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22 septembre 2025
LES 20 CRIMINELS DU CLIMATS
Réunis pour deux jours en Argentine, les chefs d'Etat ou de gouvernement des vingt pays les plus puissants de la planète sont mis à l'index : le G20, à lui tout seul, est en train d'entériner un réchauffement climatique supérieur à 3,2°C.
Intoxiqués aux énergies fossiles et à la recherche de la croissance économique à tout prix, les pays du G20 représentent à eux seuls 80% de la consommation d'énergie dans le monde – et 78% des émissions de C02 – pour à peine 60% de la population mondiale. Le rapport publié par le PNUE en début de semaine est clair : les pays du G20 pris collectivement « ne sont pas sur la bonne voie » pour atteindre les objectifs qu'ils se sont eux-mêmes fixés pour 2030. Parmi les cancres on peut compter les Etats-Unis ou l'Arabie Saoudite, bien sûr, mais également le Canada et l'Union européenne qui se présentent pourtant bien souvent comme les « Champions du climat ». Dans la réalité, il n'en est rien. Le G20, en matière de lutte contre les dérèglements climatiques, ressemble à une classe de cancres. Mettre à l'index Donald Trump et les Etats-Unis, comme cela est fait habituellement, est donc trompeur. C'est oublier que dans une classe de cancres, même le meilleur d'entre eux, reste un cancre. Ainsi, l'Union européenne, loin de l'image qu'elle souhaite donner d'elle-même, n'est pas en mesure de garantir que ses objectifs pour 2030 seront atteints. Et au sein de l'Union européenne, la France est loin d'être exemplaire, quoiqu'en disent les défenseurs du nucléaire dans le mix électrique du pays : ses émissions n'ont-elles pas augmenté de 3,2 % en 2017 par rapport à 2016 (contre une augmentation de 1,8% pour l'UE) ? ILS SONT 20. CE SONT 20 CRIMINELS DU CLIMAT Il faut dire que les énergies fossiles représentent toujours 82% du mix énergétique des pays du G20, rappelle un deuxième rapport, publié par Climate Transparency. Des énergies fossiles largement subventionnées puisque les pays du G20 leur ont accordé 147 milliards de dollars en 2016 contre 75 milliards de dollars en 2007. Soit 96% d'augmentation ! La France n'est pas en reste avec 5,8 milliards de dollars. Les pays du G20 financent donc allègrement l'aggravation du réchauffement climatique. Tranquillement. Et en totale contradiction avec l'engagement pris en 2009 lors du G20 de Pittsburgh, et renouvelé régulièrement depuis, qui consistait à supprimer ces subventions ou aides déguisés. Il n'en est rien. Au contraire. Selon ce rapport, les émissions de gaz à effet de serre sont donc repartis à la hausse dans 15 des 20 pays du G20, les éloignant progressivement et irrémédiablement d'une trajectoire conforme aux objectifs de 2°C – et idéalement 1,5°C – pris dans le cadre de l'Accord de Paris. Rendons-nous compte : un objectif de réduction de 80% des émissions entre 2005 et 2050 – le minimum requis pour les pays riches – exige une réduction annuelle constante d'environ 3,5% par an durant cette période. Les pays du G20 en sont très éloignés et ils nous conduisent à eux tous seuls, sur un réchauffement climatique supérieur à 3,2°C. DU THÉÂTRE POUR SAUVER LES APPARENCES Alors que les chefs d'Etat des pays du G20 devraient donc TOUS être mis à l'index pour leurs piètres résultats en matière de lutte contre les dérèglements climatiques, les commentateurs et principaux médias devraient nous réserver la mise en scène habituelle : d'un côté, les bons chefs d'Etat, ceux qui veulent que la lutte contre les dérèglements climatiques apparaisse dans le communiqué final et, de l'autre, celui, ou peut-être ceux, qui n'en voudront pas. Une scène identique à celle du G20 d'Hambourg l'année passée, ou à celles des G7 en Italie (2017) et au Canada (2018). Pour quel résultat ? Aucun, puisque les émissions de gaz à effet de serre de la plupart de ces pays ont augmenté en 2017. Faut-il d'ailleurs faire la liste des G7 et des G20 qui ont pris des engagements en matière de lutte contre les dérèglements climatiques ? Le G8 de l'Aquila en 2009 n'avait-il pas annoncé en faire une priorité majeure, quelques mois avant l'échec de la conférence de Copenhague sur le réchauffement climatique ? Tous ces engagements, répétés année après année, peuvent être repris et analysés : aucun n'a été suivi d'effet et les pays du G20, pris dans leur globalité, sont les principaux responsables de l'aggravation des dérèglements climatiques. Il y aura pourtant des commentateurs pour se féliciter, qu'en marge du G20 à Buenos Aires, quelques pays, autour de la France et de l'Union européenne, auront réaffirmé leur détermination à lutter contre le réchauffement climatique. Les mêmes commentateurs se féliciteront également d'un communiqué où le G19 (G20 moins Etats-Unis) mettra peut-être à distance Donald Trump sur le commerce international, renouvelant un soutien inconditionnel à la libéralisation du commerce. Sans même se rendre compte de l'incongruité d'une telle prise de position face à l'urgence climatique nourrie par cette libéralisation à outrance menée depuis plus de trente ans. UN PROFOND SCHISME DE RÉALITÉ ENTRE URGENCE CLIMATIQUE ET GLOBALISATION LIBÉRALE Relocaliser les circuits de production et de consommation, réduire les transports internationaux de marchandises, taxer le kérosène et le fioul lourd utilisés pour motoriser cette mondialisation des échanges, supprimer les règles de l'OMC qui aujourd'hui limitent les politiques de transitions énergétique adaptées aux territoires, défendre une agriculture paysanne et bio au détriment des politiques d'agro-exportations, … sont quelques-unes des mesures indispensables du point de vue de l'urgence climatique, mais qui, malheureusement, ne trouveront pas place dans le communiqué final du G20. Autant de propositions qui sont également bien souvent en contradiction avec les règles de l'OMC et la pratique de son organisme de règlement des différends (ORD) qu'Emmanuel Macron veut pourtant renforcer, plutôt que rénover à l'aune de l'impératif climatique, pour défendre une globalisation des échanges mise à mal par les saillies de Donald Trump. Malheureusement, trop rares sont les commentateurs à mettre en exergue cette contradiction, comme si l'on pouvait résoudre la crise climatique tout en continuant à vouloir approfondir la globalisation néolibérale. Trop rares seront également les commentateurs pour suggérer une troisième voie qui puisse se positionner, en même temps, contre le repli identitaire de Donald Trump et contre une globalisation désastreuse qu'Emmanuel Macron défend, et en faveur de régulations qui fassent enfin primer l'urgence climatique, les droits sociaux, les droits humains, la protection de la biodiversité, sur le Business as usual. Voilà qui serait révolutionnaire et à la hauteur des enjeux. Mais ce n'est pas à l'ordre du jour du G20. Ce G20 où siègent 20 criminels du climat, bien trop occupés à préserver les intérêts de leurs multinationales respectives dans la mondialisation néolibérale pour mettre en œuvre des politiques efficaces en matière de lutte contre les réchauffements climatiques.
L'AFRIQUE AU COEUR DE LA RÉVOLUTION TECH
Le taux de pénétration des smartphones atteindra 70% en 2024 sur le continent
La Tribune Afrique |
Sylvain Vidzraku |
Publication 03/12/2018
Dans son dernier rapport sur la mobilité rendu public cette semaine, le groupe Ericsson qui évoque largement la pénétration de la 5G, a annoncé que le taux de pénétration des smartphones en Afrique et au Moyen-Orient sera à 70% en 2024 contre 40% actuellement. Quant à la 5G, sa commercialisation sur le Continent est attendue en 2022.
Le dernier rapport d'Ericsson sur la mobilité permet d'avoir un aperçu sur la pénétration de la 5G dans le monde, mais aussi donne des précisions importantes concernant la pénétration des smartphones en Afrique. Sur ce dernier point, le rapport indique déjà qu'au 3e trimestre 2018, sur les 120 millions de nouveaux abonnements mobiles enregistrés dans le monde, 14 millions sont notés en Afrique, soit près de 11,67%. Ericsson ajoute dans son rapport qu'en Afrique, «le taux de pénétration du mobile est de 82 % (104 % au niveau mondial), avec de fortes disparités entre les pays». Se basant sur ces informations, le rapport d'Ericsson sur la mobilité donne également des prévisions importantes pour la région Afrique et Moyen-Orient.
Ainsi, indique Ericsson, dans ces zones, le nombre d'abonnements à des smartphones devrait doubler d'ici 2024, faisant passer le taux de pénétration des smartphones de 45% à 70%. Au même moment, le trafic moyen mensuel de données mobiles aujourd'hui enregistré à 2,9 Go, devrait passer en 2024 à 15 Go, soit une progression de 517,2%. Quant au trafic mensuel de données mobiles, le rapport annonce qu'il sera multiplié par neuf en 2024, contre cinq au niveau mondial. La région connaîtrait ainsi le taux de croissance le plus élevé au monde sur ce plan. Malheureusement, malgré ces chiffres, l'Afrique sera quasiment absente quand il s'agira de parler des grandes avancées, notamment avec la 5G et sa commercialisation dans le monde.
L'Afrique, c'est pour après
Lors que le rapport d'Ericsson annonce que la 5G devrait atteindre 1,5 milliard d'abonnés en 2024, il mentionne également que cette percée ne sera pas portée par l'Afrique malgré les grandes avancées réalisées sur le continent. «La commercialisation de la 5G a commencé auprès de grands fournisseurs de services de communication. En Afrique, la 5G est attendue à partir de 2022», note le rapport. Ainsi pendant que les autres continents seraient déjà en train de profiter d'un meilleur débit internet, l'Afrique devra encore attendre jusqu'en 2022, où même si la commercialisation commencera, très peu de personnes sur le Continent y seraient abonnées.
«D'ici la fin de l'année 2024, la 5G devrait couvrir plus de 40 % de la population mondiale et atteindre 1,5 milliard d'abonnés au très haut débit mobile. Cela fera de la 5G la génération de technologie cellulaire la plus rapide en termes de déploiement à l'échelle mondiale», révèle le rapport. «L'Amérique du Nord et l'Asie du Nord-Est devraient jouer un rôle moteur dans cet essor. D'après les prévisions, la 5G représentera en Amérique du Nord 55 % des abonnements mobiles d'ici la fin de 2024. En Asie du Nord-Est, elle dépassera 43 %. En Europe de l'Ouest, la 5G devrait capter environ 30% des abonnements mobiles de la région d'ici fin 2024», ajoute le rapport.
LES VOIES DE L'AMOUR SONT INSONDABLES
La fille de Donald Trump et son petit-ami originaire du Nigeria, un «pays de merde»
La fille de Donald Trump, Tiffany, aurait une liaison amoureuse avec un ressortissant du Nigeria, un « pays de merde ». Son père est-il au courant ?
Le Président des Etats-Unis d’Amérique, Donald Trump, sait-il que sa fille, Tiffany, sort avec un ressortissant du Nigeria ? Sans doute non, d’autant que cette nation fait partie de celles que le dirigeant a qualifiées de « pays de merde », il y a quelques mois. L’information a été rapportée par Page six, qui précise que Tiffany Trump rencontre Michael Boulos, qui a grandi à Lagos au Nigeria.
La particularité du jeune Boulos est que sa famille possède un conglomérat de plusieurs milliards de dollars qui négocie des véhicules, des équipements, la vente au détail et la construction. Est-ce une raison pour que son père, très regardant, ferme les yeux sur les origines du petit ami de sa fille ? Rien n’est moins sûr. Toutefois, il a été rapporté que la petite Trump a rencontré Boulos cet été, alors qu’elle était en vacances à Mykonos, en Grèce.
L’étudiante en Droit aurait même invité Boulos chez les Trumps.
La famille de Michael a fondé Boulos Enterprises et le conglomérat coté en bourse SCOA Nigeria. Si le petit ami de Tiffany a fréquenté une école internationale d’élite au Nigeria, son frère, Fares, est lui un acteur doublé d’un rappeur.
Le salaire du sélectionneur national, Aliou Cissé, sera revalorisé, a assuré ce dimanche le ministre des Sports, Matar Ba à l’occasion du vote du budget de son département.
’’Nous sommes en phase avec la Fédération de football, je peux vous assurer que nous travaillons en toute intelligence avec elle et dans le cadre précis du sélectionneur national, nous pouvons vous informer que nous travaillons à revaloriser son salaire’’, a déclaré M. Ba, répondant à une question d’un parlementaire sur le sujet.
’’Nous devons rappeler que c’est nous qui payons jusque-là son salaire, nous avons accédé à la demande de la Fédération de nommer à la tête de notre équipe nationale, un fils du pays, un technicien local’’, a insisté le ministre des Sports.
’’Et c’est parce que nous croyons à cette expertise locale qu’on a accédé à la demande de revalorisation de son salaire pour que les gens ne pensent pas que nous acceptons pour les coachs étrangers ce que nous refusons pour les nôtres’’, a-t-il dit.
S’il a confirmé la décision de l’Etat d’aller dans le sens de la revalorisation du salaire du sélectionneur national qui est en place depuis 2015, Matar Ba n’a pas précisé à le montant et la date de la formalisation de cette revalorisation.
Des discussions ont débuté entre le ministère des Sports et la Fédération sénégalaise de football sur la revalorisation des émoluments du staff technique national et la prorogation du contrat des techniciens devant arriver à expiration en mars prochain.
Le budget du ministère des Sports pour l’exercice 2019, voté ce dimanche, a connu une hausse de 9,57% par rapport à l’exercice en cours, passant de 14.392.003.060 francs à 15.768.859.480 francs. Les députés ont salué les efforts de l’Etat pour doter le pays d’infrastructures sportives, a constaté l’APS.
Les travailleurs de la santé et de l’action sociale font fi des menaces du ministre de la Santé de l’Action sociale de ponctionner les salaires des grévistes. L’Alliance des syndicats autonomes de la santé (Asas) «And Gueusseum » décrète un mot d’ordre de 72 h à partir d’aujourd’hui avec le respect des urgences et l’abandon du service minimum lundi. En plus, Mballo Dia Thiam va déposer aujourd’hui un préavis de grève couvrant la période du 03 janvier au 03 juin 2019 pour l’ouverture des négociations sérieuses sur le régime indemnitaire et l’application des accords. Les blouses blanches seront en mouvement d’humeur également pour trois jours à partir du lundi 10 décembre.
Le Saes décrète 2 jours de grève
Le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) déterre la hache de guerre. En effet, après plusieurs alertes depuis le mois de juillet, les enseignants du supérieur décrètent un mot d’ordre de grève de 48h (les lundi 03 et mardi 04 décembre(. Il proteste contre le non-respect du protocole d’accord signé le 15 mars dernier par le gouvernement. Mais, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase est le refus du Trésor de respecter les engagements du Gouvernement sur la retraite et notamment sur le fonds de solidarité, malgré les cotisations versées par les universités publiques depuis juillet 2018. Pour le Saes, il s’agit d’un sabotage continu de l’enseignement supérieur par le ministère de l’Economie et des Finances et du Plan et tient le gouvernement pour responsable des perturbations dans l’espace universitaire. Aussi, les universitaires dénoncent-ils la violation de l’autonomie financière des universités publiques « avec l’application aveugle par le ministère de l’Economie des clauses d’un fameux programme Sica-Star conclu avec le FMI». Ils fustigent aussi le refus de l’Agent comptable particulier (ACP) de l’Université de Thiès de remettre des documents comptables au Recteur.
Kalidou Diallo soutient Macky
L’Alliance des Leaderships pour l’Emergence et le Développement de l’universitaire Kalidou Diallo adoube le président sortant. En assemblée générale extraordinaire d’investiture hier, Aled a porté son choix sur Macky Sall pour être son candidat à la prochaine présidentielle. L’ancien ministre de l’Education a magnifié le bilan économique, social et culturel du chef de l’Etat. L’ancien syndicaliste et ses amis aussi ont salué le compagnonnage positif entre l’ALED et le pôle présidentiel. Ils se sont engagés à s’investir pour la réélection du candidat de Benno dès le premier tour.
Gradins vides
Le candidat de Bennoo Bokk Yakaar a tenu son discours dans un stade à moitié vide alors que tous les sièges de Dakar Arena étaient occupés quelques instants auparavant. A quelques minutes de son adresse aux congressistes, le public a commencé à quitter les lieux. Ainsi les gradins se vidaient petit à petit. Au fur et à mesure qu’il prononçait son long discours, le public massé sur les gradins sortait. Dans l’Arena, il ne restait plus que les responsables hormis quelques militants éparpillés sur la tribune et les journalistes. Un fait qui a attiré l’attention de plusieurs personnes qui n’ont cessé de se poser des questions sur l’attitude des militants. D’aucuns diront que ce ne sont pas des militants mais plutôt des gens qui ont monnayé leur déplacement.
Seck «moustache» seul à l’Assemblée
Les députés de la majorité avec à leur tête le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niass ont préféré être à Diamniadio pour assister à l’investiture du président Macky Sall que d’examiner le budget du ministre de l’Agriculture, Papa Abdoulaye Seck. Convoqués à 16 heures, ils sont restés à Dakar Arena jusqu’a la fin de la cérémonie. Pendant ce temps, le ministre de l’Agriculture était à l’hémicycle avec cinq députés de l’opposition à attendre désespérément leurs collègues de la majorité. Pourtant, les parlementaires ont tenté de sortir de Dakar Arena pour rejoindre l’hémicycle, mais ils en ont été empêchés par la sécurité qui leur a demandé de reprendre leurs places.
Jean Paul Dias à Dakar Arena
Modou Diagne Fada, Me Ousmane Ngom, Me Souleymane Ndéne Ndiaye, Thierno Lô n’étaient pas les seuls hommes politiques ayant rallié le camp du pouvoir à avoir assisté à l’investiture de Macky Sall. Le leader du BCG, Jean Paul Dias était aussi au stade comme invité du chef de l’Etat selon les responsables de Benno Bokk Yakaar. Il portait d’ailleurs le badge VIP. Seulement, Dias a précisé qu’il n’a pas pour autant rallié la mouvance présidentielle. A l’en croire, l’invitation d’un président de la République ne se refuse pas. En plus, il y avait également Abdoulaye Baldé le dernier à rejoindre le président Macky Sall. Le réalisateur a passé presque toute la journée à montrer le visage de ce dernier tout souriant.
Galère des délégations
Les congressistes, surtout les délégations venues de l’intérieur du pays ont galéré, samedi, lors de l’investiture du candidat de Benno Bokk Yaakar. Pendant toute la journée ces braves militants qui étaient dans la salle ainsi que les journalistes n’ont rien mis sous la dent. Seule une bouteille d’eau est servie pour se désaltérer et garder encore ses forces jusqu’à la fin de la cérémonie.
Embouteillage aux alentours de Dakar Arena
L’investiture du président Macky Sall samedi dernier n’a pas fait que des heureux. De nombreux voyageurs se sont retrouvés piégés dans des embouteillages monstres sur l’autoroute à péage à hauteur de Diamniadio. Cette situation a été constatée sur cet axe durant toute la journée et s’est poursuivie jusqu’à la fin de la manifestation en début de soirée. Pas besoin de dire que de nombreux passagers devant embarquer à l’aéroport international Blaise Diagne ont raté leurs vols.
Embouteillage monstre (bis)
Restons avec les embouteillages pour dire que ce ne sont pas seulement les voyageurs qui en ont été victimes. Les congressistes ont souffert. Car, il était très difficile pour les militants et autres personnalités d’accéder à l’Arena. Des embouteillages monstres s’étaient créés ralentissant ainsi l’avancée des voitures. A la fin de la cérémonie, il fallait s’armer de patience avant de pouvoir se mettre sur l’autoroute et sortir des embouteillages.
Vols et bousculades
Restons toujours sur les impairs de la manifestation, samedi dernier, à Diamniadio. En plus, des bousculades aux alentours et dans l’esplanade de «Dakar Arena», devant des forces de l’ordre débordées, de nombreux cas de vol ont été constatés. Et d’ailleurs, selon Dakaractu, même des ministres n’ont pas été épargnés. Abdou Latif Coulibaly a vu son portable volé. Quant aux ministres Mansour Faye et Mbagnick Ndiaye, les pickpockets leur ont fait les poches.
Youssou Ndour, toujours dans la danse
Youssou Ndour a assuré un beau spectacle lors de l’investiture du président Sall samedi dernier. Le lead-vocal du Super étoile a remis au goût du jour un de ses célèbres tubes des années 1990 (Ndlr : Alboury) retouché uniquement pour la campagne présidentielle de 2019. Une manière de montrer qu’il demeure plus que jamais un des principaux soutiens de Macky Sall même s’il a été un peu éloigné de la scène politique ces derniers temps. Selon le chanteur, le bilan du chef de l’Etat est visible et positif. «Il nous appartient de mieux communiquer sur les réalisations du président Sall en mettant l’accent sur la CMU, le PUDC, le PUMA, le pont de Farafenny qui sera bientôt inauguré, le TER, entre autres», a-t-il lancé. Pour ce qui est de la probabilité d’une amnistie de certains leaders politiques pour avoir un consensus national, Youssou Ndour encourage le président Sall à poursuivre cette dynamique. Avant de promettre de le soutenir dans cette entreprise.
Abdoul Mbaye dénonce la présence de chefs d’Etat étrangers
Le président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act) est sidéré par la présence des chefs d’Etat, Alassane Ouattara, Georges Weah et Adama Barrow à l’investiture du candidat de Bennoo Bokk Yakaar. Pour Abdoul Mbaye cela n’est pas loin d’une ingérence dans les affaires intérieures d’un Etat démocratique et indépendant. Pourtant, s’en désole-t-il, cela est à l’initiative de celui dont la charge principale est de nous en protéger. Pour l’ancien Premier ministre, le président Macky Sall n’a pas fini de nous étonner par sa méconnaissance des responsabilités qui sont les siennes.
Les Iles du Saloum
Les ressortissants des Iles du Saloum étaient en assemblée générale, hier, à Pikine pour mutualiser leurs forces afin de trouver des solutions aux multiples problèmes auxquels les trois communes qui composent ces Iles sont confrontées. Parmi ces maux, figure en bonne place l’absence d’électricité. Selon Mamadou Thior, ressortissant et non moins responsable du parti présidentiel, le manque d’électricité est un mal généralisé. Le courant n’est disponible que de 18 heures à minuit. Ce qui constitue, dit-il, un frein au développement économique des Iles du Saloum, dans la mesure où les investisseurs hésitent à investir dans l’hôtellerie parce qu’ils seront obligés de louer les groupes électrogènes pour pallier le manque d’électricité.
Cheikh Ameth Tidiane Bâ
Le président de Proxim Médina et de la CATB, Cheikh Ameth Tidiane Bâ, par ailleurs Directeur Général des Impôts et Domaines à procédé, hier, à la maison de la culture Douta Seck, à la remise de subventions d’une valeur de 15 millions aux structures et associations de la Médina. Les bénéficiaires du financement Proxim sont les femmes du 3e âge de la CATB, les mécaniciens de la rue 31X4, l’Orchestre Afia Bongo, les femmes de la cellule rue 23x24 et quelques projets individuels de jeunes de la Médina. Les bénéficiaires n’ont pas manqué de louer les valeurs humanistes, de partage et de justice sociale du Directeur Général des Impôts et Domaines.
Bokk Gis Gis installe sa cellule des cadres à Thiès
La convergence Bokk Gis Gis de Pape Diop a installé hier sa cellule départementale de Thiès des cadres du parti. C’est le coordonnateur national Fallou Diop qui a présidé la cérémonie. Il en a profité pour jeter des pierres dans le Macky en affirmant que l’actuel locataire du Palais Présidentiel a réussi la prouesse de mettre à genou le chemin de fer. Il a par ailleurs taillé à son leader Pape Diop les habits de candidat de rupture comme en attestent ditil les engagements forts annoncés dans son messager de déclaration de candidature. Il a réitéré l’engagement de Pape Diop de ne faire qu’un seul mandat de 5 ans pour mettre en œuvre de profondes réformes institutionnelles, mettre le pays sur la voie durable de la démocratie et laisser la place à un autre président.
COMPAGNIE SUCRIÈRE SÉNÉGALAISE: MARCHE POUR LA PRÉSERVATION DES EMPLOIS
Le syndicat des travailleurs de la compagnie sucrière sénégalaise (CSS), affilié à la CNTS, a organisé samedi à Richard-Toll une marche pour la préservation des emplois.
Le secrétaire général du syndicat,Makhary Samb, a dénoncé les importations de sucre qui constituent une menace pour les travailleurs de la CSS. Il a invité l’Etat, à ‘’revoir les mesures d’importation du sucre’’.
’’Plusieurs entreprises sénégalaises ont fait faillite à cause des importations non contrôlées, de la fraude, alors que les mêmes produits sont fabriqués au Sénégal, par des Sénégalais’’, a-t-il déclaré.
L’AFRIQUE DU SUD SOLLICITÉE POUR ABRITER LA CAN 2019
La Confédération africaine de football qui a retiré au Cameroun l’organisation de la CAN 2019, devrait lancer un appel d’offres pour cette compétition prévue en juin.
L’Afrique du Sud a été sollicitée par la Confédération africaine de football (CAF) aux fins d’abriter la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations dont l’organisation a été retirée vendredi au Cameroun, a déclaré Danny Jordaan, le président de la Fédération sud-africaine de football (SAFA).
’’Danny Jordaan a déclaré à l’Assemblée générale de la SAFA à Johannesburg que la CAF avait demandé à l’Association d’envisager sérieusement d’organiser la CAN 2019 après que la CAF avait privé le Cameroun de son droit d’organiser ce tournoi’’, indique le site officiel de l’instance dirigeante du football sud-africain.
La SAFA ferait une offre pour la CAN 2019 mais devait d’abord consulter le gouvernement et voir la rentabilisation d’une telle compétition, a ajouté le président Jordaan, par ailleurs, membre du Comité exécutif de la CAF qui a décidé vendredi du retrait de la compétition au Cameroun.
Le président de la SAFA a déclaré que le dernier mot revenait au gouvernement au sujet d’une éventuelle candidature.
Seul pays africain à avoir organisé une phase finale de coupe du monde (2010), l’Afrique du sud qui dispose d’infrastructures aux normes internationales, a abrité la CAN à deux reprises, en 1996 et en 2013.
Pas encore qualifiée à la phase finale de la CAN 2019, l’Afrique du Sud avait abrité l’édition 2014 du CHAN (Championnat d’Afrique des nations), une compétition réservée aux joueurs locaux.
Selon plusieurs médias, le Maroc qui dispose aussi d’infrastructures est le favori à l’organisation de la prochaine phase finale de la CAN qui sera la première à se jouer à 24 en juin prochain.
La semaine dernière, l’UNAF (Union nord-africaine de football) qui réunit les Fédérations du Maghreb avait apporté son soutien au Maroc au cours de son assemblée générale.
La Confédération africaine de football qui a retiré au Cameroun l’organisation de la CAN 2019, devrait lancer un appel d’offres pour cette compétition prévue en juin.