Alors que d’aucuns le soupçonnent comme étant un cheval de Troie de Macky Sall au sein du Pds, Mamadou Lamine Massaly a révélé ces dernières heures que Madické Niang qui a passé le cap du parrainage, a été, en réalité parrainé, (secrètement ?) par des cadres du Pds.
Madické avait dit que sa candidature était une alternative à un éventuel rejet de la candidature de Karim Wade. Malgré le courroux du président Wade, Me Madické Niang a maintenu sa candidature. Actuellement l’avocat est en plein dans la préparation de sa campagne. Dans cette vidéo, l’avocat est en Casamance ou il parle de son projet aux populations du Sud.
Dans sa chronique du mardi 22 janvier Mamadou Ndiaye Doss parle de Idrissa Seck et de Ousmane Sonko. Voici ce qu’il dit des deux candidats à la Présidentielle du 24 février.
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L'HOMME QUI A TOUJOURS EU LE PALAIS AU COEUR
Qui est Idrissa Seck : Azactu dresse le portrait de l'ancien premier ministre, ancien maire de Thiès et chef de file de Rewmi, candidat à la Présidentielle du 24 février
Cela fera la troisième fois que l’ancien premier ministre est candidat pour la présidentielle : 2007, 2012 et 2019. Ses ambitions, son ex-mentor Abdoulaye Wade ne les avaient pas supporter à tel point que dans un entretien avec France 24, le pape du Sopi, dit avoir tout fait pour Idrissa Seck et que ce dernier essaie de le pousser à la porte pour lui prendre sa place.
En tout cas le rêve présidentiel lui reste intacte. C’est que l’homme a le palais de l’avenue Roume au cœur ! Regardez le portait de Idrissa Seck dressé par Azactu.
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SONKO A GAGNÉ LE COEUR DES PRIMO-VOTANTS
Dans ce débat, Mamadou Ndiaye Doss parle du Professeur Issa Sall du Pur et de Ousmane Sonko, leader du Pastef
Mamadou Ndiaye Doss parle des stratégies du Pr. Issa Sall (PUR)et de Ousmane Sonko (Pastef). Selon Ndiaye Doss, Sonko a beaucoup gagné la sympathie des Sénégalais parce qu’il s’attaque aux sujets tabous qu’il expose sur la place publique.
De nombreux primo-votants dont certains soupçons ne le pouvoir de ne les avoirs pas tous inscrit sur les listes électorales serait en grande partie des sympathisants de Ousmane Sonko d’après cet invité de Senego qui note par la même occasion que le chef de file de Pastef les Patriotes voit sa cote de popularité croitre
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DÉCOUVREZ LES PREMIÈRES MESURES D'OUSMANE SONKO EN TANT QUE PRÉSIDENT
Le leader de Pastef les patriotes a une idée claires des premières mesures qu'il prendra le soir du 24 février 2019 lorsque les Sénégalais lui auront accordé leur confiance
Tout aspirant aux fonctions de président de la République définit ses premières mesures si le peuple lui fait confiance. Le leader du Pastef Ousmane Sonko ne reste pas en marge. Dans cet élément, l’ancien inspecteur des impôts et domaines évoque les siennes si le peuple lui fait confiance le soir du 24 février prochain. Découvrez ses mesures
FIPPU RÉAFFIRME SON DÉSIR D'UNE VÉRITABLE ALTERNATIVE POLITIQUE
Bien loin des avatars de la politique politicienne, l’objectif de FIPPU est totalement et exclusivement tourné vers l’atteinte de l’idéal poursuivi de démocratie représentative et participative - COMMUNIQUÉ DE FIPPU
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué de Fippu-Alternative Citoyenne, daté du 21 janvier 2019, relatif à l’actualité sociopolitique nationale.
I - LES ERREMENTS DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
"L’initiative citoyenne et politique « FIPPU- ALTERNATIVE CITOYENNE » a investi, à l’issue d’un processus inédit de sélection conduit par un Comité de hautes personnalités indépendantes et un Jury d’honneur, Boubacar Camara, leader du mouvement « JENGU », comme son candidat pour l’élection présidentielle du 24 février 2019. Le dossier de ce candidat a été par la suite injustement déclaré irrecevable par le Conseil constitutionnel pour insuffisance de parrains, de même que ceux de 19 autres candidats à la candidature.
D’un autre côté, après des mois d’affrontements juridiques et médiatiques, les deux candidats Khalifa Sall et Karim Wade, dont les dossiers de parrainage avaient pourtant été validés, ont été finalement écartés de la compétition au motif qu’ils n’étaient pas éligibles « juridiquement ».
Le système du parrainage a constitué une plaie dans le processus démocratique de notre pays, la loi l’instituant n’ayant jamais pu faire l’objet d’un consensus politique, voire dans l’espace public. Dès le départ, des réserves sur sa faisabilité avaient été émises par la quasi-totalité des acteurs et observateurs, qui avaient soulevé des observations sur les conditions de sa mise en œuvre et les risques de dévoiements et manipulations, ainsi que sur les capacités du Conseil constitutionnel à effectuer les vérifications nécessaires, notamment celles portant sur les signatures contenues dans les fiches de parrainage.
Moins de sept mois après, la mise en application de cette loi a fini de dévoiler beaucoup d’insuffisances et de lacunes, aussi bien du point de vue technique que juridique. En particulier, le Conseil constitutionnel s’est contenté d’un simple rapprochement entre les fiches de parrainage et des données figurant dans une application informatique tronquée. Ce faisant, il n’a pas contrôlé les signatures de parrains, mais s’est uniquement basé sur des données électroniques, se débarrassant ainsi du contrôle, certes plus long et fastidieux, prévu par les dispositions des articles 29 alinéa 5 de la Constitution et L.57 du Code électoral.
Le constat, dans ces conditions, est que nous sommes en face d’un système qui viole la souveraineté et la volonté populaires et prépare l’opinion publique à un passage en force programmé pour le premier tour de l’élection présidentielle.
C’est en cela que FIPPU considère que le Conseil constitutionnel s’est rendu complice d’une forfaiture, en n’exerçant pas effectivement le contrôle qui lui a été constitutionnellement dévolu et en ne s’opposant pas aux manœuvres et dérapages du camp du président sortant.
II - LES ABERRATIONS ET DÉFIS DU FUTUR SCRUTIN PRÉSIDENTIEL
Dans un contexte marqué par la complaisance du Conseil constitutionnel, l’opposition a décidé de s’organiser, aussi bien au niveau du FNR et du C25 qu’à celui de la POSE, pour barrer la route au hold-up électoral en préparation.
Pour FIPPU, bien plus que les protestations, recours et réclamations, c’est l’organisation d’actions concrètes de lutte pour la défense de la démocratie, ayant pour vocation de rétablir l’Etat de droit et de garantir les libertés individuelles et collectives, qui est fondamentale. Ce combat doit impliquer, au-delà du C 25, toutes les organisations politiques et citoyennes de progrès, ainsi que les forces vives et les citoyens épris de justice, étant entendu que c’est le rapport de forces sur le terrain qui conduira à l’organisation d’une élection démocratique, transparente et honnête.
Les actes posés par le pouvoir en place, tels que les manipulations du fichier électoral et sa non publication, la rétention et la falsification des cartes d’électeur, ainsi que le traitement fallacieux du système de parrainage, sont autant de faits suffisamment graves pour justifier une mobilisation coordonnée de l’ensemble des partis et des mouvements politiques et citoyens.
Aussi, convient-il de saluer la solidarité affichée entre candidats retenus et candidats injustement éliminés, en espérant vivement que cette dynamique unitaire puisse être préservée jusqu’au bout pour permettre d’obtenir l’annulation du parrainage parmi les critères de validation des candidatures et la désignation d’une haute autorité indépendante pour organiser cette présidentielle.
A cet égard, FIPPU trouve prématurée toute démarche qui serait entreprise en vue de jeter les bases d’une future alliance pour le premier tour. Quant à l’idée émise selon laquelle le parrainage aurait finalement réussi à promouvoir la candidature plurielle limitée de l’opposition que d’aucuns appelaient de leurs vœux, la plateforme FIPPU tient à souligner que le nombre limité de candidatures découlant du parrainage n’a rien à voir avec la candidature plurielle limitée prônée depuis des mois, ce nombre limité de candidatures, issu d’un processus de parrainage tronqué, ne reposant pas sur des critères qualitatifs et objectifs, en termes de convergences politiques, stratégiques ou programmatiques co-construites a priori, mais n’étant que le résultat numérique d’une simple manipulation.
III – LA RÉAFFIRMATION DES POSITIONS DE FIPPU
Tout en participant pleinement au combat pour la restauration de la légalité républicaine et de la transparence du scrutin électoral, FIPPU a retenu d’approfondir ses consultations avec les organisations et personnalités individuelles partageant les mêmes objectifs patriotiques de rupture d’avec le système prédateur actuel, pour mettre en place un cadre de convergence politique, adossé à un programme alternatif exclusivement tourné vers la transformation sociale de notre pays au cours d’un mandat de transition.
Pour rappel, le programme alternatif conçu par FIPPU a pour référentiel les orientations des Assises nationales et les recommandations de la CNRI.
En tout état de cause, l’objectif fondamental de FIPPU demeure immuable et ne saurait se limiter à figurer dans une quelconque coalition gagnante ou de survie politique, grâce à un simple jeu d’alliance électorale. Bien loin des avatars de la politique politicienne, l’objectif de FIPPU est totalement et exclusivement tourné vers l’atteinte de l’idéal poursuivi de démocratie représentative et participative, dans le cadre d’un développement socioéconomique équitable et solidaire.
C’est pourquoi, quelle que soit l’issue de la prochaine élection présidentielle, FIPPU donne rendez-vous à toutes les organisations et tous les citoyens désireux de veiller à la conduite d’un changement véritable dans notre pays, pour :
prendre date avec les populations sur des questions aussi essentielles que la santé, l’éducation, l’équité sociale, la justice et le patriotisme économique ;
constituer ensemble une large coalition républicaine susceptible de défendre les valeurs partagées par la majorité des Sénégalais ;
et assurer une réelle requalification de notre classe politique pour faire face, de manière sincère et désintéressée, aux exigences de stabilisation sociale, de pacification, de sécurisation et de développement de notre pays."
MÉDIAS : MACKY SALL PLAIDE POUR UN MESSAGE POSITIF SUR L’AFRIQUE
"Le problème de l’émigration touche à la dignité de l’Afrique. C’est un phénomène très difficile, et la meilleure des solutions pour lutter contre ce fléau, c’est de porter un message positif de l’Afrique et un message positif sur l’Afrique", a estimé le
Kaolack, 22 jan (APS) - Le président de la République, Macky Sall invite Africains et Occidentaux à porter "un message positif de l’Afrique et sur l’Afrique", le meilleur moyen selon lui de lutter contre l’émigration clandestine.
"Le problème de l’émigration touche à la dignité de l’Afrique. C’est un phénomène très difficile, et la meilleure des solutions pour lutter contre ce fléau, c’est de porter un message positif de l’Afrique et un message positif sur l’Afrique", a estimé le chef de l’Etat.
Il présidait lundi à Kaolack la cérémonie de présentation de l’ouvrage du journaliste Aliou Fall, intitulé "Macky Sall, la réponse en action".
"Si tous les jours, les télévisions occidentales et médias ne disent de l’Afrique que du mal, nos jeunes ont toujours le souhait de s’expatrier. Les Occidentaux comme les Africains doivent tenir des discours positifs sur l’Afrique", a exhorté le président Sall.
Après cinquante ans d’indépendance, "l’Afrique est bel et bien en marche", a-t-il souligné, conseillant d’"éviter le discours destructif pour l’Afrique".
"Nous sommes fiers de nous, nous sommes des Africains et nous travaillons", a fait valoir le président de la République, selon qui la situation sur le continent africain "est devenue meilleure".
Au Sénégal, "il y a des défis dont la formation professionnelle", a toutefois signalé Macky Sall.
"JE SUIS UN EXEMPLE VIVANT DE LA CAPACITÉ D’ADOPTION DU SINE’’
Venu rehausser de sa personne cette cérémonie de dédicace, Macky Sall a une fois de plus rappelé la place qu’occupe l’ancien royaume du Sine dans sa vie, dans son parcours politique
Diakhao, (Fatick) 22 jan (APS) - Le président de la République, Macky Sall, a dit, mardi à Diakhao, incarner l’"exemple vivant de la capacité d’adoption et d’accueil du Sine pour avoir vu le jour et grandi à Fatick avec ses parents originaires du Fouta’’, région du nord du Sénégal.
"Je suis moi-même un exemple vivant de cette capacité d’accueil, de cette capacité d’adoption mais aussi de partage du Sine", zone correspondant à la région de Fatick (ouest), a-t-il déclaré lors de la cérémonie de dédicace de l’ouvrage intitulé "Le Sine d’hier", une publication de de Joseph Latyr Faye, qui fut surveillant au CEM de Diakhao.
Venu rehausser de sa personne cette cérémonie de dédicace, Macky Sall a une fois de plus rappelé la place qu’occupe l’ancien royaume du Sine dans sa vie, dans son parcours politique, bref dans son identité même.
"Je suis né à Fatick, mes parents venus du Fouta s’y étaient établis. Donc, je suis moi-même un produit de la tradition d’intégration du Sine", a-t-il dit dans un témoignage retranscrit dans l’ouvrage de Joseph Latyr Faye.
"A travers son livre, Joseph Latyr Faye a le grand mérite de rappeler notre mémoire collective, une séquence majeure de notre histoire commune dont le Sine, pays sérère par excellence, mais aussi terre d’accueil et d’intégration", a-t-il poursuivi.
"(…) En définitive, ce livre est une invite à une réappropriation de notre patrimoine historique, et c’est important car selon l’heureuse expression du professeur Joseph Ki-Zerbo, un peuple sans histoire est un monde sans âme", a-t-il encore écrit dans l’ouvrage préfacé par l’ancien ministre et philosophe à la retraite, Abdoulaye Elimane Kane.
En présence du Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne, de plusieurs membres du gouvernement, des autorités administratives de la région, du député-maire de Diakhao, Pape Birahim Touré, ainsi que de représentants des populations locales, il a résumé tout ce qu’il doit à l’ancien royaume sereer par cette formule : "Le Sine m’a couvé et m’a porté".
"Donc, le Sine a une part particulière dans mon identité, dans mon parcours politique. C’est la raison pour laquelle j’ai accepté d’apporter un témoignage lorsque l’auteur du livre Joseph Latyr Faye m’a soumis son ouvrage", a-t-il encore souligné.
Avant la cérémonie de dédicace qui s’est déroulée à la grande place publique de Diakhao, le président de la République a tenu à faire un tour au domicile du roi Bour Sine Coumba Ndoffène.
"Je suis comblé après avoir fait ce pèlerinage dans la maison du bour Sine Coumba Ndoffène avant de monter sur ce podium", a-t-il lancé, recommandant au public de lire cet ouvrage.
"Ce livre est plein d’informations, d’enseignements sur la vie de la communauté sérère, sur la richesse de la culture sérère et sur les valeurs de civilisation et sur la royauté du Sine", a-t-il souligné.
NUMÉRIQUE : LE SÉNÉGAL DANS "UNE PHASE D’OPPORTUNITÉS SANS PRÉCÉDENT",
"Il y a dans les cinq prochaines années, un enjeu capital, si notre pays joue la partition qu’il faut – aussi bien l’Etat, le milieu de l’enseignement, le secteur privé, les étudiants
Thiès, 22 jan (APS) - Le Sénégal est dans une phase d’opportunité sans précédent dans le domaine du numérique qu’il doit valoriser, pour devenir une "nation numérique majeure", a indiqué, mardi, Ibrahima Nour Eddine Diagne, président d’African Performance Institute (API).
"Le Sénégal est un pays jeune avec des compétences avérées en matière de numérique. Nous pensons que nous sommes dans une phase d’opportunité sans précédent, mais (qui) est appelée à disparaître si elle n’est pas valorisée", a dit M. Diagne, selon qui c’est "le moment de provoquer ce débat".
Il s’exprimait en marge d’une conférence, dans le cadre des "Mardis du numérique", un cycle de conférences organisé par l’API.
A cette occasion, plusieurs panélistes sont intervenus sur les défis de l’enseignement supérieur dans les domaines de l’innovation et de l’entreprenariat dans une économie numérique, en présence d’universitaires, d’étudiants et d’acteurs de la société civile.
"Il y a dans les cinq prochaines années, un enjeu capital, si notre pays joue la partition qu’il faut – aussi bien l’Etat, le milieu de l’enseignement, le secteur privé, les étudiants -, nous pouvons vraiment prétendre être une nation numérique majeure", estime Ibrahima Nour Eddine Diagne.
"A contrario, nous risquons, si nous ne faisons rien, d’être une économie marginale", poursuit-il, estimant qu’avec la révolution numérique, le monde ne se rattrape plus.
"Quand on prend cinq ans de retard, on a perdu cinq ans", au moment où "les autres ont pris l’avance et ont fini de valider les opportunités qui auraient dû être les nôtres", a-t-il fait valoir.
Les jeunes principaux destinataires de ces réflexions, doivent comprendre que "dans le monde d’aujourd’hui, c’est les compétences qui font la différence".
Ils doivent aussi avoir à l’esprit qu’ils "ne sortiront pas avec des diplômes qui les rendront compétents, mais avec des diplômes qui leur donneront des connaissances", a-t-il souligné.
Il a salué la création de l’Université virtuelle du Sénégal (UVS) que le Sénégal "n’a pas copiée", et qui malgré des problèmes, portera ses fruits avec le temps avec "un gain de compétitivité".
Ibrahima Nour Eddine Diagne a évoqué "les profondes mutations" d’un monde passé d’une "domination par la force", à travers l’esclavage et la colonisation, à une "domination par les compétences".
Un monde dans lequel la souveraineté ne s’applique plus à un territoire, et où "Facebook connaît plus les Sénégalais que l’Etat du Sénégal", en maîtrisant leurs préférences et autres caractéristiques.
Pour cheikh Thiam, directeur exécutif du Club des investisseurs du Sénégal et ancien directeur général du quotidien Le Soleil, un des panélistes, le Sénégal a déjà réalisé des avancées numériques en matière de procédure dans plusieurs secteurs.
Il devrait désormais mettre l’accent sur le paiement numérique pour gagner du temps et régler certaines "petites corruptions", a-t-il dit, avant d’inviter à établir "des ponts entre les écoles de formations, les universités et le monde de l’entreprise".
Cette perspective peut être accompagné par la création d’un fonds d’appui à l’innovation et à la recherche, qui serait à frais partagés entre l’Etat et les entreprises.
Il propose aussi un système d’incitation par la défiscalisation en faveur des entreprises qui créent des laboratoires de recherche.
"Le Sénégal est en train de progresser en matière d’innovation", a dit pour sa part le professeur Amadou Thierno Gaye, directeur de la recherche et de l’innovation au ministère de l’Enseignement supérieur.
Il note que le Sénégal a gagné six places, selon le rapport 2018 du Global Innovation Index, publié par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI).
Le concept des "Mardis du numérique", qui en en est à sa 11-ème édition, vise à "provoquer ce dialogue" qui manque sur une question aussi transversale que le numérique, a dit Ibrahima Nour Eddine Diagne président de African Performance Institute (API), à l’origine de cette initiative.
Chacun fait de son côté ce qu’il pense être plus pertinent, alors que le rôle des uns et des autres "n’est pas de trouver des solutions, mais de poser les bonnes questions", selon M. Diagne.
BERNARD CASIMIR CISSÉ ASSURE
"Ceux qui soulèvent la question comme quoi il y aurait 2 à trois fichiers ignorent, peut-être de bonne foi, qu’il n’y a qu’un seul fichier mais qui dispose de 2 compartiments", a-t-il dit à l’ouverture de la première session des "mardis de Brottier 2019".
Dakar, 22 jan (APS) - Le directeur de la formation et de la communication à la Direction générale des élections (DGE), Bernard Casimir Cissé, assure qu’il n’existe qu’un seul fichier pour la prochaine présidentielle, lequel, concède-t-il, dispose toutefois de deux compartiments, dont celui régissant les électeurs de la diaspora.
"Ceux qui soulèvent la question comme quoi il y aurait 2 à trois fichiers ignorent, peut-être de bonne foi, qu’il n’y a qu’un seul fichier mais qui dispose de 2 compartiments", a-t-il dit à l’ouverture de la première session des "mardis de Brottier 2019".
Un des compartiments de ce fichier "régit les électeurs établis au Sénégal et un autre ceux répartis dans 50 pays au niveau de la diaspora. Mais il n’y a qu’un seul fichier pour l’organisation de l’élection présidentielle" prévue le 24 février prochain, a ajouté Bernard Casimir Cissé au cours de cette rencontre qui se veut un espace de dialogue et d’échange, à l’initiative de l’association Présence chrétienne et de la radio "Espérance FM".
La première session des "mardis de Brottier 2019", portant sur le thème "Dialogue, Transparence et Paix", a enregistré la participation de représentants du ministère de l’intérieur, du Conseil national de régulation des médias (CNRA) et des experts électoraux.
L’exposé du directeur de la formation et de la communication à la Direction générale des élections (DGE) portait sur le fichier électoral, les acteurs du processus électoral, le compte à rebours, qui est d’au moins 35 jours avant le scrutin, la carte électorale et les cartes d’électeur.
Selon Bernard Casimir Cissé, la carte électorale sera publiée "au plus tard le 25 janvier", soit vendredi, après quoi le ministère de l’Intérieur "va mettre le fichier, dans ses versions papier et électronique, à la disposition de tous les acteurs au plus tard le 8 février" prochain.
"C’est très légitime pour les acteurs de réclamer le fichier. Mais aux yeux de la loi L11 du code électoral, le ministère de l’intérieur ne peut publier le fichier que 15 jours avant le scrutin", a renseigné Bernard Casimir Cissé.
Le président de l’association Présence chrétienne, Auguste Charles Turpin, revenant sur l’initiative de cette édition des "mardis de Brottier 2019", souligne que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’appel à la paix et à la concorde de l’Eglise "pour une préservation de la paix sociale avant, pendant et après le scrutin du 24 février 2019".