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11 septembre 2025
PAR JEAN PIERRE CORRÉA
PASSÉES LES BORNES... Y'A PLUS DE LIMITES !!
Pourquoi Wade voudrait que les sénégalais se soulèvent et foutent le feu à leur pays, juste parce que son poltron de rejeton, avachi dans son confort qatari, n’est pas en mesure d’être candidat à l’élection présidentielle ?
Les sénégalais sont unanimes sur la question : Don Wadeleone nous fait chaque fois la même chose.
Il persiste et signe de par son comportement que le respect que lui vouent nos concitoyens, n’est hélas, pas réciproque. Et de ce fait, il nous autorise par ses agissements séditieux, à gommer l’image qu’il aurait dû susciter de Grand-Père de la Nation, considéré, consulté pour recueillir ses sages avis et arbitrant avec humilité nos différends, dès lors qu’ils pouvaient mettre notre avenir en danger.
Mais c’est tout le contraire qui se passe et cela devient franchement énervant. Pourquoi Wade voudrait que les sénégalais se soulèvent et foutent le feu à leur pays, juste parce que son poltron de rejeton, avachi dans son confort qatari, n’est pas en mesure d’être candidat à l’élection présidentielle de 2019. Un fils qui jamais n’a jugé utile et conséquent de déclarer à la face de ses concitoyens qu’il désirait présider aux destinées de leur pays...
Et qui n’est même pas foutu devenir avec son pyromane de père prendre la tête de l’insurrection à laquelle son daron appelle. Que ceux qui sont assez idiots pour le suivre dans cette aventure, y aillent, mais qu’aucun d’entre eux ne sollicite compassion s’ils venaient à en mourir...C’est leur problème.
Cependant, puisque Wade a renoncé à nous respecter et à attendre de nous de la considération, il doit être traité comme n’importe quel citoyen ayant proféré de telles menaces sur l’ordre public. Mais il joue sur notre sentiment national du « MASLA» qui n’autoriserait pas le régime de Macky Sall à sévir, judiciairement parlant, compte tenu de son grand âge, et bala blabla et blablabla.
Monsieur le Président, toute faiblesse est coupable, et la République qui vous a été confié il y a 7 ans, ne s’accommoderait pas de cette faiblesse coupable, qui ouvre la porte à tous les dangers. Arrêtez ce cirque nauséabond, autour duquel dansent des relents de barbichettes par lesquelles on se tiendrait et qui pourraient expliquer cet insoutenable « tango» entre devoirs, exigences de sécurité nationale et compromissions. Oui, véritablement, Abdoulaye Wade nous fait chaque fois la même chose. Passées les bornes, y a plus de limites.
LA JUSTICE AU CENTRE DES DISCOURS DES CANDIDATS
Dans les thématiques de cette première semaine de campagne, la justice a été au cœur de toutes les interventions des candidats.
Huit jours après le lancement de la campagne électorale dont la cible est constituée de 6 373 451 d’électeurs (dont 309 592 de la diaspora) les cinq candidats à la présidentielle du 24 février prochain mouillent le maillot sur le terrain. Question de tenir la vedette au soir de ce 24 février. Programmes politiques, projet de société, affiches, slogans de campagne, visites de proximité et grands shows populaires, bus et voiture 4X4 bandés à l’effigie des prétendants à la magistrature suprême constituent l’architecture des images fortes que les postulants à la présidentielle mettent à contribution pour bénéficier de la majorité des suffrages. Mais pour l’instant, la campagne est plutôt calme en dépit de quelques incidents et autres accidents mortels. Dans les thématiques de cette première semaine de campagne, la justice a été au cœur de toutes les interventions des candidats.
La première semaine de campagne du premier tour de l’élection présidentielle du 24 février prochain a pris fin dimanche sur de bonnes notes, à en juger l’élégance et la courtoisie des militants et sympathisants ainsi que les candidats eux-mêmes. Seulement il faut déplorer la violence émanant du camp de la majorité présidentielle.
Des militants de Sonko ont été attaqués au deuxième jour de la campagne à Saint-Louis au point de que le Patriote en chef a décidé désormais d’appliquer la loi du Loi du Talion, c’est-à-dire rendre coup pour coup. Quant à Madické Niang dont la caravane a été caillassée à Sédhiou ce samedi 9 février, il a appelé les nombreux militants venus l’accueillir ne pas répondre aux nervis de Bennoo dont « la défaite de leur leader n’est plus qu’une question de jours ». La première Dame, Marième Faye Sall présente à Thiès pour assister à un meeting de Bennoo, a été accueillie par une pluie de pierres.
A part ces trois incidents et quelques accidents mortels, il faut souligner que la campagne se déroule normalement sur l’ensemble du territoire national. Lors des élections passées, on était habitué à des formes de violence inouïe qui souvent se déteignaient même sur les affiches des différents candidats. Cette année, pour se rendre compte du climat apaisé de cette campagne électorale, il suffit de faire un tour pour constater que les affiches publicitaires et autres messages de campagnes se côtoient sans la moindre agression. Cette sérénité est constatée aussi dans les déclarations publiques des candidats qui se focalisent sur leurs projets de société ou programmes sans entrer dans une quelconque polémique ou propos déplacés, même s’il est clair que certains leaders, parfois, n’hésitent pas à assaisonner leurs discours avec quelques piques ouvertes ou allusives sur le président sortant ou inversement. La seule chose qui fait défaut, c’est l’aspect humoristique des candidats. Léopold Sédar Senghor, parlant d’Abdoulaye Wade, don challenger, avait l’habitude d’égayer ses militants en le désignant sous le terme de « Laye Ndiombor ». Ce dernier aussi parlant du couple Abdou Diouf et Elisabeth, employait le sobriquet de « M. Forage et de Mme Moulin » pour dérider les foules. Seul le candidat Macky Sall accueilli la plupart du temps par des marées humaines ne peut résister d’esquisser des pas de danse devant le mbalakh endiablé de son aède Youssou Ndour.
Du côté des programmes, le candidat de Bennoo en l’occurrence Macky Sall, déroule son Ligeyal Elëk qui doit mettre en œuvre la phase II du Plan Sénégal Emergent (PSE). Dans chacun de ses meetings, Macky Sall se fonde sur son bilan qu’il juge élogieux avant de promettre le meilleur pour la localité d’accueil. A l’est et au nord du pays, le président sortant a magnifié les travaux de désenclavement. Mais les sept ans du Président sortant ont été tellement éprouvants pour la masse populaire que l’on affiche un certain scepticisme sur l’effectivité de telles promesses. Malgré une série de réalisations dans plusieurs domaines, il reste que les Sénégalais sont en butte à des difficultés quotidiennes. Aujourd’hui, on ne sent pas l’impact réel des réalisations dans le vécu quotidien des Sénégalais. Partout on sent le malaise. Autre chose qu’il faut déplorer, c’est la distribution outrancière de l’argent par la majorité présidentielle pour remplir les meetings. Ces pratiques qui vont à l’antipode des principes pour lesquels les électeurs s’étaient mobilisés le 25 mars 2012 pour chasser Abdoulaye Wade du pouvoir sont plus qu’actuelles. Les valeurs qui ont été le fer de lance de l’élection de Macky Sall en 2012 sont aujourd’hui piétinées par ce dernier qui considère la transhumance et l’achat de conscience comme des valeurs pour atteindre une fin politique. Pour ce qui est de la justice, le premier magistrat du pays a pris la défense des magistrats qu’ils considèrent comme indépendants depuis toujours. Mais une telle position détonne avec celle déclinée dans le Yooonu yokkuté, premier programme du candidat Macky Sall en 2012. Le candidat Idrissa Seck qui est le principal challenger a axé son discours de la semaine sur les inégalités sociales et l’indépendance de la justice. La disparité entre les villes et les campagnes est si effarante qu’il urge d’apporter les thérapies idoines pour soulager les populations qui en souffrent. Il ne s’est pas manqué avec une dose d’humour de souligner l’absence d’un gynécologue à l’hôpital de Gossas, fief du Premier ministre Boun Abdallah Dionne. Ousmane Sonko a axé ses interventions selon les spécificités que présente chaque localité. La lourde fiscalité qui étouffe les entreprises, le manque de patriotisme économique, l’abandon du secteur privé par les pouvoirs publics sont un leitmotiv dans le discours de Sonko.
Le développement du tourisme, la relance de la pêche, la renégociation des accords pétroliers et gaziers sont systématiquement abordé par le leader de Pastef. Il aussi proposé la réformation du Conseil constitutionnel par la création d’une Cour constitutionnelle. Madické Niang de son côté déclare que le Conseil supérieur de la Magistrature ne sera plus présidé par le chef de l’État et le ministre de la Justice ne sera plus membre actif d’un parti politique. Il a promis aussi de gommer les disparités sociales en renforçant l’appui aux collectivités locales allant de 500 millions à 1,5 milliard suivant la taille de la commune. Issa Sall, le candidat du Pur, a axé son discours sur la réforme de l’éducation et aussi de la justice. Pour le Puriste en chef, « le combat pour son autonomie sera une réalité. Le Conseil supérieur de la magistrature (Csm), sera remplacé par un conseil supérieur de la justice intégrera d’autres personnalités extra-judiciaires ».
Toutefois, il faut souligner l’intrusion du candidat non officiel de cette campagne, Abdoulaye Wade qui a bouleversé la donne. Aujourd’hui, tous les candidats de l’opposition font la cour au pape du sopi, histoire de bénéficier des voix importantes du Pds. La semaine du 11 au 17 février promet surtout que Wade entend faire sa « campagne » envers et contre tous.
IDRISSA DÉCROCHE THIEDEL DIALLO
Idy a reçu le soutien du maire Khalifiste avant de préconiser l’organisation de l’implication des émigrés aux opportunités d’affaires et d’investissements pour faire d’eux des champions nationaux.
Le candidat Idrissa Seck veut mettre fin à la contribution informelle des émigrés à l’économie sénégalaise. A l’étape de Goudiry et en attendant de rallier Kidira et Bakel, Idrissa Seck a reçu le soutien du maire Khalifiste thiédel Diallo avant de préconiser l’organisation de l’implication des émigrés aux opportunités d’affaires et d’investissements pour faire d’eux des champions nationaux.
Le maire de Goudiry a plaidé hier devant Idrissa Seck pour une meilleure prise en charge des problèmes que vivent les émigrés. Une doléance prise en charge dans le programme du candidat de la coalition Idy2019. «Le maire Thiedel Diallo a raison puisque ce que les émigrés envoient au Sénégal, c’est plus que les fonds d’aide au développement des organisations internationales. Donc, ils méritent notre respect et notre considération. La moindre des choses qu’on doit faire pour eux, c’est qu’ils n’aient plus de problèmes de documents administratifs dans leurs pays de résidences», a indiqué Idrissa Seck qui a entamé une caravane orange sur l’axe Tamba-Bakel.
Selon l’ancien Premier ministre, tous les problèmes de nos compatriotes vivant à l’étranger doivent trouver solution dans les services consulaires. «Ils ne doivent plus venir au Sénégal pour chercher des documents. On doit organiser leur contribution au développement pour qu’ils soient associés dans les opportunités d’affaires et d’investissement au Sénégal, afin que
IDY EXPLIQUE SON CHOIX POUR LES CARAVANES
A l’étape de Kothiary, Idrissa Seck a expliqué son choix de faire des caravanes à la place de meeting comme les autres candidats. «J‘ai opté pour la marche orange pour aller au contact des populations et partager avec elles leurs difficultés. Cela m’a permis de visiter les coins et recoins du pays », argue-t-il.
Il estime que les difficultés auxquelles sont confrontées les populations à l’intérieur du pays lui donnent raison lorsqu’il disait que la vision de Macky s’arrête à Diamniadio. «On m’a demandé d’enlever la poussière pour qu’on me filme, j’ai dit comme je suis avec des journalistes, on va en profiter pour montrer ce que les populations endurent dans les villages. Il faut que les Sénégalais constatent l’échec de la politique du régime actuel», déclare le candidat de la coalition «Idy2019».
LE KHALIFE SOLLICITE LE BITUMAGE DE LA ROUTE THIAYENE-DAROU MOUHTY
Me Madické Niang continue ses tournées auprès des chefs religieux. Hier, il s’est rendu dans les familles mourides de niakhéne et de Darou Mouhty. Après avoir formulé des prières pour le candidat de la coalition «Ma-dické2019», le khalife de Darou Mouhty a soutenu que sa seule doléance constitue la réfection de la route Darou Mouhty-thiayéne.
La demande a fait sursauter de joie les habitants de DarouMousty tellement cette question les préoccupe. En effet, le khalife de Darou Mouhty qui recevait le candidat Madické Niang a profité de l’occasion pour soumettre une doléance qui lui tient à cœur. «Ma seule doléance, si tu es élu, c’est le bitumage de la route qui mène à Thiayène», a déclaré le marabout.
Une demande qui a été accueillie sous des tonnerres d’applaudissements. Cela dit, le khalife de Mame Thierno Birahim Mbacké a tenu à rappeler que les relations entre Me Madické Niang et la famille de Mame Thierno Birahim Mbacké précédent sa volonté de briguer la magistrature suprême. «Car, Madické Niang est un disciple de longue date», dit le guide religieux.
Dans ses réponses, le candidat de la coalition «Madické2019»s’est engagé devant le khalife à faire de cette doléance une priorité dès son accession à la Présidence de la République. Après cette audience, l’ancien ministre des Affaires Etrangères a sillonné les rues de Darou Mouhty avec sa caravane.
A noter par ailleurs que Me Madické Niang a rendu visite, au paravant, à la famille de Serigne Gawane à Niakhéne. Devant le khalife Serigne Mbacké Anta, le chantre de «Jamm Ak Khewel»a indiqué : «les deux piliers de mon développement sont le travail et l’adoration de Dieu comme le prescrit Cheikh Ahmadou Bamba».
Le khalife se dit convaincu que si le candidat de la coalition «Madické2019» est élu Président au soir du 24 février prochain, il prônera la paix et la concorde. Après ces visites, la caravane «Jamm Ak Khawel»a fait cap sur Louga où il a été accueilli par de nombreux militants.
LA SOCIÉTÉ «SORUBATIC SARL» RÉCLAME 700 MILLIONS AUX FRÈRES MBENGUE
Les frères Falla et Djibril Mbengue ont fait face au juge du tribunal Correctionnel de Dakar pour avoir détourne des fonds estimés à 150 millions de francs au préjudice de la société «Sorubatic SARL». La société leur réclame 700 millions de francs. Ils seront fixés sur leur sort le 14 mars prochain.
Cette affaire a duré six ans avant qu’elle ne soit jugée. Falla Mbengue et Djibril Mbengue ont été attraits respectivement pour «abus de biens sociaux et complicité» portant sur 150millions au préjudice de l’entreprise «Sorubatic Sarl». En effet, il ressort des débats d’audience que ladite société a été créée en 2002 et qu’elle évolue dans le secteur du transport d’industrie et de commerce. Elle avait comme gérants Ababacar Diop et les frères Falla et Djibril Mbengue.
Après une assemblée générale, les gérants ont fait l’objet d’une révocation. Ainsi, la société a décidé de mener des investigations sur leur gestion. Elle a ordonné un audit interne qui a révélé un manquant de 125 millions de francs. L’enquête a aussi révélé que le sieur Falla Mbengue a fait un trou de 19 millions de francs rien que pour le carburant.
C’est suite à cela que la société Sorubatic a décidé de porter plainte. Entendu, Falla Mbengue a fait d’abord la genèse de la création de la société qu’il a fondée en association avec le nommé Ababacar Diop. Il a souligné avoir été nommé en même temps que ce dernier cogérant statuaire de ladite structure.
Par la suite, Djibril Mbengue a indiqué que son frère, a intégré l’organe dirigeant de la société pour s’occuper de l’administration et des finances. En ce qui concerne les 19 millions représentant la valeur du volume de carburant dont le détournement lui est reproché, le mis en cause a indiqué qu’il ne lui a pas été notifié qu’il était débiteur d’une telle somme. A la barre du Tribunal Correctionnel de Dakar, les frères se sont renvoyé la responsabilité. «Lorsque mon frère était aux commandes, je lui avais confié tout ce qui a trait à l’administration parce que j’avais une confiance aveugle en lui. Je lui remettais mon chéquier quand je voyageais», a confessé Falla Mbengue.
Des accusations battues en brèche par ce dernier. « Je reconnais avoir retiré deux chèques de 36 millions que je lui ai remis», s’est-il défendu. Selon l’avocat de la société «Sorubatic», Falla Mbengue a signé un protocole d’accord avec la dite société reconnaissant une dette de 150 millions qu’il devra payer.
Malheureusement, il n’a pas respecté ses engagements, dit-il. Selon la robe noire, ils ont des preuves avec les écrits et les témoignages. Dans ce dossier, des chèques sont été retirés, les 117 millions sont été retirés par Falla Mbengue et les 30 millions concernant les certificats de détaxe sont récupérés par Djibril Mbengue qui dit l’avoir remis à Falla Mbengue.
Cela ressort des déclarations de Ababacar Diop qui a déclaré effectivement que Falla Mbengue l’a retrouvé dans ses champs avant de lui avouer avoir récupéré ladite somme», dit l’avocat qui réclame 700 millions pour réparation du préjudice. Pour le maître des poursuites, les faits ne souffrent d’aucune contestation. Il a requis un an assorti de sursis. Ne partageant pas cet avis, la défense a plaidé la relaxe pure et simple en faveur de leurs clients. Délibéré au 14 mars prochain.
«Ceux qui tenteront de perturber la libre expression du suffrage des Sénégalais seront punis conformément à la loi». Le Secrétaire général, porte-parole du Gouvernement Seydou Guèye a ainsi réagi, « à l’appel à la violence et aux propos jugés subversifs tenus par l’ancien président Abdoulaye Wade lors de ses récentes sorties».
Depuis qu’il a foulé le sol Sénégalais, le 7 Février dernier, l’ancien Chef d’Etat Abdoulaye Wade a appelé les populations au boycott de l’élection Présidentielle, à mettre le feu aux bureaux de vote, puis aux cartes d’identité, ensuite aux bulletins de vote mais hors des lieux de vote… Traités de tous les noms d’oiseau, le Président sortant Macky Sall en a aussi pris pour son grade à chacune des sorties de l’ex-locataire du Palais de la République. Jusqu’ici, le camp de Macky Sall semblait mettre un tel discours sur le compte d’un homme de 94 ans, désespéré de ne plus être au pouvoir et qu’on ne peut poursuivre en justice, pour respect pour son âge. Mais le Pape du Sopi a poussé le bouchon trop loin. Ce qui a fini par faire réagir le Gouvernement via son porte-parole Seydou Guèye. «Ceux qui tenteront de perturber la libre expression du suffrage des Sénégalais seront punis conformément à la loi. Le Gouvernement prendra toute mesure conservatoire nécessaire afin que la sécurité des citoyens soit assurée sur l’entendue du territoire national », lit-on dans le communiqué. Auparavant, le porte-parole du Gouvernement a rappelé que : «faisant suite
aux propos irresponsables et subversifs maintes fois réitérés par Monsieur Abdoulaye Wade, y compris ce mercredi 13 février 2019 lors d’un point de presse, le Gouvernement rappelle solennellement que le Sénégal, Etat de droit, n’acceptera pas que ses lois et règlements soient bafoués. Aussi, le Gouvernement condamne-t-il fermement cette attitude permanente de subversion, d’appel à la violence et à l’insurrection, de provocation et de défiance à l’encontre de la loi et des Institutions de la République, entretenue par Monsieur Abdoulaye Wade. Le Gouvernement y fera face sans faiblesse aucune». D’après lui, gouvernement avertit que l’attitude de Wade, qui n’est pas candidat à l’élection présidentielle du 24 février 2019, ne sera pas tolérée par l’autorité publique.
Le Gouvernement a aussi fait remarquer que pendant la durée de la campagne électorale, seuls les candidats à l’élection présidentielle sont autorisés à battre campagne. Quant aux citoyens, ils peuvent être rassurés en sachant que l’Etat a déjà pris toutes les dispositions requises pour le bon déroulement des opérations électorales.
MAMADOU DIOP DIT «BOY DAKAR» TIRE SA REVERENCE
Le monde du football est en deuil, avec le décès, hier mercredi, de l’ancien attaquant de la Jeanne d’Arc de Dakar et de l’équipe nationale, Mamadou Diop «Boy Dakar».
Avec feu Alpha Touré, Fara Gomis et ensuite Karamoko, feu Christophe Sagna, Assane Mboup, Séga Sakho et autre Alioune Ndiaye dit «Cheval Fou», l’ailier des «Bleu et Blanc» faisait partie de cette brillante génération des «années 70».
Vainqueur du Championnat du Sénégal (1973) et de la Coupe du Sénégal avec la vieille dame en 1974, cette équipe avait réussi l’un des meilleurs parcours pour les clubs sénégalais. C’était lors d’une mémorable Coupe d'Afrique des clubs où la JA avait atteint les demi-finales de la Coupe des Clubs Champions 1974. Avec à la clé le but de la victoire en quarts de finale de cette compétition contre l’Asec Mimosa d’Abidjan (3-1). Mamadou Diop repose depuis hier, jeudi 14 février, au cimetière musulman de Yoff. Il est accompagné à sa dernière demeure par les sportifs de toutes générations.
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WADE DOIT FAIRE UN CHOIX
EXCLUSIF SENEPLUS - L'ancien chef de l'Etat doit battre campagne en soutenant un autre candidat afin de faire partir Macky, selon les lois en vigueur - VIDÉO EN PUULAR
Youssouf Ba et Lamarana Diallo |
Publication 15/02/2019
L’amour que les sénégalais porte à Abdoulaye Wade est éternel. Mais les citoyens ne comprennent pas sa stratégie visant à empêcher la tenue de l’élection présidentielle. Au micro de www.seneplus.com, Souleymene Barry, El Hadji Diallo et les autres, demandent à l'ancien chef de l'Etat de se ressaisir en soutenant un des quatre candidats de l'opposition pour faire partir Macky selon les lois du pays.
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BABACAR GUEYE DENONCE UN «COMPLOT PERMANANT» CONTRE LUI
Le porte-parole de Me Abdoulaye Wade, Babacar Gaye a fait part de ses états d’âme hier sur sa page Facebook.
Il ne digère que le pape du Sopi le considère comme quelqu’un qui aurait transhumé vers le Macky. «Le complot permanent». C’est ainsi qu’il a intitulé l’une de ses publications sur sa page Facebook visitée hier par «L’As». Complot contre qui ? Naturellement, la machination est dirigée contre sa personne et orchestrée par ses frères du Parti Démocratique Sénégalais (Pds).
Il soupçonne de hauts responsables libéraux d’avoir véhiculé auprès de l’ancien chef de l’Etat l’idée selon laquelle il a transhumé vers le camp présidentiel. «Hier, 13 février 2019, le Comité Directeur du Pds se réunit à l’hôtel Terrou Bi.
Me Wade entre dans la salle sous une pluie d’ovations et de Sopi. Arrivé à mon niveau et après une chaleureuse salutation, il me lança à la figure: «Tu es là? On m’a dit que tu étais parti», rapporte Babacar Gaye, ancien ministre et officiellement porte-parole de Wade. Et le responsable politique de Kaffrine de poursuivre en soulignant : «immédiatement, il se retourna sur lui-même pour s‘interroger, les yeux hagards: « Où est Oumar Sarr ?».
Choqué, poursuit Babacar Gaye, «je ne dis mot, surpris et surtout dépité d’une telle apostrophe venant de Me Wade. Mon sang fit rapidement un tour. Alors, je reste zen en maîtrisant le feu qui couvait en moi. N’ayant pas vu Oumar Sarr, il s’adressa à Mayoro Faye en lui posant la même question.
Le chargé de la communication du parti n’a eu d’autre réaction que de lui rétorquer: «Qui vous l’a dit Monsieur le Président? ». Alors Babacar Gaye continue sa narration de ce fait cocasse et diffamatoire à son encontre et qui a échappé à la presse. «Me Wade réagit, sûr de son fait: «On m’a bien dit que Babacar est parti. Où est Oumar Sarr», renchérit-il. N’obtenant aucune réponse, il poursuivit: «Bon comme tu es là, c‘est bien et c’est l’essentiel»
La suite des propos du Kaffrinois renseigne à souhait sur la guerre intestine que se mènent les barrons libéraux sur le dos de Me Abdoulaye Wade. «L’assistance médusée tenta de me rassurer. Tout en voulant banaliser cet incident, d’anciennes responsables du parti assises à mes côtés, ont voulu me réconforter par ces mots: «Vous avez encore raison sur eux», écrit-il.
Par conséquent, faisant contre mauvaise fortune bon cœur, il lâche : «Cette chaleureuse sympathie assumée sonne comme la reconnaissance d’un compagnonnage sans ride. Je leur en sais gré. Je n’accuse personne, mais je ne disculpe personne».
Et de se demander faussement ingénu : «En fait qui sont «eux». Ne cherchons pas loin. Les comploteurs en quête de légitimité, avides de positions et de prétendes, ont repris du service, ils ont encore calomnié, menti et vilipendé pour une cause qui n’est pas la mienne. Car le dénigrement est une des facettes de leur ignominie et de leur faiblesse d’âme».
Nullement rancunier, Babacar Gaye déclare : «Je pardonne, car je comprends l’angoisse existentielle qui les habite et la jalousie qui les ronge. Et comme le disait si bien Frederic Amiel :«Le cœur ne peut souffrir d’être payé de sa bienveillance par la froideur, et de sa loyauté par la ruse».
En guise de conclusion, il ajoute : «Dans la sérénité qui sied en ces moments difficiles, je poursuis mon chemin et reste déterminé à respecter le mandat que j’ai reçu de la Fédération de Kaffrine. Et quand j’aurai fini de me concerter avec d’autres responsables et militants du parti ainsi que des sympathisants et les membres de ma famille, je rendrai publique ma décision. Vive le Pds Vive le Sénégal».
LES VERITES D’ALY NGOUILLE NDIAYE
Le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique, Aly Ngouille Ndiaye, est revenu sur les motifs du renvoi du commissaire de Tambacounda et aussi les mouvements d'inscription à la Daf.
Dans un entretien accordé à la télévision Futurs Médias (Tfm), le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique, Aly Ngouille Ndiaye, est revenu sur les motifs du renvoi du commissaire de Tambacounda. Par la même occasion, il a donné des explications sur la vidéo qui circule sur l’Internet et montrant des citoyens à la quête d’une carte électeur à la Direction de l’automatisation du fichier (Daf).
Le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique est revenu au micro de la Télévision futurs medias (Tfm) sur les événements de Tambacounda, avec comme conséquence la mort de deux individus à la suite d’affrontements entre militants de Benno Bokk Yaakaar et le convoi du candidat de l’Unité et du rassemblement (Pur), le Pr Issa Sall. Pour Aly Ngouille Ndiaye, le commissaire de Tamba Demba Traoré a été relevé de ses fonctions à cause de la lenteur de ses interventions au moment des événements. «J’ai trouvé qu’il devait être beaucoup plus réactif dans ses interventions. Il avait suffisamment de force pour intervenir. Peut-être si ses interventions étaient rapides, on n’aurait pas à arriver à ce stade», a-t-il dit aux journalistes du groupe futurs médias.
S’agissant de la vidéo qui circule sur l’internet et montrant des personnes en inscription à la Direction de l’automatisation des fichiers (Daf), le ministre de l’Intérieur informe que ceci est conforme à la loi car, les concernés ont le droit d’avoir une carte nationale d’identité. «Toutes les personnes qui ont perdu leurs cartes d’identité ont la possibilité d’avoir un duplicata. Ce n’est pas interdit. Tout Sénégalais a le droit d’avoir une nouvelle carte en cas de perte. L’établissement peut correspondre avec une période électorale ou non », indique-t-il. Et d’ajouter qu’aucunement, c’est inscriptions ne peuvent modifier la liste électorale. «La liste ne peut être changée. Ce qui se passe est que des citoyens ont dit qu’ils n’ont pas reçu leurs cartes d’identité nationale depuis le dépôt et ils sont dans le fichier. Si cette personne a son récépissé, et qu’elle n’a pas reçu sa carte, elle peut demander un duplicata au niveau de la Daf. On ne peut pas faire un duplicata pour une personne dont le nom n’est pas dans le fichier. », explique Aly Ngouille Ndiaye. La seconde raison qui justifie la présence des citoyens à la Daf est, soutient-t-il, que «celui qui a perdu sa carte nationale d’identité et qui un certificat de perte et un timbre, peut se procurer un duplicata au niveau de la Daf ou dans une dizaine de commissariats à Dakar, dans les régions ou bien au commissariat spécial de Touba».