Ce 18 décembre, Reporters sans frontières (RSF) a publié son bilan annuel des exactions commises contre les journalistes dans le monde. 80 journalistes ont été tués en 2018 ; 348 sont actuellement en détention et 60 sont otages. Ces chiffres ont connu une hausse. Ce qui traduit une violence inédite contre les journalistes.
Les assassinats très médiatisés de l’éditorialiste saoudien Jamal Khashoggi ou du jeune journaliste de données slovaque Jan Kuciak ont mis en lumière la détermination sans limite des ennemis de la liberté de la presse. En 2018, plus de la moitié des journalistes tués ont été sciemment visés et assassinés.
“Les violences contre les journalistes atteignent un niveau inédit cette année ; tous les voyants sont au rouge, déclare Christophe Deloire, secrétaire général de RSF. La haine contre les journalistes proférée, voire même revendiquée, par des leaders politiques, religieux ou des businessmen sans scrupules a des conséquences dramatiques sur le terrain et se traduit par une hausse inquiétante des violations à l’égard des journalistes. Démultipliés par les réseaux sociaux, qui portent à cet égard une lourde responsabilité, ces sentiments haineux légitiment ces violences et affaiblissent, un peu plus chaque jour, le journalisme et, avec lui, la démocratie.”
En avril dernier, lors de la publication de la dernière édition du Classement mondial de la liberté de la presse, RSF avait alerté par rapport à cette haine affichée envers les médias. Haine manifestée par des responsables politiques et la volonté des régimes autoritaires d’exporter leurs contre-modèles.
Ce qui fait que le bilan 2018 est en nette hausse par rapport aux violences commises contre les journalistes en 2018 dans le monde, qu’il s’agisse d’assassinats, d’emprisonnements, de prises d’otages ou de disparitions forcées. L’année 2018 a été particulièrement meurtrière avec 80 journalistes tués dans l’exercice de leurs fonctions (+8%). Après trois années de baisse, le nombre de journalistes professionnels tués est en hausse de 15% : 63 homicides contre 55 l’an dernier.
Le nombre d’otages a lui aussi augmenté de 11% avec 60 journalistes captifs à ce jour contre 54 l’an dernier. Cinquante-neuf d’entre eux sont retenus au Moyen-Orient (Syrie, Irak et Yémen). Parmi eux, six sont des étrangers. En dépit de la défaite de l’Etat islamique en Irak et de son recul en Syrie, peu d’informations ont filtré sur le sort de ces otages, à l’exception du Japonais Jumpei Yasuda qui a retrouvé la liberté après trois ans de captivité en Syrie. Un journaliste ukrainien est lui toujours aux mains des autorités autoproclamées de la « République populaire de Donetsk » (DNR) qui l’accusent d’être un espion. Enfin, RSF a enregistré trois nouveaux cas de journalistes disparus au cours de l’année, deux en Amérique latine et un en Russie.
Je dénonce la supercherie orchestrée par Macky SALL et son gouvernepent pour tromper le peuple sénégalais. Laissez-moi, repréciser que le Groupe Consultatif est une consultation sur les intentions de financement à moyen terme et non un engagement formel et arrêté de la part des partenaires au développement de s'engager.
Par conséquent, il s’agit d’une mascarade politicienne manifeste, d'une pièce de théâtre digne des plus grands dramaturges pour obtenir le suffrage des sénégalais en annonçant plus de 7000 milliards de francs.
Une fois élu Président, je ferais un audit profond de la dette et de toutes ses composantes.
Je m’évertuerai surtout à faire de sorte que la dette ne puisse représenter un lourd fardeau pour les générations futures. A force de s’endeter à ce rythme, Macky SALL remet en cause la souveraineté économique du pays et crée les conditions d'une économie arrimée à celle de l’extérieur.
Il serait plus approprié que nos ressources internes prennent en charge d’une manière plus considérable nos besoins d’investissement. C'est ce à quoi nous nous engagerons à travailler, une fois Président de la République du Sénégal.
DOSSIER KHALIFA SALL : BARTHELEMY DIAS RAPPELLE LE PRINCIPE
Ce que nous attendons de la Cour suprême, c'est qu'elle rende justice et non qu'elle rende service. Et si elle rend justice, nous n'avons aucune crainte à avoir, pour la bonne et simple raison que ce qui s'est passé à la Cour d'appel de Dakar est inédit,
C'est ce jeudi que la Cour suprême va ouvrir le dossier de Khalifa Sall. De son côté, le maire de Mermoz-Sacré-Cœur, dans cet entretien accordé à Seneweb, se dit convaincu que son leader Khalifa Sall sortira vainqueur de cette bataille judiciaire. Barthélémy Dias est, par ailleurs, revenu sur les milliards récoltés par le président Macky Sall au Groupe consultatif de Paris, entre autres questions d'actualité.
Votre candidat Khalifa Sall est attendu ce 20 décembre devant la Cour suprême, dans le cadre de l'affaire dite de la Caisse d'avance de la mairie de Dakar. Qu'attendez-vous du juge suprême ?
Ce que nous attendons de la Cour suprême, c'est qu'elle rende justice et non qu'elle rende service. Et si elle rend justice, nous n'avons aucune crainte à avoir, pour la bonne et simple raison que ce qui s'est passé à la Cour d'appel de Dakar est inédit, pour ne pas dire extraordinaire. La cour n'a pas jugé. Quand la Cour de justice de la Cedeao dit que tous les droits du député-maire de Dakar ont été bafoués et que la Cour d'appel n'est pas en phase avec la décision de la Cour de justice de l'organisation sous-régionale, c'est assez dommage pour l'image de la justice sénégalaise. C'est la première fois que nous avons assisté à un procès en appel où le président de ladite juridiction a décidé d'annuler tous les procès-verbaux de l'enquête préliminaire. Je rappelle que le réquisitoire introductif du procureur de la République a pris sa source, entre autres, sur ces procès-verbaux de l'enquête préliminaire à la police. Il prétend avoir puisé dans le rapport de l'Inspection générale d'Etat (Ige).
Mais la question que tous les Sénégalais doivent se poser, c'est comment le président de la Cour d'appel a pu invalider tous les procès-verbaux d'enquête préliminaire pour retenir le réquisitoire introductif du procureur de la République. Aujourd'hui, on invite la Cour suprême à rendre justice pour que plus jamais des magistrats ne pensent qu'"au lieu de rendre justice, on doit rendre service".
Il faudrait que les uns et les autres comprennent que ce qui se passe au Sénégal est inédit. L'article 157 du Code de procédure pénale interdit, pour un magistrat, de puiser dans des documents frappés de nullité pour motiver une poursuite ou une condamnation. Ces magistrats s'exposent à des poursuites judiciaires. Ce qui s'est passé dans le dossier de Khalifa Sall est inadmissible à plusieurs points. Que les politiques se permettent de verser dans des cabales politiques, on peut le comprendre, parce que ce sont de mauvais perdants. Mais que de hauts magistrats puissent se permettre, aujourd'hui, de se comporter comme des complices dans le cadre d'une cabale politique, c'est inadmissible, au vu du respect que tout un chacun doit avoir envers le pouvoir Judiciaire.
Et si la Cour suprême confirmait l'arrêt rendu par la Cour d'appel ?
Même si, par extraordinaire, la Cour suprême confirmait la Cour d'appel, je répète que l'objectif visé par cette cabale politique, c'est de rendre inéligible monsieur Khalifa Ababacar Sall pour l'élection présidentielle. Mais c'est peine perdue ! Pour nous, il y a deux dates à retenir. La première, c'est le 14 janvier 2019, jour où le Conseil constitutionnel permettra à tous les candidats ayant des difficultés, notamment sur le parrainage ou avec un quelconque document du dossier de candidature, de pouvoir rectifier.
Mais, le 19 janvier 2019, le Conseil constitutionnel va définitivement publier la liste des candidats pour la présidentielle. Si la Cour suprême, le 20 décembre, décide de suivre le pouvoir politique, vous savez qu'après la notification, nous avons la possibilité de demander un rabat d'arrêt qui peut durer un mois. Ces 30 jours nous amèneront au-delà du 19 janvier 2019. Monsieur Macky Sall n'a pas le temps disponible pour rendre inéligible Khalifa Sall. Parce que le 22 janvier, le Conseil constitutionnel aura déjà proclamé la liste définitive des candidats retenus. Et, il faut le dire, dans le casier judiciaire de moins de 3 mois que nous avons déposé hier au Conseil constitutionnel, il n'y a aucune condamnation.
L'heure n'est pas donc aujourd'hui de tomber dans l'intoxication du pouvoir. Il ne s'agit pas, non plus, de nous faire endormir comme des enfants par un pouvoir qui est aux abois et qui n'a pas d'autres solutions que l'intoxication, la confusion, le mensonge d'Etat pour vouloir entretenir un dispositif dont l'unique but est de crédibiliser un hold-up électoral pour avoir un second mandat. Le pouvoir cherche à divertir les Sénégalais pour qu'ils ne se soient pas concentrés sur la confiscation des 1 million 600 mille cartes d'électeur qui ne sont pas disponibles. Il cherche à tout faire pour qu'il n'y ait pas de débat autour de la carte électorale.
Avant-hier lundi, les mandataires de Khalifa Sall et de Karim Wade ont déposé en même temps leurs dossiers de candidature. Alors, est-ce qu'on peut s'attendre à un rapprochement entre ces deux leaders ?
Il ne s'agit pas de personnes, il s'agit de principes. Aujourd'hui, vouloir éliminer Khalifa Sall de la course, c'est anti-démocratique ; vouloir éliminer Karim Wade de l'élection présidentielle, c'est aussi anti-démocratique. Il ne revient pas aux organisateurs de l'élection de dire que Karim Wade ne figure pas sur les listes électorales. C'est anticonstitutionnel. La charte fondamentale permet à tout citoyen, âgé de plus de 18 ans, de pouvoir exercer son droit constitutionnel. Tous ces compatriotes qui sont dans le même cas que Karim Wade, le pouvoir en place cherche, par tous les moyens, à avoir d'autres Sénégalais qui pourront voter à leur place. Ils savent très bien qu'ils ne peuvent pas réitérer le coup des ordres de mission, c'est pourquoi ils ont décidé d'exclure de façon unilatérale d'honnêtes citoyens.
Le jour des élections, nous allons inviter tous les Sénégalais dont les cartes d'électeur ont été confisquées à aller exercer leur droit constitutionnel. C'est pourquoi je dis que le pouvoir cherche à divertir les Sénégalais pour qu'ils ne se concentrent pas sur l'essentiel.
L'essentiel, ce n'est pas la candidature de Khalifa Sall, parce c'est déjà acté. Si Macky Sall pense qu'il y aura une élection présidentielle au Sénégal sans la participation de Khalifa Sall et de Karim Wade, on lui souhaite bon vent parce que personne ne l'acceptera. Cela ne colle pas à l'esprit d'une démocratie qui se respecte et qui est une référence sur le continent africain.
Votre peine a été réduite à 3 mois par la Cour d'appel, alors que vous avez purgé une peine de 6 mois qui vous a été infligée en première instance. Envisagerez-vous de réclamer à être dédommagé ?
Je n'ai jamais été jugé, je n'ai jamais été condamné. J'ai été pris en otage par ce pouvoir pendant six mois parce qu'il fallait faire voter une loi sur le parrainage et que je ne devais pas être dehors. Il fallait me museler parce qu'on considérait que j'étais la voix des sans voix.
La Cour d'appel a bien voulu réduire cette condamnation. Mais je considère qu'elle n'est pas allée au bout de sa logique parce qu'en fait, je n'avais rien à faire en prison. Ce que j'ai dit concernant le verdict qui a été rendu en première instance, je l'ai maintenu à la barre. Je ne peux pas croire qu'on poursuive un individu pour 1 milliard 800 millions de francs Cfa et qu'il reçoive une amende de 5 millions.
Le Sénégal, qui cherchait 2 850 milliards de francs Cfa au Groupe consultatif de Paris, a finalement pu récolter plus de 7 000 milliards de francs Cfa. Comment analysez-vous cela ?
Je considère que les Sénégalais doivent comprendre que le président Macky Sall ne rentrera pas avec 7 000 milliards dans ses valises. Il est parti à Paris, il a échangé avec des hommes et il s'était fixé un soi-disant objectif de 2 mille et quelques milliards à pouvoir mobiliser. Aujourd'hui, ils ont pu mobiliser deux ou trois fois plus que ce montant, mais ce ne sont que des promesses qui ont été faites sur la base du potentiel macroéconomique du pays. Le Sénégal a des découvertes assez importantes de pétrole et de gaz, et c'est sur cette base particulièrement que ces promesses ont été faites. Ce serait intéressant qu'on puisse regarder les conditions parce qu'un Etat comme le Sénégal, vu sa démographie et sa probable vitalité économique, qu'on se permette aujourd'hui de devoir emprunter à des taux à deux chiffres, ce n'est pas de l'économie. L'Etat du Sénégal aurait dû mettre d'abord la priorité sur l'exploitation de ces ressources pétrolières et gazières et au bout de cette exploitation, il pourrait accepter de financer des projets sur la base des priorités sans avoir à emprunter au niveau de ces groupes consultatifs. Parce que là-bas on a affaire à des hommes d'affaires très pointus, ce ne sont pas des enfants de chœur. Ils ne sont là que pour le gain, rien d'autre.
96 ÉLÈVES REÇOIVENT LEUR DIPLÔME DE FIN DE FORMATION
Dakar, 19 déc (APS) - Au total 96 élèves de la promotion 2016-2018 du programme ‘’English Access Microscholarship’’ de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Sénégal, ont reçu mercredi à Dakar, leur diplôme sanctionnant la fin d’une formation en langue anglaise, a constaté l’APS.
Ce nombre représente les récipiendaires ayant suivi pendant deux la formation dans la région de Dakar, au niveau de quatre collèges d’enseignement moyen (CEM), a-t-on appris lors de la cérémonie.
’’Les élèves des autres les régions qui ont participé à ce programme recevront leur diplôme incessamment à travers une tournée que l’ambassade des Etats-Unis organisera’’, a souligné Matthew Miller, premier conseiller diplomatique à l’ambassade américaine au Sénégal.
Le diplomate américain a ainsi salué le succès de ce programme qui offre aux élèves un accès au niveau mondial. Il a exhorté les récipiendaires à continuer à mettre en pratique les connaissances acquises à travers cette formation.
’’Je vous encourage à continuer à mettre en pratique ce que vous avez appris au cours de cette formation’’, a-t-il insisté, non sans magnifier le fait que le Sénégal soit le seul pays d’Afrique subsaharienne à avoir enrôlé plus de 700 élèves dans ce programme.
Pour la Directrice de l’enseignement moyen secondaire du ministère sénégalais de l’Education nationale, Fatimata Bâ Diallo, le programme permet aux élèves de développer d’autres compétences, en matière d’apprentissage de la langue, mais également dans l’estime de soi.
’’En élargissant +Access+ sur l’étendue du pays, l’ambassade des Etats-Unis reste en parfaite harmonie avec nos politiques d’équités dans le cadre de la formation au niveau de notre département’’, a-t-elle fait remarquer.
Elle a ajouté : ‘’Access est en train de jouer sa partition dans le programme éducatif de son département à travers une éducation de qualité et inclusive qui ne laisse aucun enfant pour compte’’.
’’Access n’est pas seulement un programme d’apprentissage de langue anglaise. Le programme enseigne un savoir-faire à travers notamment la protection de l’environnement et la connaissance de la culture américaine’’, a pour sa part estimé, Maty Fall, une représentante des élèves, Maty Fall.
A l’en croire, ce programme leur apprend aussi à être des ‘’jeunes responsables et de bons leaders’’.
LA CHRONIQUE HEBDO DE BARA DIOIUF
DISSIPEZ LES DOUTES, MESSIEURS LES JUGES
EXCLUSIF SENEPLUS - La Justice est-elle manipulée ? Ce jour, 20 décembre 2018, elle pourra recouvrer sa noblesse ou, à jamais, inspirer de la répugnance à toutes les âmes justes - A y voir de plus près, ce sont les juges qu’on appelle à la barre
Il est devenu clair que le régime actuel, soutenu par des juges sur lesquels pèsent de graves soupçons de connivence, s’acharne contre Khalifa Ababcar Sall ; une persévérance dans l’infamie qui n’a qu’une obscure finalité que les moins avisés d’entre nous connaissent. Macky Sall ne veut pas que le député-maire soit candidat à l’élection présidentielle de 2019. C’est manifeste.
Nous le disions, ici, l’absence de ce dernier à ce rendez-vous électoral ne serait pas l’échec d’un homme et de son entourage. Ce serait une faillite collective. Pis, la confirmation que notre justice est manipulée. Ce jour, 20 décembre 2018, elle pourra recouvrer sa noblesse ou, à jamais, inspirer de la répugnance à toutes les âmes justes. A y voir de plus près, ce sont les juges qu’on appelle à la barre. On attend d’eux qu’ils se rebiffent non pas pour contenter untel ou un autre mais pour nous donner à apprécier une image moins hideuse, plus conforme à leur mission.
En effet, une formidable occasion s’offre à la Cour suprême de mettre fin à ces facéties qui écornent l’image du Sénégal. Elle examinera le jugement rendu en appel du point de vue du droit et du respect des règles de procédures, de la loi. Il s’agira surtout, comme l’a indiqué, hier, Barthélémy Dias, patriote sincère, « de rendre justice et non de rendre service ».
Il serait dramatique pour notre pays que la justice soit un symbole d’abus et de profanation de notre énoncé social par la seule volonté de Macky Sall, de son aveuglement et de sa boulimie de puissance. Ne soyez pas complices de telles turpitudes.
Messieurs les juges, embrassez l’éternité en refusant de vous soumettre à l’arbitraire. Soyez au dessus de la mêlée si vous voulez être justes. Pensez à vos devanciers et aux éloges et griefs qui les ont escortés au crépuscule de leurs existences terrestres. Mesurez les implications de votre décision. Il ne s’agira pas de combler Khalifa Ababacar Sall de faveur. Faites juste preuve de probité.
N’avez-vous pas remarqué que durant tout le temps qu’a duré le procès de Khalifa Sall, il a plus été question de remarques sur la justice que d’accusations portées contre le « maire » de Dakar ? La confiance du peuple est ébranlée. Il faut la rétablir. Profitez de cette aubaine pour lancer le processus de réconciliation avec les Sénégalais. Car, de toute évidence, même si la décision de la Cour suprême n’est pas favorable au candidat Khalifa Sall, elle ne l’écarterait pas de la présidentielle. Il explorerait alors, dans ce cas de figure, une autre possibilité de recours, le rabat.
Le professeur de droit, Ndiack Fall, nous en a donné une explication scientifique assez simple et pertinente dans une interview parue dans le quotidien « Les Echos ». Il en ressort ceci : Khalifa Sall, quelle qu’en soit la fortune, à l’issue de cette procédure, peut être candidat. « A supposer que la décision soit défavorable à monsieur Khalifa Sall, il faudra la lui notifier dans un délai d’un mois. Si donc la décision est rendue le même jour, c’est-à-dire le 20 décembre, il faudra attendre un mois pour la notification, donc le 20 janvier. A partir du 20 janvier, les parties intéressées peuvent introduire leur recours. Normalement, d’ici le 20 janvier, il m’étonnerait qu’il puisse y avoir une décision irréversible. En matière pénale, le pourvoi en cassation revêt un caractère suspensif. Cela veut dire que même si la personne est condamnée, la décision n’est pas opérationnelle.
Dans son extrait de casier judiciaire, ne figurera nullement la décision de condamnation tant qu’elle n’est pas définitive. Khalifa Sall est électeur et éligible. Il peut voter et il peut être élu ». Tout est dit…s’il ne s’agit bien sûr que de droit. Prions pour que la décision des juges soit empreinte de sagesse pour nous éviter de tomber dans un immense abîme. Dissipez nos doutes sur la justice de notre pays. Il est, en effet, plus question de vous que de Khalifa Sall. Il est là notre drame.
« En tant qu’expression de la souveraineté du peuple et du gouvernement de la République démocratique du Congo(RDC), les élections du 23 décembre prochain constituent une occasion historique de procéder au premier transfert démocratique et pacifique du pouvoir en République de démocratique du Congo (RDC), à la consolidation de la stabilité dans le pays et la création des conditions de son développement », peut-on lire dans la déclaration.
DU SYNDROME DE CLERAMBAULT AU DÉLIRE HALLUCINÉ
Les élucubrations et autres conjectures de Karim Wade, sont de très faible teneur et ont pour fonction de faire exister, par la communication, un fantôme politique - CELLULE D’APPUI À LA VEILLE STRATÉGIQUE DE L’APR
SenePlus publie ci-dessous, la réponse de la Cellule d’appui à la veille stratégique (cave) de l’APR, à la lettre ouverte adressée par Karim Wade, aux bailleurs de fonds du Sénégal, le 16 décembre 2018.
« Jamais dans l’Histoire du Sénégal, un homme public n’a reçu autant de coups, de propos diffamatoires et outrageants. Systématiquement, je suis l’objet de graves accusations, de profondes détestations, d’attaques hallucinantes… »
Ces propos sont extraits de la « Lettre » écrite aux Sénégalais, le 03 Juillet 2011, par Karim Wade !
Il y a donc 07 ans, au summum de sa puissance, le Prince d’avant – royauté avait mesuré sa rupture fondamentale avec le peuple sénégalais, dans toutes ses composantes. Il en a souffert, surtout que le Projet d’installation du Royaume du Sénégal envisagé par son père, avait été balayé par la grande insurrection citoyenne du 23 juin 2011. Gagné tout à la fois, par la privation et la frustration, Karim Wade présente tous les signes psychologiques et cliniques, symptomatiques du Syndrome de Clérambault !
Parler de Karim Wade, notamment de ses crimes économiques qui ont aggravé les souffrances collectives et poussé nos compatriotes à vivre aux confins de l’humainement acceptable, c’est égrainer un long chapelet d’inacceptables forfaitures. Pourtant, c’est ce monsieur, à la veille de la réunion du Groupe Consultatif devant examiner le financement de la Phase 2 du Plan Sénégal Emergent (PSE), qui s’est adressé, en des termes surréalistes associant mensonges éhontés et accusations farfelues, aux bailleurs de fonds du Sénégal. Candidat virtuel, « jamais gagnant », Karim Meissa Wade assume des postures et des prétentions indues, que seules fondent la communication politique et la ruse politicienne propres aux vaincus et autres déchus ! Au – delà des multiples contradictions qui traversent ses philippiques, c’est bien dans le cœur de ses accusations que se situe l’inanité de ses propos. De manière confuse, il évoque un thème – amiral de toute l’opposition : la dette. Sans la chiffrer, sans la détricoter dans ses motivations et finalités, il reconfigure le « risque – pays » en ignorant ses 03 composantes majeures (« fait du prince », risques souverains et risques politiques). Mais, la gravité de l’interpellation se mesure au très lourd héritage que son père et lui ont légué à notre pays. Ils ont transformé le Sénégal en un immense champ de ruines et de mines, proche de l’embrasement généralisé. Ils nous ont laissé un Sénégal en pleine tension de Trésorerie avec des arriérés de paiement dus aux entreprises, d’un montant de 150 Milliards de FCFA. Quant à l’encours de la dette publique, il est passé de 1022,7 Milliards en 2006, à 2741 Milliards au 31 mars 2012. Le Service de la dette publique ne fut pas en reste : il atteint 619,7 Milliards FCFA, soit près 44% des recettes budgétaires de 2012. Ces dettes contractées pour des dépenses somptuaires éloignées des préoccupations des populations, ont plombé le PIB, aggravé l’inflation, bloqué la croissance (1,7%) et, surtout, entraîné la hausse brutale des denrées de 1ère nécessité.
Comment quelqu’un affichant de pareilles « performances », pourrait-il pourfendre et attaquer sur cette question ? Cette ineptie se double de troublants mensonges. Il soutient, sans une once de vérité, que durant ces 02 dernières années, l’Etat du Sénégal n’a pas financé les campagnes arachidières !
Or, tirant les leçons de l’échec caractérisé de la privatisation de SONACOS SA, l’Etat a, en 2015, renationalisé la SONACOS SA pour être à même de mieux répondre à la demande précise des agriculteurs. Une telle orientation exigeait que fussent prises toutes les dispositions pour rendre disponible, dès le début des campagnes subséquentes, la totalité du financement requis.
Ainsi, pour la campagne de commercialisation de l’arachide en 2016/2017, la SONACOS a acheté 96 024 tonnes pour une valeur de 23 797 950 527 FCFA entièrement payée aux OPS (Opérateurs Privés Stockeurs) grâce à un financement de 75.000.000 US Dollars obtenus par l’Etat du Sénégal. La subvention totale versée aux huiliers pour soutenir le prix au producteur était de 9 327 027 760 FCFA.
Cette remarquable prouesse a été reproduite durant la campagne de commercialisation de l’arachide en 2017/2018. La SONACOS SA a collecté 187 364 tonnes pour une valeur de 44 779 652 245 FCFA.
Cette campagne a été financée par le reliquat de 20.418.000 US Dollar et un complément de 60.000.000 US Dollar soit 80.418.000 US Dollar mis à disposition par l’Etat du Sénégal
Tous les huiliers ont acheté une quantité de 285 696 tonnes d’arachide
Mieux encore, malgré la baisse des cours mondiaux, l’Etat a maintenu le prix au producteur de 210 FCFA/Kg et la subvention versée aux huiliers pour le soutien du prix au producteur était de 17 367 078 570 FCFA !
La grossièreté des mensonges de Karim Wade se vérifie, également, dans sa sentence burlesque et ridicule relative à l’incapacité de Macky Sall, de fournir de l’électricité et à des prix revus à la baisse. Il est de notoriété publique que le plus gros échec du régime de Wade, en dépit de l’implication totale de Karim Wade, doté de pleins pouvoirs et plus de 1000 Milliards injectés, demeure l’Energie. Quant à la baisse du prix de l’électricité, tous nos compatriotes peuvent en attester : elle est factuelle, réelle. Une simple comparaison de 02 Factures, avant et après Février 2017, en est une preuve irréfutable ! Quelqu’un qui a installé le rationnement de l’électricité sur le modèle des « économies de guerre », jusqu’à susciter les grandes « émeutes de l’électricité » qui l’ont tellement secoué au point qu’il fit appel à « tonton » Robert BOURGI, pour une intervention militaire française, ne devrait pas agiter cette question ! Assommés par les remarquables succès du président Macky Sall dans le secteur de l’énergie, Karim Wade et sa fraction occulte, sombrent dans le délire total. Dans une ultime accusation qui sonne comme un aveu, Karim Wade verse dans le divinatoire politicien : Macky Sall aurait pactisé avec les bailleurs de fonds autour de hausses des prix de plusieurs produits. L’usage du conditionnel invalide la certitude des propos ; le « candidat sortant » s’engage, donc dans la certitude de sa victoire ? Les élucubrations et autres conjectures de Karim Wade, sont de très faible teneur et ont pour fonction de faire exister, par la communication, un zombie politique. Cette stratégie, appuyée par une clique d’inféodés intérieurs et par des réseaux de type mafieux à l’extérieur, relayée par des Media de déférence, ne saurait prospérer : les partenaires au développement, lui ont répondu de la meilleure des manières. Et le peuple sénégalais, dans son écrasante majorité, a déjà fait son choix : Macky Sall !!"
ME SOULEYEMANE NDÉNÉ NDIAYE : MACKY SALL A FAIT DES PROUESSES
L’ancien chef de gouvernement sous Wade, Me Souleymane Ndéné Ndiaye a adressé ses félicitations au président Macky Sall pour avoir obtenu plus que le pactole recherché chez les bailleurs de fonds du Groupe consultatif de Paris. Mais aussi, pour son aura au niveau international, informe un communiqué parvenu à Dakaractu.
Dans ce document émanant de l’Union nationale pour le peuple Unp/Bokk Jëmù dont ledit avocat est le Secrétaire général national, en date du mardi 18 décembre 2018, s’est réjouit des résultats de notre pays, le Sénégal. Et c’est au sortir de cette rencontre, qu’il a magnifié les efforts du président de la République de la république, Macky Sall. Lequel, indique-t-il, ‘’s’est, à nouveau, illustré au niveau international.
En effet, étant à la quête de financements pour la réalisation des projets de la phase II du Pse, le Sénégal a obtenu 7 356 milliards de francs Cfa. Une manne qui représente ‘’plus de 258 % (en valeur relative)’’ du montant qui était recherché initialement. Montant de 2.850 milliards de nos francs était prévu.