En ce douzième jour de campagne, Macky Sall a fait hier Kaolack Gandiaye Birkilane Kaffrine Malem Hodar Koungheul Kaolack. Il a présidé un grand meeting dans le Bambouk où il a lancé des piques à l’opposition. A l’en croire, la force des candidats de l’opposition se limite aux réseaux sociaux.
Encore une forte mobilisation qui réconforte le candidat de la coalition présidentielle. Hier à Kounghueul, de nombreux militants et sympathisants sont venus accueillir le leader de Benno Bokk Yakaar (Bby). Macky Sall qui est arrivé dans la zone vers 20 heures, a été accueilli par une foule en liesse dans la capitale du Bambouk. Aussi, il n’a pas pu contenir sa joie : «J’ai la conscience tranquille. Ici, il n’y a pas combat comme à Kaffrine, comme partout où je suis passé.» Toutefois, le leader de Bby demande à ses poulains de s’unir davantage.
Ce, après avoir constaté des huées contre le député-maire de Ribo Escale, Yaya Sow. Pour apaiser la tension, Macky Sall a soutenu d’un ton ironique : «Yaya Sow est un grand guerrier. Son seul défaut, c’est qu’il aime les histoires. Mais c’est un homme sans façon, un grand travailleur.» Le boss de l’APR a ainsi profité de cette brèche pour dire à ses hommes que leur seul défi, c’est l’unité. Parce que, selon lui, il n’y a pas d’opposition dans le pays. «La force de l’opposition, c’est uniquement sur les réseaux sociaux», dit-il. Dans la foulée, Macky Sall s’est permis de donner des cours à ses concurrents sur la façon dont on doit s’y prendre en politique.
Selon lui, on n’attend pas la période de la campagne présidentielle pour se lever et courir dans tous les sens. «C’est trop tard malheureusement. Cela ne peut être qu’une leçon pour l’avenir. Ce n’est pas en occupant les routes avec sa caravane et en se faisant filmer devant deux ou trois maisons avec une poignée de personnes qu’on va remporter le scrutin. Il faut aller dans le Sénégal des profondeurs, rencontrer les populations la base.» Très taquin et dans le but de décrisper l’atmosphère, le chef de l’Etat a tourné en dérision math Suzanne Camara pour dire que ce dernier est pire que le député-maire Yaya Sow parlant de conflictualité. Macky Sall a fini son discours en soutenant que Koungheul est déjà acquise et qu’il veut au soir du 24 avoir au minimumn 80% dans le département de Koungheul.
Réalisation et promesses
Auparavant, le Président Macky Sall a remercié les populations de Koungheul pour la mobilisation et l’accueil exceptionnels qui lui ont été réservés. Il n’a pas manqué de relever les potentialités du département en ressources agricoles, forestières ; mais également les potentialités en élevage. Il a promis de réhabiliter le chemin de fer Dakar-Bamako qui fera partie, soutient-il, de ses priorités en cas de réélection.
«Ce programme va profiter au département de Koungheul qui est un carrefour avec l’ouverture des gares», ajoute-t-il. Sur le plan des infrastructures routières déjà réalisées, il cite l’axe Koungheul Maka Gouye qui fait 25 km, l’axe Koungheul Fass Thiekene pour 12 km sans oublier l’axe Kounghuel Missira. Sur dans le domaine agricole, il déclare que des bassins de rétention ont été construits pour les besoins de l’aquaculture et du maraîchage. S’agissant de l’élevage, il cite l’abattoir de Koungheul.
Concernant l’électrification, il soutient que c’était un problème dans le département et qu’il a réglé la situation en montrant les fils de haute tension qui viennent de Kaolack pour aller à Tambacounda en passant par Koungheul. «Nous avons injecté 33 volts. Ce qui nous a donné l’accès universel à l’électricité. Mon engagement est de faire de sorte que d’ici 2024tous les villages soient électrifiées et connectés au réseau hydraulique». Dans le secteur du sport, indique-t-il, le budget destiné à achever le stade de Koungheulsera complété. Macky Sall s’est engagé aussi à construire un nouveau lycée à Koungheul et un centre de formation professionnelle pour les métiers les plus dominants dans le département.
JE DEMANDE A TOUS LES CANDIDATS DE JURER QU'ILS N'ONT JAMAIS VOLÉ L'ARGENT DU PEUPLE
A Tivaouane Issa Sall a promis aux jeunes de l’emploi et a réitéré son compagnonnage avec le peuple qui est son seul soutien
C’est par la zone des niayes que le candidat du parti de l’Unité et du Rassemblement (pUR), El Hadji Issa Sall, a entamé hier sa deuxième semaine de campagne.
A tivaouane où il a tenu, tard dans la soirée, sa dernière activité de la journée, Issa Sall a promis aux jeunes de ce département de l’emploi et a réitéré son compagnonnage avec le peuple qui est son seul soutien. Pour sa première sortie, après les évènements mortels de Tambacounda, le candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR),
El Hadji Issa Sall, a sillonné quelques localités de la zone des Niayes où il a mené des caravanes. Il s’est rendu à Mboro, Mont Rolland, Taiba Ndiaye, Notto, Darou khoudoss, Kébémer, Ndande et Kelle avant determiner ses activités de la journée par un meeting à Tivaouane à 22 heures. Dans la capitale de la tidjania, le leader des verts a évoqué le tourisme religieux et trouve que Tivaouane est une ville que tout le monde veut visiter. Raison pour laquelle, a t-il souligné, sous les vivats de ses militants, que la localité doit être dotée d’infrastructures afin de permettre aux visiteurs de se sentir à l’aise.
«Tous les produits qui passent par ce département ne profitent pas aux habitants de la localité. C’est le cas des phosphates qui viennent de Taiba et de Lam Lam et du zircon qui vient de Diogo que vous n’avez jamais vus», a-t-il martelé devant ses militants. Les taxes que les sociétés paient sont versées à Dakar, alors que c’est la municipalité de Tivaouane qui devaitles encaisser.
« Au contraire, les habitants s’en sortent avec des maladies à cause d’un environnement pollué. Toutes ces entreprises sont responsables de cette pollution. Leur rôle de responsabilité sociétale d’entreprise devrait permettre à Tivaouane de se doter de plusieurs infrastructures scolaires et sanitaires, ce qui n’est pas le cas», déplore El Hadji Issa Sall. Il n’a pas manqué de parler du volet, concernant l’industrie et constate que Tivaouane des retombées des industries implantées dans la zone.
Pour changer la donne, le candidat du PUR a promis de l’emploi aux jeunes du département. «Vous êtes l’avenir du pays, vous devez vivre d’une manière décente. Et pour cela, il vous faut du travail», a-t-il lancé à l’endroit des jeunes.
Par ailleurs au cours de ce meeting, le candidat du PUR a affirmé que le peuple est son seul soutien. « J’entends souvent les gens dire que tel est en coalition avec un autre, mais moi je suis du côté du peuple qui peut jurer qu’il a les mains propres. Je demande à tous les autres d’en faire de même, à savoir jurer qu’ils n’ont jamais volé l’argent du peuple», martèle-t-il. Pour lui, les gens doivent revoir ceux qu’ils élisent. Il promet de démontrer dans chacun de ses meetings ce qui le différencie des autres candidats, afin que ses militants sachent qu’ils ont fait le bon choix.
DAKAR MITONNE LE 20EME CONGRES DE L’ASEA
Selon le directeur général de Senelec, Mouhamadou Mactar Cissé, 600 millions d’Africains n’ont pas accès à l’électricité
Le Sénégal va accueillir le 20e congrès de l’Association des sociétés d’électricité de l’Afrique (ASEA) à partir du 19 juin 2020. Le Comité national d’organisation de cette rencontre a été installé hier, jeudi 14 février 2019 à Dakar. Selon le directeur général de Senelec, Mouhamadou Mactar Cissé, 600 millions d’Africains n’ont pas accès à l’électricité. Donc l’objectif de ce congrès est l’accès universel à l’électricité pour tous les Africains.
L’Association des sociétés d’électricité de l’Afrique (ASEA) a procédé hier, jeudi 14 février 2019, à l’installation du Comité national d’organisation de son 20e congrès prévu à Dakar du 19 au 24 juin 2020, en présence du directeur général de Senelec, Mouhamadou Makhtar Cissé. L’installation de ce comité, présidé par le Dg de Senelec marque la 7e réunion sur les 8 qui sont prévues avant le lancement officiel du congrès auquel prendront part plus de 1000 participants, à Dakar. Une occasion pour Mouhamadou Makhtar Cissé d’affirmer que dans un pays qui est pauvre, la première source de l’économie doit être l’économie de l’énergie. Il s’agit de corriger les politiques publiques et des solutions aux préoccupations des populations.
«Dans le secteur de l’énergie et le sous-secteur de l’électricité, le défi est celui de l’accès universel à l’électricité pour tous les Africains. Il y a 600 millions d’Africains qui n’ont pas accès à l’électricité. Le Sénégal a l’avantage d’être le pays où le taux d’accès est le plus important au Sud du Sahara, parce que la moyenne africaine tourne autour de 30 à 35%, au moment où au Sénégal, nous ne sommes pas loin des 50% en termes de taux global d’accès. L’objectif du Sénégal, c’est d’arriver à l’accès universel, en 2025. Des efforts doivent être faits par le Sénégal et par tous les autres pays africains pour garantir cet accès», souligne le Dg de Senelec. Et d’ajouter, s’agissant du thème central, qu’«on parlera de service public et comment concilier service public et efficacité.
Pour M. Abel Didier Tella, secrétaire général de l’ASEA, le choix du Sénégal de ce congrès ouvert en 1970 en Côte d’Ivoire n’est pas un hasard et va «marquer un tournant décisif de maturité, nous ne serons plus dans l’évènementiel». Car, «l’électricité est une vie sans fin; plus on en fait, plus la demande est accrue. Nous avons, à tous les niveaux de développement du secteur en Afrique, des pays qui ont 100% d’électrification et des pays qui ont 10%». A l’en croire, «le défi, c’est de lier tout ce qui concerne le service social avec l’assurance de la performance. Nous sommes dans un antagonisme économique: tu fais du social, tu n’es pas performant. Tu es performant, tu n’es pas social. Mais les deux doivent aller de pair et c’est ça le challenge: accès universel, limiter les coûts, avoir toute la technologie, être à l’heure de la digitalisation», a-t-il déclaré.
VIDEO
NOUS NE DEVONS PAS COMMETTRE CETTE ERREUR
EXCLUSIF SENEPLUS - Brûler les cartes et les bulletins de vote équivaudrait à donner une victoire à Macky dès le premier tour - VIDÉO EN MANDINGUE
Youssouf Ba et Fanseyni Djité |
Publication 15/02/2019
Les sénégalais ne sont pas trop emballés par l’appel de Wade qui veut empêcher la tenue de l’élection présidentielle. Selon Khady Diamé et Bourama Seydi, brûler les cartes et les bulletins de vote équivaudrait à donner une victoire à Macky Sall dès le premier tour.
Leur réaction en vidéo.
DES BILLONS DE BOIS, DES CHARRETTES, DES CHEVAUX ET ANES IMMOBILISES
L’Inspecteur régional des eaux et forêts de Sédhiou fait le point des opérations de terrain de lutte contre la coupe de bois
Les agents des Eaux et Forêts de Sédhiou ont procédé, ces dernières semaines, à des saisies importantes de bois dans le secteur nord de la région, frontalier à la Gambie. La levée du moratoire sur la réexportation du bois en Gambie incite et excite les trafiquants à une course effrénée à la coupe de bois. Les forestiers ne comptent point hésiter à les traquer jusque dans leurs derniers retranchements. Face à la presse hier, jeudi 14 février, le Commandant Djimanga Diédhiou, Inspecteur régional des Eaux et Forêts de Sédhiou a fait le point sur ces opérations de terrain.
Cette saisie de bois couvre, en effet, la période de janvier dernier à nos jours sous la direction du Commandant Djimanga Diédhiou, Inspecteur régional des Eaux et Forêts de Sédhiou. Il déclare que son inspection a saisi «139 billons de bois (gros troncs d’arbre), 179 charrettes, 66 chevaux et 145 ânes. Nous travaillons de concert avec des indicateurs qui connaissent bien le milieu et qui nous fournissent des renseignements assez fouillés sur la présence des trafiquants de bois. Il est vrai que, quelques fois, nous intervenons avec les Forces de défense et de sécurité. Mais, depuis janvier, ce sont presque nos hommes qui opèrent sur le terrain avec succès».
Cette recrudescence résulte, selon lui, de la levée du moratoire en Gambie qui ouvre donc les vannes au profit de la réexportation du bois vers l’étranger. «Effectivement, cela est dû à la levée du moratoire sur la réexportation du bois vers l’étranger, à partir de la Gambie. Et tout d’un coup on a constaté une recrudescence vers les forêts casamançaises. C’est la raison pour laquelle nous autres également investissons le terrain pour les en empêcher. Nous allons alors les traquer jusque dans leurs derniers retranchements», a martelé le Commandant Djimanga Diédhiou.
Aucun délinquant n’est jusqu’ici appréhendé, en raison de leur modus operandi qui leur permet de se liquéfier très vite dans la nature, a expliqué le Commandant Djimanga Diédhiou. L’Inspecteur régional des eaux et forêts de Sédhiou note que «ce n’est pas du tout facile de les appréhender en raison de la densité de la forêt, de la présence d’herbes sauvages et le fait aussi que ces trafiquants bénéficient de la complicité de certains. Ils sillonnent le secteur pour guêtrer notre présence et alerter les coupeurs».
A l’inverse, du côté de la frontière sud avec la Guinée-Bissau, c’est un calme plat qui règne dans la gestion des ressources forestières, rassurent les agents. Non sans rappeler le maintien de la vigilance sur tous les axes frontaliers de la région.
Par Vieux SAVANE
HALTE ! FEU ROUGE
Abdoulaye Wade s’exerce à des appels on ne peut plus fantasques - Sa dernière trouvaille, brûler les urnes dans les bureaux de vote pour qu’il n’y ait pas d’élection, révèle une fascination de soi portée par un ego hypertrophié
L’ancien chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, s’exerce à des appels on ne peut plus fantasques. Sa dernière trouvaille, brûler les urnes dans les bureaux de vote pour qu’il n’y ait pas d’élection, révèle une fascination de soi portée par un ego hypertrophié. Les autres n’étant que de simples instruments dont l’existence n’a de sens qu’à faire advenir sa propre histoire, en l’occurrence ses propres fantasmes. Faut-il en rire, en pleurer ou s’étrangler de rage ?
Rien de tout cela, tant la situation est pathétique au vu d’un homme puisant dans ses ultimes ressources pour se la jouer au grand-père baroudeur sous le regard de « frères d’armes» qui, parce qu’ils ont du mal à exister par eux-mêmes, ont choisi de s’installer dans un cynisme pathétique. Pour autant, lui le non candidat, pour expliquer son appel à brûler les cartes d’électeur avoue, par ailleurs, n’avoir pas été au courant qu’elles étaient connectées à la carte d’identité Cedeao. C’est dire qu’un tel déphasage l’oblige plutôt à se reposer, bien loin de l’arène politique.
Aussi, le désordre auquel appelle l’ancien président de la République montre-t-il, si besoin en était, l’importance qu’il y a à défendre la compétition démocratique, c’est-à-dire l’expression libre et souverain du vote. Il appartient par conséquent à l’Etat d’en garantir les conditions de possibilité, de faire respecter la loi, rien que la loi et de veiller à ne pas laisser s’installer la chienlit. Il est en effet un feu rouge que l’on ne peut griller impunément.
La coalition « Sonko Président» a perdu un militant hier. Il s’agit de Arona Diédhiou. Son décès fait suite à l’accident qui s’est produit dans la nuit du mardi 12 au mercredi 13 février 2019 vers 2h du matin, à hauteur du village de Kawane sur l’axe Bignona - Diouloulou. Suite à cette douloureuse épreuve, la coalition « Sonko Président» a décidé de suspendre l’étape de la campagne électorale prévue hier et compte rendre visite aux autorités religieuses du département de Sédhiou pour des séances de prières pour le Sénégal et pour le repos de l’âme du disparu.
Macky lui présente ses condoléances
Pour la première fois, Macky Sall cite publiquement le nom d’Ousmane Sonko, un de ses plus farouches adversaires. En meeting hier à Koungheul, le candidat de Benno Bokk Yakaar (Bby) a donné la nouvelle en indiquant qu’un bus faisant partie du cortège d’un des candidats à la présidentielle en l’occurrence Ousmane Sonko a fait un accident mercredi dans la nuit. Il s’est dit touché par ce drame qui a fait un mort et dix-sept blessés. «Je présente mes condoléances à Ousmane Sonko et à la famille éplorée», a déclaré le Président sortant. Il en a profité pour appeler tous les conducteurs et les chauffeurs à faire davantage preuve de prudence en cette période de campagne. «On note beaucoup d’agitation et les gens ne dorment pas beaucoup. J’appelle les uns et les autres à plus de prudence et à réduire les vitesses sur les routes. Ceci permettrait de réduire considérablement les accidents. Si on regarde bien, c’est pratiquement toutes les régions qui sont touchées.»
Sidiki Kaba calme les Tambacoundois
Le ministre Sidiki Kaba, délégué régional de la coalition Bby pense qu’on veut faire peur et démobiliser les populations de Tambacounda dans la campagne, faisant allusion aux événements qui ont fait deux morts et plusieurs blessés. Il invite les populations de Tamba à ne pas rester chez elles et à aller voter pour leur candidat le 24 février 2019. A ce propos, le chef de la diplomatie sénégalaise rappelle que le vote est un droit. «Défendez votre droit ! Mobilisez-vous durant toute la campagne pour défendre le bilan et le projet politique du candidat Macky Sall. Rendez-vous tous, dans le calme et la discipline, à vos bureaux de vote le 24 Février 2019 pour lui assurer une victoire éclatante dès le premier tour», a-t-il lancé. Par ailleurs, il a offert 500.000 FCFA à chaque blessé lors des affrontements de Tamba
Mbagnick Ndiaye décroche un responsable khalifiste
A Fatick, la coalition BBY n’a pas de souci à se faire. Le ministre Mbagnick Ndiaye ratisse large. Il a décroché Lat Kaïré Diouf, responsable national de Taxawu Khalifa Sall et responsable départemental des enseignants de ladite coalition. Avec ces nouvelles recrues, le Sine réalisera un score de près 90%, croit savoir le plénipotentiaire de BBY. Mbagnick Ndiaye indique que partout où la caravane départementale passe, les populations de Fatick montrent leur attachement et leur engagement envers le candidat Macky Sall.
Idy et la Saint Valentin
Malgré la rigueur du terrain, la fête des amoureux n’est pas oubliée. Les envoyés spéciaux des médias qui accompagnent le candidat de «Idy2019», ont interpellé Idrissa Seck sur la fête de la Saint Valentin. Il n’a pas hésité à renouveler son amour à Ndeye Penda Tall. «Je vais prendre un foulard alors. C’est le message permanent d’amour, d’affection, de paix, de tranquillité, pourvu que cela dure jusqu’au dernier souffle de la vie», dit-il en sourire. Quant aux difficultés du terrain à cause des routes chaotiques, il trouve que «c’est normal d’être fatigué», mais pour le moment, il tient le coup et ça se passe très bien. Selon lui, la forme idéale de l’homme se trouve à l’intersection de trois cercles. Il s’agit de l’alimentation, du sport et de la santé et de la tranquillité d’esprit.
Le footballeur El Hadj Diouf en campagne pour Benno
A Gandiaye, l’ancien international sénégalais, El Hadji Ousseynou Diouf est descendu battre campagne à côté de son ami et maire de la localité, Pape Songdé Diop. Ils ont ainsi accueilli le chef de l’État qui déroulait avec sa caravane. L’ancien ballon d’or africain de déclarer que le candidat de Bby doit pouvoir dépasser les 80% et atteindre les 100% à Gandiaye. Pour lui, Macky Sall le mérite surtout qu’il a une bonne étoile et que tout lui sourit depuis qu’il est à la tête de ce pays. «C’est sous son régime qu’on a découvert le pétrole et le gaz, sans compter ses nombreuses réalisations dans tous les secteurs. Je voyage beaucoup et j’ai constaté qu’il est respecté partout dans le monde. J’ai rencontré le Président rwandais Paul Kagame qui me disait qu’il n’y a pas meilleur que lui. S’il a un deuxième mandat, le Sénégal sera comme les Etats Unis ou Paris», a expliqué El Hadj Diouf. Quant au chef de l’Etat qui a parlé brièvement, il s’est offert un peu plus tôt un bain de foule. Avant d’indiquer que le dispensaire est en chantier et qu’il va construire un stade pour la Commune.
Me El Hadj Diouf joue sa comédie
Un « El Hadj Diouf » peut en cacher un autre. Mais plus opportuniste que l’avocat, on meurt. Le tonitruant leader du Ptp n’a d’autre rêve que de devenir président de la République. Il a eu l’ingéniosité de s’offrir un bain de foule profitant du monde venu suivre le candidat de Bby. Il a eu l’idée de bien se positionner derrière le véhicule Macky Sall. Arrivé dans chaque localité, il sort de son véhicule pour soulever les mains avec son grand boubou blanc brodée de jaunes autour du cou comme s’il briguait le suffrage des Sénégalais. Fier de lui-même, il soulève le buste tout sourire, faisant des clins d’oeil au public. On se demandait à un moment si c’était lui le candidat ou Macky Sall. Peut-être qu’il s’entraîne pour les prochaines échéances électorales.
Mamour Diallo mise sur les primo-votants
Le président du mouvement «Dolly Macky» se déploie depuis plus d’une semaine sur le terrain. Les résultats de ses descentes sont fructueux. Tirant un bilan élogieux des réalisations du candidat de Bby Macky Sall, Mamadou Mamour Diallo prévient que la «grande coalition» au pouvoir va conforter sa suprématie au soir du 24 février 2019. Lors d’une caravane dans la capitale du Ndiambour et qui a drainé beaucoup de monde, le président du mouvement «Dolly Macky», a sillonné huit (8) communes de la région pour la réélection du candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar et se montre très optimiste pour la réélection de leur candidat dès le premier tour. Dans la commune de Gandé, le leader de MDM a enrôlé plusieurs responsables du Grand Parti de Malick Gackou. A Thiamène, le vice-président du comité électoral de la commune de Louga s’est entretenu avec les femmes entrepreneures de la localité qui exposaient des produits locaux issus de la transformation du mil et s’activent à la teinture et la confection de draps.
Commission d’enquête
Restons avec Mamour Diallo que Ousmane Sonko accuse d’avoir détourné 94 milliards. L’Assemblée nationale sera en plénière ce matin pour ratifier les membres de cette commission d’enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur cette affaire. En plus de la majorité, il y aura un représentant des non inscrits et un autre du groupe de l’opposition. La commission a six mois pour déposer ses résultats, mais elle devra d’abord entendre tous ceux qui sont cités dans ce scandale y compris Ousmane Sonko. Alors que celui-ci dit qu’il ne déférera pas devant cette commission, « L’As » a appris d’un parlementaire expérimenté que personne n’a le droit de refuser de répondre à l’Assemblée.
Le général Mansour Seck sort de sa réserve
Les violences et les incidents qui ont émaillé la campagne électorale ces derniers jours et les déclarations incendiaires du secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais, (Pds) Me Abdoulaye Wade invitant les jeunes à brûler les bulletins de vote pour saboter le scrutin du 24 février 2019, ont fait sortir de ses gonds le général Mamadou Mansour Seck. Dans un entretien avec le site mediaspost. com, l’ancien chef d’Etatmajor des armées (CEMGA) se dit obligé de sortir de sa réserve et de s’adresser aux Sénégalais et particulièrement aux cinq candidats en compétition pour la magistrature suprême. «Premièrement, les cinq candidats à la présidence se réunissent tous, devant tous les médias nationaux pour prêter le serment de ne vouloir que des élections pacifiques. Deuxièmement, qu’ils disent qu’il s’agit d’une compétition des idées et de projets sociaux pour convaincre le peuple sénégalais et non une compétition violente. Troisièmement, qu’ils s’engagent à convaincre leurs militants d’agir strictement dans ce sens », propose-t-il. « Il me paraît très important de souligner que la diaspora sénégalaise à l’extérieur, les investisseurs, les touristes et même les ambassadeurs qui sont logés chez nous, en écoutant certaines diatribes, pensent que ce pays est à feu et à sang. Quel patriote souhaite ce KO pour notre cher Sénégal! Vivement des démocrates réellement responsables. Que les vainqueurs soient humbles, que les perdants fassent un jeu de fair-play», conclutil
Aziz Ndiaye et son père relaxés
Le promoteur Aziz Ndiaye et son père Baye Alé Ndiaye ont été lavés à grande eau par le tribunal correctionnel de Dakar. Poursuivis pour «association de malfaiteurs et de recel de riz », ils ont été relaxés purement et simplement après plus de 5 ans de procédure. Par contre, son frère Massata Ndiaye écope de 6 mois assorti de sursis pour le délit de mise en circulation de denrées impropres à la consommation. Pour rappel, ce dossier concerne le vol de 84 tonnes de riz volées, d’une valeur de 100 millions Fcfa, au préjudice du commerçant Mamadou Kébé.
Son frère condamné à 6 mois de sursis
Revenant sur les faits, la victime a expliqué qu’il est un agent commercial à Bambi solution. Il avait mandaté Abdou Konté pour convoyer au Mali du riz d’une valeur de 100 millions Fcfa. Le 31 mai 2013, dit-il, il a payé tous les camions. «Quelques jours après, le client m’a appelé pour se plaindre du retard. J’ai, à mon tour, appelé Abdou Konté qui me dit que les chauffeurs sont partis au Magal de Kazou Radjab. C’est ainsi que j’ai porté plainte. Contre toute attente, la marchandise s’est retrouvée dans les locaux de la société du promoteur dénommée Aziz Business Company, laquelle s’active dans le commerce, le transport, l’import, l’export et l’événementiel. Mieux, un des apprentis a vu Massata et son père changer les sacs pour pouvoir les écouler sur le marché sénégalais», a indiqué la partie civile. Le parquet avait requis un an assorti de sursis contre Massata Ndiaye. La défense a plaidé la relaxe pure et simple.
Abdoulaye Sow : «Tous ceux qui sont au PDS vivent l’enfer»
«Macky Sall a fait mieux que les Présidents Léopold Sédar Senghor, et Abdou Diouf. Que cela plaise ou déplaise à mon ami Abdoulaye Wilane ; c’est ça la réalité. Macky Sall a également fait mieux qu’Abdoulaye Wade à Kaffrine dans tous les domaines. Que cela me plaise ou pas en tant qu’ancien responsable du PDS ; c’est ça la réalité. Dans le domaine de l’éducation, par exemple, personne n’aurait imaginé que Kaffrine ait une université et que des étudiants viennent de Saint Louis, de Dakar et partout pour étudier. (…) Sous Abdoulaye Wade, le financement des jeunes de 200 à 2012 était à hauteur de 75 millions de Fcfa dans la région de Kaffrine. Avec Macky Sall, nous sommes avec le premier financement de la Der à 167 millions. De ce fait, il est inconcevables de comparer Macky Sall à ses adversaires aujourd’hui qui sont des «Thiounés (Ndlr : tocards en français). Pour finir, je voudrais te remercier, Macky Sall, de m’avoir sorti de l’enfer. Parce qu’aujourd’hui tous ceux qui sont au PDS vivent l’enfer. ».