au Fouta qui confirme sa victoire dès le premier tour. S’adressant aux militants, le candidat de la coalition Idy2019 dit avoir constaté que le même désir de changement qui traverse le peuple sénégalais n’épargne pas les populations du Fouta meurtries par les mêmes difficultés et souffrances comme partout ailleurs.
«C’est le test grandeur nature que j’attendais pour confirmer que désormais la victoire dès le premier tour est possible pour notre coalition», se vante le leader de Rewmi. A l’en croire, le Fouta vit les mêmes problèmes que le reste du pays. C’est l’absence d’infrastructures de base et d’assainissement etc. «C’est la raison pour laquelle, la chanson est partout la même : que Macky quitte le pouvoir. Je pense que s’il entend le message de Ourossogui et de Kanel, il préparera sérieusement ses bagages», affirme Idrissa Seck. La caravane orange s’est ébranlée ensuite pour Ndioum et Podor.
40 éléments DU GMI assurent désormais la sécurité de la caravane de Idy
La sécurité du candidat de la coalition IDY2019 est renforcée depuis hier à partir de Ourossogui. Le gouvernement a dépêché un détachement de 40 éléments du Groupement Mobile d’Intervention (GMI) qui vont assurer la sécurité de la caravane orange.
A bord de véhicules pickup, les forces de l’ordre, armées de fusils lance grenades, sont prêtes à intervenir à tout moment lorsque la caravane fera l’objet d’attaque. Ces éléments commandés par le lieutenant Diop vont accompagner la caravane partout pour le reste de la campagne électorale. Seulement, comme annoncé par le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye, la coalition Idy2019 n’a pas encore reçu des éléments de la Bip ou du Gign.
UNE PLATEFORME DIGITALE DE GESTION MISE EN PLACE
La Caisse des dépôts et de consignation (Cdc) a signé hier, vendredi 15 février, un accord de partenariat avec les banques Uba et Oranbank Sénégal pour la gestion des flux financiers des notaires
Il s’agit, en effet, d’une plateforme digitale de gestion des flux financiers des notaires, un outil performant qui va répondre aux attentes des tiers partenaires.
Dans le cadre de l’application des dispositions de la loi 2017-32 du 15 juillet 2017, la Caisse des dépôts et de consignation (Cdc) a l’obligation de fournir des services bancaires et financiers de qualité à sa clientèle. Afin de répondre à cette exigence, en tant que banquier du service public de la justice, «la Cdc a souhaité se doter d’outils permettant de renforcer sa position en tant qu’institution financière et d’améliorer la qualité de service offerte à ses différents partenaires», a fait savoir le directeur de la Caisse des dépôts et de consignation, Aliou Sall. Il explique qu’à travers cette plateforme, l’objectif c’est d’offrir à l’ensemble des notaires présents sur le territoire les services adéquats leur permettant de mieux gérer les transactions au quotidien avec les banques, la Cdc et les clients finaux. La solution proposée repose sur une démarche de transformation digitale, via la création d’un écosystème autour d’une plateforme digitale permettant une gestion optimale des comptes des notaires et facilitant ainsi les opérations des tiers plus globalement sur l’ensemble du territoire. Selon le directeur de la Cdc, la mise en place de la plateforme digitale de gestion des flux financiers des notaires ouvre une nouvelle ère pour son institution qui va, pour la première fois depuis plus de 10 ans, «émettre des moyens de paiement pour sa clientèle», se félicite Aliou Sall. Non sans rappeler qu’il «y a exactement un an, le notariat sénégalais s’était engagé à faire de la Cdc son interlocutrice financière privilégiée. Et la Cdc s’était engagé, à son tour, à accompagner le notariat dans ses missions et activités».
«LE CHOIX DES BANQUES S’EST FAIT EN TOUTE TRANSPARENCE ET EN TOUTE OBJECTIVITE»
Un partenariat qui, de l’avis d’Aliou Sall, s’articule autour de deux axes principaux: l’accomplissement pour la formation initiale et continue des notaires, ensuite les modalités de gestion des comptes des notaires domiciliés à la Cdc. Il ajoutera que «ce projet est une réponse de plus à ces engagements et que désormais les notaires disposeront des moyens de paiement électronique leur permettant de faire toutes les transactions». Sur le choix porté sur les deux banques (Uba et Orabank Sénégal), M. Sall dira qu’il s’est fait en toute objectivité et en toute transparence. «Avec l’appui de Finappli (Beyond Financial tecnologies), la Cdc a procédé à un Appel à manifestation d’intérêt et un Cahier de charge transmis à une vingtaine de banque de la place. Les critères mis en place étaient la maturité digitale, le maillage territoriale, les conditions financières et le respect des prérequis du projet». Et M. Sall d’ajouter que ce sont Uba et Orabank qui répondaient aux attentes de la demande.
AISSATOU SOW, PRESIDENTE DE LA CHAMBRE DES NOTAIRES «Nous veillerons toujours à l’application pleine et entière de la loi»
Au nom de la Chambre des notaires, Aïssatou Sow s’est félicitée de l’accord de partenariat entre Uba, Orabank et la Cdc. Le rôle du notaire étant d’assurer la mise en œuvre efficace et effective du service de l’authenticité, la présidente de la Chambre des notaires estime que «ce partenariat ainsi que la mise en place de la plateforme digitale viennent à point pour répondre à un triple besoin des citoyens, des notaires et celui de l’Etat». Selon elle, les notaires étaient toujours demandeurs de moyens de paiement, de rapidité et de fluidité, auprès de la Cdc, pour satisfaire les clients. Approuvant le projet, elle dira à Aliou Sall: «les notaires l’ont toujours réclamé et vous l’avez accompli». Suffisant pour Aïssatou Sow d’engager ses confrères, demandant à la Chambre des notaires du Sénégal de «veiller toujours à l’application pleine et entière de la loi et rappeler à ses membres, à chaque fois que de besoin, à respecter leurs obligations de versement au niveau de la Caisse de dépôts et de consignation».
SONKO DEMONTE ALY NGOUILLE NDIAYE ET EXPLIQUE
Le président de la coalition Sonko-Président n’est pas du tout prêt à collaborer avec le ministre de l’Intérieur.qui lui proposait un dispositif pour assurer la sécurité de la caravane, suite aux incidents de Tamba
Le président de la coalition Sonko-Président n’est pas du tout prêt à collaborer avec le ministre de l’Intérieur. Alors que ce dernier lui proposait un dispositif pour assurer la sécurité de la caravane, suite aux incidents de Tamba ayant coûté la mort de 2 personnes, Ousmane Sonko ne fait absolument pas confiance à Aly Ngouille Ndiaye. Le candidat dit avoir des raisons objectives de ne pas lui faire confiance. Dans le cas d’espèce, Sonko rejette le format proposé par l’Etat. Il explique que « c’est une offre qui consiste à accepter que notre propre dispositif de sécurité soit désarmé et éloigné de ma propre personne ». Sonko rejette cette proposition et se veut clair dans la foulée : «nous n’accepterons pas que des nervis recrutés viennent s’attaquer à nos personnes ou notre matériel».
«CE N’EST PAS TOUT À FAIT EXACT»
J’ai entendu le ministre Aly Ngouille Ndiaye dire aux Sénégalais que le candidat Sonko aurait refusé une protection rapprochée. Ce n’est pas tout à fait exact. Nous avons reçu une offre, laquelle consistait à accepter que notre propre dispositif de sécurité soit désarmé et éloigné de ma propre personne et que lui-même puisse déployer 4 à 6 éléments. Nous lui avons fait savoir que nous ne sommes pas intéressés par ce format.
LE DISPOSITIF QU’IL CONVIENT
« Le dispositif de sécurité mis en place depuis la Casamance nous convenait. Il s’agissait de mettre un pick-up de la gendarmerie à la tête du peloton et un autre pour fermer le peloton. Ce dispositif nous accompagnait en milieu rural et donner le relais à la police quand nous sommes dans une agglomération urbaine pour encadrer la manifestation. Nous pensons que c’est un excellent dispositif qui peut sécuriser pas seulement les candidats mais l’ensemble des Sénégalais durant cette période exceptionnelle de campagne électorale. Nous n’avons pas besoin d’avoir des éléments en notre sein, des éléments étrangers envoyés par le ministre à qui nous n’avons absolument pas confiance. . S’il veut assurer notre sécurité, il peut reprendre le même dispositif, c’est-à-dire que nos éléments avec lesquels nous avons travaillons et à qui nous avons totalement confiance, soient les plus proches de notre personne ».
MILLE RAISONS DE NE PAS FAIRE CONFIANCE À ALY NGOUILLE NDIAYE
« Nous avons des raisons objectives de ne pas lui faire confiance. La sortie du ministre pour démentir qu’il n’y a aucun gendarme qui s’est introduit chez nous alors que le tribunal de Ziguinchor a statué pour condamner, le 06 février, le gendarme en question, ce ministre de l’Intérieur que nous avons récusé pour l’organisation des élections au même titre que toute l’opposition, s’est suffisamment illustré pour sa gestion partiale. Voilà la réponse que nous lui avons donnée. Il a envoyé à Ziguinchor un colonel pour insister. Nous lui avons servi la même réponse. Il nous fait savoir que ce sera tout ou rien. Il faut dire à Aly Ngouille Ndiaye de retirer son escorte. Nous allons continuer notre campagne. Notre première sécurité est notre formidable jeunesse. Et nous avons parfaitement confiance à notre sécurité rapprochée. Ce n’est pas un refus mais je ne peux pas remettre ma sécurité entre les mains de Aly Ngouille Ndiaye et au régime qu’il sert ».
PAS QUESTION QUE DES NERVIS VIENNENT NOUS S’ATTAQUER
« Ils ont décidé de tout retirer. Nous allons continuer comme nous avons démarré. Si ces déclarations préparent l’opinion à un coup fourré pour aller créer un guet-apens quelque part et après dire que les éléments ont agi de telle sorte, je tiens à témoigner que nous n’avons jamais attaqué qui que ce soit. A chaque étape, nous rencontrons des convois de l’Apr sans problème. Mais nous n’accepterons pas que des nervis recrutés par ailleurs viennent s’attaquer à nos personnes ou notre matériel.
RESPONSABILITÉ DE L’ETAT INTERPELLÉE
« J’en appelle à la responsabilité de l’Etat du Sénégal. Nous menons une campagne civilisée. Nous considérons que nos forces de défense et de sécurité sont suffisamment outillées, en termes de renseignement, de moyens de prévention ou de gestion d’une crise civile, pour encadrer les 5 candidats durant tout le déroulement du processus sans avoir besoin d’intégrer totalement le groupe. Voilà ce qui se passe dans nos pays quand on utilise les forces républicaines compétentes et dévouées, quand un régime aux abois les utilisen à des tâches politiciennes, ce qui crée la rupture de la confiance ».
BREVES DE CAMPAGNE
SONKO SUR lA COMMISSION D’ENQUÊTE : « C’EST DE l’ENFANTIllAGE ! »
Il ne faut pas compter sur Ousmane Sonko, principal concerné sur l’affaire dite des 94 milliards du nom du dossier du titre foncier 1451/R, pour donner un quelconque crédit sur la commission d’enquête parlementaire mise en place hier, vendredi 15 février. Sonko estime que cette mesure prise par l’assemblée pour élucider cette affaire, « c’est de l’enfantillage ». En attendant que la commission puisse déposer un rapport dans un délai de 6 mois, le leader de la coalition Sonko Président en caravane à Vélingara, leur laisse, dit-il, avec sa collègue Mame Diarra Fam.
ITAlIE : MADICKE, EN MEETING CE JOUR A BRESCIA
Le candidat de la coalition Madické 2019, dans le cadre de sa campagne pour la présidentielle du 24 février prochain est aujourd’hui à Brescia en Italie. Il veut faire part de son projet de société Jamm ak Xeweul aux Sénégalais de la diaspora qui constituent, selon lui, un électorat important. Il compte retourner à Dakar demain, dimanche, pour poursuivre sa campagne à l’intérieur du pays.
L’ASSEMBLEE DOUBLE LE PROCUREUR
Une commission d’enquête parlementaire sur l’affaire des 94 milliards relatif au titre foncier 1451/R soulevée par le candidat à la présidentielle, Ousmane Sonko contre le directeur des impôts et domaines, Mamour Diallo, a été mise en place.
Les parlementaires ont adopté le projet de loi instaurant la dite commission hier, vendredi 15 février. Ousmane Sonko avait pourtant saisi le Procureur de la République sur cette même affaire. En vain !
L ’Assemblée Nationale a voté hier, vendredi 15 février, le projet de loi autorisant la création d’une commission d’enquête parlementaire sur le titre foncier 1451/R, relatif au 94 milliards qui oppose le candidat à la présidentielle, Ousmane Sonko, et le directeur des Impôts et domaines, Mamour Diallo. Après vote, le groupe de la majorité Bennoo Bokk Yaakaar (Bby) a désigné les députés Djibril War, Dieh Mandiaye Ba, Seydou Diouf, Nicolas Ndiaye, Cheikh Seck, Pape Sagna Mbaye et Aymerou Ngingue pour ses sept membres qui doivent le représenter à ladite commission. Il ne reste qu’à désigner deux autres parlementaires dont l’un sera issu du groupe de l’opposition « Liberté et démocratie » et l’autre des députés non-inscrits. La commission d’enquête parlementaire nouvellement crée a pour mission de retracer tous les décaissements incriminés dans le cadre de cette affaire. Mieux, elle est aussi chargée d’évaluer les pertes subies par l’Etat du Sénégal s’il en existe dans la procédure en question. Le rôle des parlementaires commis est aussi d’écouter les différents protagonistes de l’affaire. La commission d’enquête déposera ses conclusions dans un délai de six mois.
L’OPPOSITION RECUSE ET ACCULE MOUSTAPHA NIASSE
Marie Sow Ndiaye du groupe parlementaire « Liberté et démocratie » a dit qu’il ne votera pas le projet de loi car les priorités sont ailleurs. « Voter pour l’autorisation d’une telle commission relève d’une trahison au peuple qui nous a élus », a-t-elle dit. Le député Mor Kane a trouvé en ce qui le concerne que la mise sur place d’une commission d’enquête sur l’affaire des 94 milliards ne vise qu’à porter atteinte au candidat à la présidentielle Ousmane Sonko. Il fonde son argument sur le fait que des dossiers notamment comme celui d’Arcelor Mittal, motive à l’image de celui des 94 milliards, la création d’une commission d’enquête. Ce qui n’est toujours pas le cas.
Pour le député, les institutions de la République ne doivent plus servir à éliminer des adversaires politiques. Dénonçant deux poids deux mesures, le président du groupe parlementaire « Liberté et démocratie », Cheikh Mbacké, a accusé le président de l’Assemblée Nationale, Moustapha Niasse de n’avoir pas répondu à ses demandes de création de commission parlementaire sur l’affaire du Prodac, Arcelor Mittal entre autres, des dossiers dans lequels des proches du régime sont cités. Le parlementaire ajoute en outre que le débat devrait être tourné sur le financement de la rénovation du building administratif, celle de l’hôpital de Touba et la supposée nébuleuse gestion du port de Dakar et du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud). Créer une commission d’enquête parlementaire ne vise qu’à détruire le moral du candidat Ousmane Sonko qui est en plein dans sa campagne électorale, peste-t-il. Le député Woré Sarr trouve que c’est une première dans l’histoire de l’hémicycle qu’une commission soit créée pour faire comparaitre un député. Elle la trouve par ailleurs inopportune dans le sens où le régime du président Macky Sall est à sa fin. Pis, pour Woré Sarr, le ministre de l’Economie et des finances, Amadou Ba, est cité dans plusieurs affaires sans que des enquêtes ne soient ouvertes.
Le député Mame Diarra Fame s’est interrogée, quant à elle, sur le moment choisi pour mettre en place la dite commission. Depuis que l’affaire a été portée en public, aucune voix ne s’est élevée. Mieux, s’agissant de la somme de 10 millions qui serait donnée aux députés, raison pour laquelle, certains parlementaires ont demandé la création de la commission d’enquête, ne se justifie pas, argue-t-elle.
Que fera la commission d'enquête parlementaire ?
Ce Vendredi 15 février, il a été installé une commission d'enquête parlementaire pour tirer au clair la question des 94 milliards du titre foncier 1451/R. Une affaire soulevée par le député Ousmane Sonko qui accuse le Directeur des Domaines, Mamour Diallo d'avoir détourné l'argent public. La mission de la commission qui vient de voir le jour consistera dans un premier temps à recueillir tous les éléments d'informations sur les faits qui ont justifié sa création. Toutes les personnes citées, les accusateurs et les accusés devront être entendus par les 09 députés désignés par leurs groupes parlementaires. Il est attendu d'elle l'élucidation de toutes les transactions dont a fait l'objet le titre 1451/R, de retracer tous les décaissements effectués par le Trésor public ou les sociétés à capitaux publics majoritaires relatifs à ce titre. La commission aura aussi dans ses prérogatives, à évaluer les pertes subies par l'État, le cas échéant. Un délai de six mois lui est imparti pour présenter son rapport.
Niasse rappelle les députés de l’opposition à l’ordre
Les députés de l’opposition ont interpellé à plusieurs reprises le président de l’Assemblée Nationale, sur des requêtes qui n’ont pas abouti à la mise en place de commission d’enquête parlementaire. En réponse, Moustapha Niasse a fait état de manquements dans les dossiers déposés. « J’ai reçu il y’a plusieurs jours avant même le début de la campagne électorale des projets de résolutions signés par des députés dont le premier est Serigne Cheikh Mbacké portant sur des sujets comme le veut la procédure. Il doit y avoir une lettre signée. Un exposé des motifs et un projet de résolution. L’exposé des motifs est venu. Les projets de résolutions sont venus. Mais, il n’y avait pas de lettre de transmission », a rétorqué le président de l’Assemblée Nationale. S’adressant aux députés de l’opposition, Moustapha Niasse d’ajouter « Si vous ne l’a faites pas, le dossier ne bougera pas de mon bureau. Faites la lettre, ce sera transmis comme il se doit. Voilà la vérité, il n’y a pas de lettre dans le dossier et je l’ai fait constater. Et tant qu’il n’aura pas cette lettre de transmission, le dossier ne bougera pas. Faites la aujourd’hui ou demain, le dossier va bouger ».
La majorité parlementaire approuve
En réponse aux députés qui ont soutenu qu’un traitement discriminatoire a été réservé à l’affaire des 94 milliards, le député Seydou Diouf a dit que ce ne sont pas toutes les affaires qui méritent la création de commission d’enquête parlementaire car certaines ne sont que de simples allégations politiciennes. « La gravité des faits en question justifie que des enquêtes soient menées », a-t-il soutenu. Mieux, les députés enquêteurs donneront aussi à Ousmane Sonko la possibilité de justifier ses allégations. Le président du groupe parlementaire Bennoo Bokk Yaakaar Aymérou Ngingue a salué la nécessité de créer la commission parlementaire. « Dans l’histoire de l’Assemblée, c’est une première qu’un député accuse un fonctionnaire de détournement », juge-t-il. « Aucune entrave ne sera faite à la campagne d’Ousmane Sonko dans la mesure où la commission déposera ses conclusions dans six mois », ajoute-t-il. Pour Ndèye Lucie Cissé, l’Assemblée Nationale ne peut pas restée statique sur cette affaire. « Etre député ne donne pas à Ousmane Sonko le droit de verser dans la calomnie » peste-elle. Selon la parlementaire, des citoyens pensent toujours que les députés ont reçu une compensation de 10 millions à cause des allégations d’Ousmane Sonko. Le député Ndiagne Diop pense que seule la création d’une commission d’enquête parlementaire peut éclaircir l’affaire en question. Pour le député Djibril War, la mise en place de la commission n’est aucunement un acharnement contre Ousmane Sonko. « Plusieurs commissions ont été créés auparavant », dit-il
EN BREF … EN BREF
Woré Sarr, pour une enquête sur les 7 milliards de Macky « offerts » par Wade
La députée Woré Sarr a pris part à la séance plénière dédiée au projet de résolution portant création d'une commission d'enquête parlementaire sur les 94 milliards du titre foncier 1451/R. Toujours égale à elle-même, la parlementaire libérale n'a pas lésiné sur les mots pour remettre la majorité à sa place. La “lionne du Walo” s'est offusquée de ”l'acharnement” dont le candidat Sonko ferait l'objet de la part du pouvoir. “C'est un candidat qui jouit de ses droits civiques. Il a le droit de briguer le suffrage des Sénégalais comme tout citoyen éligible”, a-t-elle défendu son collègue. Et dans la foulée, elle a menacé de mettre sur la table l'affaire des 7 milliards que Wade aurait offerts à Macky Sall.
Commissions d'enquête sur Arcelor Mittal et Prodac : Bara Doly et Niasse à couteaux tirés
Le président du groupe parlementaire Liberté et Démocratie s'est opposé à la mise sur pied d'une commission d'enquête sur les 94 milliards du titre foncier 1451/R. Serigne Cheikh Mbacké Bara Dolly est d'autant plus hostile à l'installation d'un tel organe d'enquête que des dossiers qu'il estime plus chauds et prioritaires ont été passés sous silence, poursuit-il. Le successeur de Madické Niang cite Arcelor Mittal, Prodac etc. Le président de l'Assemblée nationale est à cet effet, pointé du doigt. Mais de l'avis de Moustapha Niasse, la procédure n'a pas été respectée par Serigne Cheikh Mbacké Bara Dolly et Cie. Selon la deuxième personnalité de l'État, toutes les pièces n'ont pas été fournies par les requérants. D'après Niasse, il n'a reçu à ce jour que le projet de résolution et l'exposé des motifs. "La lettre de transmission n'est pas encore venue", fait remarquer le président de l'Assemblée nationale qui refuse de faire quoi que ce soit tant que cette pièce n'est pas à jour. "Tant qu'il n'y a pas cette lettre, le dossier ne bougera pas", décide-t-il. "Il raconte des histoires", conteste Cheikh Mbacké Bara Dolly. "Nous avons fourni toutes les pièces mais il a fermé les yeux sur les dossiers que nous lui avons soumis pour déclencher une enquête sur les 94 milliards", martèle le député de l'opposition.
LES LIONCEAUX ONT RENDEZ-VOUS AVEC L’HISTOIRE
La finale de la 21e édition de la Coupe d’Afrique des nations U 20 opposera, ce dimanche 17 février au stade Seyni Kountché, le Sénégal et le Mali. à 15h30
Après deux échecs lors des finales 2015 et 2019, les Lionceaux ont encore rendez-vous avec l’histoire de cette compétition. Un premier sacre continental est au bout de ce derby sous régional. Comme pour les Lionceaux, le trophée sera également tout aussi inédit pour les Aiglons.
L e Mali et le Sénégal vont disputer le dernier acte de la Coupe d’Afrique des nations des moins de 20 ans avec la finale de la 21e édition prévue, ce dimanche 17 février, au stade Seyni Kountché de Niamey. Finaliste malheureux de la Can U20 en 2015 perdue contre le Nigeria et en 2017 face à la Zambie, le Sénégal va à la quête du sacre continental. Jusqu’ici le Sénégal ne s’est en effet, contenté que de cette seule médaille d’or remportée à l’issue des 11es Jeux africains de 2015 à Brazzaville. Ce qui a été le tout premier trophée de l’histoire de son football. En 21 éditions, les Lionceaux restent sur quatre participations en 1993 en Ile Maurice, en 1995 au Nigeria, en 2015 au Sénégal et en 2017 en Zambie.
En phase de groupes de cette CAN U20 2019, disputée le 3 février à Maradi, les Sénégalais ont engagé cette édition de la manière la plus convaincante qui soit. Après le Mali épinglé dès l’ouverture du tournoi ( 2-0 ) suivis de deux probants succès face au Ghana et au Burkina Faso ( 5-1) et d’une demi-finale, remportée devant l’Afrique du Sud (1-0), la bande à Ousseynou Cavin Diagne et Youssouph Badji a fini d’envoyer un message à tous ses adversaires. Il reste aux Lionceaux de parachever ce succès et d’écrire une nouvelle page d’histoire au football sénégalais. Juniors maliens et sénégalais se connaissent bien pour s’être déjà affrontés deux fois ces derniers mois. Les deux sélections se sont affrontées au Libéria lors de la première journée du Tournoi U20 de la zone A de l’Union des fédérations ouest-africaines (Ufoa).
Une confrontation qui avait tourné à l’avantage des Aiglons (3-1). Au Togo, lors de la 3e journée de la phase de poules, le Sénégal avait pris sa revanche en s’imposant sur la marque de 2 à 0. Dans les compétitions de petites catégories, il faut rappeler que le Mali est plus loti avec deux succès consécutifs chez les U17 en 2015 et 2017. Pour cette finale avec les Aiglons du Mali, l’entraîneur Youssouph Dabo et ses joueurs savent que ces retrouvailles n’auront rien à voir avec la première rencontre en poule. En dépit de cette défaite, les Aiglons ont progressivement monté en régime et réussi à arracher la deuxième place de poule, en décrochant une qualification à la prochain Coupe du monde de la catégorie prévue en Pologne et surtout en éjectant en demi-finale de la Can U20 2019, les Nigérians, grandissime favoris du tournoi ( 4 tirs au but à 3, 1-1 après prolongations) A l’instar du Sénégal, l’équipe du Mali est aussi en quête de son premier trophée après avoir atteint trois fois de suite la demi-finale d’une Can junior.
OUSSEYNOU CAVIN DIAGNE A UNE VICTOIRE DE SON REVE
Le milieu de terrain sénégalais du Mans (D3 française), Ousseynou Cavin Diagne, qualifié en finale de la CAN des moins de 20 ans, est à une victoire de son rêve, qui est de faire partie de la première génération à gagner un titre continental pour le football sénégalais. Dans un entretien publié sur le site officiel de la Confédération africaine de football (CAF) au début de la compétition, l’ancien pensionnaire de l’AF Darou Salam, qui avait joué la précédente CAN des moins de 20 ans, a confié vouloir entrer dans l’histoire. Finaliste de la précédente compétition, le sociétaire du Mans, en course pour la montée en Ligue 2 française, avait évoqué cette possibilité d’entrer dans l’histoire du football sénégalais comme une de ses motivations pour prendre part à la CAN 2019 des moins de 20 ans. "Il y a cette possibilité d’entrer dans l’histoire", avait insisté le jeune footballeur, promu capitaine de son équipe en raison de cette expérience déjà vécue. En quête de temps de jeu dans son club français, le jeune footballeur a aussi évoqué la possibilité de taper dans le viseur de plus grosses écuries en venant jouer cette coupe d’Afrique des nations. Ousseynou Cavin Diagne et ses coéquipiers, après avoir réussi un sans-faute à la CAN des moins de 20 ans en remportant toutes leurs rencontres, seront opposés aux Aiglons du Mali ce dimanche pour la finale de la compétition.
LES CONFIDENCES D’IDRISSA GUEYE SUR SON TRANSFERT AVORTE
Bloqué par Everton cet hiver malgré deux offres du PSG, l’international sénégalais Idrissa Gueye est revenu en détails sur ce transfert avorté ce vendredi dans les colonnes de L’Equipe.
Présent dans la capitale en ce jeudi 31 janvier, l’international sénégalais Idrissa Gueye a attendu jusqu’au bout de la nuit son transfert au Paris Saint-Germain. Mais malgré une ultime offre de 30 millions d’euros de la part du PSG, la transaction n’a jamais pu aboutir et le milieu de terrain de 29 ans est rentré bredouille à Everton qui a refusé de le céder. "C’est un rêve qui ne s’est malheureusement pas réalisé", résume ce vendredi le Toffee dans les colonnes de L’Equipe avant de revenir sur les circonstances de ce transfert avorté. "Il y a eu une prise d’informations fin 2018 avec mon entourage. Les contacts se sont accélérés à l’ouverture du mercato. Le PSG s’est renseigné auprès de mes dirigeants pour savoir comment je pouvais sortir. Mais Everton a mis le frein tout de suite. Il ne voulait pas me vendre", a expliqué l’ancien Lillois, qui a pourtant poussé pour signer au PSG. "J’ai poussé. J’ai vu les dirigeants pour leur dire mon envie d’aller à Paris, que c’était une opportunité en or, un énorme challenge à ne pas laisser passer à 29 ans. Le PSG est revenu vers moi. Thomas Tuchel m’a alors appelé. Je l’ai ensuite eu plusieurs fois derrière. On a échangé également par textos. Le président Nasser Al-Khelaïfi m’a aussi appelé."
« CE N’EST PEUT-ETRE PAS FINI AVEC PARIS... »
Mais cela n’a pas suffi pour convaincre Everton d’ouvrir la porte. Il faut dire aussi que certaines bizarreries dans le mode de fonctionnement du PSG n’ont pas aidé non plus, à l’image de la position du directeur sportif, Antero Henrique, en retrait sur ce dossier. "Je ne l’ai pas eu. Je n’ai jamais trop compris ce qui se passait avec lui. Everton non plus, d’ailleurs...", a confié Gueye, qui tente néanmoins de rester positif. "Je n’ai pas fait grève. Ce n’est pas mon style. Maintenant, même s’il y a toujours un peu de déception, je continuerai à tout donner pour Everton. (…) Maintenant, je sais que j’intéresse ce genre de club, que je suis prêt à franchir un dernier cap pour rejoindre un top club européen. Je vais encore plus travailler pour qu’on revienne vers moi. Ce n’est peut-être pas fini avec Paris..." C’est tout le mal qu’on lui souhaite !
Hier à Guinguinéo, Souleymane Ndéné Ndiaye a pris la parole pour louer les réalisations du Président Macky Sall durant son septennat. Il s’est également félicité des promesses du chef de l’Etat surtout celle concernant la revitalisation du chemin de fer. Sur ce, il n’a pas manqué de s’attaquer au candidat du Pastef, Ousmane Sonko qu’il a traité d’apprenti sorcier. Selon lui, Sonko ne connait même pas la géographie du Sénégal parce qu’il est venu dans la localité pour promettre de refaire les rails entre Dakar et la frontière de Kédougou. Sans savoir, précise- t-il, que Kédougou n’a pas encore de rails. «Il (Ndlr ; Sonko) doit savoir que s’il doit y en avoir, c’est vous (Ndlr : Macky Sall) qui mettrez ces rails-là », ironise-t-il. A préciser qu’il a récolté des huées hier.
Les candidats zappent le secteur privé
La plateforme du secteur privé regroupant neuf organisations patronales avait envisagé des rencontres avec les candidats à la présidentielle pour qu’ils déclinent leur vision et programme économique. Finalement, ces rencontres qui devaient se tenir sur la période du 11 au 15 février 2019 n’auront plus lieu, d’après un communiqué parvenu à «L’As». A l’origine de cette annulation ? L’absence de réaction des candidats dans les délais proposés. Toutefois, la plateforme souhaite rencontrer le président de la République que les Sénégalais auront choisi pour échanger avec lui sur les priorités du secteur privé national.
16 février 1994 16 février 2019
Il y a 25 ans, 5 agents de police mouraient lors d’une manifestation de l’opposition de l’époque, dirigée alors par Me Abdoulaye Wade. L’histoire semble bégayer parce que le même Me Wade a revêtu son habit d’opposant radical pour demander qu’on brûle les procés-verbaux de vote. Ce triste anniversaire intervient dans une période de campagne électorale pour la présidentielle du 24 février 2019. « Si vous voulez marcher, allez-y! ». Ainsi s’était écrié le chef de l’opposition de l’époque à la fin du rassemblement public non autorisé, donnant ainsi son aval à une foule excitée de déverser son trop plein de rage dans les rues de Dakar. Résultat des violences : 5 agents des forces de police sauvagement tués sur le Bd Général de Gaulle.
Attendu à Fatick, Macky Sall défie...
Attendu à Fatick aujourd’hui, Macky Sall exige une forte mobilisation à Fatick. En effet, les leaders de la mouvance présidentielle du département de Fatick ont du pain sur la planche. Le candidat Macky Sall qui a fait le plein dans tous les départements où il s’est rendu depuis le début de la campagne a mis au défi ses représentants locaux dans le Sine. Depuis Gossas où il était ce vendredi, Macky Sall a fait savoir au ministre Mbagnick Ndiaye et à ses camarades qu’il ne leur sera pas pardonné un manque de mobilisation dans « son Fatick ». « Vous avez du travail. Demain, je saurais de quoi vous êtes capables. Si au stade je ne trouve pas une telle foule, sachez que je déménagerai ici à Gossas. Vous faites beaucoup de bruits autour de vous, mais demain tout sera clair», a averti Macky Sall.
...Les leaders rassurent
C’est dans l’unité et la cohésion que les leaders du Benno comptent recevoir leur mentor. Attendu d’aujourd’hui à Fatick où il tiendra un meeting et recevra les militants, le patron de l’Alliance pour la République sera accueilli chez lui avec les honneurs. Pour cela, les responsables locaux n’ont pas lésiné sur les moyens. Décidés à accueillir l’enfant prodigue, tous se sont investis et ont mis la main à la poche pour réussir le pari de mobilisation. Le Dg des sénégalais de l’extérieur, Sorry Kaba, en charge du pool stratégie et communication a annoncé à cet effet qu’il est attendu au moins vingt-cinq mille personnes.
Sonko dément Aly Ngouille Ndiaye
« J’ai entendu le ministre Aly Ngouille Ndiaye dire aux sénégalais que le candidat Ousmane Sonko aurait refusé une protection rapprochée qu’il nous proposait. Ce n’est pas tout à fait exact. Nous avons reçu une offre de son équipe, laquelle offre consistait à accepter que notre dispositif de sécurité soit désarmé et éloigné de ma propre personne pour qu’il puisse déployer quatre à six éléments qui, à partir de ce moment se chargeraient de ma sécurité personnelle. Nous lui avons dit que nous ne sommes pas intéressés par ce format, mais nous considérons que le dispositif qui a été mis en place depuis la Casamance est un dispositif qui convenait, avec un pick-up de l’armée à la tête et à l’arrière de la caravane », rétorque le candidat Sonko qui rappelle que ce dispositif qui a suivi son cortège en Casamance était important. A l’en croire, l’efficacité de ce dispositif peut non seulement sécuriser le candidat, mais également tous ceux qui assistent aux manifestations.
Sonko dément Aly Ngouille Ndiaye (bis)
«On n’a pas besoin d’avoir en notre sein des éléments qui sont des corps étrangers envoyés par un ministre en qui nous n’avons aucune confiance et nous avons des raisons objectives de le dire », a martelé Ousmane Sonko qui rappelle dans la foulée la descente des gendarmes dans son domicile familial. «Nous avons considéré que ce ministre que nous avons récusé, s’est suffisamment illustré dans une certaine manière de gérer les choses de façon partielle. S’ils veulent assurer notre sécurité, ils peuvent reprendre le même dispositif. Les éléments avec qui nous travaillons depuis cinq ans et en qui nous avons totalement confiance, continuent à être plus proches de nos personnes. Nous avons confiance en notre sécurité», fait-il remarquer, avant de marteler: «Ce n’est pas un refus, mais je ne peux pas remettre ma sécurité personnelle entre les mains de Aly Ngouille Ndiaye qui a choisi qui il veut et qui sont des éléments armés alors que nos éléments ne sont pas armés pour les introduire dans mon groupe. Je ne peux pas accepter ça parce que je n’ai pas confiance à Aly Ngouille Ndiaye et au régime qu’il sert», tranche le candidat de Sonko président.
Un dispositif spécifique pour Sonko à Tamba
Interpellé sur la commission d’enquête parlementaire, le patron de Pastef n’y accorde aucune importance. « Ce sont des enfantillages », lance-t-il. Auparavant, Ousmane Sonko a été accueilli en grande pompe à l’entrée de Vélingara pour boucler la sa tournée politique dans la Casamance. Dans ce département, il a invité les jeunes à voter utile. Ousmane Sonko est attendu ce weekend à Tamba où un dispositif spécifique est mis en place pour sécuriser la caravane de Sonko objet de menaces après les affrontements tragique de Tamba, lundi dernier .
Habib Mbaye rejoint Idrissa Seck
Le leader de l’Alliance pour la démocratie et le socialisme (Adsl/Yakhine), Habib Mbaye, a décidé de soutenir le candidat de la coalition gagnante «Idy 2019». Selon lui, Idrissa Seck est l’homme qui peut sortir le Sénégal de la situation dans laquelle il se trouve. L’ancien financier du Président Wade indique que le scrutin présidentiel du 24 février prochain est une étape cruciale dans la marche et le devenir de notre pays. «Aujourd’hui, le Sénégal est à la croisée des chemins, du fait de la gestion tatillonne, la gabegie, le népotisme ou encore le clientélisme politique qui sont érigés en méthode de gestion par ce régime en place, mais plus pour longtemps», indique- t-il.
Pape Alé Niang débarque à Walf TV
Pape Alé Niang signe son entrée à Walf TV. Après avoir quitté la 2Stv suite à un désaccord avec son ex-patron, El Hadj Ndiaye, Pape Alé Niang se lance dans une nouvelle aventure avec Walf TV. Reste à savoir si dans le groupe de presse créé par feu Sidy Lamine Niasse, le célèbre journaliste et chroniqueur animera les mêmes émissions qui avaient fait son succès sur la 2STv comme : «Ça me dit mag», «Lii» ou «Décryptages».
Fadiga ne soutient pas Sonko
Ces derniers jours, le nom de l’ancien international sénégalais Khalilou Fadiga avait été associé à celui du candidat Ousmane Sonko. Certaines rumeurs affirmaient même que l’ancien joueur d’Auxerre (D1) roulait pour le leader du Pastef. Sur son compte Instagram, l’ancien milieu de terrain a nié, avant d’apporter des éclairages. «J’ai eu connaissance d’une rumeur sur Facebook me prêtant un soutien à un candidat à la présidentielle au Sénégal. Etant respectueux de toutes les sensibilités politiques de mon pays et n’ayant jamais publiquement exprimé de soutien politique, je souhaite qu’il en reste ainsi. Et mon vote comme tout vote citoyen étant secret, j’aimerais que tous le respectent. Et puis, il ne sait même pas écrire mon prénom qui est Khalilou», a posté l’ancien numéro 10 des « Lions». Voilà qui mettra fin à la rumeur.
Abdoulaye E. Dia décime l’opposition dans le Fouta
L’homme d’affaires Abdoulaye Elimane Dia compte accompagner fortement le processus de pacification des rapports politiques amorcé par Macky Sall dans le département de Podor. « La campagne de proximité que j’ai lancée nous permettra de booster le taux de participation, au-delà du succès enregistré. Le travail mené sur le terrain est en train de faire tomber les quelques velléités d’opposition notées dans certaines zones. Actuellement, beaucoup de jeunes ont quitté les rangs de l’opposition pour rejoindre le camp de Bby », a révélé M. Dia. Ces jeunes comptent faire leurs déclarations publiques au cours du grand meeting prévu le 19 Février dans l’île à Morphil. « C’est la présidentielle, c’est donc le temps du Président, point de querelles de clochers ou de guerres de chefs. Il faut le reconnaitre, le chef de l’Etat a beaucoup donné aux fils du terroir. Il est temps de lui rendre la pièce de la monnaie. Il faut assurer sa réélection avec un taux jamais égalé dans le pays», a-til conclu