Bana Valfroy a gagné son procès contre son ex mari, Ibou Touré. Le footballeur a été condamné par la Cour d'appel de Dakar, confirmant la décision du tribunal d'instance de Dakar. Son ex-épouse devrait recevoir une pension alimentaire fixée à 1 million FCFA par mois pour sa fille. Mais Ibou Touré n’a pas toujours respecté cette décision du tribunal. Il a ainsi reçu d’un huissier, un commandement de paiement, afin de s’acquitter de la pension alimentaire, informe Les Echos. D’après le journal, si d’ici à vendredi prochain, Touré ne s’acquitte pas de sa tache, l’huissier va lancer une procédure de saisie de ses biens immobiliers.
A rappeler que les ex époux mariés sous le régime de la communauté de biens se partagent un patrimoine immobilier composé d'un immeuble R+6 à la cité Keur Gorgui, une maison occupée par le chanteur Waly Seck à nord Foire, une maison à Saly Portudal et un appartement S3 à la cité Mixta. Le parc automobile, lui, comprend une Bentley, une Bmw X6, une Porsche Cayenne Sport, une Mercedes Classe V et une Cadillac escalade.
MANCHESTER UNITED : OLE GUNNAR SOLSKJAER VA ASSURER L'INTÉRIM
Une légende du club nommé entraîneur en remplacement de José Mourinho
Comme attendu, le Norvégien Ole Gunnar Solskjaer (45 ans) a été nommé ce mercredi matin entraîneur intérimaire de Manchester United jusqu'à la fin de la saison.
Solskjaer succède à José Mourinho, démis de ses fonctions mardi. MU avait annoncé qu'il souhaitait nommer un entraîneur intérimaire pour terminer la saison et se donner le temps de trouver un manager pour le prochain exercice.
Le club mancunien a opté pour un ancien joueur puisque l'ex-attaquant a joué pour les Red Devils entre 1996 et 2007. Son staff sera composé de Mike Phelan (56 ans), Michael Carrick (37 ans), deux autres anciens joueurs du club, et Kieran McKenna (32 ans) qui a déjà travaillé avec les équipes jeunes.
GRANDE BRETAGNE : BREXIT SANS ACCORD EN VUE
Deux milliards et des militaires pour préparer une sortie de l'EU dans la douleur
Le gouvernement britannique a annoncé mardi allouer deux milliards de livres (2,2 milliards d'euros) à vingt-six ministères et départements pour les préparatifs en vue d'un potentiel Brexit sans accord, scénario qui pourrait également mobiliser jusqu'à 3.500 militaires.
"Un gouvernement responsable se prépare à toutes les éventualités et c’est la raison pour laquelle nous intensifions les préparatifs en cas d’absence d'accord", a déclaré le ministre des Finances, Philip Hammond, dans un communiqué.
Sur cette somme, le ministère de l'Intérieur et le département des douanes, chargés des contrôles aux frontières, se taillent la part du lion, avec respectivement 480 et 375 millions de livres (534 et 417 millions d'euros), qui doivent permettre de recruter "des centaines" de personnes pour la police des frontières et 3.000 agents des douanes.
Le ministère de l'Agriculture recevra quant à lui 410 millions de livres (456 millions d'euros) pour "assurer le maintien du commerce des produits de la pêche, des produits chimiques et de l'agroalimentaire".
Au total, "le Trésor a alloué plus de 4,2 milliards de livres (4,7 milliards d'euros) aux préparatifs en vue du Brexit depuis 2016", a précisé le ministère des Finances.
Un peu plus tôt mardi, le ministre britannique de la Défense Gavin Williamson a annoncé que 3.500 militaires se tiendraient "prêts" à intervenir pour soutenir les services gouvernementaux qui en exprimeraient le besoin en cas de Brexit sans accord. Il a néanmoins précisé qu'"aucune demande officielle" n'avait encore été reçue.
Réuni pour le dernier conseil des ministres de l'année, le gouvernement de Theresa May a décidé mardi d'accélérer les préparatifs en prévision d'une éventuelle sortie de l'UE sans accord, considérés comme "une priorité opérationnelle" à une centaine de jours du Brexit, le 29 mars.
"A juste trois mois de la sortie de l'Union européenne, nous avons maintenant atteint le point où nous devons accélérer ces préparatifs", a déclaré le porte-parole de Mme May à l'issue du dernier conseil des ministres.
Le ministre chargé du Brexit, Stephen Barclay, a ajouté que le "rythme" de publication des recommandations aux entreprises et aux ménages allait s'accélérer.
Fin novembre, Theresa May a conclu avec Bruxelles un accord de divorce après 17 mois de difficiles négociations, qu'elle souhaite voir voter par les députés. Mais l'opposition au texte des députés de tous bords, europhiles comme eurosceptique, renforce la probabilité d'une sortie sans accord.
- SCÉNARIOS DU CHAOS -
Le gouvernement a déjà diffusé ces derniers mois des dizaines de notes techniques évoquant, en cas de "no deal", une hausse des frais téléphoniques et bancaires, d'éventuelles pénuries de médicaments ou un possible chaos dans les transports. La Banque d'Angleterre a quant à elle mis en garde contre un effondrement de la livre et une montée en flèche du chômage.
Selon Downing Street, quelque 80.000 entreprises qui seront les plus affectées se verront adresser un email dans les prochains jours et un guide de plus de 100 pages sera publié en ligne.
De son côté, la Commission européenne a également intensifié ses préparatifs en vue d'un "no deal", qu'elle présentera mercredi.
Theresa May a reporté à la dernière minute un vote au parlement sur son projet d'accord, initialement prévu pour le 11 décembre, face au risque qu'il se fasse retoquer par les députés, qu'ils soient partisans d'un Brexit sans concessions ou favorables au maintien dans le club européen. Le texte doit à présent être soumis au vote au cours de la troisième semaine de janvier.
Face au blocage de la situation, de plus en plus de voix s'élèvent pour soutenir l'organisation d'un second référendum, dans l'opposition comme chez les conservateurs. Une cinquantaine de personnalités du monde économique ont également défendu cette option mardi dans le quotidien Daily Telegraph, même si elle est catégoriquement rejetée par Theresa May.
GRANDE BRETAGNE : BREXIT SANS ACCORD EN VU
Deux milliards et des militaires pour préparer une sortie de l'EU dans la douleur
Le gouvernement britannique a annoncé mardi allouer deux milliards de livres (2,2 milliards d'euros) à vingt-six ministères et départements pour les préparatifs en vue d'un potentiel Brexit sans accord, scénario qui pourrait également mobiliser jusqu'à 3.500 militaires.
"Un gouvernement responsable se prépare à toutes les éventualités et c’est la raison pour laquelle nous intensifions les préparatifs en cas d’absence d'accord", a déclaré le ministre des Finances, Philip Hammond, dans un communiqué.
Sur cette somme, le ministère de l'Intérieur et le département des douanes, chargés des contrôles aux frontières, se taillent la part du lion, avec respectivement 480 et 375 millions de livres (534 et 417 millions d'euros), qui doivent permettre de recruter "des centaines" de personnes pour la police des frontières et 3.000 agents des douanes.
Le ministère de l'Agriculture recevra quant à lui 410 millions de livres (456 millions d'euros) pour "assurer le maintien du commerce des produits de la pêche, des produits chimiques et de l'agroalimentaire".
Au total, "le Trésor a alloué plus de 4,2 milliards de livres (4,7 milliards d'euros) aux préparatifs en vue du Brexit depuis 2016", a précisé le ministère des Finances.
Un peu plus tôt mardi, le ministre britannique de la Défense Gavin Williamson a annoncé que 3.500 militaires se tiendraient "prêts" à intervenir pour soutenir les services gouvernementaux qui en exprimeraient le besoin en cas de Brexit sans accord. Il a néanmoins précisé qu'"aucune demande officielle" n'avait encore été reçue.
Réuni pour le dernier conseil des ministres de l'année, le gouvernement de Theresa May a décidé mardi d'accélérer les préparatifs en prévision d'une éventuelle sortie de l'UE sans accord, considérés comme "une priorité opérationnelle" à une centaine de jours du Brexit, le 29 mars.
"A juste trois mois de la sortie de l'Union européenne, nous avons maintenant atteint le point où nous devons accélérer ces préparatifs", a déclaré le porte-parole de Mme May à l'issue du dernier conseil des ministres.
Le ministre chargé du Brexit, Stephen Barclay, a ajouté que le "rythme" de publication des recommandations aux entreprises et aux ménages allait s'accélérer.
Fin novembre, Theresa May a conclu avec Bruxelles un accord de divorce après 17 mois de difficiles négociations, qu'elle souhaite voir voter par les députés. Mais l'opposition au texte des députés de tous bords, europhiles comme eurosceptique, renforce la probabilité d'une sortie sans accord.
- SCÉNARIOS DU CHAOS -
Le gouvernement a déjà diffusé ces derniers mois des dizaines de notes techniques évoquant, en cas de "no deal", une hausse des frais téléphoniques et bancaires, d'éventuelles pénuries de médicaments ou un possible chaos dans les transports. La Banque d'Angleterre a quant à elle mis en garde contre un effondrement de la livre et une montée en flèche du chômage.
Selon Downing Street, quelque 80.000 entreprises qui seront les plus affectées se verront adresser un email dans les prochains jours et un guide de plus de 100 pages sera publié en ligne.
De son côté, la Commission européenne a également intensifié ses préparatifs en vue d'un "no deal", qu'elle présentera mercredi.
Theresa May a reporté à la dernière minute un vote au parlement sur son projet d'accord, initialement prévu pour le 11 décembre, face au risque qu'il se fasse retoquer par les députés, qu'ils soient partisans d'un Brexit sans concessions ou favorables au maintien dans le club européen. Le texte doit à présent être soumis au vote au cours de la troisième semaine de janvier.
Face au blocage de la situation, de plus en plus de voix s'élèvent pour soutenir l'organisation d'un second référendum, dans l'opposition comme chez les conservateurs. Une cinquantaine de personnalités du monde économique ont également défendu cette option mardi dans le quotidien Daily Telegraph, même si elle est catégoriquement rejetée par Theresa May.
Le candidat déclaré à la prochaine Présidentielle, Pierre Goudiaby Atepa a démissionné de son poste de Président du Conseil d'administration (Pca) de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm).
Ce, pour se consacrer entièrement à l’élection présidentielle du 24 février 2019. D’ailleurs, le journal indique qu’Atépa a déposé hier son dossier de candidature au Conseil constitutionnel, avec 64.999 signatures collectées.
FLOU TOTAL SUR LES CHANCES DE KHALIFA SALL
Délibéré de la cour suprême avant la publication des listes des candidats
Les partisans de l’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, croient dur comme fer que la Cour suprême ne pourra pas vider l’affaire de la Caisse d’avance de la mairie de Dakar avant la publication des listes des candidats, prévue le 19 janvier. Des assurances qui suscitent une polémique auprès des juristes, en l’occurrence le président du Forum du justiciable, Babacar Ba, et l’Enseignant à la Faculté de Droit à l’Ucad, El Hadj Iba Barry Kamara qui ne semblent pas être sur le même tempo.
L’affaire de la Caisse d’avance de la mairie de Dakar qui a motivé la condamnation de Khalifa Sall et compagnie en première et deuxième instance, et devant être jugé en appel le 20 décembre prochain à la Cour suprême, présente toujours des zones d’ombre sur la possibilité ou pas pour le candidat de la coalition Taxawu Senegaal de concourir au suffrage universel, le 24 février prochain. En tout cas, pour les partisans de l’ex-maire de Dakar, en l’occurrence le maire de Mermoz Sacré cœur, Barthélémy Dias, il est clair que ladite affaire ne pourra pas être vidée par la Cour suprême d’ici la publication des listes des candidats par le Conseil constitutionnel, le 19 janvier prochain. Des assurances que semblent confirmer le Forum du justiciable à travers un communiqué rendu public, suite à une lettre reçue du mis en cause, à la veille de son procès en appel. Dans ladite note, le président Babacar Ba rappelle la nécessité pour la Cour suprême du «respect de certaines règles et principes fondamentaux considérés comme des normes universelles pour garantir l’exercice d’une justice libre, crédible et impartiale».
Comme règles, il cite les dispositions des articles 51 et 52 de la loi organique n° 2017-09 du 17 janvier 2017 abrogeant et remplaçant la loi organique n° 2008-35 du 08 août 2008 sur la Cour suprême. Selon lui, «Khalifa Ababacar Sall dispose, en cas de décision confirmant le juge d’Appel, un droit de recours notamment le rabat d’arrêt qu’il peut exercer contre la décision de la Cour Suprême». Mieux, précisant les délais requis pour éviter l’irrecevabilité, à savoir le délai d’un mois, il dira que «le rabat d’arrêt revêt un caractère suspensif qui enlève à la décision rendue son caractère définitif». Par conséquent, il a invité les juges de la Cour d’appel à veiller au respect des droits de Khalifa Sall et de faire une bonne application des textes de loi.
Joint au téléphone, Babacar Ba confirme le communiqué, non sans préciser que le rabat d’arrêt est motivé par «une erreur matérielle, une erreur de procédure ou bien quand un des moyens n’a pas été exploité». Sur les conditions de la recevabilité ou pas dudit rabat d’arrêt, M. Ba de préciser qu’en vertu de l’article 51, la seule condition est le délai imparti d’un mois. Poursuivant, il dira que cette fois-ci, «c’est en chambres réunies» que la Cour suprême doit vider le rabat d’arrêt. Ce qui pourrait nécessiter du temps. Donc, au-delà de la date de publication de la liste des candidats à la présidentielle prévue le 19 janvier.
TOUT DEPEND DE LA DECISION DE LA COUR SUPREME
Sur la base de ces explications, il ressort que si la Cour suprême confirme la décision en première et deuxième instance et qu’un rabat d’arrêt est introduit, Khalifa Sall est présumé innocent jusqu’à ce que la justice vide l’affaire. En ce moment, le Conseil constitutionnel n’aura aucun argument pour rejeter sa candidature. Pour autant, il ne faudrait pas crier très tôt victoire si on se fie aux propos de l’Enseignant à la Faculté de Droit à l’Ucad, El Hadj Iba Barry Kamara. Pour lui, c’est «compliqué», dans la mesure où on ne peut pas présager le motif pour lequel ses avocats pourraient introduire un rabat d’arrêt. Cela, dans la mesure où le rabat d’arrêt ne peut être recevable que lorsqu’il y a une omission, une erreur matérielle commise par la Cour suprême par rapport aux faits. Donc, «comment peut-on préjuger qu’il y aurait une erreur manifeste d’appréciation des faits, alors que la Cour suprême n’a pas encore statué ?», se demande-t-il.
Pour lui, tout émane de la décision de la Cour suprême car le rabat d’arrêt est une contestation par rapport à une décision qu’aurait prise la Cour suprême. Estimant ainsi que la Cour suprême dispose de tout le dossier, et que de surcroit pour le jugement, les avocats de Khalifa Sall seront présents à l’audience, il dit ne pas voir comment il y aurait des manquements ou encore comment un fait échapperait aux juges de la Haute juridiction.
En tout état de cause, l’enjeu pour les conseils de Khalifa Sall, dans cette affaire en appel, est de retarder du mieux possible la décision finale de la Cour suprême, aux fins de rendre éligible le candidat de la coalition Taxawu Senegaal.
LES ETUDIANTS RECLAMENT TOUJOURS JUSTICE ET METTENT EN GARDE L’ETAT
Saint-Louis - inauguration du monument Fallou Sène à l’Ugb
Les étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis ont inauguré hier, mardi 18 décembre, le monument Fallou Sène érigé à l’endroit où l’étudiant est tombé le 15 mai dernier. Occasion saisie par les responsables de la Coordination des étudiants de Saint-Louis (Cesl) pour réclamer une fois encore justice pour leur camarade. Des prières y ont été formulées pour le repos de son âme.
Ils étaient des centaines d’étudiants de cette université de Saint-Louis à se réunir au niveau du nouveau monument érigé à la mémoire de Fallou Sène, et cela à la suite d’une procession. Le monument est en effet érigé à l’endroit même où l’étudiant Mouhamadou Fallou Sène est tombé, tué par balle le 15 mai 2018 lors d’affrontements entre étudiants et forces de l’ordre. C’est ainsi qu’ils ont décrété la journée d’hier mardi “Journée Noire” en mémoire à leur défunt camarade. Devant le monument, les étudiants y ont formulé des prières pour le repos de son âme. “C’est un jour qui nous va droit au cœur car il s’agit de notre camarade qui a été lâchement tué. Un acte ignoble que nous ne cesserons jamais de dénoncer”, martèle Alioune Guèye, Président de séance de la Cesl. Et l’étudiant de poursuivre en rappelant tous les actes forts qui ont eu à être posés depuis la mort de leur camarade. “Actuellement, les étudiants de Saint-Louis ont désormais en leur disposition un avocat affecté par le secrétariat général exécutif d’Amnesty International et qui se chargera de défendre ce dossier sur la mort de Mouhamadou Fallou Sène”, renseigne Alioune Gueye qui tient aussi à attirer l’attention de la communauté en rappelant que justice n’est toujours pas rendue par rapport au dossier Fallou Sène, 07 mois après sa mort. “Il faut qu’il y ait justice dans cette affaire et que le droit soit dit avec rigueur”, poursuit-il.
Le Président de séance de la Cesl a également saisi cette occasion pour lancer un appel à l’endroit des étudiants des autres universités du pays afin de durcir le combat. Toutefois, la cérémonie d’inauguration du monument Fallou Sène s’est faite en présence du Directeur du Centre régional des œuvres universitaires de Saint-Louis (Crous), Pape Ibrahima Faye, accompagné d’une forte délégation. Ce dernier de rassurer les étudiants quant à la volonté du Crous d’œuvrer à l’amélioration des conditions de vie des étudiants au sein de leur campus social.
LE CALVAIRE DES SENEGALAIS DE L’EXTERIEUR
Meurtres, emprisonnement et difficiles conditions de vie
La vie des Sénégalais de la diaspora n’est pas de tout repos. Entre meurtres, emprisonnements et difficiles conditions de séjour, les migrants sénégalais sont confrontés à plusieurs problèmes dans leurs pays d’accueil.
Il ne se passe quasiment pas de jours sans que la presse ne relate un cas pathétique d’un Sénégalais en difficulté à l’étranger. Entre meurtres, mauvaises conditions de séjour, la vie hors du pays d’origine n’est pas chose aisée pour les compatriotes établis à l’étranger. En atteste, le 16 juin dernier, un Sénégalais répondant au nom d’Assane Diallo a été abattu dans la rue à Via Delle Querce, à Corsico, à Milan en Italie. Selon des informations de la police italienne, le Sénégalais a reçu plusieurs balles. Le mardi 25 septembre dernier, c’est une sénégalaise de 25 ans, Maguette Mbengue, qui a été tuée par son époux. Ce même mois, un Sénégalais natif de Diourbel et résidant au Gabon, Ahmadou Tidiane Ba, a été retrouvé mort et ligoté dans sa chambre.
La liste loin d’être exhaustive, les meurtres de ce genre de nos compatriotes vivant à l’étranger se comptent à la pelle. Que ça soit en Europe, aux Etats Unis, au Brésil et même dans des pays africains comme le Maroc ou les pays l’Afrique Centrale et de l’Ouest, les Sénégalais y perdent la vie de manière récurrente. D’ailleurs, le chef de l’Etat dans un article paru dans le quotidien L’As du 1er Août dernier, avait exprimé toute son indignation. «J’en suis plus que peiné, parce que nos compatriotes de la diaspora sont des citoyens modèles, courageux, qui gagnent leur vie parfois dans des conditions extrêmement difficiles», avait-il déclaré.
A coté de ses meurtres, il est aussi noté des cas d’emprisonnement. De nombreux Sénégalais croupissement dans les prisons étrangères. Du séjour illégal, au trafic de drogues et plusieurs autres infractions, les délits (ou crime) pour lesquels des Sénégalais sont arrêtés et motivant leur mise en détention sont assez significatifs. L’on se rappelle du cas de Mbayang Diop, du nom de cette jeune fille qui risque la peine de mort en Arabie Saoudite pour le meurtre de sa patronne. Pis, la semaine dernière aussi, la presse a fait état d’un suicide en prison d’un détenu sénégalais arrêté pour séjour illégal. Il purgeait sa peine en Italie, en compagnie d’autres ressortissants africains.
En dehors de ces meurtres et cas détentions, il y a également les difficiles conditions de vies de nos compatriotes à l’étranger. Selon le directeur des Sénégalais de l’extérieur, Sory Kaba, 6000 Sénégalais ont été rapatriés depuis 2013. Toutes les personnes rapatriées ont éprouvé des difficultés dans leurs pays d’accueil.
Deux semaines seulement après le décès du Président directeur général (PDG) du Groupe Walfadjri, ses héritiers se disputent déjà l'empire. Selon Le Témoin qui donne l’information, un des enfants de Sidy Lamine Niasse s’est présenté dans les locaux de Walfadjri, à bord de la voiture de son défunt père s’autoproclamant Pdg du Groupe. Un autre membre de la famille, qui veut y voir clair sur l’argent du défunt, s’interroge sur les motifs du blocage des comptes bancaires du Groupe Walf.
Mais le journal croit savoir que le pouvoir tire les ficelles de cette guerre entre héritiers. Des pontes du régime commencent à instrumentaliser et à diviser les fils héritiers pour contrôler le Groupe Walf, indique la même source. Et, pendant ce temps, les travailleurs se retrouvent désemparés. Une réunion est convoquée cet après-midi pour rassurer le personnel. A noter qu'Ahmed Khalifa Niass, frère du défunt a annoncé une plainte contre des membres de la famille du défunt Pdg de Walf. Aussi une partie des héritiers dont deux enfants et une veuve ont-il entamé une procédure d’urgence pour la désignation d’un séquestre par le Tribunal.
MACKY SALL «DRAGUE» LE PRIVE
Phase II du Pse- éducation, santé, tourisme
IBRAHIMA BALDE (ENVOYE SPECIAL A PARIS) |
Publication 19/12/2018
Le président de la République déroule son opération de charme pour le financement des projets du plan d’actions prioritaires 2019-2023, phase 2 du Plan Sénégal émergent (Pse). A l’occasion du Forum des investisseurs du Sénégal tenu hier, mardi 18 décembre, à Paris, Macky Sall a invité les quelques 853 investisseurs présents à venir investir dans les secteurs tels que la santé pour le relèvement du plateau médical, l’éducation et le tourisme pour des infrastructures (hôtels) accueillantes. Non sans annoncer le transfert d’une quinzaine de ministères, en dehors, bien évidemment, des ministères de souveraineté, à partir de la fin de ce mois.
EN MATIERE D’HOTELLERIE, NOUS AVONS DE GROS BESOINS
«Pour le secteur tourisme, aucun hôtel de type 5 étoiles qui soit opérationnel à Dakar. L’ambition d’émergence est de présenter ces différents aspects dans un pays. Il faut un cadre attrayant pour tout type d’investisseurs. En matière d’hôtellerie, nous avons de gros besoins. En Casamance, j’ai lancé depuis 2 ans une zone prioritaire qui exonère de l’impôt, de taxes pour la relance du tourisme dans cette zone.
SANTE ET EDUCATION : IL FAUT QU’IL AIT DES REFORMES POUR ALLER VERS LE PRIVE
Dans le domaine de la santé privée, on a besoin d’hôpitaux privés qui soient pleinement outillés. Je salue les efforts du Fonsis qui a amorcé des hôpitaux publics en mettant des sections de laboratoires d’analyse, de radiologie, afin d’éviter le nombre d’évacuations sanitaires. Nous avons une ressource humaine de qualité, notamment de bons médecins, d’excellents professeurs. C’est l’environnement qui reste. C’est le privé qui peut apporter cette touche. Nous allons poursuivre les efforts pour les hôpitaux publics, mais il faudra des réformes sur la santé et l’éducation. On met énormément de ressources dans ces deux secteurs toujours instables. Il faut qu’il ait des réformes pour aller vers le privé. Pour l’enseignement supérieur, il faut se réjouir du développement fulgurant des universités privées. Il faut que dans la médecine, audelà des cliniques lesquelles je félicite les promoteurs, qu’il ait des plateaux plus complets.
LES OPERATEURS DOIVENT NOUS AIDER A BAISSER LE PRIX DE L’INTERNET AU SENEGAL
L’économie numérique est un secteur essentiel pour l’avenir. Nous avions commencé à lancer les fournisseurs d’accès à l’internet (FAI). Ce qui est encore très cher. Il faut que les opérateurs nous aident à baisser le prix de l’internet au Sénégal. L’accès doit être plus libre pour développer l’économie numérique. L’Artp devra travailler avec les opérateurs pour que l’accès soit libre. J’ai décidé de signer un décret pour enlever la taxe qui leur était demandée. Ce sont des redevances de 200 millions par an. Il faut que Orange et la Sonatel laissent un peu d’espace.
NOUS ALLONS TRAVAILLER AVEC LE SECTEUR NATIONAL ET INTERNATIONAL POUR QUE CET ENVIRONNEMENT PARAPETROLIER PUISSE ETRE PROPICE.
Il y a tous les services liés à l’industrie du pétrole et du gaz. C’est dans la perspective de l’exploitation du gisement GTA (Grande tortue Ahmeyim) au nord, entre le Sénégal et la Mauritanie. Dès ce vendredi, nous allons signer l’ensemble des textes des autorisations d’exploitation. Nous allons déclarer le final investment decision pour le gaz. Pour SNE Sangomar, nous allons travailler. Nous sommes dans une perspective Gaz to power pour l’électricité. A ce niveau, nous travaillons pour que, dès 2023, que le first gaz obtenu de SNE puisse alimenter les centrales de Senelec et, au besoin, d’autres centrales privées. Plus de 180 milliards FCfa pour subventionner la Senelec. C’est énorme. Donc, il faudra une diversification. Je salue les résultats du mix-énergétique. Si nous arrivons à avoir le gaz, le coût moyen, selon les évaluations, sera autour de 35FCfa. Nous n’aurons plus à subventionner notre ami Mactar Cissé. C’est lui qui va verser des dividendes à l’Etat. Pour les services liés à l’exploration du gaz et du pétrole, j’ai dû arrêter une manifestation d’intérêt que le Port autonome de Dakar avait lancée, le temps de finaliser la loi sur le contenu local. Cette loi sera votée en début janvier, tout comme la loi sur la gestion future des revenus pétroliers et gaziers. On saura la partie qui reviendra aux nationaux. Nous allons travailler avec le secteur national et international pour que cet environnement parapétrolier puisse être propice.
NOUS ALLONS TRANSFERER UNE QUINZAINE DE MINISTERES A PARTIR DE LA FIN DE CE MOIS.
Pour revenir sur le pôle urbain de Diamniadio, la ville du futur, nous allons transférer une quinzaine de ministères à partir de la fin de ce mois. Nous avons déjà tout le pôle du secteur primaire qui est là-bas. Nous avons les ministères de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche. L’éducation nationale va aussi rejoindre. En dehors, bien évidemment, des ministères de souveraineté, tous les autres départements iront à Diamniadio. Vous avez le transport, notamment le TER, l’autoroute à péage et la question de la connectivité sont réglés. La maison des Nations Unies sera làbas pour un regroupement optimal des agences de l’institution.
PROLONGEMENT DU TER JUSQU’A MBOUR ET THIES
Plus tard, j’ai l’ambition de faire évoluer le TER, au-delà de l’aéroport jusqu’à Mbour pour la Petite côte et à Thiès. Il doit être possible de prolonger le TER. On verra avec nos capacités économiques. Ensuite, nous avons l’aménagement du parc industriel et du parc technologique, des plateformes logistiques des zones économiques spéciales.
JOJ 2022 : HEBERGEMENT DES ATHLETES A L’UNIVERSITE AMADOU MAKHTAR MBOW
Nous allons accueillir en 2022 les JOJ. Ce qui va nécessiter des efforts dans l’aménagement urbain, la propreté de la ville et le désencombrement. Dakar est un vaste marché de vente de véhicules. Ce n’est pas possible. Il faut qu’avec les maires que l’on s’accorde sur un minimum. On ne peut pas accueillir le monde entier dans ce désordre. Il faudra renforcer les capacités d’accueil et d’hébergement. Nous avons convenu de renforcer à travers l’université Amadou Makhtar Mbow pour héberger les athlètes et revenir aux étudiants pour le logement. C’est la formule faite par l’Argentine.
MISE EN ŒUVRE DES PROJETS Macky en mode fast track
Soutenant que le Plan d’actions prioritaires (PAP 2) est une accélération des initiatives pour tendre vers la croissance, et que les projets seront exécutés à bonne date, avec efficacité, efficience et transparence, Macky Sall veut inscrire les travaux engagés par son gouvernement et le secteur privé dans un mode « fast track »
« L’Afrique n’a pas de temps à perdre aujourd’hui. On est obligé de travailler. Les chantiers doivent être bouclés pour au maximum sur deux ans. Il faut que les gens s’adaptent dans cette phase. Il faut que toutes les entreprises privées en particulier puisent se mettre dans ce registre. Ce qui nous a permis d’ailleurs de faire ce qu’on a fait jusque-là », soutient le président devant 853 investisseurs. Non sans indiquer : « ceux qui ne peuvent pas faire fast track peuvent s’abstenir le temps que d’autres arrivent ». Pour donner un exemple des lenteurs de l’administration publique sénégalaise, frein à l’avancée des réformes, Macky cite les chantiers de l’université Amadou Makhtar Mbow de Dakar. « J’ai une université et cela fait quatre ans qu’elle est là-bas en chantier ouvert. Ce n’est pas normal. Nous allons travailler ensemble dans la confiance mais avec des délais. C’est absolument des choses qui ne seront pas négociables…Nous voulons avancer en rythme accéléré en évitant des pertes de temps indu », dit-il. Pour corriger ces lenteurs administratives, Macky mise sur la réforme de l’administration publique, avec la dématérialisation des procédures. « C’est vrai que les délais ont été réduits mais il reste encore qu’il y a des difficultés », reconnaît-il. Avant d’ajouter : « vous avez un projet, il tient la route. Vous avez les papiers, vous devez avoir votre autorisation dans les meilleurs délais »
CIMENTERIE : Macky Sall «supprime» les exonérations
A l’occasion du forum des investisseurs au Sénégal, le président de la République a fait savoir que « les cimentiers doivent accepter de payer les taxes ». Selon lui, « un Etat vit de taxes. On ne peut pas voir un secteur commercial aussi fort et important que le secteur du ciment qui ne paie pas d’impôts sur son activité. ». En parlant ainsi Macky Sall relance le débat sur l’exonération fiscale accordée aux cimenteries installées au Sénégal. « C’est une activité industrielle. Au-delà du Code minier, il faut quand même que nos amis acceptent de payer les taxes. Il faut aussi qu’on se parle franchement », a relevé le président, non sans signaler que « l’Etat a des engagements très forts pour l’emploi des jeunes, la sécurité. Il faut donc que les activités économiques paient les impôts là où les richesses sont créées. C’est valable pour le pétrole, le gaz, les mines ».
7356 MILLIARDS FCFA POUR LE PAP2 700 projets pour une croissance de 9,1%
Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a fait savoir que les 7356 milliards FCfa annoncés dans le cadre du Groupe consultatif serviront à financer 700 projets pour une croissance de 9,1%, sur la période 2018- 2023. L’Etat compte engager des chantiers pour la poursuite de la réforme du système éducatif, de l’administration générale et de celle fiscale. « Il nous faut donc plus une administration de développement qu’une administration de commandement», soutient Macky devant les Ptf.
REACTIONS…REACTIONS…
KHOUDIA MBAYE, MINISTRE DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS « Toutes les attentes du PSE doivent être portées par une administration moderne »
Nous sommes arrivés au bout avec une évaluation positive sanctionnée par un engagement encore des bailleurs. C’est un succès. Nous attendons une implication plus forte du secteur privé national et étranger dans le deuxième plan d’actions prioritaires. Le chantier de la dématérialisation est un chantier important. La modernisation de l’administration est un élément important. Toutes les attentes du PSE doivent être portées par une administration transformée, moderne, connectée et articulée aux usagers. Nous avons un certain nombre de réformes dans ce secteur avec beaucoup de procédures déjà dématérialisées. Mais, nous sommes confrontés à la question de l’appropriation de ces nouveaux outils, à la question du changement de comportement. Nous devrons mettre l’accent sur la formation pour la conduite aux changements. Un autre chantier est l’adaptation du cadre législatif. Nous avons à finaliser le cadre juridique du partenariat public-privé. Sans oublier le chantier de toujours, celui de l’amélioration de l’attractivité du climat des affaires au Sénégal. Malgré les bonnes notes que nous engrangeons, nous pensons qu’il faut que nous fassions mieux. Que nous hissions parmi les meilleurs.
DOUDOU KA, DG FONGIP « Le Fongip est un élément important du dispositif de cette 2ème phase »
C’est de la satisfaction. Je me réjouis de cette confiance renouvelée du secteur privé à accompagner cette vision du président sur la croissance. Nous sommes dans une seconde phase où le secteur privé doit jouer un rôle pour une croissance durable. Cette deuxième phase est la mise en échelle. Nous avons lancé récemment le processus de mutation institutionnelle du Fongip. C’est jusque-là une agence publique nationale. Le Fongip va désormais devenir un établissement financier sous-regional, avec une capacité de financement qui sera multipliée par 5. Aujourd’hui, nous avons pu injecter 48 milliards FCfa dans l’économie nationale à l’occasion de la mise en œuvre de la première phase du Fonds. Dans cette deuxième phase, nous sommes en train de monter un projet important avec l’Adpme et l’ensemble des banques locales pour mobiliser 1000 à 1500 milliards en faveur des PME. Nous le ferons avec le Fonsis pour mobiliser un financement privé pour cette deuxième phase. C’est un défi à relever en se transformant d’abord en un établissement financier de garantie de cautionnement. Nous allons l’entamer dès le début de l’année 2019 pour terminer ce processus à la fin de l’année, avant de procéder à la mise en œuvre du fonds de garantie. Il s‘agit de porter la croissance par les investissements privés. Ce sont les entreprises qui peuvent le faire. D’où la place prépondérante d’un fonds de garantie des investissements prioritaires. Le Fongip est un élément important du dispositif de cette 2ème phase
CHRISTOPHE BIGOT, AMBASSADEUR DE FRANCE AU SÉNÉGAL
C’est un grand succès. Le Sénégal demandait 5 milliards de dollars et en a obtenu 14 milliards. C’est la marque de confiance de l’économie sénégalaise dans la stabilité, la prospérité, la sécurité. Les résultats de la première phase du PSE en termes de croissance, d’environnement des affaires, démontrent que c’est un très bon choix de venir investir au Sénégal.
MANSOUR KAMA, PRESIDENT DE LA CNES « Il faudra donc que nous assurions la réponse la plus appropriée pour les 5 années à venir »
C’est toujours bien que les grandes institutions de financement fassent confiance au Sénégal à travers le Pse sur lequel le secteur privé a eu à travailler dans la phase 1. La deuxième phase montre que le secteur privé sera au défi en ce qui concerne un certain nombre de projets. Nous sommes prêts à accompagner le PSE dans cette phase 2. Nous avons envisagé, au retour au Sénégal, de tenir une rencontre pour passer en revue les projets. Il s’agira de déterminer les projets dans lesquels le financement du secteur privé est attendu à 100% ou des projets sur lesquels il s’agira de partenariat public privé (PPP). S’y ajoute que les réformes annoncées nous intéressent. Il s’agit de voir dans quelle mesure on pourra accélérer un certain nombre de textes en ce qui concerne le PPP. Nous aurons à déterminer avec le président de la République les parts qui devront être dévolues au secteur privé national dans tous les projets. Cette place du secteur privé déterminera que nous puissions agir avec le secteur privé international, des partenaires étrangers. Le Sénégal est un pays ouvert. C’est un défi. Il faudra donc que nous assurions la réponse la plus appropriée pour les 5 années à venir
BABACAR NGOM DU CLUB DES INVESTISSEURS SENEGALAIS (CIS) « 1200 milliards de francs CFA d'investissements privés nationaux sur 5 ans »
Au cours du forum, Babacar Ngom a annoncé que le secteur privé national va investir pour au moins 1200 milliards de francs CFA sur une période de 5 ans. Il a fait cette annonce devant le chef de l’Etat Macky Sall. « Ce seront des investissements individuels ou collectifs avec les membres du Club, et en jointventure avec des privés étrangers », a précisé Babacar Ngom qui a conduit à Paris une importante délégation du CIS. Il a lancé en outre un appel en direction des investisseurs étrangers pour co-investir et monter des joint-ventures avec des partenaires sénégalais, dans un esprit gagnant-gagnant