La ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires, Maïmouna Ndoye Seck, réfute toute idée d’une hyper taxation de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, une situation qui serait à l’origine de la cherté des billets d’avion pour le Sénégal.
Interpellée mardi par les députés sur l’idée selon laquelle certaines compagnies aériennes jugent élevé le prix des billets pour le Sénégal, la ministre des Transports a répondu : "Il n’en est rien".
"Si l’on prend l’exemple d’un billet Paris-Dakar-Paris classe économique, le prix étant de 389.500 FCFA, les redevances de l’aéroport du Sénégal s’élève à 67.300 de francs incluant" la Redevance de développement des infrastructures aéroportuaires (RDIA) "35.500, la sécurité aéroportuaire de 13.500FCFA", a indiqué Mimoun Ndoye Seck.
"Le reste sur les taxes de l’aéroport est à 18.000 dont la redevance passager, dix mille, la redevance sureté, six mille et la redevance aviation deux mille francs CFA, c’est cela la réalité de l’aéroport", dit-elle ajouté lors de la plénière consacrée à l’examen du budget de son département pour l’exercice 2019.
Selon la ministre des Transports aériens, il y a que certaines compagnies continuent de maintenir la taxe surcharge carburant intégré depuis la hausse du prix du pétrole.
"Certaines compagnies prélèvent toujours la taxe surcharge carburant et l’affichent comme si cela revenait aux pays", a-t-elle fait affirmé, précisant que sur les redevances, une somme revient au Sénégal, mais une autre revient au pays de provenance de l’avion.
En conséquence, souligne-t-elle, l’hyper taxation de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) "n’existe pas, ce n’est pas la réalité, car les mêmes redevances prélevées jadis à l’aéroport Léopold Sédar Senghor restent maintenues".
A en croire Maïmouna Ndoye Seck, seule la redevance passager a été augmentée de deux mille franc CFA du fait de l’étendue de l’AIBD.
Le Sénégal compte, selon la ministre, faire baisser les prix des billets d’avion en misant sur la concurrence qui résulterait de l’arrivée de la compagnie nationale "Air Sénégal Sa", qui sera dotée de 7 avions et va desservir en plus de la sous-région, l’Europe et l’Amérique du Nord et du Sud.
Le Budget 2019 du ministère des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires a été voté à la majorité par les députés.
Il a été arrêté à la somme de 19.448.713.477 FCFA contre 9.643.337.880 FCFA en 2018, soit une hausse de 9.805.375.597 FCFA en valeur absolue et 101,7% en valeur relative.
46 ENTREPRISES ALGÉRIENNES EXPOSENT À LA FIDAK
"Notre présence traduit la volonté du gouvernement algérien de dynamiser les relations économiques avec le Sénégal afin de les hisser au rang de l’excellence des relations diplomatiques", Shafir Shity.
Quarante-six entreprises algériennes participent à la 27ème Foire internationale de Dakar ouverte jeudi dans la capitale sénégalaise, a appris l’APS lundi d’un de leurs représentants.
‘’Quarante-six entreprises algériennes de divers secteurs d’activités sont représentées à la 27ème FIDAK avec l’objectif de présenter les différentes évolutions économiques de notre pays’’, a expliqué à l’APS, Shafir Shity, représentant de la Chambre de commerce d’Alger.
’’L’Algérie a participé, depuis longtemps, et sans discontinuité, à la FIDAK avec une régularité propre à notre pays et une importante délégation’’, a-t-il déclaré, lundi, lors de la cérémonie d’ouverture officielle de la FIDAK organisée sur le thème : ’’la compétitivité des petites et moyennes entreprises des pays en développement face aux défis de la mondialisation’’.
La délégation algérienne composée de 46 hommes d’affaires et 46 entreprises issues de divers secteurs d’activités, a pour objectif de présenter les différentes évolutions économiques du notre pays et sa diversification dans le but d’un partage avec nos partenaires sénégalais, a souligné l’homme d’affaires.
Notre présence traduit la volonté du gouvernement algérien de dynamiser les relations économiques avec le Sénégal afin de les hisser au rang de l’excellence des relations diplomatiques, a souligné Shafir Shity.
’’L’entreprise algérienne, dans ses différents secteurs d’activités est arrivée à un statut de maturation qui la pousse à s’internationaliser en ces jours’’, a-t-il indiqué, estimant que le climat des affaires au Sénégal, constituait ‘’une bonne opportunité pour les hommes d’affaires algériens à venir s’y installer très rapidement’’.
’’Nous reviendrons surement l’année prochaine, sans aucun doute, pour participer à la 28ème édition de la FIDAK et vous faire connaitre le potentiel économique algérien’’, a-t-il ainsi promis.
ORANGE VA ENVOYER AU CHÔMAGE DES MILLIERS DE JEUNES
Frapp France dégage et U.D.P.T.S : Produits Seddo, cartes et Orange Money boycott !!!
Orange vole le peuple par exemple en lui imposant des services comme Dalal tones (350 Fcfa/mois payés en deux tranches 200 Fcfa et 150 Fcfa pour tromper la vigilance des consommateurs)
Depuis le 31 décembre 2017, Orange ne fait plus de promotion sur les cartes téléphoniques
-ORANGE EXPLOITE LES DÉTAILLANTS-
Les détaillants qui avaient 900 FCFA sur chaque carte de 10.000 FCFA vendue au départ, se retrouvent maintenant avec 500 FCFA. Les détaillants qui avaient 900 FCFA sur les Seddo de 10.000 FCFA au départ se retrouvent aujourd’hui avec 600 FCFA à Dakar voire 500 FCFA (dans les régions)
ORANGE VA ENVOYER AU CHÔMAGE DES MILLIERS DE JEUNES
Demi-grossistes : Orange avec un groupe de grossistes cherchent à s’emparer du travail des demi-grossistes en les faisant disparaître de la chaîne et en travaillant directement avec les détaillants
-NON AU ZONNING, OUI AUX TRANSACTIONS ENTRE DEMI-GROSSISTES-!
Lancement du boycott Orange du mercredi 05 décembre à 00h au Dimanche 09 décembre
UEMOA : UNE STRATÉGIE D’INCLUSION FINANCIÈRE EN GESTATION
‘’Renforcer l’éducation financière et la protection du client des services financiers’’
Un document cadre de politique et de stratégie régionale d’inclusion financière, adopté en 2016 par le Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), est en cours de mise en œuvre, a appris l’APS mardi à Dakar.
La mise en place de cadre traduit la volonté de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest de promouvoir le renforcement de l’accès des populations aux services financiers dans l’Union, a notamment souligné Gisèle Keny Ndoye, directrice de l’inclusion financière de la BCEAO.
Elle faisait une présentation sur les ‘’Enjeux de l’inclusion financière dans l’UEMOA et initiatives de la Bceao dans le domaine’’ lors d’une session d’échanges avec des journalistes sur la thématique mardi au siège de l’institution financière à Dakar.
Cette stratégie régionale vise à travers la mise en œuvre du plan d’action aux niveaux national et régional à ‘’améliorer de manière permanente l’accès et l’utilisation par les populations de l’Union d’une gamme diversifiée de produits et services financiers adaptés à coûts abordables à 75% de la population’’, a-t-elle laissé entendre.
’’L’état des lieux a été fait et nous savons que 45% de personnes sont exclues du système financier d’où cette stratégie pour promouvoir l’inclusion financière au sein de l’union, a expliqué le Directeur de l’inclusion financière au sein de la BCEAO’’, a expliqué Gisèle Keny Ndoye.
Elle a fait part de la volonté de la BCEAO de s’appuyer sur 5 axes stratégiques dont la promotion d’un cadre légal, réglementaire et une supervision efficace, l’assainissement et le renforcement du secteur de la micro finance afin d’arriver à l’objectif de 75 % de personnes utilisant les services financiers (banques, micro finance et e-money).
Il s’agit également de ‘’renforcer l’éducation financière et la protection du client des services financiers’’, a-t-elle dit en rappelant que l’inclusion financière ‘’constitue un instrument privilégié d’insertion des couches sociales défavorisées dans le tissu économique et social’’.
C’est la raison pour laquelle, à travers différentes initiatives dont la stratégie régionale, la BCEAO compte également mettre en place un cadre fiscal et des politiques favorables à l’inclusion financière, a-t-elle indiqué.
DER : PRÈS DE 17 MILLIARDS DE FINANCEMENT DANS 400 COMMUNES
La Délégation pour l’Entreprenariat Rapide (DER) a financé à hauteur de 17 milliards des projets dans 400 communes du Sénégal, depuis son lancement en avril, a indiqué, mardi, le chef de projet à la DER, Thierno Sakho.
"En termes de financements, à la date d’aujourd’hui, on est autour de 17 milliards de financement. Et en termes de répartition géographique, d’après les statistiques, on est au tour de 400 et quelques communes sur les 552 du Sénégal", a-t-il déclaré.
Sakho s’exprimait ainsi en marge du panel portant sur "L’accès des Petites et Moyennes Entreprises au financement", organisé par le Centre International pour le Centre international pour le Commerce extérieur du Sénégal (CICES), dans le cadre des forums scientifiques de la 27e édition de la foire internationale de Dakar (FIDAK).
Selon Thierno Sakho, "le challenge" pour la DER est de "résorber la demande, à ce jour, extrêmement exorbitante, comparée aux ressources qui sont allouées".
"Aujourd’hui, le gros challenge c’est la demande, la DER a un budget de 30 milliards et on a reçu une demande de près de 300 milliards", a-t-il fait savoir.
Pour résorber ce gap, "l’intervention collégiale de toutes les institutions de financement reste la seule alternative afin d’adopter des approches partenariales et avoir des impacts beaucoup plus structurants sur l’économie sénégalaise", a-t-il expliqué.
TOURNOI UFOA B : LES JUNIORS VISENT CINQ MATCHS
"Avec cinq matchs, l’équipe du Sénégal prendra part à la finale, ou, au pire, au match de classement dans ce tournoi à huit équipes"
L’équipe du Sénégal des moins de 20 ans, invitée au tournoi de la zone B de l’Union des fédérations ouest-africaine de football, ambitionne ’’de jouer cinq matchs’’ au cours de cette compétition qui réunit huit équipes, a indiqué à l’APS, son entraîneur, Youssouph Dabo.
’’C’est un test grandeur nature pour notre équipe en perspective de la CAN junior, ce serait bénéfique d’avoir donc le maximum de matchs’’, a expliqué l’entraîneur des Juniors qui ont atterri mardi en fin de matinée à Lomé.
Avec cinq matchs, l’équipe du Sénégal prendra part à la finale, ou, au pire, au match de classement dans ce tournoi à huit équipes.
Avec le désistement de la Côte d’Ivoire, pays membre de la zone ouest B, les organisateurs ont invité les équipes des moins de 20 ans du Sénégal et du Mali qui viendront s’ajouter au Burkina Faso, au Bénin, au Ghana, au Nigeria, au Niger et au Togo, pays membres de la zone ouest B.
Youssouph Dabo qui s’est déplacé avec un groupe de 20 joueurs a indiqué ‘’n’avoir pas beaucoup changé les joueurs ayant fait les
qualifications’’.
’’Nous n’avons pas jugé opportun d’inviter les expatriés pour ce tournoi’’, a-t-il dit soulignant que de nouveaux joueurs ont été appelés à rejoindre le groupe de performance.
Parmi ces joueurs, il figure l’attaquant international des moins de 17 ans, Samba Diallo de l’AF Darou Salam des HLM Grand Yoff.
’’Je l’ai trouvé très bon lors du tournoi zonal des moins de 17 ans joué à Dakar et j’ai décidé d’abord de l’inviter à nos stages et après
de l’amener avec nous parce qu’il a beaucoup de qualités techniques’’, a-t-il par ailleurs ajouté.
Leader dans l’équipe des moins de 17 ans, Samba Diallo qui a fait les derniers stages avec les Juniors a été sélectionné dans ce groupe qui peut compter encore sur l’ancien de l’académie Aspire, Souleymane Aw. Il évolue depuis l’année dernière, sous les couleurs du KAS Eupen en Belique.
Le Sénégal démarre contre le Burkina Faso ce jeudi pour un tournoi qui aura lieu du 6 au 16 décembre.
LE RECTEUR SALUE LE BON DÉMARRAGE DES INSCRIPTIONS
Kaolack, 04 déc (APS) - Le recteur de l’Université du Sine Saloum Elhadji Ibrahima Niass (USSEIN) a salué mardi le bon démarrage des opérations d’inscription.
"L’USSEIN vient d’inscrire ses premiers étudiants pour sa première année académique. Tout se passe très bien. Nous avons appris des autres et nous avons essayé de l’appliquer avec des améliorations", a confié dans un entretien avec l’APS, M. Amadou Guiro, signalant que cette opération prévue jusqu’au 22 décembre concerne 1750 étudiants.
Selon lui, ’’un dispositif a été mis en place avec une équipe très bien organisée au niveau de la scolarité pour réduire au maximun la durée de la procédure d’inscription et éviter les bousculades’’.
Une stratége consistant à convoquer les étudiants par licence a été initiée pour ’’leur donner l’occasion de se rencontrer et de se familiarisr pour une année scolaire de partage et d’entraide’’, a expliqué le recteur de l’USSEIN.
Concernant les infrastructures qui vont accueillir ces étudiants, le recteur annonce trois amphithéâtres à Kaolack d’une capacité de 250 à 500 places, deux amphithéâtres pouvant accueillir 250 à 300 étudiants à Fatick et à Kaffrine, des grandes salles et des salles de Travaux dirigés (TD) et de Travaux pratiques (TP).
Aussi, le recteur promet de faire en sorte que "les étudiants soient dans des conditions confortables et agréables", soulignant que ’’ce sont des salles de classe confortables et climatisées".
Des étudiants rencontrés ont salué les conditions d’accueil.
’’L’accueil a répondu à mes attentes. Je viens d’une région assez loin de Kaolack mais je ne suis pas pour autant dépaysée’’, a par exemple déclaré Khady Diakhaté, une étudiante venue de Saint-Louis, inscrite en licence nutrition humaine et diététique.
’’Le dispositif mis en place nous a permis de faire toutes les formalités d’inscription en moins de 2h et toutes les informations dont nous avions besoin étaient à notre portée", a t-elle ajouté.
KAOLACK : LA DER INJECTE PRÉS DE 800 MILLIONS DE FRANCS CFA
Kaolack, 4 déc (APS) - La Délégation à l’entrepreneuriat rapide (DER ) a financé 2130 porteurs de projets dans la région de Kaolack pour un montant global de près 800 millions de francs Cfa, a déclaré mardi le Délégué général à l’entreprenariat rapide, Pape Amadou Sarr.
"Nous venons d’octroyer des financements à 2130 porteurs de projets pour un montant qui avoisine 800 millions de francs Cfa dans la région de Kaolack’’, a dit à la presse M. Sarr en marge de la cérémonie de remise de ces financements.
Le financement global prévu pour la région de Kaolack est de 1 milliard, a t-il précisé.
Kaolack se classe 4-éme au rang des régions ayant bénéficié le plus de financement après Dakar, Thiès et Diourbel, a-t-il souligné, insistant sur les conditions allégées faites aux porteurs de projets avec un taux de 5% , des différés de paiement et des procédures souples.
Cependant, le délégué général a tenu à rappeler que ‘’le financement est un prêt et pas un don et le remboursement des premiers bénéficiaires permettra à d’autres personnes, porteurs de projets, d’ avoir à leur tour accès à un financement’’.
Le DER s’est engagé à ’’soutenir’’ des projets structurants dans le sel, estimant qu’il faut aussi une grande diversité de la demande dans la région de Kaolack, qui touche pratiquement tous les secteurs, avec une prédominance de l’élevage, avec 40 dossiers de demande de financement.
Le gouverneur Al Hassan Sall s’est réjoui ‘’de cette initiative matérialisée par la DER, en finançant des femmes et des jeunes de la région de Kaolack. C’est une initiative louable, heureuse et généreuse’’.