L es joueurs de la Médina s’étaient imposés sur le score 1-0 au match aller. L’équipe du Koroki a réussi à égaliser sur l’ensemble des deux rencontres grâce à un but de leur défenseur, Ousmane Fofana, au stade municipal de Lomé. Pourtant comme à l’aller, le champion en titre du Sénégal a eu largement les possibilités de prendre le large en première période et permettre à son entraîneur, Malick Daff de vivre une après-midi plus tranquille. "Malheureusement avec cette équipe, c’est devenu la routine, on vendange beaucoup trop sinon on aurait jamais dû aller aux tirs au but", a déploré le technicien sénégalais, très "soulagé" après la séance de tirs au but.
L’équipe du Koroki, poussée par son public a réussi à mettre le pied sur le ballon et a obligé le Jaraaf à rester dans son camp. Mais, cette pression n’a duré au maximum qu’une vingtaine de minutes. Les ’’Blancs’’ du Jaraaf ont réussi par la suite à se créer beaucoup d’occasions par Alioune Tendeng qui écrase trop sa frappe à la 25-ème minute et par Assane Mbodj et El Hadj Kane qui ratent le cadre. Benoît Toupane a aussi raté sa reprise. El Hadj Kane, quant à lui, se complique la tâche au moment où il doit reprendre l’offrande du capitaine Pape Paye qui a fini de mettre toute la défense togolaise dans le vent.
En deuxième période, l’équipe togolaise a eu du mal à suivre le rythme imposé par le Jaraaf. Mais, c’est justement contre le cours du jeu que les hôtes ont obtenu un coup franc. La passe en retrait pour le capitaine Ousmane Fofana n’a laissé aucune chance à Pape Diatta Ndiaye à la 67-ème minute. De chasseur, le Jaraaf devient la cible de Koroki poussé par son public. L’arbitre malien de la partie va siffler sur ce score de 1-0 qui met les deux équipes à égalité parfaite. Mais avant le coup de sifflet final, l’entraîneur du Jaraaf a joué son va-tout en faisant entrer son gardien remplaçant Cheikh Ndoye à la place de Pape Diatta Ndiaye dans les arrêts de jeu.
Un choix payant puisque le nouvel entrant a arrêté deux tirs au but, donnant l’opportunité à ses coéquipiers qui n’ont pas été adroits à s’en sortir sur le score de 4-2. "Ce n’est pas un hasard, on sait qu’il est fort sur les balles arrêtées et c’est une arme que nous avons utilisé pour passer ce tour", a expliqué Malick Daff
L’entraineur du Jaraaf de Dakar, Malick Daff, s’est réjoui mardi de la qualification de son équipe pour le second tour de la Ligue africaine des champions, tout en soulignant la nécessité d’améliorer l’efficacité offensive de son équipe.
L’équipe dakaroise a obtenu son ticket pour le second tour de cette compétition africaine après avoir battu mardi à Lomé, Koroki du Togo aux tirs au but (4-2). L’équipe locale était sorti victorieuse de la rencontre (1-0) à l’issue des prolongations. En match aller joué à Dakar, le Jaraaf avait déjà battu cette équipe sur le même score. ‘’Nous n’avons pas le choix, nous devons continuer de travailler pour améliorer cette équipe parce qu’on gâche trop et ça ne pardonne pas dans le haut niveau’’, a réagi Daff, à l’issue de la rencontre. Selon le technicien, le Jaraaf aurait pu plier les deux rencontres au regard du nombre importants d’occasions de but manquées. ‘’A un certain moment, j’ai même voulu entrer sur le terrain parce que je n’aurais pas raté ces genres d’occasions’’, a-t-il expliqué non sans féliciter ses joueurs d’avoir supporté la pression des tirs au but. L’entraîneur du Jaraaf, qui veut retenir la qualification au prochain tour, indique que le travail doit continuer ‘’pour ses joueurs qui auront un adversaire de taille’’, notamment WAC de Casablanca, ‘’une grande équipe africaine’’. ‘’Nous allons nous préparer sérieusement pour cette échéance en ayant à l’esprit qu’il n’est pas interdit de gagner contre ces clubs dotés d’importants moyens financiers’’, a-t-il fait savoir.
INVESTITURE DE MACKY SALL: LES CHEFS D'ÉTAT AFRICAINS PRÉSENTS ONT ÉTÉ PIÉGÉS
"C'est triste, on a un chef d'État destructeur, qui utilise les moyens de l'État pour arriver à ses fins"
Le président de l'Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act), Abdoul Mbaye, ne décolère pas. Il ne digère toujours pas la présence des cinq chefs d'État et de gouvernement étrangers à la cérémonie d'investiture de Macky Sall, samedi dernier à Dakar Arena, à Diamniadio.
"J'ai été particulièrement choqué, fulmine l'ancien Premier ministre, repris par L'Observateur. Les chefs d'État ont été piégés par Macky Sall par rapport à la date qui a été retenue pour la tenue de la réunion de l'Internationale libérale et son congrès d'investiture. Il se pose une question d'éthique puisqu'il s'agit d'une affaire intérieure."
Prenant référence sur le Cap-Vert, où "quand un chef d'État est candidat (à sa propre succession), il sort du Palais", Abdoul Mbaye martèle : "C'est triste, on a un chef d'État destructeur, qui utilise les moyens de l'État pour arriver à ses fins".
Le leader de l'Act, candidat à la prochaine présidentielle, s'exprimait en marge d'une signature de convention de la fédération nationale des associations des personnes en situation de handicap.
Lors de l'investiture de Macky Sall, les Présidents de la Gambie, Adama Barro, de la Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara, de la Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz, et du Liberia, Georges Weah, ainsi que le Premier ministre de la Guinée-Bissau, Aristides Gomes, étaient présents. Le chef de l'État ivoirien a même pris la parole pour souhaiter un second mandat à son homologue sénégalais.
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WALFADJRY PLEURE SON PDG ET S'ENGAGE À PERPÉTUER SON OEUVRE
Journalistes, animateurs, cameramen, pleurent d'ores et déjà Sidy Lamine Niass. Mais ce n'est pas seulement le Groupe Walfadjri qui a perdu Sidy Lamine, c'est toute la presse sénégalaise parce que c'est un homme multidimensionnel qui avait choisi de se battre auprès de ceux qui subissent l'histoire et non auprès de ceux qui font l'histoire.
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VOUS ÊTES UN BON PARLEUR, PARTICIPEZ AU CONCOURS D'ÉLOQUENCE DE L'ÉCOLE D'ART ORATOIRE!
Prendre la parole en public et savoir convaincre son auditoire, c'est pas des qualités données d'avance pour tous! Ça se travaille de jour en jour et l'école africaine d'Art Oratoire de Dakar vous aide à la préparation, au passage à l'action et à la victoire. Regarder cette vidéo pour s'en rendre compte et pourquoi pas participer à la prochaine session du concours d'éloquence!
L’enquête sur la mort de Khadim Ndiaye, brûlé au troisième degré par son épouse Aïda Mbacké, progresse. La présumée mise en cause, qui était hospitalisée, est en garde-à-vue à la brigade de la Gendarmerie de Faidherbe depuis lundi dernier. Mais elle a bénéficié hier d’un retour de parquet. En attendant son déferrement, le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, qui avait donné des instructions pour qu’elle soit placée en garde-àvue samedi dernier, a personnellement fait le déplacement à la Brigade de recherches de la Gendarmerie de Faidherbe, sans doute pour voir lui-même où en étaient l’enquête et l’état de santé de la dame brûlée au second degré et qui a accouché 48 heures après les faits. L’enquête, ouverte par la Brigade de Gendarmerie de Hann, a ensuite été confiée au Commandant Seck de la Brigade de Recherches de Faidherbe.
Témoignage de Me Cheikh Niass, fils du Pdg de Walf
Sidy Lamine Niass est parti sur la pointe des pieds. Le Mollah de Sacré Coeur, comme l’appellent affectueusement les journalistes, a surpris même sa famille. Personne ne s’y attendait. Son fils, Me Cheikh Niass, avocat au barreau de Paris, pris de cours par le décès de son père, ne cesse de s’interroger. Sur son mur Facebook, il a posté : «Papa, pourquoi maintenant ? Papa, pourquoi toi ? Papa, pourquoi la veille de mes 30 ans ?». Me Niass ajoute : «T’aurais dû rester encore un peu parmi nous». Toutefois, il a tenu à remercier son père pour tout ce qu’il fait pour le fils qu’il est. «Du fond du coeur Papa, Merci pour tout. Tu laisseras un vide immense dans le coeur de tes enfants et de tout un peuple. Ta mission sur terre est parfaitement accomplie. Chapeau bas et que Dieu t’accueille dans son paradis. Je t’aime Papa pour toujours», écrit la robe noire.
Dash Plan renvoyé au 7 décembre prochain
L’affaire de la bande des 10 personnes arrêtées par la Division spéciale de la cybersécurité (Dsc) dans le cadre de l’enquête sur le dossier «Dash Plan», a été renvoyée au 7 décembre prochain. Le juge du tribunal correctionnel en a décidé ainsi pour faire comparaître toutes les parties civiles. Pour rappel, ces jeunes avaient créé des groupes sur les réseaux sociaux dont WhatsApp et Facebook pour collecter les images de citoyennes avant de les présenter comme des filles de moeurs légères et de les faire chanter. Ces dernières avaient le choix entre entretenir des relations intimes avec les maitres chanteurs ou payer de l’argent pour que leurs images ne soient pas publiées.
Abdoul Mbaye accule le Conseil Constitutionnel
Le président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (Act) accuse le Conseil Constitutionnel de violer la loi électorale. Abdoul Mbaye a adressé une lettre au président du Conseil Constitutionnel, Pape Oumar Sakho, pour l’appeler au respect de la loi (article 57 al.10 du code électoral). Selon l’ancien Premier ministre, la juridiction enfreint les textes puisqu’à moins de 10 jours du démarrage du dépôt des dossiers de candidature et donc des listes de signatures de parrainage, il n’a pas encore fixé «les dispositions pratiques du contrôle des listes» comme le lui impose la loi. La même lettre est envoyée aussi à plusieurs institutions internationales pour qu’elles en soient témoin.
Crash de l’avion Sénégal Air
Le crash de l’avion Sénégal Air au large de Dakar a été ressuscité hier à l’Assemblée nationale lors de l’examen du projet de budget du ministère des Transports Aériens. Le ministre Maïmouna Ndoye Seck a rassuré les députés que l’enquête soit son cours et tout ce qui doit être fait a été fait. «Des gens ont été convoqués pour s’exprimer sur le rapport fait par les experts. Le reste, c’est le travail des magistrats, mais ce que je veux dire, c’est que les crashs d’avions sont nombreux et ce n’est pas uniquement au Sénégal. C’est rare au Sénégal. L’accident est lié à la conduite humaine», a soutenu Mme Seck à l’Hémicycle. Elle soutient que ses services font le travail nécessaire en matière de sécurité pour que pareilles choses ne se reproduisent plus. «Mais l’accident va avec tout fonctionnement du genre. L’avion qui a fait l’accident n’est pas le même que celui qui était défaillant», précise le ministre des Transports Aériens.
Directeur général Air Sénégal
Des députés ont fustigé hier devant le ministre des Transports Aériens le fait que la nouvelle compagnie aérienne Air Sénégal soit dirigée par un étranger alors qu’il existe l’expertise locale. Le gouvernement avait nommé le Français Philippe Bohn comme Directeur général de la compagnie. Mais pour Maïmouna Ndoye Seck, cette nomination ne doit guère déranger, puisque les Sénégalais veulent aussi voir des compatriotes diriger des compagnies dans d’autres pays. Si les Sénégalais nourrissent cette ambition, indique-t-elle, ils ne doivent pas être gênés. Car, ce qui importe à ses yeux, c’est de croire que cet homme pourra gérer la compagnie avec des missions claires pour le bien du pays. Elle invite les députés à attendre que Philippe Bohn termine sa mission pour l’évaluer.
Le ministre Diène Farba Sarr
Les remises de fiches de parrainages se poursuivent chez les apéristes. Hier, le ministre de l’Urbanisme et responsable politique à Kaolack, Diène Farba Sarr, a remis un lot de signatures pour le parrainage du candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar. Membre du Secrétariat Exécutif National (Sen) de l’Apr, il a remis à Moustapha Niass, délégué régional de Bennoo 21.228 signatures, en présence de responsables politiques des communes de Kaolack, Thiaré, Sibassor et Latmingué. Moustapha Niass précise qu’avec les signatures collectées par Diène Farba Sarr, le département de Kaolack a engrangé près de 111,29% de signatures.
La gendarmerie réceptionne du matériel
Dans le cadre d’un programme de soutien à la police internationale dans les opérations de maintien de la paix, les Etats Unis, en partenariat avec le Département d’Etat américain INL (International NarcoticsLaws), ont encore renouvelé leur confiance à la Gendarmerie nationale par l’octroi d’un important lot de matériels et d’équipements à la caserne Samba Dièry Diallo de Colobane. La cérémonie a été présidée hier par le Général de Brigade Jean Baptiste Tine, Haut Commandant en second de la Gendarmerie nationale et Sous-directeur de la Justice Militaire, en présence de l’ambassadeur des Etats Unis au Sénégal, Tulinabo Mushingi, accompagné d’une forte délégation. D’après le communiqué, la valeur du matériel est estimée à 400.000.000 de FCFA. Il comprend deux véhicules pick-up, un engin blindé de transport de troupes, une ambulance médicalisée, un groupe électrogène, n purificateur d’eau d’une capacité de 2.000 litres et des pièces de rechange. Ces équipements contribueront ainsi au renforcement de la formation des unités de police constituées, devant être déployées dans les missions onusiennes dans le cadre du maintien de la paix en Afrique dont le Sénégal en est le premier pays contributeur».
Harouna Dia décline le ministère de l’Agriculture
A l’occasion de sa première sortie politique dans la banlieue de Dakar, Harouna Dia a retracé les moments difficiles vécus par le Président Macky Sall après son éviction de l’Assemblée nationale et sa décision de briguer le suffrage des Sénégalais. Lorsque Macky Sall lui a parlé de sa candidature, il l’a dissuadé, dans la mesure où il trouvait que ça allait être difficile de redresser le pays. Mais le natif de Fatick était convaincu de pouvoir changer le visage du Sénégal. C’est cette détermination chez le Président Sall qui l’a poussé à croire en lui. «Si un homme d’affaires comme moi investit sur un politique, c’est parce qu’il sait que ce dernier va développer le pays. C’est par patriotisme que je fais de la politique. Macky Sall est un patriote», souligne Harouna Dia. A son arrivée au pouvoir, renseigne le milliardaire, Macky Sall lui a proposé le poste de ministre de l’Agriculture. Même s’il sait qu’il est capable de diriger ce département ministériel, il a tout de même décliné la proposition pour continuer dans le privé.
Dionne à la signature du MCA
C’est finalement le Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne qui représentera le Président Macky Sall, le 11 décembre prochain, à la signature d’un contrat de plus de 300 milliards avec le MCA à Washington. Pour cause de précampagne et d’agenda surbooké, le Président ne veut pas trop s’éloigner de Dakar. Le PM quitte Dakar le 06 et sera de retour le 11 décembre. Il sera naturellement accompagné d’Amadou Bâ, ministre de l’Economie, des Finances et du Plan.
Parrainage de Diène Farba
Le Ministre Diène Farba Sarr a procédé à la remise d’un lot de signatures pour le parrainage du candidat de la Coalition «Benno BokkYakaar». C’est au cours d’une cérémonie empreinte d’une fraternelle cordialité que Diène Farba Sarr, membre du Secrétariat Exécutif tional de l’APR et ResponsaN- a politique à Kaolack, a remisble Président de l’Assemblée Na-au nale, Moustapha Niasse, Déti-o gué régional de la Granldée Majorité Présidentielle, 21.228 signatures au profit du candidat Macky Sall. Pour l’occasion, il était entouré des membres du Comité qu’il a mis en place dès le lancement de la campagne de collecte par le Président de la République, notamment par les responsables politiques des communes de Kaolack, Thiaré, Sibassor et Latmingué. Avec cette remarquable contribution de Diène Farba Sarr, a précisé le Président Niasse, le Département de Kaolack a largement dépassé l’objectif qui lui était assigné et a engrangé près de 111,29% de signatures à ce jour.
Un livre évoque les inondations à Dakar
Publié par les Editions Karthala, un livre de 324 pages montre combien les inondations récurrentes observées dans la banlieue de Dakar, qui impactent les familles et les infrastructures, ne résultent pas de pluies exceptionnelles, même si ces dernières demeurent plus importantes que lors des décennies précédentes. Ce livre est le fruit d’une recherche pluridisciplinaire. Cet ouvrage écrit sous la direction d’Oumar Cissé porte sur la question des inondations, devenue un défi majeur sur le continent africain. Dans les grandes métropoles, en raison d’une urbanisation effrénée et d’une gestion inadaptée du foncier, les populations, notamment démunies, s’installent en zones inondables. Dakar et sa périphérie en sont une parfaite illustration.
Un livre évoque les inondations à Dakar (bis)
De plus, l’extension périurbaine de l’habitat se réalise souvent au détriment des zones agricoles. C’est ce qu’illustrent les données de première main utiles pour les chercheurs, les aménageurs et les pouvoirs publics, réunies suite à des études menées à Yeumbeul Nord, Djiddah- Thiaroye Kao (Pikine) et Médina Gounass (Guédiawaye). Oumar Cissé est un ingénieur polytechnicien en génie civil, environnementaliste et docteur en aménagement. Il est l’auteur de «L’argent des déchets :l’économie informelle à Dakar (Karthala 2007) et Les décharges d’ordures en Afrique. Mbeubeuss à Dakar, au Sénégal (Karthala 2012). Directeur de l’Institut africain de Gestion urbaine (IAGU), Oumar Cissé est également professeur au département de l’environnement de l’université Léopold Sédar Senghor à Alexandrie, en Égypte.