Après Kaolack et Saint-Louis, le ministère de l’Economie solidaire et de la micro finance a entamé depuis hier, à Saly, son 3e atelier régional diagnostic en vue de l’élaboration de la Lettre de politique sectorielle et de développement de l’Economie solidaire et sociale. Cet atelier dont le processus a été entamé en 2017 regroupe cette fois les régions de Dakar et Thiès.
A en croire le directeur de Cabinet du ministère de l’Economie solidaire et de la micro finance, Alioune Badara Wagué, avec la création en septembre 2017 dudit ministère, le volet microfinance est bien structuré et consolidé ; ce qui n’est pas le cas pour le volet économie social et solidaire. Ainsi, au regard de ce dysfonctionnement, le ministère, en vue d’une meilleure articulation, a entamé l’élaboration d’une stratégie nationale de développement de l’Economie sociale et solidaire. «Nous sommes en train d’élaborer le document cadre qui nous servira de référence pour identifier les programmes et projets à mettre en œuvre. Ce sera en ce moment-là dans le timing que des programmes de l’Economie sociale et solidaire seront financés. Pour le moment, on est au niveau de la réflexion pour mettre en place la stratégie de développement du secteur. Nous ne sommes pas encore à ce stade de financement», a expliqué Alioune Badara Wagué.
Lors de cet atelier, ces deux régions vont d’abord d’identifier les acteurs, recenser leurs besoins, mais surtout créer une dynamique d’appropriation. «Les besoins pour l’essentiel sont liés au financement des activités de l’Economie sociale et solidaire. Avant de financer ces activités, encore faudrait-il maîtriser ces activités. Nous recensons tous les acteurs potentiels qui obéissent aux critères de l’Economie sociale et solidaire, parce que toutes les activités économiques ne sont pas éligibles à l’économie sociale et solidaire», a rapporté le directeur de Cabinet. Ce dernier de rappeler que l’Economie sociale et solidaire est un facteur d’inclusion sociale pour remettre dans le circuit l’essentiel des populations défavorisées qui sont à l’écart de ces activités économiques normatives.
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL ECARTE LES REPRESENTANTS DES CANDIDATS
PRESIDENTIELLE - Dispositif de vérification des parrainages
Les partis politiques ne sont pas impliqués dans le dispositif de vérification des parrainages mis en place par le Conseil constitutionnel. C’est ce qui ressort de la communication du président de l’institution. Les 7 «Sages» ont préféré s’attacher, mais «en qualité d’observateurs», les services de personnalités «indépendantes et compétentes en matière juridique, électorale ou informatique».
Une des dispositions de la loi n° 2018-22 du 04 juillet 2018 portant révision du Code électoral avait divisé les politiques. «Le Conseil constitutionnel peut mettre en place un dispositif de vérification des parrainages en présence des représentants des candidats. Les modalités de fonctionnement de ce dispositif sont fixées par le Conseil constitutionnel», dispose l’article L.118. Ce «peut», facultatif, avait inquiété l’opposition qui estimait que ce devait être «doit». Et le Conseil a donc décidé de se passer des représentants des candidats. «En vertu de la Décision n° 1/2018 du 23 novembre 2018 portant mise en place d’un dispositif de vérification des parrainages et fixant les modalités de son fonctionnement, le Conseil constitutionnel invitera, en qualité d’observateurs, lors des séances de vérification des listes déposées par les candidats, des personnalités indépendantes dont la compétence est reconnue, notamment en matière juridique, électorale ou informatique», a informé hier son président, lors du lancement du site de l’institution. Les 7 «Sages» envisagent déjà «dans les tous prochains jours de tester le dispositif mis en place pour la vérification des listes de parrainages». Et Pape Oumar Sakho précise : «Seront invités à cette occasion des informaticiens de l’Agence de l’informatique de l’Etat (Adie), de la Direction de l’autonomisation des fichiers (Daf), de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et des experts des organisations citoyennes afin de nous assurer de sa capacité à traiter avec efficacité et célérité les parrainages des candidats à l’élection présidentielle du 24 février 2019.»
«LE SITE, UNE SOURCE D’INFORMATIONS OFFICIELLES, FIABLES ET ACCESSIBLES»
C’est donc dans la perspective de l’élection présidentielle du 24 février 2019 que le Conseil constitutionnel a estimé nécessaire de mettre l’accent sur la communication avec le lancement du site web www.conseilconstitutionnel.sn. L’idée, selon M. Sakho, est de faire comprendre sa mission, mais aussi et surtout de faciliter l’accès aux informations qu’il produit et diffuse. Le site, qui sera fonctionnel à partir de ce mercredi 5 décembre, va mettre à la disposition du visiteur une source d’informations «officielles, fiables et facilement accessibles», ajoute-t-il. «Ceux qui le souhaitent y trouveront, dans un langage clair et simple, une réponse à l’ensemble des questions qu’ils pourraient se poser sur le fonctionnement, les attributions et les décisions rendues par le Conseil constitutionnel en toute matière et à toute époque», a-t-il promis. Il informe qu’eu égard au «contexte actuel, une place importante y est consacrée aux activités du Conseil dans sa mission de garant de la régularité des élections nationales et des consultations référendaires dont il proclame les résultats». Pour le président, il s’agit désormais pour le Conseil d’être «davantage proactif». Le ministre de la Justice et garde des sceaux a magnifié l’initiative du Conseil constitutionnel de s’ouvrir à l’opinion publique. Pour Ismaïla Madior Fall, «c’est une nouvelle page qui s’ouvre pour la justice constitutionnelle au Sénégal».
MERCI SIDY !
DERNIÈRE MINUTE SENEPLUS - Le journaliste et islamologue de renom, PDG du groupe Walfadjiri, Sidy Lamine Niasse, est décédé à l'hôpital principal
La radio-télévision Walfadjri a annoncé mardi le décès, à l’âge de 68 ans, de Sidy Lamine Niasse, président-directeur général du groupe Walfadjri.
Sidy Lamine Niasse fait partie des premiers Sénégalais à investir dans les médias, avec la création du groupe Walfadjri dans les années 80, l’une des plus importantes entreprises du secteur, propriétaire de la radio-télévision Walfadjri et éditeur du journal WalfQuotidien.
Journaliste et islamologue de renom, il a pris part au développement du pluralisme médiatique au Sénégal, en animant une émission hebdomadaire sur la radio-télévision Walfadjri.
Sidy Lamine Niasse prenait souvent part aux émissions du service audiovisuel du groupe, écrivant quelquefois des éditoriaux publiés dans le quotidien WalfQuotidien, notamment lors des grands événements.
Dans cette initiative privée, il a eu comme collaborateurs d’éminents journalistes, dont Tidiane Kassé, Abdourahmane Camara, Jean Meïssa Diop, Mame Less Camara, Mamadou Ibra Kane et Ousmane Sène, qui ont travaillé pour la radio, la télévision ou les journaux Walfadjri (devenu WalfQuotidien) et Walf Grand-Place, lequel a cessé de paraître.
LE SENEGAL MONTRE SES ATOUTS POUR ORGANISER LA CAN
Après l’édition de 1992 à Dakar et une longue période d’indigence, le Sénégal a décidé de réunir toutes les conditions pour abriter une deuxième fois, la Coupe d’Afrique des Nations. Avec les travaux de rénovation du stade Léopold Senghor et de réhabilitation des stades régionaux engagés avec, un coût global de 38 milliards de FCFA, la compétition tend ouvertement ses bras au Sénégal. Ainsi, avec une ambition déjà affichée, l’échéance est fixée avant 2023.
Loin d’être encore un hub en matière d’infrastructures sportives, le Sénégal a fini de revoir à la hausse ses ambitions d’abriter les grandes compétitions internationales et, notamment, la Coupe d’Afrique des nations séniors qu’il n’a plus organisé depuis 1992. Les raisons sont à chercher dans le gap que le Sénégal a longtemps trainé ; surtout, avec la difficulté à se mettre aux normes internationales. Ces années d’indigence, sont en passe d’être un lointain souvenir. D’autant que le Sénégal s’est porté candidat à l’organisation d’une Coupe d’Afrique des Nations.
Le ministre des sports a déjà affiché l’ambition et a fixé l’échéance avant 2023. Il se repose sur le processus de réhabilitation engagé depuis quelques années, par l’Etat notamment, les stades Lat Dior (Thiès) et Me Babacar Sèye (Saint Louis) dotés de terrains gazonnés. A cela, il faut ajouter la nouvelle convention entre la Chine et le Sénégal qui vise à réhabiliter le stade Léopold Senghor Senghor, les stades régionaux Aline Sitoé Diatta (Ziguinchor), Lamine Guéye (Kaolack) et Ely Manel Fall. Les travaux de rénovation et de réhabilitation vont concerner l’ensemble des ouvrages infrastructurels, tels que les terrains de football qui disposent de gazon naturel, de terrains de basket, de Hand ball, des pistes d’athlétisme, de systèmes électriques et mécaniques etc. Le coût global a été estimé à 38 milliards de FCFA, dont 7 milliards de contrepartie sénégalaise. La construction prochaine d’un stade Olympique de 50.000 places, qui sortira de terre à Diamniadio, viendra aussi, renforcer le Sénégal et lui donner les arguments nécessaires pour postuler à l’organisation d’une Coupe d’Afrique des nations qui est passée désormais, de 16 pays à 24.
Le président de la Fédération sénégalais de football, Me Augustin Senghor, a également émis cette option et même de co-organiser une Can avec la Gambie voisine. Expérimentée jusque là par la Guinée équatoriale et le Gabon, la coorganisation est aujourd’hui encouragée par la Confédération africaine de football qui veut que les nations proches s’unissent pour organiser la compétition continentale après l’augmentation du nombre de pays participants. Après le retrait du Cameroun de l’organisation et la désignation déjà actée de la Côte d’Ivoire pour 2021, le Sénégal est bien parti pour abriter la grande fête. Au-delà des infrastructures, le Sénégal qui a aligné des échecs depuis sa première participation en 1965, est aussi à la quête de son premier sacre. Après la dernière désillusion de Gabon 2017, suivie d’une élimination dès le premier tour de la Coupe du monde 2018, l’équipe nationale du Sénégal est désormais tournée vers l’objectif majeur de remporter la prochaine Can prévue en juin prochain. La tâche incombe désormais à la génération de Sadio Mané, Kalidou Koulibaly et Gana Guéye, sacrée première nation africaine dans le classement Fifa.
«99% des Petites et moyennes entreprises du Sénégal sont dans le secteur informel », a déclaré le ministre du Commerce lors de la cérémonie inaugurale de la 27ème foire internationale de Dakar qui a pour thème « Compétitivité des Pme des pays en développement face aux défis de la mondialisation».
Selon lui, c’est ce qui explique leurs difficultés à avoir des financements, à accéder aux marchés et à la formation technique, notamment des lycées professionnels et des universités techniques. Pour autant, Alioune Sarr a estimé que « la foire est une occasion pour elles de présenter leurs produits, de faire la promotion de leurs marques mais également de rencontrer des partenaires». Quid de la création de Dakar expo?
Pour le ministre, celle-ci permettra au Sénégal de « se positionner durablement dans les foires et les salons internationaux car c’est un secteur très dynamique dans le monde. Il permettra également d’accompagner la politique commerciale industrielle du Sénégal pour les Petites et moyennes entreprises ». Et le ministre d’ajouter dans la foulée que 25 % de la production publique est réservée aux Pme.
Interrogé en outre sur la colère des travailleurs de la Compagnie sucrière sénégalaise, Alioune Sarr annonce que « le gouvernement a mis des instruments de protection sur le cordon douanier. Le prix de référence est de 499 000 F Cfa, le sucre sénégalais bénéficie d’une TVA réduite mais aussi l’imposition du quota de l’importation du sucre ». Il affirmera dès lors que « le gouvernement est disposé à accompagner la compagnie à commercialiser 136 000 tonnes en 2017 et 144 000 tonnes en 2018. Il en fera de même en 2019 pour vendre les 7000 tonnes qui restent ».
Poursuivant son propos, il expliquera que le gouvernement gèle toutes les importations quand il y a la production, mais dès que la production est finie, il autorise les importations en fonction des besoins des populations et cela est valable dans tous les secteurs que ce soit l’oignon la pomme de terre, la tomate…
SOPHIE GLADIMA SIBY «ECLAIRE» LES DEPUTES
Assemblée nationale-affaire Arcelor Mittal, Tosyali holding, exploitation du zircon...
Le ministre des Mines et de la Géologie était à l’Assemblée nationale hier, lundi 3 décembre, pour le vote de son budget pour l’année 2019 finalement arrêté à la somme de 1 804 225 400 F Cfa contre 2 099 576 600 F Cfa en 2018, soit une baisse de 295 351 200 F Cfa en valeur absolue. Face aux députés, Sophie Gladima Siby est revenue sur les affaires Arcelor Mittal, Tosyali Holding, l’exploitation du zircon, l’exploitation aurifère dans la zone de Kédougou, entre autres sujets.
L’affaire Arcelor Mittal, Tosyali Holding et l’exploitation de zircon de Niafourang ont été les principaux sujets évoqués hier, lundi 3 décembre, à l’Assemblée nationale, lors du vote du projet de budget 2019 du ministère des Mines et de la Géologie. Sur l’affaire Arcelor Mittal, le ministre des Mines et de la Géologie, Sophie Gladima Siby, a fait d’abord savoir que l’Etat du Sénégal a obtenu 75 milliards de F Cfa en guise de dommages et intérêts avec la possibilité donnée à d’autres investisseurs de venir dans notre pays. Toutefois, dit-elle, même si l’Etat du Sénégal en est arrivé-là, il a perdu des milliards sous l’ancien régime dans cette affaire avec des « contrats nébuleux ». Sophie Gladima Siby précise tout de même que c’est le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan qui est seul compétent pour signer tout ce qui engage l’Etat sur le plan financier.
Affaire Tosyali Holding
Sur la question relative à la société turque Tosyali Holding dans l’exploitation du fer, le ministre a tenu à rassurer que les contrats ne sont pas encore signés. « Rien a été signé. C’est juste l’intention de vouloir travailler avec quelqu’un. Des études ont été faites et une fois terminées, on va discuter », a dit Sophie Gladima Siby. Elle renchérit : « pour le fer aussi, il est temps que des industries soient installées au Sénégal, il n’est jamais question que le fer soit exporté, il faut en venir avec des industries de transformation. Laissez-nous signer, ça n’a rien à voir avec les élections ». Le ministre des Mines et de la Géologie n’a pas manqué de souligner également que le gouvernement œuvre pour la transparence et la bonne gouvernance dans le secteur minier. Ce qui, selon elle, lui a valu la « première place en Afrique dans le secteur minier par l’Itie et 4ième pays à travers le monde ». Le ministre répondait au député Serigne Cheikh Mbacké qui disait qu’on doit changer le système car le Président Macky Sall ne confie le ministère du secteur minier qu’à ses amis parce qu’il y a des «intérêts».
Fonds de péréquation et d’appui aux collectivités territoriales
Sur le retard accusé dans le cadre de la répartition des Fonds de péréquation et d’appui aux collectivités locales, le ministre précise qu’il sera disponible en 2019. « Il fallait signer un arrêté et l’arrêté a été signé mais il connait les lenteurs de l’administration, ce sont des choses qui se sont passées depuis l’ancien régime, le régisseur n’avait pas été nommé et ce régisseur va être nommé en 2019 », a-t-elle fait savoir. Mieux, dit-elle, « le président a décidé de faire revoir les critères de répartition de ce fonds en introduisant une discrimination positive afin de mieux considérer les zones d’implantation minière qui sont vulnérables et ont une démographique faible. Ce nouveau critère permettra de corriger certains déséquilibres au niveau des localités avec la prise en compte pour la période non encore arrêtée de 2016 à 2018. Ce fonds est alimenté par 0,5% du chiffre d’affaire hors taxe des sociétés en exploitation ».
4 projets miniers en phase de recherche avancée
Selon le ministre des Mines, le code minier prévoit dans ses dispositions l’obligation pour tout titulaire de titre minier de procéder obligatoirement à la réhabilitation des sites couverts par son titre. Elle ajoutera que le Sénégal mise aussi sur les géo-parcs pour valoriser l’écosystème naturel et la culture et ainsi attirer les touristes dans le cadre d’un tourisme intégré. A en croire Sophie Gladima Siby, il y a 4 sociétés concernant les projets miniers en phase de recherche avancée. Il s’agit de Randgolds (Massawa) avec une estimation des réserves de près de 84 tonnes d’or, Iamgold (Boto) avec une estimation des réserves de près de 40 tonnes d’or, Watic (Sambarabougou) et Sored Mines (Niamia).
L’exploitation du Zircon et RSE
L’exploitation du zircon n’a pas laissé indifférents certains députés hier. Pour eux, elle doit être faite dans l’intérêt des populations de Niafourang. « Des négociations sont en train d’être faites avec les populations et l’ensemble des acteurs pour leur fournir les informations nécessaires relatives aux avantages que l’exploitation présente pour la région », a dit le ministre. Quant à la Rse, Sophie Gladima Siby a fait savoir que les sociétés minières font des efforts dans la réalisation d’actions sociales. « En 2017, la société SGO a décaissé 600 millions F Cfa dans le cadre du financement de projets communautaires conçus par les collectivités territoriales concernées », a tenu à préciser le ministre.
EXPLOITATION DE L’OR A KEDOUGOU : Le député Guirassy liste les maux, le ministre tempère
Les problèmes liés à l’exploitation aurifère dans la zone de Kédougou inquiète le député Moustapha Guirassy. Hier, lundi 3 novembre, le parlementaire a passé en revue tous les maux de la zone dont la pauvreté, le manque de sécurité, la prostitution, la dégradation de l’environnement, l’émigration clandestine. Selon Guirassy, il y a aussi une régression de l’éducation à Kédougou, le manque d’eau potable sans pour autant oublier les drames qui sont en train de se produire. « Ce que j’ai remarqué, c’est que ce régime en place n’a pas compris la profondeur des changements au plan culturel, sur l’éducation, la santé etc. », a fait savoir le député. Pour sortir la zone de l’ornière, il préconise un « effort d’industrialisation » et « des investissements ». Pour Moustapha Guirassy, le fait d’avoir un « indicatif de performance dans le secteur minier » est indispensable. Répondant au député, le ministre Sophie Gladima Siby indique qu’aujourd’hui, « le secteur qui rapporte le plus au Sénégal, c’est le secteur aurifère et le président Macky Sall a bien voulu dire que toutes ses ressources appartiennent aux populations, tous les Sénégalais bénéficient des retombées des exploitations minières. ». C’est pourquoi, selon elle, toutes les mesures nécessaires sont en train d’être prises en vue de développer la zone de Kédougou.
38 milliards de F Cfa tirés des opérations minières de 2010 à 2015
Le ministre en charge du Budget, Birima Mangara en a profité pour faire savoir que les ressources tirées des opérations minières pour le compte de l’Etat du Sénégal de 2010 à 2015 s’élèvent à 38 204 472 152 F Cfa. La quote-part de ces ressources versées audit Fonds est de 7 640 894 432 F Cfa. Il a également indiqué que les collectivités territoriales auront 3 056 357 774 FCfa et pour l’équipement des collectivités territoriales, le montant est de 4 584 536 658 F Cfa.
Budget pour l’année 2019 arrêté à la somme de 1 804 225 400 F Cfa
Le budget 2019 du ministre des Mines et de la Géologie est arrêté à la somme de 1 804 225 400 F Cfa contre 2 099 576 600 F Cfa en 2018, soit une baisse de 295 351 200 F Cfa en valeur absolue et 14,07% en valeur relative. Les dépenses du personnel sont arrêtées à 243 643 000 Cfa, les dépenses de transfert à 576 660 040 F Cfa, les dépenses en capital à 388 000 000 F Cfa et le transfert en capital dont les crédits s’élèvent à 247 000 000 F Cfa.
SERIGNE MBAYE THIAM RENVOIE LA BALLE AUX DEPUTES
Assemblée nationale-suppression et/ou limitation du droit de grève des enseignants
Pour l’exercice 2019, le budget du ministère de l’Education nationale est arrêté à la somme de 476 940 066 492 F Cfa contre 413 042 396 140 F Cfa en 2018, soit une hausse de 63 897 670 352 en valeur absolue et 15,47% en valeur relative. Devant la représentation parlementaire hier, lundi 3 décembre 2018, le ministre Serigne Mbaye Thiam a affiché un bilan positif en termes de constructions, de dotation en manuels, de relèvement du niveau de recrutement des enseignants et de prise en charge des revendications des syndicats. Sur les perturbations structurelles à travers les grèves qui entament lourdement le quantum et décrédibilisent le service public de l’éducation, les députés ont demandé la suppression du droit de grève, sinon sa limitation drastique dans le secteur éducatif par une loi ad hoc. Le ministre a relevé que le gouvernement n’a pas encore pris cette option, non sans accorder à la représentation nationale le droit de faire des propositions de loi sur la question.
Le secteur de l’éducation et de la formation est marqué depuis une décennie par des grèves récurrentes qui entament lourdement le quantum horaire. Le cumul des heures perdues qui équivaut pour l’élève sénégalais à environ 1200 heures, soit le quantum d’une année de scolarité sur un cycle de 6 ans à l’élémentaire, inquiète fortement les députés. En commission, certains parlementaires ont suggéré au ministère de l’Education une suppression ou une limitation drastique du droit de grève dans le secteur éducatif. Dans ce sillage, Serigne Mbaye Thiam a renvoyé la balle à l’Assemblée nationale, sachant que c’est une patate chaude qui reste de faire jaser les acteurs d’un secteur en ébullition. Le ministre qui était de passage devant la représentation parlementaire hier, lundi, a relevé que le gouvernement n’a pas encore pris cette option mais a reconnu le droit à la représentation nationale de faire des propositions de loi. En revanche, les députés ont demandé le respect des engagements envers les enseignants.
En attendant que cette question soit encore approfondie dans une dynamique de recherche d’une offre éducative de qualité, à l’aune des mauvais résultats enregistrés lors des évaluations nationales, Serigne Mbaye Thiam devra gérer un budget de 476 940 066 492FCfa pour l’exercice 2019, contre 413 042 396 140FCfa en 2018, soit une hausse de 63 897 670 352 en valeur absolue et 15,47% en valeur relative. Les députés l’ont adopté hier, lundi 3 décembre, lors du traditionnel marathon budgétaire. Les dépenses de personnel sont arrêtées à la somme de 355 milliards 250 millions FCfa. Le fonctionnement a une enveloppe de 63 milliards FCfa contre 74 milliards FCfa en 2018, soit une baisse de 18,98%. 7 milliards et 3 milliards FCfa sont respectivement prévus pour la rubrique transfert courant et le transfert en capital. Les dépenses en capital ou investissements exécutées par l’Etat s’élèvent à 47 milliards FCfa.
DEFICIT D’ENSEIGNANTS ET INFRASTRUCTURES : Les assurances du ministre de l’Education
Les députés sont revenus largement sur le déficit persistant d’enseignants dans certaines localités. Le rapport de la Commission a évoqué la fermeture des écoles et lycées depuis 5 ou 6 ans à Goudiry et à Doukké alors que dans ces localités, les populations commencent à comprendre l’importance de l’éducation. Sur la qualité des enseignants, Serigne Mbaye annonce la publication des résultats du Programme international pour le suivi des acquis (Pisa), le 11 décembre 2018, pour dégager les performances des enseignants déjà en service. Toujours dans le cadre de l’amélioration de la qualité, le ministre a parlé du système d’évaluation des rendements scolaires. Des initiatives qui concourent à relever le niveau des enseignants. « Un besoin de 3600 enseignants par an. En 2030, il nous faudra recruter 12750 enseignants par an pour la population scolarisable », explique-t-il ainsi pour parler du besoin permanent d’enseignants chaque année.
En plus du nombre insuffisant d’enseignants, les députés ont attiré l’attention du ministre sur le déficit de salles de classe et de tables bancs dans certains lycées. Non sans alerter sur la vétusté de certains établissements, notamment le lycée Demba Diop de Mbour dont l’état est préoccupant. « Celui-ci demande à être réfectionné en urgence », invitent les députés qui souhaiteraient aussi la « création d’un lycée à Diamaguène Sicap-Mbao au vu du nombre d’élèves dans la localité ». Et Serigne Mbaye Thiam d’annoncer dans la foulée que 15 900 tables bancs seront livrés en 2018 et 37 400 le seront en 2019.
Quid des infrastructures scolaires ? Sur la question relative à la construction des salles de classes, le ministre qui a annoncé que 15 900 tables bancs seront livrés en 2018 et 37 400 le seront en 2019 expliquera : « la priorité est accordée en fonction de l’importance administrative de la structure qui demande ; c’est ainsi que le département est satisfait avant l’arrondissement, celui-ci avant la commune, etc ». « Il est important de faire d’autres arbitrages, du fait que toutes les demandes ne peuvent pas être satisfaites en même temps ; c’est ainsi qu’une demande peut être considérée comme prioritaire au niveau régional mais ne pas être satisfaite au niveau national », poursuit-il. Avant d’ajouter : « en plus de la disponibilité d’un site, la demande de création d’établissements scolaires dépend de la disponibilité des crédits, de la demande de formation, aux possibilités d’encadrement ». Pour montrer la volonté du gouvernement, le ministre annonce une enveloppe de «135 milliards FCfa entre 2019 et 2022 seront investis dans le secteur pour les besoins de constructions».
ECHOS...ECHOS...
Solution des élèves âgés de 18 à 20 ans après leur réussite au Bfem
Dans le cadre de la politique de généralisation du droit à l’éducation, la situation à Diourbel risque de plomber les efforts faits jusqu’ici pour l’atteinte d’une scolarisation pour tous. En effet, dans la capitale du Baol, des élèves âgés de 18 à 20 ans ne sont pas orientés après leur réussite au Bfem, du fait de leur âge. Les députés ont demandé à ce que des solutions soient trouvées pour ces potaches.
Généralisation des cantines scolaires préconisée
La généralisation des cantines scolaires à Linguère et dans les régions reculées a fortement été sollicitée par les députés. Pour régler cette équation, le ministre invite les « autorités décentralisées à dupliquer l’expérience des champs communautaires et des greniers scolaires mis en œuvre dans le département de Foundiougne et qui consiste pour les populations à exploiter des champs dont les récoltes sont destinées aux cantines scolaires de la localité ».
Ouverture d’une école sénégalaise en Italie : le niet du ministre
Les parlementaires ont demandé également l’ouverture d’une école sénégalaise en Italie pour permettre aux enfants des ressortissants établis dans ce pays de bénéficier d’un enseignement leur permettant de pouvoir, dans le futur, continuer des études au Sénégal s’ils le désirent. Un souhait qui ne trouvera pas une oreille attentive du ministre qui fera savoir que le gouvernement n’a pas, pour le moment, l’intention de mettre en œuvre cette politique, compte tenu de son coût. Selon lui, les écoles de Djeddah, de Bissau et en Gambie sont des initiatives privées de Sénégalais établis dans ces pays, quand bien même l’Etat accorde à ces établissements des subventions.
Serigne Mbaye Thiam tance Human Right Watch
Le ministre de l’Education se veut clair : le harcèlement et les abus sexuels à l’école ne sont pas en soi contestables. En revanche, Serigne Mbaye Thiam dégage en touche les conclusions de ce rapport qui affirme, dit-il, que le phénomène est généralisé dans le système éducatif et qu’il n’est pas sanctionné. Ces affirmations sont, indique-t-il, fausses et n’ont pas été étayées par l’étude qui, au demeurant, concerne une frange infime de la population scolarisée. Pour lui, « l’Ong a pour objectif d’introduire au Sénégal une Education aux droits sexuels, tout en soulignant qu’il existe au Sénégal une éducation à la vie familiale et à la santé de la reproduction, autant d’enseignements qui tiennent compte de nos réalités socio-culturelles.
LE SYTJUST INDEXE ISMAÏLA MADIOR FALL
Lenteurs dans l’application de l’accord signe avec le gouvernement le 17 octobre 2018
Le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) a observé un arrêt de travail et organisé un sit-in dans tous les Tribunaux hier, lundi 3 décembre, à partir de 9 heures. A travers ce mouvement d’humeur qui a été respecté dans l’ensemble du territoire national, selon le Sytjust, il s’agissait d’exiger du gouvernement le respect des accords signés et de pour dénoncer une attitude jugée «irrespectueuse» de la part du ministre de la Justice. Occasion pour Me Aya Boun Malick Diop, Secrétaire général du Sytjust, d’exprimer son ras-le-bol par rapport à la gestion «nébuleuse» de Ismaïla Madior Fall.
L e Secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) n’a pas du tout été tendre avec son ministre de tutelle Ismaïla Madior Fall. Rencontré au siège du Syndicat, au Palais de Justice Lat-Dior, hier lundi, suite au sit-in qu’ils ont observé dans la matinée, sur l’ensemble du territoire nationale, Me Aya Boun Malick Diop a déversé toute sa bile sur celui qu’il considère comme «l’ennemi numéro 1 des travailleurs de la justice».
Sur les raisons de leur mouvement d’humeur, le syndicaliste explique: «en réalité, le gouvernement et le Sytjust avaient trouvé un accord le 17 octobre 2018, au terme duquel il devait y avoir une augmentation de salaires dès fin novembre. Cette exécution avait commencé. Mais, contre attente et sans sommation, elle n’a plus eu lieu. Lorsque nous sommes allés rencontrer le ministre, il nous a servi des explications non fondées», se désole le greffier. Il ajoute aussi à ce point de discorde, le non respect des engagements pris par le chef de l’Etat. «En sus de ce manquement, il y a aussi le fait qu’on avait rencontré le président de la République, le 05 avril 2018, pour lui faire part de nos doléances qu’il avait promis de réaliser», dixit toujours Me Diop qui accuse le ministre Ismaïla Madior Fall d’être à l’origine de toutes ces lenteurs notées dans le système. Il affirme que «le problème des travailleurs de la justice, c’est le ministre de la justice». Car, déclare-t-il «lorsque 5 milliards 5 millions ont été mis dans le budget par la loi des finances rectificatives du 29 juin 2018 pour prendre en compte les augmentations de salaires, c’est le ministre qui est allé voir le président pour lui dire que ce sont des augmentations excessives qui risquent de créer des troubles. Et c’est ce qui nous a valu des réductions des montants escomptés», dénonce le syndicaliste.
«IL A MIS LE COUDE SUR LES DECRETS»
Me Diop, très remonté contre le Garde des Sceaux, souligne que ce dernier «pose des actes allant dans le sens (même) de remettre en cause des engagements pris par le président de la République ». Il indique que ce dernier «n’assure aucun suivi lorsque le président de la République donne des instructions.» Pour preuve, il y a «présentement les décrets qui concernent les conditions des travailleurs de la justice qui ont été adoptés depuis le 25 juillet 2018 par le Conseil des ministres et qui peinent à être signés par le président de la République, pour la simple raison qu’ils se trouvent sur la table de monsieur le ministre de la Justice qui affiche la volonté de ne pas les transmettre au président. Il a mis le coude sur ces décrets. Il y a des gens qui font du lobbying autour de ce système pour que la justice ne puisse pas sortir de ces difficultés. Et, çà c’est de la pure méchanceté. C’est comme s’il y a une main invisible qui bloque les choses qui en réalité doivent être faciles. Et cette main invisible se nomme Ismaïla Madior Fall», fulmine le greffier. Non sans alerter le président de la République sur la situation qui prévaut au sein du ministère de la Justice. «Le Garde des Sceaux est entrain est entrain de créer un climat délétère au sein des juridictions, mais cela provoque un disfonctionnement qui va créer des difficultés aux usagers du service public de la justice», prévient Me Aya Diop.
SIT-IN TOUS LES LUNDIS ET UNE MARCHE NATIONALE LE 12 DECEMBRE
Toujours pour obtenir du gouvernement le respect de ses engagements et des termes du protocole d’accord qu’il a signé avec le Sytjust le 17 octobre 2018, les travailleurs de la justice compte organiser, le mercredi 12 décembre 2018 à partir de 11 heures, sur le boulevard allée du Centenaire, une marche nationale. Une déclaration dans ce sens a été déposée sur le bureau du préfet hier, lundi 3 décembre, pour l’autorisation de cette manifestation démocratique qui se déroulera de la Place de l’Obélisque à la RTS. Cette marche est, selon le syndicaliste, une manière de mettre la puce à l’oreille des autorités étatiques et les pousser à réagir. «De par son comportement, le ministre nous invite sur le terrain de la radicalisation parce que nous avons compris qu’il veut nous enterrer vivant et nous allons nous battre contre cela. Il n’a plus de droit que nous disons non et nous allons nous battre avec toute notre énergie pour faire valoir nos droits». Et, pour y arriver, il informe que le Sytjust à un plan «d’action très salé: durant toute la durée du préavis, certains actes ne seront plus délivrés. Chaque lundi on tiendra un sit-in de dénonciation, le 11 décembre nous allons publier une lettre de dénonciation, le 12 décembre nous allons faire une marche nationale et à partir du 2 janvier 2019 nous allons entamer des séries de grève», affirme le syndicaliste sur un ton menaçant. Et de lancer à l’endroit du ministre de la Justice: «qu’il sache que si nous n’enregistrons aucune réaction durant tout le préavis, nous allons entamer une grève jusqu’à obtenir satisfaction».
REACTION DU MINISTERE DE LA JUSTICE «Le problème, c’est juste un agenda d’exécution»
Joints au téléphone hier par os soins, les autorités du ministère de la Justice précise qu’il se pose un problème d’agenda d’exécution. «Face aux déclarations d’un syndicaliste, nous n’avons pas de positions à prendre. Vous avez entendu le ministre Garde des sceaux dire qu’un accord a été écrit et il y a juste un agenda de mise en œuvre. Les textes ont un circuit à suivre, le ministre n’a pas un pouvoir de signature. On est la dessus et le problème, c’est juste un agenda d’exécution», déclare Maïssa Diakhaté directeur de cabinet du ministre de la Justice.
Youssou Ndour a-t-il plagié Tan Bombé, Waly et Titi ?
La star planétaire et nouvel empereur de la musique africaine (dixit Mbaye Dièye Faye) a-t-il intelligemment plagié le trio Tan Bombé-Maya-Jean Michel, Waly Seck et Titi ? On peut sérieusement se poser la question en écoutant "Dara douko daqq" le 6e morceau de son dernier album "Respect". Le dernier refrain entonné avec Mbaye Dièye ressemble fort étrangement à celui qu'entonnait le trio de comédiens lors de ses sketches du mois de Ramadan sur Walf TV. Quant à l’avant-dernier refrain, en entendant Fada Freddy, c'est exactement comme si Waly Seck, la star montante de la musique sénégalaise qui chantait. Une gémellité vocale suspecte. Pour la ressemblance avec Titi, une des artistes qu'il couve, écoutez l'hommage de You à Habib Faye et vous ne nous démentirez pas.
Hommage à Habib Faye
Youssou Ndour n'est pas le seul artiste à rendre hommage au virtuose de la basse, Habib Faye. Le trompettiste jazzman Jules Guèye aussi s'y met. Il présente "Intégral Habib Faye" demain mercredi après-midi au restaurant "Le Taïf", Place de l'obélisque. Des belles sonorités comme d'hab ! Il est accompagné de Vieux Mac Faye et de Daba Sèye.
Piraterie
Que font vraiment le ministère de la Culture et celui de l'Intérieur pour lutter contre la piraterie musicale ? Alors que son album "Respect" n'est sorti que vendredi dernier, il est outrageusement copié et revendu à 1.000 F sur l'avenue du Front de terre. Pas même Sidy Diop, la nouvelle pépite du mbalax n'échappe au "massacre" des pirates. Et si on en arrêtait cinq ?
Bamba Fall remplace Soham Wardini
Cela a bougé hier, à la mairie de Dakar. Sans tambours ni trompettes, les conseillers de la ville de Dakar ont procédé hier, à l’élection des adjoints du nouveau maire de Dakar, Soham El Wardini. Ces élections font suite à la révocation du maire Khalifa Sall par le président de la République. Il a été remplacé par son premier adjoint, Soham El Wardini. En effet, le maire de la Médina Bamba Fall a été le seul candidat au poste de 1er adjoint au maire de Dakar. 3e adjoint au maire sous Khalifa Sall, Bamba Fall devient aujourd’hui le 1er adjoint. Le poste du 2e adjoint est revenu à Woré Diaw qui était jusque-là 5e adjoint de l’édile de Dakar. Elle prend ainsi le poste de l’édile des Parcelles Assainies, Moussa Sy, qui s’était présenté contre Soham El Wardini pour remplacer Khalifa Sall. Du coup, son poste d’adjoint est mis en jeu. Le maire de Grand Dakar, Jean Baptiste Diouf, qui a lâché la coalition Taxawu Ndakaru ne va pas changer de poste. Il reste le 4e adjoint au maire. Il reste l’élection des 3e et 5e adjoints de l’édile. C’est le Rewmiste Mbacké Seck et la socialiste de Sicap Liberté Ngoné Mbengue qui sont pressentis pour occuper ces postes.
Ponction des salaires des inspecteurs de l’Education
La bataille sera rude entre le gouvernement et les inspecteurs de l’Education nationale. A la suite de leurs mouvements d’humeur, le gouvernement a fait des ponctions sur leurs salaires de fin novembre. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le secrétaire général national du SIENS, El Cantara Sarr, renseigne que les coupures atteignent parfois 25 mille FCFA. Il a eu la confirmation de sources sûres au ministère de l'Economie et des Finances, en plus des remontées d’informations à la base. Pour les inspecteurs, cet acte traduit certes une volonté d'appliquer dans toute sa rigueur la réglementation encadrant le droit de grève, mais surtout une escalade dans le processus de gestion du dossier de la crise avec le SIENS qui, depuis le 14 mai 2018, déploie des plans d'action exprimant le malaise des membres des corps de contrôle. En reconnaissant aux autorités la prérogative de veiller au respect des textes, les inspecteurs de l’Education contestent la méthode utilisée. Pour eux, il s’agit de ponctions de zèle et à géométrie variable, traduisant ainsi une volonté sourde d'intimider dans une perspective de neutralisation. Au-delà de l’intimidation, les inspecteurs de l’Education considèrent cet acte du gouvernement comme une déclaration de guerre.
Harouna Dia plonge à Djidah Thiaroye Kao
La bataille pour la récupération de la commune de Djidah Thiaroye Kao par l’Alliance pour la République sera lancée aujourd’hui. Et c’est le tout puissant homme d’affaires Harouna Dia qui est en tête de peloton pour arracher aux libéraux cette commune. Harouna Dia a en effet décidé de « plonger » aujourd’hui, après les audiences qu’il a eues avec les différentes tendances apéristes de la localité. Il sera à Djidah Thiaroye Kao cette après-midi pour mobiliser les différents soutiens du président Macky Sall et inverser la tendance dans cette commune réputée libérale.
Grève de la faim des détenus de la Mac de Kaolack
Les pensionnaires de la Maison d'arrêt et de correction de Kaolack ont refusé de s’alimenter. Ils ont boudé hier le petit-déjeuner servi par l'Administration pénitentiaire pour s'insurger contre la façon de faire du nouveau régisseur qui a instauré une dictature dans la prison.
Bounama Sall déballe contre Dame Mbodj
Le vote du budget de l’Education nationale a failli tourner au vinaigre. En effet le secrétaire général du Cusems-authentique, qui était aux aguets lors de ce vote, a voulu s’adresser à la presse pour apporter des précisions. Mais c’était sans compter avec le député Mame Bounama Sall qui en voulait au syndicaliste. Le jeune socialiste a tout bonnement demandé au gendarme de faire sortir le syndicaliste de l’hémicycle, en lançant à Dame Mbodj : « Vous êtes un corrompu, je vous connais très bien. Quand j’étais au cabinet du ministre Serigne Mbaye Thiam, Dame Mbodj avait l’habitude de venir là-bas pour demander des services»,déballet- il contre le syndicaliste. Seulement, ce faisant, il démontre qu’il n’a rien appris de son patron Tanor Dieng, dépositaire de beaucoup de secrets qu’il n’a jamais révélés malgré les adversités. Heureusement que Dame Mbodj n’a pas sa langue dans sa poche: «C’est parce qu’il est du Ps qu’il est promu à des responsabilités, mais il n’a jamais représenté quelque chose dans ce pays».
Conseil des droits de l’homme de l’Onu
Le Sénégal est encore honoré au niveau international. L’ambassadeur du Sénégal en Suisse, Coly Seck, a été élu hier président du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à l’unanimité. Le ministre Sidiki Kaba qui est à Genève dissimule difficilement sa joie. L’ancien directeur de cabinet de Mankeur Ndiaye devient ainsi le troisième africain à occuper ce poste depuis la création de l’institution en 2006, après le Nigérian, Martin Ihoeghian Uhomoibhi (2008-2009) et le Gabonais Baudelaire Ndong Ella (2013-2014).
Sit-in du Sytjust/Thiès
C’est par un sit-in devant le Tribunal d’Instance que le Syndicat des travailleurs de la justice(Sytjust) de Thiès a exprimé son courroux contre l’Etat. C’était lors d’un arrêt de travail de deux heures, entre 9 heures 30 et 11 heures 30, en attendant la marche nationale du 12 décembre prochain à Dakar. Selon Me Ameth Touré, Chargé de la communication du Syndicat, la grève illimitée n’est pas exclue si rien n’est fait. Sur les raisons de ce courroux, il indique que le gouvernement et le syndicat de la justice avaient entamé un processus, visant à mettre en oeuvre des réformes statutaires et indemnitaires depuis quelques années. Il s’agissait, dit-il, de donner aux travailleurs de la justice un plan de carrière cohérent, une rémunération décente et des conditions de travail correctes. Après un travail de longue haleine, un protocole d’accord a été signé. Il souligne que la mise en œuvre dudit protocole avait été entamée, mais le constat a été fait que les augmentations de 40%, qui étaient inscrites sur les bulletins de salaire, ont été retirées.
Démissions au parti d’El hadji Ibrahima Sall
Vague de démissions au Parti Demain la République (PDR) d’Ibrahima Sall. Pour cause, la déclaration de soutien du président du PDR, El Hadji Ibrahima Sall, au candidat Macky Sall sur les ondes de la e-radio. En effet quatre responsables du parti, qui considèrent la sortie de l’ancien ministre du Plan d’Abdou Diouf comme une trahison, ont claqué la porte. Il s’agit d’Abdoulaye Sène, Youssou Owens Ndiaye, Hassan Demba Fall et l’ingénieur géologue Fary Ndao. A en croire ces démissionnaires, cette question n’a pas été discutée de manière démocratique au sein des instances du parti, et notamment de son bureau politique. Il est inconcevable, à leurs yeux, de rallier la majorité présidentielle à trois mois de la présidentielle, après s’être opposés à elle durant ces cinq dernières années.
Incendie au centre social des aveugles de Mbour
Un incendie d’une rare violence s’est déclaré dimanche au centre social des aveugles de Mbour. Il a occasionné des dégâts matériels énormes. Les logements destinés aux accompagnants des malades sont complètement calcinés. Sur les lieux, on se rend compte que tout est réduit en cendres. Les quelques planches qui restent ne sont plus utilisables parce qu’elles ont subi la furie des flammes. Ce bâtiment qui est le seul lieu d’accueil des hôtes n’est plus fonctionnel. Seuls les murs ont pu résister au feu. Le bâtiment est constitué de 5 chambres, deux toilettes, un salon et deux cuisines. Selon le responsable médical, Dr Babacar Cissé, l’incendie a été causé par un court-circuit. « Tout a été consumé : draps, tables, chaises, machines à laver, cuisinières, lits, ustensiles de cuisine, fauteuils, mobiliers, les fenêtres, le toit et du matériel électroménager», renseigne-t-il.
Oumar Guèye aux proches des pêcheurs morts
Le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guèye, a présenté lundi les condoléances du Gouvernement aux proches des pêcheurs morts dans un accident de pirogues survenu jeudi dans le Canal de délestage du fleuve Sénégal, à Saint-Louis. Il a notamment rencontré des membres des familles des trois pêcheurs tués dans le chavirement simultané de cinq embarcations qui tentaient de rejoindre le quartier des pécheurs de Nget-Ndar, en traversant ce Canal de délestage également appelé «brèche». Il a réitéré les mesures annoncées vendredi par le gouvernement pour apporter une solution aux difficultés liées à cette brèche. Il a signalé la mise sur pied d’un comité chargé de cette question, dans lequel tous les ministères sont représentés.