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22 septembre 2025
ETO'O INVITE RONALDINHO ET MESSI À UN MATCH DE GALA
Samuel Eto’o a promis d’organiser un match de gala à cinq jours de la CAN de football qui se jouera du 15 juin au 13 juillet au Cameroun. Parmi les invités : Lionel Messi et Ronaldo de Assis Moreira dit Ronaldinho.
La 32è édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football se jouera du 15 juin au 13 juillet prochains au Cameroun. Un pays aux légendes footballistiques inestimables. Parmi elles, Samuel Eto’o.
Lui qui écrivit de 2004 à 2009, la plus belle page de son histoire footballistique dans le FC Barcelone. Une histoire qui se fit avec la complicité du Brésilien Ronaldo de Assis Moreira dit Ronaldinho. Laquelle histoire poursuit aujourd’hui son cours avec Lionel Andrés Messi Cuccitini.
Samuel Eto’o a ainsi estimé qu’il fallait associer ses coéquipiers du Barça à l‘événement footballistique le plus prestigieux du continent.
Mais, pas seulement Messi et Ronaldinho. « Il s’agit de ceux avec qui j’ai joué, mais aussi des anciennes gloires du football camerounais », a déclaré l’ancienne star citée par le site local 237online.com. « C’est une occasion que nous offrons aux anciens footballeurs en leur disant : voici un projet où vous pouvez travailler maintenant et après », a ajouté l’ancien capitaine des Lions indomptables.
A l’antipode du malheur qui plombe, parce qu’en proie à une foultitude de préoccupations qui éloignent de la quiétude indispensable à toute réflexion performante, l’heur enveloppe dans la grâce des possibles. Avec bonheur et ravissement, surtout lorsqu’il s’agit de philosopher, c’est-à-dire de se livrer à des interrogations habitées par le doute. Celui qui se distancie de toute certitude enfermée dans l’arrogant confort qui abîme toute velléité de mise en œuvre d’une pensée libre, farfouilleuse, en quête permanente de vérité. C’est à une telle invite que nous convie le Pr Djibril Samb. Consignées au rythme de leur maturation, les pensées qui embrassent la période comprise entre les années 1989 -2005 rencontrent parfois une adhésion, d’autres fois une opposition, mais ne peuvent laisser indifférents.
Dans cette œuvre qui compile des aphorismes, fruit d’une réflexion exigeante et sans concession, le Pr Djibril Samb montre que, tout en étant ancrée dans son milieu, la philosophie demeure une réflexion connectée aux bruits du monde qu’elle questionne avec une inquiétude vigilante qui cherche à éclairer l’horizon à l’aune d’une raison qui organise son cheminement et l’aide à déjouer les pièges des contingences paresseuses, en l’armant de l’audace qui bouscule les choses convenues.
Aussi, ne serait-il pas de bon aloi de s’installer dans une posture victimaire enrobée de ressentiments. Offensifs, conquérants, les énoncés du Pr Samb se démarquent de la propension à vouloir se défausser sur autrui, même si par ailleurs fait-il remarquer : « Notre société actuelle ne s’accommode nullement de la liberté de pensée. Elle abhorre la vraie science et le véritable esprit critique ». Le risque encouru est alors de se faire à l’idée que « le philosophe de ce temps n’a d’autre choix que de se taire sur les choses graves ou de n’en parler qu’obliquement ». Voie on ne peut plus suicidaire pourtant car « l’esprit, qui entend rester libre, n’a pas d’autre choix que d’entrer en résistance et en dissidence ».
Abordant la relation entre l’Etat et la religion, en ces temps de démission et de compromission, le Pr Samb montre que l’Etat doit savoir se tenir et être à équidistance de toutes les croyances puisqu’il doit couver tous ses enfants avec la même attention. Il rappelle au passage une disposition de notre loi fondamentale : « l’Etat sénégalais qui est laïc, n’a pas de religion. De plus, il est neutre vis-à-vis des religions. C’est pourquoi, lorsqu’une autorité de l’Etat, ès qualités, parle de « notre religion », elle sort du cadre constitutionnel et ne s’exprime plus que comme personne privée et non plus comme personne publique dépositaire de l’héritage de la nation ». Et de faire remarquer : « Dans un Etat laïc et démocratique, la qualité civique est sans rapport avec le statut confessionnel qui est exclusivement privé ».
Il fustige par ailleurs les tendances qui consistent à homogénéiser, sur l’islam par ex, avec des amalgames mortifères. « Sa famille, ses proches, ses amis, sa communauté, n’ont aucune responsabilité dans la commission de son crime », fera-t-il remarquer. Cela méritait d’être rappelé en ces temps ou un illuminé tue en criant « Allah Akhbar » jette le discrédit sur l’Islam comme s’il en était l’incarnation, ou des vendettas sont organisées parce que telle ou telle personne d’une communauté déterminée aurait commis un acte condamnable. « Aucune collectivité ne saurait être coupable d’un crime commis par l’un de ses membres. Le criminel seul, à titre personnel, de quelque cause qu’il se prévale, est coupable », souligne le Pr Samb.
Les questions de bonne gouvernance l’interrogent aussi, d’autant plus qu’il lui apparait que notre « classe politique est le premier frein au progrès économique national ». Il observe ainsi que « parmi les hommes réputés les plus riches du Sénégal, on dénombre de nombreux hommes politiques dont la richesse est subite, apparemment inexpliquée et postérieure à leurs positions de pouvoir ». Fort de tout cela, il est d’avis que : « Ce n’est pas l’économie qui aurait besoin d’être d’abord réformée , ni même la classe politique, mais le service de l’Etat, le mode d’action de la puissance publique, c’est-à-dire la politique elle-même ».
Aussi, dira-t-il : « S’il y a bien une catégorie de citoyens qui ont besoin de prendre des leçons de civisme, ce sont nos gouvernants qui ont fini par confisquer l’Etat et l’ont transformé en patrimoine ». Il appelle par conséquent à corriger les faiblesses majeures du système démocratique, à savoir le fait qu’il soit « conditionné par le suffrage populaire, comme si le peuple était ou le meilleur juge ou le seul juge possible ». Mais, pourrait-on lui opposer, n’est-ce pas que ce qui fait la force du système démocratique c’est de se savoir imparfait et de confier de façon régulière son destin au suffrage universel, lui donnant ainsi la possibilité de sanctionner positivement ou négativement ? N’est-ce pas cette humilité qui l’inscrit vers cette tension asymptotique à la vérité, faite de rectification, de quête incessante, parce humaine, trop humaine ?
Sur la mort, Le Pr Djibril Samb s’interroge : « La mort advenue, à quoi sert la longévité du centenaire ? » « Quelle différence, en effet, entre le centenaire qui meurt à l’instant et le mort-né que sa mère n’a même pas la force de pleurer ? » Tout en ne pouvant contrer l’inéluctabilité de la mort il reste, nous semble-t-il, que le vivant a besoin de durée pour élaborer et exécuter ses projets. Enfanter ne serait-ce qu’un ouvrage voire plusieurs, comme s’y emploie l’auteur, demande bien sûr, le temps de vivre. De la mort on pourrait néanmoins s’accorder sur le fait que : « Si le défunt n’est pas à plaindre, parce qu’il n’est pas concerné, les survivants , eux, le sont au plus haut point en raison de cette souffrance parfois si lancinante, à laquelle nul ne s’habitue jamais, bien qu’elle accompagne, depuis la nuit des temps, la condition humaine ».
Traversé de part en part par l’idée selon laquelle « l’égalité entre l’homme et la femme est le fondement de la civilisation humaine », l’ouvrage du Pr Djibril Samb nous réconcilie avec l’intellectualité et nous rappelle que penser est une exigence capitale pour toute société qui veut comprendre son passé, éclairer son présent et défricher un chemin d’avenir.
Avec une taille de 1,90 mètre pour 180 kg et 63 cm de tour de bras, Cheick Ahmed Al-Hassan Sanou dit Iron Biby est l’un des hommes les plus forts au Monde. A 26 ans, ce jeune burkinabé est sacré champion du monde de "log lift", un sport de force qui n'est pas accessible à tous.
Avec une taille de 1,90 mètre pour 180 kg et 63 cm de tour de bras, Cheick Ahmed Al-Hassan Sanou dit Iron Biby est l’un des hommes les plus forts au Monde. A 26 ans, ce jeune burkinabé est sacré champion du monde de "log lift", un sport de force qui n'est pas accessible à tous.
POUR UNE PRATIQUE JOURNALISTIQUE PLUS INCLUSIVE
Les agences de presse africaines invitées à développer l’information régionale
Rabat (Maroc), 26 nov (APS) - Les agences de presse africaines, pas très compétitives sur le plan de l’information internationale où elles sont souvent battues par les agences occidentales, ont intérêt à développer davantage l’information régionale où elles "restent imbattables", a dit lundi à Rabat, Khalil Hachimi, président de la Fédération atlantique des agences de presse africaines (FAAPA).
"Nous sommes battables sur l’information internationale, mais nous ne sommes pas battables sur l’information régionale", a-t-il dit à l’ouverture d’une session de formation à l’intention de 16 correspondants régionaux d’Afrique.
Le séminaire de cinq jours, organisé au siège de la MAP par la FAAPA, en partenariat avec l’Agence marocaine de coopération internationale et l’Agence belge de développement (ENABEL), porte sur le thème "Le journalisme en région : enjeux et défis".
"Il y a toujours un sujet international sur lequel on est battu, ça, c’est indéniable. Mais là où on est imbattable c’est sur l’information régionale", a insisté Khalil Hachimi, par ailleurs directeur général de l’Agence marocaine de presse (MAP).
Les correspondants des agences de presse africaines ont une plus grande maîtrise de l’environnement régional et ont un plus grand accès aux sources locales dont ils sont plus proches, a-t-il fait valoir.
Le directeur de la MAP estime que pour qu’une agence ait un poids dans le continent, il faut qu’elle l’ait d’abord dans son pays, et pour ce faire, elle doit peser lourd en termes d’information régionale.
"Le réseau régional de l’agence de presse est le premier pourvoyeur d’information", qui, s’il n’est pas productif, ne permet pas à l’organe d’être compétitif, y compris dans son pays, analyse-t-il.
"Les clients veulent qu’on soit premiers sur l’information de proximité. Ils n’ont pas besoin de commentaires sur les ‘gilets jaunes’ de Paris ou sur les appréciations des déclarations de Trump. D’autres le font très bien".
Selon M. Hachimi, l’"erreur" commise par beaucoup de journalistes est de penser que l’information régionale consiste à "couvrir les activités du préfet", a-t-il relevé, non sans souligner que l’activité institutionnelle "ne dépasse pas 10%" de tout ce qui se passe dans sa zone d’intervention.
Pour les 90% restants, le journaliste peut alors s’intéresser par exemple au dynamisme des femmes et de jeunes de la région, des associations villageoises, de la société civile. Ce qui donne "un paquet de papiers" qui vont intéresser son public, ses clients.
Estimant qu’il y a "1000 choses à faire" par le correspondant régional, pour enrichir le fil de son organe de presse, Il a suggéré aux correspondants régionaux, comme méthode de travail, de faire de la planification, pour aborder une diversité de sujets et ne pas rester otage de l’institutionnel.
Ce qu’un des formateurs de cette session, le journaliste Abashi Shamamba, chef de la rubrique économique de L’Economiste, un journal marocain, appelle "la maladie des conférences". Pour lui, il y a "un équilibre" à trouver entre l’information institutionnelle et celle qui intéresse directement les populations locales.
Il n’a pas manqué de préciser que cet exercice nécessite davantage de formation et la mise à la disposition du correspondant d’un minimum de moyens, dont le manque constitue ’’une contrainte majeure’’ aux yeux d’une bonne partie des participants à ce séminaire.
AFRIQUE: "COMMENCER PAR COMPTER SES ENFANTS"
Le recensement, gage des politiques de gestion des enfants de la rue
Très souvent, on déplore l’absence de politiques d’insertion des enfants africains dits de la rue. Et pourtant tout devrait commencer par leur dénombrement.
L’humanité célèbre ce 26 novembre, la journée des enfants des rues initiée par l’UNESCO en mémoire de la convention relative aux droits de l’enfant signée en 1989. En partenariat avec des ONG, l’institution onusienne organise de nombreuses activités dont des séminaires ayant trait à la politique d’insertion des enfants des rues.
Des enfants qui rompent avec leurs parents biologiques à cause de nombreux facteurs : pauvreté familiale, conflits, dislocation familiale, marginalisation communautaire, maltraitances familiales, …. La liste n’est pas exhaustive.
Ayant sa part d’enfants des rues, l’Afrique se veut déterminée à « rendre la dignité à tous les enfants en situation de rue ». Ainsi qu’en témoigne la campagne intitulée « Pour des villes africaines sans enfant en situation de rue », lancée le 24 novembre en marge du 8è sommet « Africités », organisé à Marrakech.
-COMMENCER PAR COMPTER SES ENFANTS-
Et le Maroc occupe déjà le devant de la scène avec son initiative : « Rabat : une ville sans enfant en situation de rue ».
Une politique qui « vise à intégrer la question de l’enfance dans la politique urbaine, la gouvernance, les programmes et plans de développement des villes et des territoires locaux et ainsi contribuer à protéger l’enfance et à éradiquer, à terme, le phénomène des enfants en situation de rue, souvent oubliés ».
Mais, combien sont ces enfants africains dans la rue pour qu’ils ne soient plus oubliés des politiques publiques ? Sur la base des données fournies par des ONG, l’Afrique abriterait plus de 30 millions d’enfants vivant dans la rue contre 120 millions pour toute la planète.
Or, ce ne sont que des estimations, car selon des observateurs, depuis la nuit des temps, il n’y a jamais eu un dénombrement exact de ces enfants. Y compris dans des pays développés. Comment alors prendre en charge tout le monde sans s’appuyer sur des données précises ? Il y a là, risque d’oubli de certains enfants de la rue au cas où des politiques efficientes sont enfin mises en œuvre par les pouvoirs publics.
Et quelque banals qu’ils soient, ces chiffres sont « en contradiction avec les valeurs ancestrales des sociétés africaines, fondées sur la solidarité et la primauté de la famille », comme l’a dénoncé le 24 novembre, le Roi Mohamed VI du Maroc, dans un message lu aux Africités par la Princesse Lalla Meryem, présidente de l’Observatoire national des droits de l’enfant (ONDE) du Maroc.
L’ACADEMIE NBA AFRIQUE OUVRE SES PORTES A SALY
Basket Ball- inauguration officielle de sa structure Sport-étude
Logée sur le site du centre Diambars à Saly, l’académie Nba Afrique, la première installée sur le continent, a ouvert officiellement ses portes ce lundi 26 novembre. La structure et son gymnase ultra moderne ont été inaugurés au cours d’une cérémonie présidée par le ministre des Sports, Matar Ba, en présence du vice-président de la Nba, Marc Tatum, du président de Fiba Afrique, Hamad Niang, du vice-président de Nba Afrique, Amadou Gallo Fall et d’anciens joueurs africains de la prestigieuse ligue de basketball nord-américain (Nba).
L’Académie Nba Afrique, la première sur le continent africain, a officiellement ouvert ses portes au centre de Saly où elle a établi, depuis mai 2017, ses bases. Mise sur pied en partenariat avec la Seed Project (Association pour le sport, l’éducation et le développement) elle est dotée d’un gymnase et d’un parquet ultra moderne et qui offre toutes les commodités pour les 24 pensionnaires issus des 8 pays africains, notamment la Centrafrique, la Rdc, le Mali, Nigeria, le Rwanda, le Soudan, la Cameroun et le Sénégal. Ce sera en mode pension études et sports. L’inauguration a eu lieu au cours d’une cérémonie présidée par le ministre des Sports, Matar Ba et qui a vu la présence du vice-président de la Nba, Marc Tatum, du président de Fiba Afrique, Hamane Niang, du vice-président de Nba Afrique, Amadou Gallo Fall, de Saer Seck président du centre de Diambars. Mais aussi d’anciens joueurs de la Nba e du Wnba, notamment les Sénégalais De Sagana Diop, Astou Ndiaye Cheikh Samb, l’Américain Shareef Abdu Rahi et le Nigerian Oyedeji offerts tous en modèles aux jeunes talents qui ont intégré l’Académie. Porteur du projet, Amadou Gallo Fall a rappelé que le gymnase doté d’un parquet moderne donne aujourd’hui « l’occasion aux jeunes talents du basketball de se mesurer avec ce tout ce qui se fait de mieux dans le monde. C’est aujourd’hui un jour historique. Depuis la création de cette Académie, nos jeunes ont eu la possibilité de voyager en République Tchèque, en Hongrie, en France et de se mesurer à leur classe d’âge », déclare-t-il. «Il faudra profiter de cet instant, vous êtes des privilégiés », lancera le vice-président de la Nba aux pensionnaires.
HAMAD NIANG PRESIDENT FIBA-AFRIQUE : « C’EST LE BASKETBALL AFRICAIN QUI DEVRA TIRER LE GRAND BENEFICE »
Mais c’est le basketball africain qui devra tirer grand bénéfice de ce fruit du partenariat entre Seed Projet et la Nba.«Il faut souligner que le partenariat Fiba-Nba quia créé une académie à Saly est tout bénéfice pour le développement du basket. Nous sommes persuadés que ce partenariat va amener haut le basket africain. Aujourd’hui, cette académie doit permettre justement aux jeunes talents de se hisser au niveau Nba et européen. C’est cela que nous saluons », s’est réjoui le Malien Hamane Niang. Le président de la Fiba-Afrique estime que cette infrastructure trace également la voie au basket ball sénégalais qui, selon lui, peut bien abriter les grandes compétitions africaines et mondiales. « Le Sénégal est un pays de basket et l’Afrique a besoin d’un Sénégal fort en basket. La voie est tracée avec cette académie. Après le Mondial de Tenerife, j’avais dit que le Sénégal était en droit de demander l’organisation de la Coupe du monde. Parce que nous avons visité avec la délégation de la Nba, Dakar- Arena qui dépasse les frontières africaines. Voir une Académie Africa à Saly, le Sénégal est en droit d’organiser les compétitionsd’Afrobasket dans toutes les catégories. Pourquoi pas la nouvelle Afro Ligue, la Final four ou l’Afrobasket 2021 new-look », a-t-il ajouté. Venu présider la rencontre, le ministre des Sports Matar Bâ a pour sa part adressé ses félicitations aux promoteurs de l’ Académie et la forme de partenariat « bien réfléchi » entre le centre de Diambars et le basket. « Inaugurer cette salle qui va permettre aux pensionnaires d’apprendre le basket et de faire des études, est extrêmement important. Nous félicitons et voulons dire aux initiateurs de ce projet que l’Etat sera là pour les accompagner. Cette belle infrastructure recoupe la vision du chef de l’Etat car c’est la base d’un sport performant. Nous avons été fiers de voir ces jeunes qui vont assurer le futur de notre basket. La Fédération sénégalaise de basket comme la Fiba l’a fait, travaillera avec les jeunes, pour mieux les former et avoir de très grandes équipes nationales qui viendront vendre l’image de notre pays », confie-t-il.
Matar Ba souhaite l’organisation du « Nba Game africa » à Dakar
Matar Ba a dit l’intérêt du Sénégal d’abriter dans le futur Nba Africa Game au Sénégal. Le ministre des Sports qui présidait ce lundi 26 novembre à Saly, l’inauguration de l’Académie de la Nba en Afrique a profité de la présence des vice-présidents pour rappeler ledit souhait. «C’est le président de la République qui a invité le président Amadou Gallo Fall à Dakar Arena… Le président de la République voudrait partager avec l’ensemble des acteurs africains des moments forts du basket-ball », souligne-t-il. Organisée jusqu’ici en Afrique du Sud, la Nba Africa Game est un match de gala organisé par la ligue américaine et qui oppose une sélection africaine composée de joueurs africains de la NBA ou ayant des origines africaines à une « Team World » de basketteurs de NBA venus du reste du monde.
Dakar, 27 nov (APS) - Les quotidiens parvenus mardi à l’Agence de presse sénégalaise s’intéressent aux bonnes feuilles d’une autobiographie du chef de l’Etat intitulé "Le Sénégal au cœur", tout en traitant d’autres sujets.
"Macky Sall retrace son histoire" résume ainsi à sa Une, le journal L’AS au sujet de cet ouvrage dont la parution a été annoncée la veille par la présidence de la République.
Tout au long des 168 pages du livre paru aux éditions Le Cherche midi, Macky Sall "retrace son parcours, parle de sa famille et restitue des évènements récents", explique la présidence dans le communiqué.
"Dans ce livre, le chef de l’Etat parle de lui-même, de son parcours, de sa naissance à aujourd’hui", commente le journal qui en détaille les bonnes feuilles à ses lecteurs.
La publication revient notamment sur les origines du président Sall, ses études, sa réponse aux accusations d’anthropophagie qui avait été portées à son encontre par son prédécesseur, Abdoulaye Wade.
"Cette affaire a bouleversé la communauté du village de Ndouloumadji Founébé, le village de mon père et de celle de Nguidjilogne, d’où est originaire ma mère. J’ai demandé à mes proches, à ma famille, à tous ceux du Fouta indignés et blessés (…) de ne pas répondre à ces accusations", souligne la publication qui cite l’auteur du livre.
Avec l’usage habituel de jeux de mots à sa Une le journal Le Quotidien mentionne : "Sall raconte Macky" au sujet de l’ouvrage en question.
Dans sa livraison des bonnes feuilles, le journal apprend par exemple à ses lecteurs le point de vue du chef de l’Etat concernant certains acteurs politiques. "Idy (Idrissa Seck) est un homme à tendance autoritaire. (Abdoulaye) Wade sombrait dans la paranoïa. Le pouvoir ne m’a pas changé", reprend en première page le journal qui cite le livre.
Pour l’Observateur, à travers ce livre, "Macky Sall se livre comme jamais". Dans ses colonnes, le quotidien dakarois rapporte que livre raconte "20 ans d’histoire politique faite de rencontres, de déchirures, d’intrigues, d’humiliations et de revanche d’un homme-courage, parfois sous-estimés, mais toujours surprenant, marchant avec une longueur d’avance vers un destin présidentiel".
"On a affirmé qu’en 2000, j’étais aux abois, en proie à de grandes difficultés financières, contraint de vivre dans un petit studio ! Ragots bien sûr. L’inverse s’est produit", raconte de son côté Vox Populi sous le titre "Macky retrace ses vies".
Les quotidiens sont également revenus sur des échauffourées ayant mis aux prises lundi à l’Assemblée nationale des députés lors de l’examen du budget du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
Walf Quotidien évoque une bataille rangée à l’Assemblée nationale et n’hésite pas à qualifier cet évènement de "page sombre de l’histoire" politique du Sénégal.
"Les députés ont réédité leur jeu favori : se battre comme des chiffonniers en pleine plénière. Peinant à s’accorder sur le temps de parole, les parlementaires des deux camps se sont bagarrés comme des gladiateurs dans une arène", pointe le journal dans ses colonnes.
Le pourvoi en cassation de l’ex-maire de Dakar à la suite de sa condamnation en première et seconde instance à cinq ans de prison et à une amende pécuniaire pour sa gestion de la Caisse d’avance de la ville de Dakar intéresse Sud Quotidien sous le titre "Khalifa, un candidat en sursis".
"L’ex-maire de la capitale risque de vider ses cartouches avant le dépôt des candidatures, prévu le 11 décembre prochain", écrit le journal à propos d’une information faisant état de l’ouverture imminente du procès en cassation du concerné agitée par ses partisans.
Une confirmation par la Cour suprême des deux premières décisions de justice entrainerait l’exclusion de l’ancien responsable du Parti socialiste de toutes les compétitions électorales.
Loin de ces préoccupations politiques, Le Soleil a préféré mettre en relief la campagne de commercialisation de l’arachide en gestation, en annonçant à sa Une le maintien du kilogramme à 210 francs Cfa.
"Le même montant que la précédente campagne conformément à la proposition faite par le Comité national interprofessionnel de l’arachide (CNIA), alors que la campagne s’ouvre le 3 décembre", fait savoir le quotidien.
PRÈS DE 12.0000 ÉTUDIANTS BÉNÉFICIAIRES D’UNE BOURSE OU UNE AIDE EN 2018
Dakar, 26 nov (APS) - Au total 119.477 étudiants ont bénéficié d’une bourse universitaire ou d’une aide en 2018, a assuré, lundi, à Dakar, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Mary Teuw Niane.
Au plan national, "94 061 étudiants ont bénéficié de la bourse dans le public, 4160 dans le privé et 27 749 ont reçu des aides’’, a-t-il dit lors de l’examen du budget de son ministère pour l’exercice 2019, .
Selon Mary Teuw Niane, les étudiants en situation de handicap obtiennent une bourse "dès qu’ils en font la demande".
S’y ajoute qu’une "bourse spéciale" est octroyée à tous les étudiants non-voyants ayant obtenu une prescription étrangère, sous réserve d’introduire la demande dans les délais requis, a indiqué M. Niane.
A en croire le ministre de l’Enseignement supérieur, il y a aussi que la question du logement occupe "une place privilégiée" dans la politique sociale de son département.
Aussi a-t-il affirmé que la capacité d’accueil de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a été doublée. "De 2012 à 2018, 5800 lits ont été mis à la disposition à l’Université", a précisé Mary Teuw Niane.
Il a de même rappelé la réhabilitation de certains amphithéâtres et bâtiments, ainsi que "la revalorisation de la pension de retraite des enseignants du supérieur", au nombre des actions de son département.
"Désormais, un professeur d’université à la retraite reçoit 70% de son dernier salaire net", a-t-il indiqué, signalant la création du Fonds de solidarité de l’Enseignement supérieur pour améliorer la situation des enseignants à la retraite.
Concernant l’insertion des diplômés, Mary Teuw Niane a fait savoir qu’entre 2013 et 2018, 265 nouvelles filières professionnelles avaient été créées.
Outre la création d’un incubateur dans chaque université, le ministère de l’Enseignement supérieur a mis en place le Programme d’entreprenariat des jeunes (PSEJ) dédié aux titulaires d’un diplôme "Bac +2 ou plus".
Au sujet de la dette dues aux établissements supérieurs privés, il assure que sur les 16 milliards que l’État devait à ces structures, "3 milliards ont été versés. 3 autres seront décaissés dans les prochains jours pour la ramener à 10 milliards" de francs CFA.
Il a par ailleurs fait état d’un "dialogue franc" qui est en train d’être mené avec les responsables de ces établissements privés, d’autant que selon lui toutes les deux parties trouvent leur compte dans le partenariat les liant.
A cet égard, il a indiqué que depuis 2014, l’État avait versé "plus de 31 milliards" de francs CFA aux universités privées. Il s’est d’ailleurs engagé à mettre à la disposition des parlementaires le détail de ces paiements.
Le ministre a ainsi appelé les responsables des établissements supérieurs privés à faire preuve de compréhension, en revenant sur la mesure consistant à renvoyer les étudiants dont l’Etat prend en charge les frais de scolarité.
Il a révélé que 47.427 nouveaux bacheliers ont été orientés dans les établissements privés d’enseignement supérieur de 2013 à 2018.
L’État paie "pour tous les étudiants de premier cycle, la somme de 400 000 francs CFA par an’’, a-t-il souligné, ajoutant que seuls 10% de ces étudiants titulaires d’une licence sont sélectionnés pour le master, stade auquel chaque étudiant est pris en charge à hauteur de 600 000 francs CFA par an et par étudiant.
La présidence de la République annonce la parution d’un livre du chef de l’Etat intitulé "Le Sénégal au cœur", dans lequel Macky Sall "retrace son parcours, parle de sa famille et restitue des événements récents".
"Pour la première fois, Macky Sall se confie sur ses combats et fait vivre au lecteur sa passion pour le Sénégal, une passion qui l’a conduit dans les profondeurs de ce pays, son pays, qu’il porte au cœur", peut-on lire dans un communiqué parvenu à l’APS.
Ce livre publié par la maison d’édition "Le Cherche Midi", à quelques mois de l’élection présidentielle de février 2019, "offre une vitrine saisissante pour comprendre l’homme et son action, partager son ambition et son espoir pour le Sénégal et l’Afrique". "Un récit de cœur dépouillé et précis au style épuré", selon le communiqué.