L‘ancien ministre de l’Intérieur serait-il le nouveau médiateur entre le Président Macky Sall et Me Abdoulaye Wade ? En tout cas, tout porte à le croire. D‘après des sources de «L’As», Me Ousmane Ngom a quitté Dakar en direction de Doha. Même si rien n’est officiel, des sources anonymes croient savoir qu’il s’y rend pour «une mission privée». Dans ce contexte tendu entre Karim Wade et Macky Sall, nos interlocuteurs renseignent surtout que Ousmane Ngom est devenu très proche du Président Macky en plus d’être un fils apprécié de Wade. Récemment, il a été aperçu aux côtés du chef de l’Etat à Ndiassane. Honni soit qui mal y pense.
Une dame charcute sa coépouse à Touba
Les scènes d’horreur se poursuivent et se ressemblent. Depuis quelques, les femmes font montre d’une violence inouïe. En effet, d’après «senactu.net», la dame Mbodja Gadiaga a balafré à la main et à l’épaule droite sa coépouse. L’altercation ayant conduit à cette boucherie a eu lieu samedi à Touba Darou Marnan derrière le forage. Mbodja, la première épouse, et sa coépouse Mame Diarra se regardaient en chiens de faïence depuis l’arrivée de la seconde à la maison. Les deux épouses de Mbaye Guèye se sont battues au domicile conjugal à l’insu du mari. En effet, tout est parti d’une longue dispute. Choquée par les propos de sa coépouse, Mbodja Gadiaga, armée d’un couteau de cuisine, s’est jetée sur Mame Diarra avant de lui administrer un coup sur l’épaule et de lui arracher une dent. Pour l’instant, leur époux Mbaye Guèye tente de régler l’affaire à l’amiable. Aucune plainte n’a été déposée pour le moment.
La coalition Jappo réclame une audience avec Macky Sall
Les membres de la coalition «Jappo And Liguey Sunu Rew» qui a été dirigée par feu le Secrétaire Général de l’Union pour le Renouveau Démocratique (URD), Djibo Leity Kâ, veulent plus de considération de la part de Macky Sall. Le Parti Africain pour la Citoyenneté et le Travail (PACT) qui a déjà intégré la structure des cadres de Benno Bokk Yakaar veut rejoindre la Conférence des Leaders et le Secrétariat exécutif Permanent. Il réclame entre autres une audience avec le Président Macky Sall qui, selon eux, reçoit les autres membres de la coalition. Il en est de même pour le Front National Démocratique (FND), Gal Gui, cette coalition composée de sept formations politiques.
Dépistages gratuits au centre Philippe Maguilen Senghor
Les populations de Yoff ont bénéficié des dépistages gratuits du diabète et de l’hypertension artérielle samedi dernier grâce à la clinique du centre de Santé Philippe Maguilen Senghor en collaboration avec Sucria, spécialiste du sucre diabétique et de l’association des pharmaciens privés de Yoff. Selon Dr Lamine Sarr, responsable de la clinique du diabète et de l’hypertension artérielle, cette journée s’inscrit dans le cadre de la journée mondiale du diabète. Les populations sont venues nombreuses pour se faire dépister. D’après Dr Sarr, des signes de nouveaux cas de diabète ont été notés ainsi que des cas d’hypertension artérielle. Tous ces patients sont invités à revenir mercredi prochain au centre de santé pour un second examen de confirmation. Dr Lamine Sarr promet qu’ils seront pris en charge et bénéficieront de conseils pour ce qui est de l’alimentation. Pour le responsable de la clinique diabète et de l’hypertension artérielle, il existe un lien entre ces deux maladies. Car, pour la plupart des patients qui ont le diabète développent une hypertension puisqu’ils s présentent les mêmes facteurs de risque.
Maïmouna Lo primée au Concours de mémorisation du Coran
La Sénégalaise Maïmouna Lo s’est classée deuxième lors de la 3e édition du concours international de mémorisation du Coran Sheikha Fatima Bint Mubarak, ouvert aux filles âgées de moins de 25 ans qui s’est tenue à Dubaï. Ses concurrentes sont venues de 63 pays à travers le monde. Notre compatriote va bénéficier d’une enveloppe de 200.000 dirhams (32 millions de FCFA). C’est la candidate du Bahreïn, Sara Mohamed Abdullah Hasan Husaini qui a remporté la palme. Elle a empoché 250.000 dirhams, soit (40 millions de FCFA). La troisième du podium est Khaoula Azouz de l’Algérie qui est récompensée à hauteur de 150.000 dirhams (24 millions FCFA). La cérémonie de remise des prix a été présidée vendredi dernier par Son Altesse Sheikha Hessa bint Maktoum bin Juma Al Maktoum et de Noura Khalifa Al Suwaidi, Directrice générale de l’Union générale des femmes.
Sonko refuse de parler politique à Tivaouane
Le leader du Pastef était hier dans la capitale de la Tidianya pour effectuer la ziarra à l’occasion de la célébration de la naissance du Prophète Mohammed (Psl). Ousmane Sonko s’est gardé de se prononcer sur la politique qui, pourtant, est souvent évoquéà de pareilles visites. L’ancien inspecteur des Impôts et Domaines a évité les questions politiques des journalistes à sa sortie d’audience avec le Khalife général des Tidianes, Serigne Mbaye Sy Mansour. Toutefois, il a rappelé que sa visite s’inscrit dans un cadre normal. Après son entretien avec le guide religieux, Ousmane Sonko et sa délégation se sont rendus chez Serigne Mbaye Sy Abdou et chez Serigne Maodo Sy Dabakh etc.
Lycée Kennedy
Dans notre édition du week-end, nous avons malencontreusement écrit que les fais de viol impliquant un professeur de sciences de la vie et de la terre se sont passés au Lycée Kennedy. Erreur gravissime. Même si le prévenu donnait des cours au Lycée Kennedy, les faits se sont déroulés au complexe Dakar Edu, propriété de l’accusé. Toute nos excuses à nos lecteurs, mais aussi et surtout au Proviseur du Lycée Kennedy, Mme Sarr et à ses collaborateurs.
Moustapha Diop, porteur du message du chef de l’Etat
La journée d’hier a été très longue pour le ministre de l’Industrie et des Petites et Moyennes Industries. Porteur d‘un messager du chef de l’Etat auprès des chefs religieux de Louga, Moustapha Diop a sillonné plusieurs localités pour le transmettre aux guides religieux. Partout où il est passé avec sa forte délégation, Moustapha Diop a délivré un message bien apprécié par les guides religieux. Ces derniers, à leur tour, ont formulé des prières pour la paix sociale et la stabilité du pays. C’est à Thokhna chez Serigne Moustapha Dia Ibn Serigne Maodo Dia qu’il a assisté à la clôture du «burd».
1 mort et 75 blessés dénombrés à Tivaouane
Ça bouge à Tivaouane à quelques heures de la célébration du Maouloud. Les sapeurs pompiers qui se sont déployés en grand nombre à Tivaouane ont déjà effectué plusieurs interventions et relevé un mort et plusieurs blessés à la suite d’accidents. Un pèlerin a été percuté de plein fouet par un véhicule. Il est décédé sur le coup. Après les constatations d’usage, les soldats du feu ont déposé le corps à la morgue de l’hôpital Abdoul Aziz Dabakh. L’année dernière à la même période, deux décès avaient été dénombrés. Aussi, les sapeurs pompiers ont effectué 16 sorties pour accidents, occasionnant 75 blessés.
Mankeur Ndiaye rend public le rapport Itie
Le Comité National de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives du Sénégal annonce la parution du Rapport ITIE portant sur l’année fiscale 2017 aujourd’hui. A cet effet, il est prévu une rencontre nationale de partage des résultats du Rapport ITIE afin d’en tirer les leçons appropriées pour améliorer la gouvernance du secteur des mines, du pétrole et du gaz au Sénégal jeudi prochain. L’ITIE veut ainsi offrir aux différentes parties prenantes, un cadre de dialogue constructif sur les principaux enjeux et défis de la gouvernance du secteur des mines, du pétrole et du gaz au Sénégal. L’ITIE saisira l’occasion pour procéder à la signature de deux conventions de partenariat avec le ministère de la Justice et celui en charge de la Bonne Gouvernance et de la Protection de l’enfance. Ces conventions vont porter respectivement sur la création d’un Registre public des propriétaires réels des entreprises extractives et la mise en place de mécanismes pouvant faciliter la capitalisation et la mise à l’échelle des bonnes pratiques en matière de promotion de la Bonne Gouvernance dans le secteur extractif.
Mankeur Ndiaye rend public le rapport Itie (bis)
Le Comité National de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives du Sénégal (CN-ITIE Sénégal) va mettre à la disposition du public des informations sur les aspects majeurs de la gouvernance du secteur extractif notamment, les procédures d’octroi des licences et des permis, les quantités et les volumes de production, le cadre réglementaire, institutionnel et fiscal du secteur extractif, les revenus générés par les activités d’extraction, etc. Le Comité national ITIE a intégré dans le Rapport 18 entreprises en production ou en exploration inscrites au cadastre minier en 2015, 8 entreprises en production ou en exploration inscrites au répertoire pétrolier en 2017, 9 entités publiques et 1 entreprise de l’Etat pour la déclaration des recettes perçues des sociétés extractives. Ces entreprises ont collaboré en transmettant les données qui ont été certifiées par un auditeur externe. Les entités publiques ont également fourni leurs formulaires remplis, lesquels ont été certifiés par la Cour des comptes. Aussi, des recommandations ont aussi été formulées pour améliorer la gestion du secteur extractif.
Deux colonels de l’armée traduits en justice
C’est une affaire qui va faire un grand bruit. Trois plaintes ont été déposées sur la table du procureur de la République contre des cadres de l’Armée sénégalaise et contre l’Armée elle-même. Le plaignant est un certain sergentchef Mallé Barry qui est dans le renseignement au 6e Bataillon d’Infanterie à Kolda. Il se dit victime de radiation pour avoir refusé de cautionner «des pratiques scandaleuses au sein de l’Armée nationale». D’après le site «flagrantdélit.net», les plaintes ont été déposées au parquet depuis le 14 mai 2018, sous le n°8152. L’une vise l’Armée nationale à qui le plaignant impute sa «radiation illégale» qui n’aurait pas respecté la procédure légale prévue à cet effet. D’après ce site , le procureur lui a suggéré de commettre un avocat en vue de déclencher une procédure par voie de citation directe. Il a ainsi saisi le cabinet de Me Assane Dioma Ndiaye. Et ça va se jouer devant le Tribunal correctionnel. Le Rg Barry est radié après 19 ans et 11 mois au service de l’Armée sénégalaise, dont 16 ans passés en Casamance, au poste de commandement. Pis, il a été radié sans aucun de ses droits. Ni son avis de radiation devant lui permettre de bénéficier de sa pension proportionnelle, ni son remboursement de la mutuelle des armées, encore moins ses primes journalières de 46 jours, ou encore son permis de conduire de sous-officier acquis en 2010, son déplacement définitif et mise en route, son livret individuel militaire ainsi que ses états signalétiques et des services.
Usine d’or de Mako
Après Tambacounda vendredi, Macky Sall s’est rendu samedi à Kédougou, à Mako plus précisément. Il a procédé à l’inauguration de l’usine d’exploitation de l’or. La mine d’Or de Mako est opérée par Petowal Mining Company SA (PMC), filiale ssénégalaise du Groupe Toro Gold. Elle opère depuis janvier 2018.
Mobilisations tous azimuts
Samedi matin, Macky Sall a emprunté la route pour se rendre à Kédougou. Sur le chemin de Missirah, il a eu droit à des mobilisations spontanées initiées par de responsables locaux. A Gourel Bowe, tous les villageois se sont massés sur la route. En dépit d’un deuil qui a frappé la communauté, ils ont répondu massivement à l’appel du Conseiller économique, social et environnemental (Cese) Mamadou Labo Bâ. Arborant des t-shirts à l’effigie de leurs leaders, les populations ont promis une victoire de Macky Sall dès le premier tour dans cette zone. Ce dernier a fait une halte de quelques minutes pour communier avec eux. Il y avait de l’émotion.
Sud Quotidien, la Une de ce lundi 19 novembre 2018
PAR MAME BIRAME WATHIE
ÉTAT DÉLINQUANT, RÉGIME EN DÉLIQUESCENCE
La déliquescence d’un régime a ceci de particulier : son leader parle à tort et à travers, dans une sorte de réminiscence extériorisée qu’au Sénégal nous appelons « diefour »
« Kou wakh fégn » (qui parle se découvre) dit un adage wolof. En trois sorties, à Touba et face aux journalistes de Deutsche Welle et de France 24, le président Macky Sall s’est totalement dévoilé. Plus besoin de revenir sur son déplacement chaotique à Touba ou sur l’inaptitude qu’il a collée à ses concitoyens, son intention exprimée d’amnistier Khalifa Sall et Karim Wade, qu’il écarte de la course à la prochaine présidentielle, confère au Sénégal un statut tout à fait nouveau. Un Etat voyou où le chef reconnait avoir ligoté certains de ses adversaires, le ministre des Finances s’illustre dans le mensonge pendant que celui de l’Agriculture met la vérité en jachère.
Ceux croyaient le dossier Karim Wade totalement clos, en plus de déchanter, montrent qu’ils sont bien loin de connaitre tous les artifices de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). Dans l’ouvrage : Affaire Karim Wade/Macky Sall : la double victimisation gagnante de Me Wade/ LA GRANDE ENTENTE, nous donnons les raisons qui font de cette juridiction un véritable instrument de victimisation. Avec la CREI, le b.a.-ba de la procédure pénale est relégué au second plan. Si les lamentations des libéraux ont trouvé écho favorable chez de nombreuses organisations des droits de l’Homme, c’est que cette juridiction souffre d’un mal congénital. Elle a, en effet, été instituée en juillet 1981 par l’ancien président Abdou Diouf qui venait d’accéder à la magistrature suprême. Celle-ci a, depuis, polarisé les plus folles critiques quant à son impartialité. Pour ses plus farouches détracteurs, le successeur de Senghor avait mis en place une telle cour pour dissuader et tenir en laisse les barons socialistes qui voyaient d’un mauvais œil son parachutage au Palais présidentiel. Venu de nulle part, Abdou Diouf par la bénédiction de son mentor, avait doublé tous ses camarades de parti en s’installant sur le fauteuil présidentiel. La CREI sous son oreiller, Abdou Diouf tint les caciques du PS, qui rouspétaient, à distance. De 1981 à 2012, la Cour n’aura été mise en service qu’à deux reprises. Abdoulaye Wade, nouvellement élu, développa également une stratégie visant à ligoter certains de ses adversaires. Mais, contrairement à son prédécesseur, il s’appuya sur les tribunaux ordinaires pour mettre au gnouf de nombreux hommes politiques dont les anciens directeurs généraux Mbaye Diouf et Abdoul Aziz Tall. Quand il s’est agi d’écarter Idrissa Seck, un ancien Premier ministre, la Haute cour de justice fut installée. Mais, Idy s’était déjà rendu à la DIC et s’était vu notifier sa garde à vue. Macky Sall, lui-même, partit répondre à une convocation au Commissariat central de Dakar. Durant tous les mandats de Me Wade, jamais il n’a été question de la CREI qui somnolait depuis plus de 30 ans. En prenant la décision de la réveiller, par le décret n° 2012-502, Macky Sall en toute connaissance de cause déclenchait une longue procédure mettant l’essentiel des arguments valables du côté des mis en cause. Sur le plateau d’i-Télé, le 25 octobre 2015, il reconnaissait, lui-même, «qu’elle a un fonctionnement assez particulier». Et le comble de l’injustice, quand la CREI vous condamne, vous n’avez aucune possibilité de recours. Et, c’est justement dans cette grande porte que s’est engouffré le fils d’Abdoulaye Wade en saisissant le comité des droits de l’homme des Nations-Unies qui a, assez facilement, épinglé le Sénégal, comme l’avait déjà fait le groupe de travail sur les droits de l’Homme de l’ONU.
Un camouflet qui vient s’ajouter à celui infligé par la Cour de justice de la CEDEAO à l’Etat du Sénégal que, pour des raisons politiques, Macky Sall isole de plus en plus sur la scène internationale. Le Sénégal qui a signé toutes sortes de conventions et chartes, les plus farfelues notamment, se met en marge de celles-ci en s’en prenant à ses propres fils.
«Durant ces six dernières années, le président de la République a prouvé qu’il n’est pas rassembleur, il n’a pas su consolider la nation. Il est partisan, chef de parti, donc chef de clan. Il n’incarne pas l’unité nationale». Il n’y a pas plus pertinente description de Macky Sall que celle-ci faite par le Professeur Amsatou Sow Sidibe. En confirmant tous ceux qui disaient que les procès de Karim Wade et de Khalifa Sall sont foncièrement politiques, le leader de l’APR n’a pas uniquement pilonné la Justice. Il a aussi inspiré son ministre des Finances, Amadou Ba. Celui qui se bornait à présenter le Sénégal comme un pays très « liquide », a fini par suivre les pas de son mentor, en avouant. Seulement, Amadou Ba se dépêche de se décharger sur les milliards que le leader de l’APR utilise pour faire sa politique si couteuse. «C’est un choix voulu par le gouvernement du fait de la politique sociale menée par le président de la République», s’est-t-il dédouané après avoir longtemps nié l’évidence. Vingt-quatre heures avant la fameuse interview-confession de Macky Sall, c’est le ministre de l’Agriculture qui se faisait épingler par Transparency International. Pour avoir déclaré que le gouvernement a injecté 380 milliards de francs CFA dans le monde rural, Pape Abdoulaye Seck est accusé par l’ONG de verser dans «la désinformation et la diffusion de fausses nouvelles».
« Un homme qui se noie s’agrippe à l’eau », dit un adage africain. La déliquescence d’un régime a ceci de particulier : son leader parle à tort et à travers, dans une sorte de réminiscence extériorisée qu’au Sénégal nous appelons « diefour ». Comme quand Abdou Diouf, sentant sa défaite, affirmait n’avoir jamais eu connaissance que ses compatriotes achetaient du lait en poudre en sachet de 25 francs CFA.
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, SERIGNE SALIOU GUÈYE
MACKY ET LE SYNDROME DE L’HUBRIS
EXCLUSIF SENEPLUS - La référence régulière au lion (même s’il est assoupi), aux arènes, aux chutes (djel yi) dans ses discours, met en exergue la démesure discursive et l’omnipotence divine de notre omniprésident
Serigne Saliou Guèye de SenePlus |
Publication 18/11/2018
« Pour ce qui est de la personne que vous avez citée en premier (Karim Wade, ndlr), quand j’étais candidat, j’ai été clair sur ma manière de travailler à renforcer la bonne gouvernance dans le pays et à protéger les ressources. On a une Cour de répression de l’enrichissement illicite qui a été créée en 1981 alors que j’étais encore élève en classe de première. Cette cour a fonctionné un peu avant d’être mise en léthargie. Quand je suis arrivé, elle a été éveillée et a pris en charge un certain nombre de dossiers qui ont abouti à la condamnation de quelques personnes qui ont fait tous les recours dans le cadre de la procédure judiciaire jusqu’à la Cour suprême…
Pour le second (Khalifa Sall, ndlr), il n’a jamais nié les faits pour lesquels il a été condamné. Il a argué que c’était la pratique alors que ceci n’est pas une réponse juridique. J’ai toujours évité de parler de dossiers pendants devant la justice mais puisque c’est jugé, je pense personne n’a été éliminée volontairement. La preuve, il y a plus de 100 et quelques candidats déclarés qui ont retiré leurs dossiers et ils seront candidats s’ils remplissent les critères.
« Je ne peux pas parler d’amnistie pour les deux parce que cela ne vient pas de moi, alors ce débat ne me concerne pas. Toutefois, je ne peux pas écarter en tant que Sénégalais, dirigeant et président de la République, dans une circonstance nouvelle de réélection, si c’est la volonté des Sénégalais, d’engager une nouvelle phase de reconstruction nationale dans un esprit de renouveau et de consensus national. Je pense qu’il faut savoir tourner les pages aussi ».
Voilà une partie de la déclaration calamiteuse mais significative que le président de la République, Macky Sall, a tenue récemment sur le plateau de France 24. Jamais, un président français ne viendra dans nos républiquettes parler de personnalités françaises qui ont maille à partir avec la justice de son pays même cette justice les a déjà condamnées. Partir en France et s’exprimer devant ses médias fait partie des pratiques vexantes auxquelles nos quatre présidents nous ont habitués. D’ailleurs de tout temps, ils ont toujours considéré les journalistes sénégalais comme leurs pires ennemis s’ils ne peuvent pas les assujettir. C’est ce qui explique pourquoi, poursuivis par le complexe du colonisé, ils ont toujours réservé la primeur de leurs déclarations importantes aux médias français. On se souvient de la démission du président Senghor annoncé le 21 octobre 1980 par Pierre Barnès correspondant du journal français Le Monde.
Pour en revenir au président Macky Sall, nous disons qu’à travers sa déclaration maladroite, il étale sa toute-puissance sur les autres contre-pouvoirs que sont l’Assemblée nationale et la justice. Se prononçant sur l’affaire Khalifa Sall dont le jugement n’est pas encore à terme, la Cour suprême devant statuer en dernier ressort, le président du Conseil supérieur de la magistrature scelle définitivement le sort condamnatoire de l’ex-maire de Dakar. Mais dans une fausse magnanimité, il envisage de l’amnistier par le biais de son Assemblée godillot, lui et Karim Wade. Mais à condition d’être réélu. Cette conditionnalité articulée autour d’une très incertaine réélection met sans fard à nu tout le machiavélisme du chef de Bennoo Bokk Yaakaar qui ne veut pas s’aliéner une bonne partie des militants de Karim et de Khalifa Sall au premier tour. Aujourd’hui, Macky Sall ne recule devant rien pour se faire réélire. Quitte à surendetter le pays, à obérer les ressources du gaz et du pétrole dont le premier baril est prévu en 2021 ou à soumettre la justice à ses desiderata. Quitte à enjoindre à son Conseil constitutionnel d’éliminer certains candidats crédibles pour défaut de parrainage, à violer la loi en maintenant Doudou Ndir à la tête de la Cena, à retenir à dessein les cartes des électeurs dans les zones qui lui sont défavorables ou à verser dans la surenchère de la transhumance. Quitte à réprimer implacablement toute velléité de contestations des résultats du vote au soir du 24 février 2019 avec des Nurol Ejder ou des Ejder Yalçın III, ces fameux dragons anti-émeutes importés du pays du dictateur Erdogan.
L’obsession hubrique du premier tour
La réélection au premier tour obsède le président Sall au point qu’on se demande s’il n’est pas atteint par le syndrome de l’hubris. La pathologie de l’hubris, tel que le définit le chercheur en neurosciences, Sébastian Dieguez, chez les tenants du pouvoir est une « perte du sens des réalités, une intolérance à la contradiction, des actions à l'emporte-pièce, une obsession de sa propre image et abus de pouvoir, une confiance excessive en son propre jugement et un mépris pour les critiques et les conseils d’autrui ». On pourrait y rajouter d’autres symptômes de cette pathologie définie par le David Owen, ancien ministre anglais des Affaires étrangères et diplomate David Owen que sont « le narcissisme, l’arrogance, l’hyper-confiance, la mégalomanie ». A travers ces symptômes qui caractérisent la maladie du pouvoir, on perçoit le profil psychologique archétypique du président Sall. Selon ce dernier, la mort est plus douce que perdre le pouvoir surtout pour un président qui en est à son premier mandat. Pourtant, c’est lui qui, avec goguenardise, déclarait qu’il n’est pas obnubilé par le palais qui n’est pour lui qu’un espace de travail. Si la mort qui est la fin en toute chose sur terre semble plus douce que la perte d’un pouvoir, il y a de quoi mesurer s’alarmer sur la propension pathologique du président Sall à vouloir conserver vaille que vaille le pouvoir. Ainsi la hantise de perdre le pouvoir et le désir obsessionnel et tenace de le conserver éteint les lumières de la conscience du président sur sa propre finitude. La béatitude éternelle pour lui se trouve dans la conservation du pouvoir. Et c’est dans cette optique qu’il faut comprendre la déclaration marrante du chef de Bennoo s’auto-attribuant, à travers un sondage, 54% qui le qualifient par conséquent dès le premier tour. Avec un tel score rédempteur, notre héros présidentiel égotiste, prétentieux, invulnérable, invincible s’est hissé sur un promontoire quasi-divin où aucun de ses opposants mortels ne peut l’y rejoindre.
Dans chacune de ses sorties, Macky Sall fait d’un histrionisme pathétique qui relègue ses opposants à de simples ectoplasmes et leur délègue éternellement les seconds rôles. On connait son fameux chant de guerre (a fagne naa ngor rog a deb no koloum a fagnine fagne fagne fagne té wadiadia) qu’il serine chaque fois qu’il veut tourner en dérision ses opposants. La référence régulière au lion (même s’il est assoupi), aux arènes, aux chutes (djel yi) dans ses discours met en exergue la démesure discursive et l’omnipotence divine de notre Omniprésident.
Pour finir, nous demandons à notre président de méditer ces propos pascaliens : « N'abusez pas de cette élévation avec arrogance ; et surtout ne vous méconnaissez pas vous-même en croyant que votre être a quelque chose de plus élevé que celui des autres. (…)
Que diriez-vous de cet homme qui aurait été fait roi par l'erreur du peuple, s'il venait à oublier tellement sa condition naturelle qu'il s'imaginât que ce royaume lui était dû, qu'il le méritait et qu'il lui appartenait de droit ? (…) Tous les emportements, toute la violence et toute la vanité des Grands vient de ce qu'ils ne connaissent point ce qu'ils sont. »
Les Super Eagles du Nigeria ont validé leur billet pour la Coupe d'Afrique des nations (CAN) 2019 prévue en juin et juillet prochains au Cameroun.
Les hommes de Gernot Rohr ont ouvert le score après dix minutes de jeu, grâce au défenseur sud-africain Buhle Mkhwanazi, qui a marqué contre son camp.
Les Bafana Bafana d'Afrique du Sud ont ensuite égalisé, grâce à l'attaquant Lebo Mothiba.
Avec 10 points, le Nigeria est en tête du groupe E, devant l'Afrique du Sud (9 points) et la Libye (7 points).
Mathématiquement, la Libye pourrait rejoindre le Nigeria.
L'Ouganda aussi se qualifie grâce au but de l'attaquant Patrick Kaddu, contre le Ca-Vert. En cinq journées, les Ougandais ont réalisé un bon parcours avec quatre victoires et un nul. Ils ont marqué sept buts et n'en ont pas encaissé.
Les Cranes totalisent 13 points dans ce groupe L, devant la Tanzanie.
Les Tanzaniens n'ont que cinq points, mais ils peuvent se qualifier en cas de victoire ce dimanche, au Lesotho.
La Guinée s'est qualifiée, sans donner un coup de pied dans le ballon. Elle a obtenu son ticket après le nul concédé par le Rwanda, 2-2, face à la République Centrafricaine, dans le groupe H.
Ce résultat permet à la Guinée, qui affronte la Côte d'Ivoire dimanche, de s'assurer au moins la deuxième place du groupe, ce qui lui assure sa place au Cameroun en 2019.
Un match nul à Conakry pourrait suffire pour que les Eléphants se qualifient.
La Zambie, championne d'Afrique en 2012, a été éliminée après sa défaite au Mozambique, 1-0, dans le groupe K.
La République Centrafricaine est à deux points de la qualification, après avoir disputé un match de plus.
Le Rwanda est en queue de peloton avec deux points.
Les Mozambicains peuvent encore espérer se qualifier grâce au but de Reginaldo Faife.
La Guinée-Bissau et la Namibie se sont presque qualifiées, avec huit points chacune, après le match nul joué samedi à Windhoek, 0-0.
Dimanche, Jordan Ayew a inscrit deux buts pour le Ghana, en battant l'Ethiopie, 2-0, à Addis-Abeba.
C'était le retour parfait dans l'équipe des Black Stars, pour Jordan, qui, avec son frère André, n'avait plus joué en équipe nationale depuis octobre 2017.
Ce résultat place le Ghana au deuxième rang du Groupe F, avec six points. Les Black Stars sont à un point du leader, le Kenya.
Le match à domicile du Kenya contre la Sierra Leone, ce weekend, a été annulé parce que la sélection sierra-léonaise est sous le coup d'une interdiction de jouer au football. Le tableau des qualifications reste flou dans ce groupe F.
Dans le groupe A, Madagascar, qui s'est qualifié depuis le mois dernier - pour la première fois - à une Coupe d'Afrique des nations, s'est incliné devant le Soudan, 1-3.
Dans le groupe J, deux buts en seconde période de Victorien Adebayor ont permis au Niger de s'imposer sur le terrain d'eSwatini (ex-Swaziland), 2-1.
Le Maroc s'est qualifié samedi sans donner un coup de pied dans le ballon, après que le Mali s'est imposé au Gabon, 1-0.
Les Lions de l'Atlas se qualifient en attendant un match à disputer après la victoire des Comores à domicile, contre le Malawi, 2-1.
Le Maroc a battu le Cameroun, 2-0, vendredi, dans le groupe B.
Le Mali s'est qualifié dans le groupe C, totalisant 11 points, tandis que le Burundi, qui a battu le Sud-Soudan, 5-2, vendredi, en compte neuf, soit deux de plus que le Gabon.
La Gambie se rapproche de la qualification après sa victoire à domicile, dans le groupe D, face au Bénin, 3-1.
Les Scorpions rejoignent le Togo à cinq points, à deux longueurs de l'Algérie et du Bénin, les leaders de la poule.
Les Algériens pourraient prendre de l'avance s'ils battent le Togo à Lomé, dimanche.
Sont également qualifiés le Cameroun, pays-hôte, l'Egypte, le Sénégal et la Tunisie.
Vingt-quatre équipes joueront la phase finale de la CAN, contre 16 dans lors des précédentes éditions.
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L'ÉMERGENCE DES CO-WORKING
À Dakar, des espaces de travail communs se développent pour permettre à des Sénégalais évoluant pour la plupart à leur propre compte de se trouver un bureau à moindre coût
A Dakar, des bureaux de co-working commencent à s'installer. Ils sont nombreux et permettent à des Sénégalais évoluant pour la plupart à leur propre compte de se trouver un bureau à moindre coût.
PAR ISSA N'DIAYE
LES LEÇONS DE LA DICTATURE DE MOUSSA TRAORÉ N'ONT PAS ÉTÉ TIRÉES AU MALI
Il plane aujourd’hui sur le pays un désordre généralisé qui instille dans les esprits un besoin de pouvoir fort, un appel à un « modèle Kagame » pour redresser le pays
Le Monde Afrique |
Issa N’Diaye |
Publication 18/11/2018
Ce 19 novembre 1968 à Bamako, sur la route de l’école, des hommes en uniforme m’intiment de faire demi-tour. Un coup d’Etat militaire vient d’interrompre brutalement l’expérience originale de développement menée par Modibo Keïta.
Le premier président du Mali, arrivé au pouvoir en 1960, jouissait d’un prestige qui dépassait les frontières du pays. Sous son régime socialiste, le franc CFA a été aboli au profit du franc malien. Modibo Keïta ordonna l’évacuation des forces étrangères, notamment françaises, et fonda une armée nationale qui devint rapidement l’une des plus fortes de la sous-région. Sa réforme majeure de l’éducation prônait la décolonisation des esprits et la réécriture de l’histoire nationale et de celle de l’Afrique, déformées par la colonisation.
Le Mali de Modibo Keïta fut un vaste chantier d’expérimentations dans un environnement hostile manipulé par la France. Seule la Guinée de Sékou Touré lui était favorable. Pour briser cet isolement fut créée l’éphémère Union des Etats africains, rassemblant le Ghana, la Guinée et le Mali.
Répression aveugle
Quelle ne fut pas notre stupeur face à la fin brutale de cette parenthèse ! Pourtant, les militaires ont bien tenté de justifier leur putsch lors de tournées dans les écoles de Bamako. Sans succès. Les grèves se multiplièrent et une répression aveugle s’abattit surtout sur les intellectuels, les cadres, les étudiants et les enseignants. Certains, sauvagement torturés, moururent dans des camps disséminés dans le pays : camp des parachutistes à Bamako, camp de Kidal, mines de sel du bagne de Taoudeni, en plein désert. Des rescapés racontèrent leur calvaire, comme le professeur Ibrahima Ly dans son livre Toiles d’araignées.
J’ai par miracle échappé aux tortures physiques lors de mes nombreuses incarcérations, mais pas aux pressions psychologiques. Une nuit, j’entendis les cris de détenus torturés dans une salle attenante à la cave insalubre où je croupissais. Je me souviens d’un officier qui m’a promis de me découper et de me jeter dans le fleuve si je contrevenais aux règles du régime. L’ère de la terreur devait durer vingt-trois ans.
Durant son règne tyrannique, Moussa Traoré prit le contrôle total du pays : instauration du parti unique constitutionnel, contrôle de la presse, retour au franc CFA, libéralisation de l’économie, privatisations, mise en place des programmes d’ajustement structurel sous l’égide du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, désengagement de l’Etat des services sociaux de base, notamment l’éducation et la santé… Le choc fut rude.
Puis, le 26 mars 1991, l’espoir revint suite à la chute du régime sous la pression des étudiants, des femmes, des syndicats, des enseignants, de toutes les catégories sociales. Quatre mois de révoltes réprimées dans le sang.
Corruption et népotisme
Mais vingt-sept ans après la fin de la dictature, le constat est amer : les fleurs de la démocratie malienne se sont vite fanées. La vie politique n’intéresse plus les citoyens, comme en atteste la faible participation à l’élection présidentielle de juillet-août. La faiblesse de l’Etat face à la montée en puissance des groupes armés, la corruption et le népotisme sont une menace pour l’avenir du Mali.
Les jeunes Maliens, qui connaissent mal l’histoire du pays, sont désorientés. L’absence de perspectives les jette sur les routes de l’immigration. Leurs aînés, qui ont vécu les combats de rue, ne sont plus portés par l’espoir du changement. Les plus désabusés en arrivent même à considérer la dictature militaire comme un moindre mal par rapport à la situation actuelle.
Les leçons de la dictature ne semblent pas avoir été tirées. Les mouvements religieux ont un temps incarné la résistance face à la corruption généralisée et à l’échec des politiques. Mais aujourd’hui, cette société civile est elle-même discréditée par sa collusion avec les partis politiques. L’illustration en a été donnée lorsque des religieux ont donné des consignes de vote à la présidentielle. Les mouvements étudiants et syndicaux, aux avant-postes de la protestation pendant la dictature, sont minés par la corruption et l’affiliation aux partis politiques.
Il plane aujourd’hui sur le Mali un désordre généralisé qui instille dans les esprits un besoin de pouvoir fort, un appel à un « modèle Kagame » (le président du Rwanda) pour redresser le pays. Cette tentation de la force au détriment de la démocratie est d’autant plus séduisante pour certains qu’ils ont le sentiment amer que les libertés démocratiques acquises il y a vingt-sept ans ne veulent plus rien dire et qu’elles ne nourrissent personne.
Renversement des valeurs
Cinquante ans après le coup d’Etat, les séquelles de la dictature sont donc toujours visibles dans les institutions et le système de valeurs. Héritage de cette époque, la médiocrité l’emporte souvent sur la compétence et le mérite. La corruption est devenue la norme.
Symbole de ce renversement des valeurs, la déstructuration de l’armée malienne. Sous Moussa Traoré, le corps des officiers supérieurs fut rapidement décimé et des promotions fulgurantes furent accordées, bouleversant la hiérarchie militaire. Aujourd’hui encore, des officiers ne sont pas promus pour leurs compétences mais parce qu’ils se sont affiliés à l’homme puissant du moment. Les officiers paradent dans des 4x4 climatisés et vivent dans des villas, loin de leurs hommes de troupe. Des militaires ayant à peine le niveau du bac sont promus généraux, quand des officiers ayant un passé universitaire se heurtent à un plafond de verre. Nombre d’agents de police continuent de racketter quotidiennement les habitants.
Quant aux partis politiques, ils ne se sont pas remis de l’expérience dictatoriale. Certes, nous avons près de 200 partis, mais à y regarder de plus près, ils fonctionnent autour d’un seul individu. C’est la logique du parti unique construit autour du fondateur et non d’un projet. A cela s’ajoute la multiplication des groupes armés, qui revendiquent des pans entiers du territoire où dorment des richesses minières convoitées par des puissances étrangères. Dans un tel contexte, l’espoir peine à poindre à l’horizon !
Issa N’Diaye, ancien ministre malien de la culture et de l’éducation, est professeur de philosophie à l’université de Bamako
"L'AFFAIRE KARIM EST DÉJÀ PLIÉE"
El Hadji Kassé, ministre-conseiller de Macky Sall, affirme que le chef de l'Etat n'a pas l'intention de céder à la pression d'où qu'elle vienne
Macky Sall ne va pas suivre les recommandations du Comité des droits humains des Nations-Unies qui demandent la révision du procès de Karim Wade. C’est du moins ce qui semble se dégager de cette déclaration de El Hadji Kassé.
“Aucune injonction, d’où qu’elle vienne, ne saurait contraindre le Sénégal à obéir à qui que ce soit. Le Sénégal ne viole aucune convention. La chose est déjà jugée. Toutes les voies de recours ont été épuisées. Cette affaire est pliée”, déclare El Hadji Kassé, ministre-conseiller, porte-parole de la Présidence. Il était l’invité du “Grand Jury” de la RFM.
La conviction du Palais est que “dans cette histoire Karim Wade, des cabinets de lobbying internationaux, chèrement payés, font tout pour faire plier la justice Sénégalaise”. Toutefois, fait-il savoir, “le président Macky Sall ne plie pas, il ne cède sous la pression”.
AUDIO
DIANO-BI AVEC PAPE GORGUI NDONG
Le ministre de la Jeunesse, fait un tour d'horizon de l'actualité nationale, dans l'émission hebdomadaire en Wolof de Sud FM