Le Premier ministre libéral Charles Michel a jeté l‘éponge mardi soir, faisant le constat de l’absence de soutien pour son gouvernement en place depuis 2014.
A cinq mois des législatives prévues pour le 26 mai, la démission présentée mardi soir au roi Philippe ne va pas déboucher forcément sur son départ ni sur des élections anticipées.
L’option “la plus probable”, selon une source proche du pouvoir, est que le roi demande au gouvernement démissionnaire d’expédier les affaires courantes jusqu‘à l‘échéance électorale.
Charles Michel a annoncé sa démission après un débat au Parlement au cours duquel il avait appelé l’opposition à le soutenir au coup par coup, sur plusieurs thèmes-clés (pouvoir d’achat, sécurité, environnement), pour permettre au gouvernement de continuer à travailler.
L’appel à cette “coalition de bonne volonté” n’a “pas été entendu”, a déploré le Premier ministre devant les députés.
“Je prends donc la décision de présenter ma démission et mon intention est de me rendre chez le roi immédiatement”, a-t-il affirmé.
Au cours d’une suspension de séance, socialistes et écologistes venaient de convenir du dépôt d’une motion pour renverser le gouvernement, traduisant le refus de cette “main tendue”.
Depuis le 9 décembre, date du départ des ministres nationalistes flamands de la N-VA, Charles Michel était à la tête d’un gouvernement privé de majorité.
Son refus d’organiser un vote de confiance qui paraissait risqué l’exposait à des “motions de méfiance” de la part de l’opposition.
“RECORD MONDIAL DE CRISES”
Mardi soir, après avoir reçu M. Michel, le roi a annoncé qu’il mettait sa décision “en suspens”. Il devrait mener des consultations avec les chefs de partis avant de trancher.
La Belgique détient un record mondial en matière de crises gouvernementales.
Entre mi-2010 et décembre 2011, le royaume de 11 millions d’habitants avait tenu 541 jours sans gouvernement de plein exercice. Cela n’avait toutefois pas empêché la prise de décisions importantes comme celle de l’intervention militaire en Libye.
“Les affaires courantes n’empêchent pas le gouvernement de fonctionner, il doit simplement le faire de manière prudente”, a commenté le député écologiste Georges Gilkinet sur la chaîne francophone RTBF.
La coalition au pouvoir associant depuis octobre 2014 libéraux et démocrates-chrétiens aux nationalistes flamands de la N-VA s’est effondrée sur le dossier de la migration.
L’Alliance néoflamande (Nieuw Vlaamse Alliantie, N-VA) avait retiré son soutien à Charles Michel à la veille de son déplacement pour approuver le pacte de l’ONU au nom de la Belgique, le 10 décembre à Marrakech.
Une attitude dénoncée par le chef du gouvernement comme “une volte-face” de la N-VA, alors qu’un consensus s‘était dégagé sur ce texte au cours de l‘été.
Malgré son caractère non contraignant, ce texte était refusé par les nationalistes flamands au motif qu’il ouvrirait la voie à des pertes de souveraineté des Etats signataires pour arrêter leur politique migratoire.
Dans le sillage des Etats-Unis et d’Israël notamment, une dizaine de pays européens ont annoncé leur retrait ou le gel de leur décision après avoir approuvé le texte le 13 juillet à New York.
Depuis son départ du gouvernement, la N-VA continuait de monnayer son soutien au gouvernement belge devenu minoritaire.
Pour voter le budget 2019 cette semaine à la Chambre, il avait notamment exigé de pouvoir rouvrir des discussions constitutionnelles sur le pouvoir des communautés, ce que le Premier ministre a jugé “inacceptable”.
“J’ai constaté qu’il y avait des conditions nouvelles qui menaçaient de lancer le pays dans une fuite en avant confédérale et des élections anticipées. Nous n’avons pas accepté ces conditions. Le trait est tiré”, a-t-il dit mardi après-midi devant les députés.
Charles Michel, qui aura 43 ans vendredi, était à l‘époque de son arrivée à la tête du gouvernement le plus jeune Premier ministre du royaume depuis 1840.
«L’EXPLOITATION DU PETROLE ET DU GAZ VA REDUIRE LES ACTIVITES DE PECHE…»
Depuis trois jours, les professionnels de la pêche au Sénégal sont en conclave à Thiès dans le cadre d’un atelier de formation en plaidoyer et sensibilisation à la transparence, dans le secteur de la pêche. Les participants ont lancé un cri de cœur par rapport à la découverte de pétrole et de gaz dans nos côtes. Selon Mamadou Fall vice-président du Conseil National Interprofessionnel de la Pêche Artisanal au Sénégal (CONIPAS), l’exploitation du pétrole et du gaz va réduire les activités de pêche et le secteur risque d’être plombé d’ici 2022.
Les professionnels de la pêche du Sénégal, venus de Dakar, de la Petite Côte, de Cayar, de Saint-Louis, sont en conclave à Thiès, au siège de la Fédération des Organisations Non Gouvernementales du Sénégal (FONGS). C’est à l’occasion d’un atelier de formation en plaidoyer et sensibilisation à la transparence, dans le secteur de la pêche, et la gestion durable des stocks et des sites côtiers critiques, pour les petits pélagiques. La rencontre a également été pour la communauté des acteurs de la pêche l’occasion de lancer un cri de cœur lié à la découverte dans nos côtes de pétrole et de gaz. Selon Mamadou Fall vice Président du Conseil National Interprofessionnel de la Pêche Artisanal au Sénégal (CONIPAS), l’exploitation de ces ressources ne sera pas sans conséquence ; et la communauté de la pêche composée des mareyeurs, des pêcheurs, des transformatrices et de toutes les activités connexes, doit en être bien sensibilisée. Il ajoute : « l’exploitation du pétrole et du gaz va réduire les activités de pêche et si l’on y prend garde, le secteur risque d’être plombé d’ici 2022. En effet la superficie de la mer exploitée par les pêcheurs sénégalais est de 198.000 km2. Si chacune des 7 plateformes d’exploitation du pétrole et du gaz prend sa part, il restera moins de 100.000 km2, d’où une réduction drastique de l’espace d’évolution des pirogues de pêche. Ce qui veut dire également la perte de beaucoup d’emplois dans le secteur de la pêche, beaucoup de pirogues ne pouvant plus aller en mer ».
Ainsi, à l’en croire, il faut dès à présent réfléchir sur ces questions et même anticiper pour trouver des métiers de substitution pouvant prendre en charge les pêcheurs négativement impactés. Il s’y ajoute, à ses yeux, la nécessité de réfléchir sur les redevances à verser à la communauté des pêcheurs en termes d’indemnisation. A son avis, il faut savoir anticiper sur des évènements de ce genre et non attendre que toutes les conséquences soient là, pour ensuite s’agiter et tâtonner en termes de solutions appropriées. Selon lui, la sensibilisation doit déjà commencer à tous les niveaux car il est clair qu’avec l’exploitation du pétrole, les produits halieutiques vont se raréfier de jour en jour. Parlant de l’atelier proprement dit, Abdoulaye Samba Coordonnateur technique du Conseil National Interprofessionnel de la Pêche Artisanal au Sénégal (CONIPAS) déclare qu’il s’agit de réfléchir ensemble et renforcer les capacités des professionnels de la pêche dans le domaine du plaidoyer et de la transparence, surtout par rapport à certaines exigences. Pour lui, parler de la transparence dans le secteur de la pêche passe d’abord par une lumière autour des accords de pêche, pour que nul n’en ignore. Et à l’en croire, si le Sénégal signe des accords de pêche, ce doit être sur la base de l’existence avérée d’une ressource et d’une recherche. Autrement dit, avant de signer des accords de pêche, il faut qu’il y ait des études préalables sérieuses, prouvant que les stocks sont suffisants et que les acteurs de la pêche au Sénégal ne peuvent pas tout pêcher, avant de donner accès à des bateaux étrangers
UNE PENURIE D’ESSENCE DE PIROGUE S’AJOUTE A LA RAREFACTION DE LA RESSOURCE
Selon Abdoulaye Samba, le Sénégal en tant que gouvernement investit également dans le secteur de la pêche en termes de subventions, mais tout ce processus doit être accompagné par une transparence. D’après Abdoulaye Samba, les acteurs attendent beaucoup de l’Etat qui est habilité à mettre en place tout ce qui est réglementation, code de la pêche. Ainsi, il doit tout mettre en œuvre pour que tous les acteurs soient informés de tous les aspects liés au secteur. Il poursuit : « les ressources continuent de baisser consécutivement à une surcharge d’exploitation, aux mauvaises pratiques de pêche et aux effets liés au changement climatique. Ces effets climatiques font d’ailleurs que les petits pélagiques migrent vers le Maroc où ils ont de meilleures conditions de vie. Il faut donc réfléchir ensemble pour voir les actions et les mesures à mettre en œuvre pour sensibiliser les acteurs de la pêche ». En tout cas, dit-il, le CONIPAS va s’investir sur ce chemin dans les mois de janvier à juin, pour sillonner le terrain pour des opérations de sensibilisation à travers les documents de plaidoyer qui seront produits au cours de cet atelier de Thiès. Pour sa part, Malick Fall Président des acteurs émergents et membre du conseil d’administration du CONIPAS a affirmé que, depuis 4 à 5 mois, les pêcheurs sont désœuvrés à cause d’une pénurie d’essence de pirogue en ce début de saison, ce qui a impacté fortement l’approvisionnement du marché en poissons. C’est ainsi qu’il a lancé un appel pour la mise à disposition de cet intrant incontournable pour le développement du secteur.
«S’IL N’ATTEINT PAS LES OBJECTIFS, IL PEUT ETRE LIMOGE»
Remporter la CAN 2019, c’est l’objectif des autorités sportives sénégalaises. Invité, hier, de l’émission «Rétro Sports» de «Sud Fm», le ministre des Sports est revenu sur cette volonté affichée par les fédéraux. Selon Matar Bâ, le sélectionneur national pourrait être limogé, s’il ne parvenait pas à atteindre les objectifs qui lui ont été assignés.
SPECULATIONS SUR LE CONTRAT DE ALIOU CISSE
«On a mis Aliou Cissé dans d’excellentes conditions pour qu’il réalise l’objectif qu’on lui a assigné. Cela ne veut pas dire qu’on ne parle pas avec lui en interne. Le renouvellement d’un contrat doit avoir une base. Les termes restent les mêmes. C’est l’objectif et la durée qui changent. On met en place un avenant pour encadrer le contrat, parce qu’on a eu des situations délicates avec des entraineurs dans le passé. Il faut savoir tirer des leçons de cela».
LE TROPHEE, OBJECTIF POUR LA CAN 2019
«Je crois dur comme fer que la prochaine Coupe d’Afrique est la nôtre. Les résultats de Aliou Cissé sont positifs, mais on a soif de cette coupe. Je lui souhaite d’atteindre les objectifs qu’on lui assigne. Parce qu’il soit Sénégalais ou non, s’il n’atteint pas les objectifs assignés, ses employeurs peuvent le limoger. Toute personne qui signe un contrat connait les enjeux. Aliou Cissé a tout atteint dans le contrat, sauf la CAN à venir. Et l’objectif est d’atteindre la finale. Arrivé là-bas, il faut tout faire pour remporter la coupe».
ACCEPTER LES CRITIQUES ET TRAVAILLER
«Il faut rappeler que Aliou Cissé a été choisi par le peuple sénégalais d’abord, avant l’Etat et les fédéraux. Les Sénégalais l’ont vu jouer et aiment son caractère, parce que s’il ne s’agissait que de son expérience ou des trophées, on ne l’aurait pas pris. Avant le Sénégal, il n’a pas été entraineur dans un autre pays. Le seul conseil que je lui donne est qu’il ne faut pas refuser d’être critiqué. Il faut écouter les critiques et en tirer les bonnes choses qui nous font avancer. Il a la confiance de l’Etat. Espérons donc que son expérience lui permette d’avoir des schémas gagnants pour qu’on puisse remporter la coupe ».
NIGERIA : UN ANCIEN CHEF D'ÉTAT MAJOR DE L'ARMÉE ABATTU PAR BALLES
Alex Sabundu Badeh, le maréchal en chef de l’air a été abattu ce mardi dans sa voiture au Nigeria.
L’homme de 61 ans est mort suite à ses blessures par balles. Son véhicule a été attaqué alors qu’il revenait de sa ferme, le long de la route entre Abuja et Keffi, explique le communiqué des autorités nigérianes.
“C’est avec un coeur lourd que j’annonce avec regret la mort malheureuse de notre ancien chef d‘état-major, le maréchal en chef de l’air Alex Sabundu Badeh”, a indiqué Ibikunle Daramola, porte-parole de l’armée de l’air.
Aucune précision n’a été donnée sur les auteurs de l’attaque ou leurs motivations.
Le maréchal Badeh, qui a servi le Nigeria sous la présidence de l’ex chef d’Etat Goodluck Jonathan, avait cessé ses activités en 2015, à l’arrivée au pouvoir de l’ancien général Muhammadu Buhari.
Il a été accusé de corruption et de détournements d’argent alors qu’il était à la tête de l’armée, au plus fort du conflit avec le groupe jihadiste Boko Haram, et était dans l’attente de son procès avec nombreux autres membres de l’ancien gouvernement.
La situation sécuritaire se dégrade dans le pays le plus peuplé d’Afrique (180 millions d’habitants) à quelques mois de la présidentielle prévue en février prochain.
Le président Buhari, candidat à sa propre succession, est largement critiqué pour avoir laissé s’aggraver de nombreux conflits aux quatre coins du pays.
NIGERIA : UN ANCIEN D'ÉTAT MAJOR DE L'ARMÉE ABATTU PAR BALLES
Alex Sabundu Badeh, le maréchal en chef de l’air a été abattu ce mardi dans sa voiture au Nigeria.
L’homme de 61 ans est mort suite à ses blessures par balles. Son véhicule a été attaqué alors qu’il revenait de sa ferme, le long de la route entre Abuja et Keffi, explique le communiqué des autorités nigérianes.
“C’est avec un coeur lourd que j’annonce avec regret la mort malheureuse de notre ancien chef d‘état-major, le maréchal en chef de l’air Alex Sabundu Badeh”, a indiqué Ibikunle Daramola, porte-parole de l’armée de l’air.
Aucune précision n’a été donnée sur les auteurs de l’attaque ou leurs motivations.
Le maréchal Badeh, qui a servi le Nigeria sous la présidence de l’ex chef d’Etat Goodluck Jonathan, avait cessé ses activités en 2015, à l’arrivée au pouvoir de l’ancien général Muhammadu Buhari.
Il a été accusé de corruption et de détournements d’argent alors qu’il était à la tête de l’armée, au plus fort du conflit avec le groupe jihadiste Boko Haram, et était dans l’attente de son procès avec nombreux autres membres de l’ancien gouvernement.
La situation sécuritaire se dégrade dans le pays le plus peuplé d’Afrique (180 millions d’habitants) à quelques mois de la présidentielle prévue en février prochain.
Le président Buhari, candidat à sa propre succession, est largement critiqué pour avoir laissé s’aggraver de nombreux conflits aux quatre coins du pays.
JUSTICE : ULTIMATUM FIXÉ À IBOU TOURÉ
Le footballeur a été condamné par la Cour d'appel de Dakar dans l'affaire l'opposant à son ex épouse Bana Valfroy
Bana Valfroy a gagné son procès contre son ex mari, Ibou Touré. Le footballeur a été condamné par la Cour d'appel de Dakar, confirmant la décision du tribunal d'instance de Dakar. Son ex-épouse devrait recevoir une pension alimentaire fixée à 1 million FCFA par mois pour sa fille. Mais Ibou Touré n’a pas toujours respecté cette décision du tribunal. Il a ainsi reçu d’un huissier, un commandement de paiement, afin de s’acquitter de la pension alimentaire, informe Les Echos. D’après le journal, si d’ici à vendredi prochain, Touré ne s’acquitte pas de sa tache, l’huissier va lancer une procédure de saisie de ses biens immobiliers.
A rappeler que les ex époux mariés sous le régime de la communauté de biens se partagent un patrimoine immobilier composé d'un immeuble R+6 à la cité Keur Gorgui, une maison occupée par le chanteur Waly Seck à nord Foire, une maison à Saly Portudal et un appartement S3 à la cité Mixta. Le parc automobile, lui, comprend une Bentley, une Bmw X6, une Porsche Cayenne Sport, une Mercedes Classe V et une Cadillac escalade.
MANCHESTER UNITED : OLE GUNNAR SOLSKJAER VA ASSURER L'INTÉRIM
Une légende du club nommé entraîneur en remplacement de José Mourinho
Comme attendu, le Norvégien Ole Gunnar Solskjaer (45 ans) a été nommé ce mercredi matin entraîneur intérimaire de Manchester United jusqu'à la fin de la saison.
Solskjaer succède à José Mourinho, démis de ses fonctions mardi. MU avait annoncé qu'il souhaitait nommer un entraîneur intérimaire pour terminer la saison et se donner le temps de trouver un manager pour le prochain exercice.
Le club mancunien a opté pour un ancien joueur puisque l'ex-attaquant a joué pour les Red Devils entre 1996 et 2007. Son staff sera composé de Mike Phelan (56 ans), Michael Carrick (37 ans), deux autres anciens joueurs du club, et Kieran McKenna (32 ans) qui a déjà travaillé avec les équipes jeunes.
GRANDE BRETAGNE : BREXIT SANS ACCORD EN VUE
Deux milliards et des militaires pour préparer une sortie de l'EU dans la douleur
Le gouvernement britannique a annoncé mardi allouer deux milliards de livres (2,2 milliards d'euros) à vingt-six ministères et départements pour les préparatifs en vue d'un potentiel Brexit sans accord, scénario qui pourrait également mobiliser jusqu'à 3.500 militaires.
"Un gouvernement responsable se prépare à toutes les éventualités et c’est la raison pour laquelle nous intensifions les préparatifs en cas d’absence d'accord", a déclaré le ministre des Finances, Philip Hammond, dans un communiqué.
Sur cette somme, le ministère de l'Intérieur et le département des douanes, chargés des contrôles aux frontières, se taillent la part du lion, avec respectivement 480 et 375 millions de livres (534 et 417 millions d'euros), qui doivent permettre de recruter "des centaines" de personnes pour la police des frontières et 3.000 agents des douanes.
Le ministère de l'Agriculture recevra quant à lui 410 millions de livres (456 millions d'euros) pour "assurer le maintien du commerce des produits de la pêche, des produits chimiques et de l'agroalimentaire".
Au total, "le Trésor a alloué plus de 4,2 milliards de livres (4,7 milliards d'euros) aux préparatifs en vue du Brexit depuis 2016", a précisé le ministère des Finances.
Un peu plus tôt mardi, le ministre britannique de la Défense Gavin Williamson a annoncé que 3.500 militaires se tiendraient "prêts" à intervenir pour soutenir les services gouvernementaux qui en exprimeraient le besoin en cas de Brexit sans accord. Il a néanmoins précisé qu'"aucune demande officielle" n'avait encore été reçue.
Réuni pour le dernier conseil des ministres de l'année, le gouvernement de Theresa May a décidé mardi d'accélérer les préparatifs en prévision d'une éventuelle sortie de l'UE sans accord, considérés comme "une priorité opérationnelle" à une centaine de jours du Brexit, le 29 mars.
"A juste trois mois de la sortie de l'Union européenne, nous avons maintenant atteint le point où nous devons accélérer ces préparatifs", a déclaré le porte-parole de Mme May à l'issue du dernier conseil des ministres.
Le ministre chargé du Brexit, Stephen Barclay, a ajouté que le "rythme" de publication des recommandations aux entreprises et aux ménages allait s'accélérer.
Fin novembre, Theresa May a conclu avec Bruxelles un accord de divorce après 17 mois de difficiles négociations, qu'elle souhaite voir voter par les députés. Mais l'opposition au texte des députés de tous bords, europhiles comme eurosceptique, renforce la probabilité d'une sortie sans accord.
- SCÉNARIOS DU CHAOS -
Le gouvernement a déjà diffusé ces derniers mois des dizaines de notes techniques évoquant, en cas de "no deal", une hausse des frais téléphoniques et bancaires, d'éventuelles pénuries de médicaments ou un possible chaos dans les transports. La Banque d'Angleterre a quant à elle mis en garde contre un effondrement de la livre et une montée en flèche du chômage.
Selon Downing Street, quelque 80.000 entreprises qui seront les plus affectées se verront adresser un email dans les prochains jours et un guide de plus de 100 pages sera publié en ligne.
De son côté, la Commission européenne a également intensifié ses préparatifs en vue d'un "no deal", qu'elle présentera mercredi.
Theresa May a reporté à la dernière minute un vote au parlement sur son projet d'accord, initialement prévu pour le 11 décembre, face au risque qu'il se fasse retoquer par les députés, qu'ils soient partisans d'un Brexit sans concessions ou favorables au maintien dans le club européen. Le texte doit à présent être soumis au vote au cours de la troisième semaine de janvier.
Face au blocage de la situation, de plus en plus de voix s'élèvent pour soutenir l'organisation d'un second référendum, dans l'opposition comme chez les conservateurs. Une cinquantaine de personnalités du monde économique ont également défendu cette option mardi dans le quotidien Daily Telegraph, même si elle est catégoriquement rejetée par Theresa May.
GRANDE BRETAGNE : BREXIT SANS ACCORD EN VU
Deux milliards et des militaires pour préparer une sortie de l'EU dans la douleur
Le gouvernement britannique a annoncé mardi allouer deux milliards de livres (2,2 milliards d'euros) à vingt-six ministères et départements pour les préparatifs en vue d'un potentiel Brexit sans accord, scénario qui pourrait également mobiliser jusqu'à 3.500 militaires.
"Un gouvernement responsable se prépare à toutes les éventualités et c’est la raison pour laquelle nous intensifions les préparatifs en cas d’absence d'accord", a déclaré le ministre des Finances, Philip Hammond, dans un communiqué.
Sur cette somme, le ministère de l'Intérieur et le département des douanes, chargés des contrôles aux frontières, se taillent la part du lion, avec respectivement 480 et 375 millions de livres (534 et 417 millions d'euros), qui doivent permettre de recruter "des centaines" de personnes pour la police des frontières et 3.000 agents des douanes.
Le ministère de l'Agriculture recevra quant à lui 410 millions de livres (456 millions d'euros) pour "assurer le maintien du commerce des produits de la pêche, des produits chimiques et de l'agroalimentaire".
Au total, "le Trésor a alloué plus de 4,2 milliards de livres (4,7 milliards d'euros) aux préparatifs en vue du Brexit depuis 2016", a précisé le ministère des Finances.
Un peu plus tôt mardi, le ministre britannique de la Défense Gavin Williamson a annoncé que 3.500 militaires se tiendraient "prêts" à intervenir pour soutenir les services gouvernementaux qui en exprimeraient le besoin en cas de Brexit sans accord. Il a néanmoins précisé qu'"aucune demande officielle" n'avait encore été reçue.
Réuni pour le dernier conseil des ministres de l'année, le gouvernement de Theresa May a décidé mardi d'accélérer les préparatifs en prévision d'une éventuelle sortie de l'UE sans accord, considérés comme "une priorité opérationnelle" à une centaine de jours du Brexit, le 29 mars.
"A juste trois mois de la sortie de l'Union européenne, nous avons maintenant atteint le point où nous devons accélérer ces préparatifs", a déclaré le porte-parole de Mme May à l'issue du dernier conseil des ministres.
Le ministre chargé du Brexit, Stephen Barclay, a ajouté que le "rythme" de publication des recommandations aux entreprises et aux ménages allait s'accélérer.
Fin novembre, Theresa May a conclu avec Bruxelles un accord de divorce après 17 mois de difficiles négociations, qu'elle souhaite voir voter par les députés. Mais l'opposition au texte des députés de tous bords, europhiles comme eurosceptique, renforce la probabilité d'une sortie sans accord.
- SCÉNARIOS DU CHAOS -
Le gouvernement a déjà diffusé ces derniers mois des dizaines de notes techniques évoquant, en cas de "no deal", une hausse des frais téléphoniques et bancaires, d'éventuelles pénuries de médicaments ou un possible chaos dans les transports. La Banque d'Angleterre a quant à elle mis en garde contre un effondrement de la livre et une montée en flèche du chômage.
Selon Downing Street, quelque 80.000 entreprises qui seront les plus affectées se verront adresser un email dans les prochains jours et un guide de plus de 100 pages sera publié en ligne.
De son côté, la Commission européenne a également intensifié ses préparatifs en vue d'un "no deal", qu'elle présentera mercredi.
Theresa May a reporté à la dernière minute un vote au parlement sur son projet d'accord, initialement prévu pour le 11 décembre, face au risque qu'il se fasse retoquer par les députés, qu'ils soient partisans d'un Brexit sans concessions ou favorables au maintien dans le club européen. Le texte doit à présent être soumis au vote au cours de la troisième semaine de janvier.
Face au blocage de la situation, de plus en plus de voix s'élèvent pour soutenir l'organisation d'un second référendum, dans l'opposition comme chez les conservateurs. Une cinquantaine de personnalités du monde économique ont également défendu cette option mardi dans le quotidien Daily Telegraph, même si elle est catégoriquement rejetée par Theresa May.
Le candidat déclaré à la prochaine Présidentielle, Pierre Goudiaby Atepa a démissionné de son poste de Président du Conseil d'administration (Pca) de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm).
Ce, pour se consacrer entièrement à l’élection présidentielle du 24 février 2019. D’ailleurs, le journal indique qu’Atépa a déposé hier son dossier de candidature au Conseil constitutionnel, avec 64.999 signatures collectées.