«Le Khalife général des Tidianes nous a dit qu’il ne soutient aucun candidat à la prochaine Présidentielle.» C’est la déclaration faite par Oumar Sarr après son entretien à huis clos avec Serigne Mbaye Sy Mansour. Ce dernier, recevant Me Madické Niang, il y a quelques semaines, avait sermonné Me Wade, lui demandant de se consacrer à Dieu et de quitter l’arène politique. «Il (le khalife) nous a dit qu’il travaille pour l’islam. Et dans la matière politique, il n’a pas le droit de prendre position. Il se doit uniquement de prier pour que la paix règne au Sénégal, et qu’en tant que Khalife général des tidianes, il prie pour tout le monde. Il va juste prier pour que le prochain Président soit un leader qui s’occupe des préoccupations des Sénégalais», rapporte le coordonnateur adjoint du Pds qui conduisait une délégation de son parti à l’occasion de la célébration du Maou¬loud.
Oumar Sarr s’est par ailleurs prononcé sur la décision du Comité des droits de l’Homme de l’Onu sur l’affaire Karim Wade. «C’est une décision qui prouve que nous avions raison que Macky Sall voulait empêcher la candidature de Karim Meïssa Wade. L’Onu nous a totalement donné raison. Nous pensons que le gouvernement du Sénégal doit obtempérer et mettre en œuvre dans les jours à venir des décisions allant dans le sens de l’annulation des décisions prises par la Crei concernant notre candidat Karim Meïssa Wade », a-t-il ajouté. Non sans annoncer de «grandes actions» que son parti va mener dans les prochains jours pour préparer le retour des Wade.
Le Bureau politique du Ps a décidé de proroger le mandat de Tanor et le renouvellement des autres instances du parti le 27 novembre prochain lors d’un congrès extraordinaire. A cette occasion, les Socialistes vont aussi investir le Président Macky Sall comme leur candidat à la Présidentielle de février 2019.
Tanor diffère la remise en jeu de son mandat lors du XVIème congrès ordinaire qui devait se tenir en 2018. Le Bureau politique du Parti socialiste qui s’est réuni, samedi, en sa 11ème session, élargie aux secrétaires généraux de coordination, aux élus nationaux et locaux ainsi qu’aux présidentes des femmes socialistes de l’Union régionale de Dakar en a décidé ainsi. Les Socialistes convoquent plutôt un congrès extraordinaire le 27 novembre prochain à la Maison du parti. Par une pierre deux coups, le Bureau politique décide, «en vertu de ses prérogatives», d’investir son candidat, le Président Macky Sall, et de proroger «les mandats des organes et instances du Parti». Et parmi ces instances, il y a le poste de Secrétaire général du parti qu’occupe Ousmane Tanor Dieng. Le Ps appelle ainsi «tous les responsables, militants, sympathisants et électeurs à se mobiliser pour faire de ce congrès un temps fort d’animation et de communication à la hauteur de (leur) engagement, à la dimension du rôle clé que joue (leur) parti au sein de la coalition Bby».
Tanor : «Qu’on ne nous dise pas que le Ps n’a pas de candidat !»
C’est que la réélection «dès le 1er tour» du chef de Benno bokk yaakaar reste la priorité des Socialistes pour qui ce serait la seule façon de donner au Président Sall «les moyens de poursuivre résolument l’exécution du plan Sénégal émergent, permettant à notre pays d’accomplir des progrès encore plus significatifs et plus durables au bénéfice des populations». Dans une déclaration finale lue par Gorgui Ciss, le Ps se dit donc «satisfait» et «fier» du bilan de Macky Sall, marqué par des «résultats positifs tangibles dans tous les secteurs de la vie nationale et sur la scène internationale». Un bilan, ajoute-t-on, dont il est «comptable pour avoir pris part à sa mise en œuvre au sein du gouvernement et à son adoption au sein de l’Assemblée nationale». A ceux qui s’émeuvent que le parti de Senghor n’ait pas eu un candidat en son sein, le Secrétaire général répond : «Qu’on ne nous dise pas que le Ps n’a pas de candidat ! Il a un candidat qu’il a choisi librement sur la base de l’intérêt du pays et du parti, et il s’appelle Macky Sall.»
Gorgui Ciss a indiqué que «la session a permis au Bureau politique de rappeler le processus de délibération ayant abouti à la poursuite de l’adhésion du Parti socialiste à la coalition Benno bokk yaakaar et au choix du Président Macky Sall comme candidat commun et consensuel de ladite coalition à l’élection présidentielle du 24 février 2019». Une décision faisant suite, rappelle le Secrétaire national aux relations internationales, «à la déclaration issue des travaux de sa 10ème session du 28 juillet 2018, adoptée à l’unanimité par ses membres». A cette occasion, il a appelé «tous les responsables, militants, sympathisants et électeurs du Ps à se mobiliser pour faire de ce congrès un temps fort d’animation et de communication à la hauteur de notre engagement, à la dimension du rôle clé que joue notre Parti au sein de la coalition Bby».
QUELS SONT LES MEILLEURS AFRICAINS DE LA PREMIER LEAGUE ?
Revue de ces africains qui font gagner leurs clubs et permettent aux bookmakers de se faire des fortunes dans le championnat anglais
La Premier League, championnat d'élite anglaise, regorge une panoplie de joueurs de toutes les nationalités. Réputé championnat le plus difficile d'Europe, L'English Premier League est souvent le championnat de rêve des joueurs professionnels de toutes les contrées.
Chaque saison, plusieurs joueurs rentrent en lice avec leurs clubs. Les joueurs Africains eux aussi ne restent pas en marge. Ainsi, ils sont plus d'un africain évoluant en Angleterre avec Chelsea, Liverpool, Manchester City, Tottenham, Crystal Palace ou même Huddersfield. Si la plupart des africains enchaînent des bonnes performances, il y a bien d'autres qui se battent pour y arriver. Quels sont donc les meilleurs africains de Premier League en ce début de saison? Dans cet article nous allons évoquer ces africains qui font gagner leurs clubs et permettent aux bookmakers fans de ces clubs de se faire des fortunes sur betFirst Casino.
Pierre-Emerick Aubameyang
La crème des crèmes de l'Afrique en Angleterre à l'heure actuelle, c'est indéniablement l'attaquant gabonais des Gunners. Provisoirement meilleur buteur de Premier League, Il compte à son actif sept buts en ce début de saison après seulement douze matchs. Auteur de dix buts dans l'élite anglaise l'exercice précédent, Aubameyang fait déjà mieux et pourrait battre son record pour sa deuxième saison après son départ du club de première division allemande, le Borussia Dortmund.
Mohamed Salah
Meilleur joueur de Premier League en 2017, ballon d'or africain ou encore meilleur joueur arabe pour la presse sportive, l'attaquant égyptien évoluant sous les ordres de Jürgen Klopp a porté presque seul Liverpool au sommet du football européen la saison dernière. Cette saison encore, celui que les supporters de Liverpool appellent «Egyptian King» est en phase de récidiver pour cet acte. Déjà auteur de six buts cette saison en douze apparitions, l'ancien de Chelsea ou de Rome en a plaqué trente-deux en 2017-2018. En ce début de saison, ses statistiques ne sont pas autant exécrables.
Sadio Mané
À 26 ans, le feu follet des Lions Sadio Mané hisse le nom du Sénégal dans l'arène du football mondial. Auteur d'une saison 2017-2018 régulière avec dix buts en championnat d'Angleterre, l'attaquant sénégalais de Liverpool semble prendre le pli. En onze matchs seulement, l'ancien pensionnaire de Southampton écrit sans doute une nouvelle belle page. Six buts inscrits, Mané ne s'arrêtera sûrement pas car le championnat n'est qu'à sa douzième journée. Véritable machine à marquer aux côtés de son coéquipier Salah, les deux africains portent les Reds à la deuxième place au classement.
Riyad Mahrez
Joueur au parcours élogieux, le milieu offensif ou l'ailier droit algérien a connu une ascension fulgurante depuis Quimper en passant par le Havre ou même Leceister. Pensionnaire de Manchester City, le joueur de 27 ans fut champion d'Angleterre avec Leicester. Enrôlé chez les citizens cet été, Mahrez fait déjà ses preuves sous les ordres de Pep Guardiola. Titulaire six fois sur les onze matchs joués, la star algérienne a déjà marqué quatre buts cette saison. Souvent remplaçant depuis le début de cet acte, Riyad Mahrez ferait mieux ses preuves si le technicien espagnol lui faisait plus confiance.
Wilfried Zaha
International ivoirien depuis janvier 2017, l'attaquant de Crystal Palace connait un début de saison épatant, Zaha (10 matchs, trois buts). Meilleur artificier de son club, l'attaquant de la Côte d'Ivoire est l'un des piliers de son club. L'ancien de Manchester United est dans le top des meilleurs buteurs du continent africain au Royaume-Uni. Il pourrait également mettre des buts et mieux se repositionner dans ce classement.
Outre les joueurs précités, d'autres cadres des équipes africaines connaissent un début de saison au ralenti. C'est le cas de Jean-Mickaël Seri qui répond par un but en douze rencontres disputées malgré la mauvaise forme de son club Fulham ; 20è provisoire au classement.
A cette liste d'africains qui peuvent s'améliorer à l'avenir, on note le béninois d'Huddersfield Steve Mounié, le nigérian Victor Moses, le défenseur marocain de Wolverhampton Romain Saïss ou encore le joueur guinéen de Liverpool Naby Keïta.
Plusieurs joueurs africains se tutoient et s'équivalent en Angleterre. Certains ont la chance d'évoluer avec des clubs très huppés qui facilitent leur progression. D'autres encore bien que liés au rêve anglais se battent comme de beaux diables dans un bénitier dans des clubs modestes pour assurer le maintien dans le championnat de première division d'Angleterre.
Ainsi l'essor des uns peuvent s'avérer fulgurante tandis que d'autres peuvent faire des revirements en milieu de saison afin de réaliser leurs objectifs.
Le directeur général des Sénégalais de l’extérieur a renseigné que depuis 2013, ce sont plus de 6 000 Sénégalais qui ont été rapatriés de par le monde. Cette année, le record a été battu avec plus de 3 000 concitoyens qui sont déjà rapatriés sur une moyenne annuelle qui varie entre 1 200 et 1 300 rapatriés. Ces migrants de retour, selon toujours M. Kaba, proviennent pour plus de 80% des régions périphériques telles que Tambacounda, Kolda, Ziguinchor et Sédhiou. «C’est pour cette raison qu’avec l’aide de nos partenaires, nous avons pris d’assaut ces différentes régions et bientôt nous allons inaugurer à Tamba le premier centre d’accueil des Sénégalais rapatriés», a indiqué le diplomate.
70 jeunes formés à l’accompagnement des migrants de retour
Sory Kaba a fait cette annonce en marge de la clôture, samedi dernier à Toubacouta, d’une formation en techniques d’animation, en développement personnel, en entreprenariat et en appui psychosocial au profit de 70 jeunes. Cette session de formation qui s’est déroulée à Toubacouta du 30 octobre au 17 novembre 2018 entre dans le cadre du Projet pour la protection et la réintégration des migrants sénégalais de retour, mis en œuvre par le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, en partenariat avec l’Organisation internationale pour les migrations (Oim), sur financement de l’Union européenne (Ue).
Cette formation de jeunes appelés à accompagner les migrants de retour dans l’optique de leur assurer une meilleure réinsertion sociale est une nouvelle approche du gouvernement du Sénégal dans le cadre de la prise en charge des migrants sénégalais retournés au bercail. A en croire Sory Kaba qui prenait part samedi dernier à la cérémonie de clôture dudit atelier, cette nouvelle approche consiste d’abord à identifier les besoins des différents Sénégalais rapatriés de par le monde. «Identifier leurs besoins est une étape importante parce que pour offrir une perspective d’emploi, pour aider la personne à réaliser son projet de vie, il faudrait qu’on l’accompagne sur la base de son besoin à lui et non pas un besoin de soi qu’on lui impose», a fait savoir le directeur général des Sénégalais de l’extérieur. Outre le profilage et l’identification des besoins, le processus de réintégration des migrants de retour va, selon M. Kaba, se dérouler sur la base de procédures opérationnelles telles que l’écoute, le suivi-accompagnement psychosocial, le suivi-accompagnement en matière d’entreprenariat et de développement personnel, mais aussi à travers la formation technique et l’accompagnement de projets individuels ou collectifs.
Pour atteindre cet objectif, le projet prévoit de mettre en place un réseau de formateurs polyvalents capables d’accompagner le processus de réintégration ; d’où la formation de ces 70 jeunes qui vont constituer un pool de formateurs nationaux qui seront par la suite déployés au niveau des principales régions de retour de migrants.
Le président de la République a profité de sa tournée économique dans la région de Kédougou pour inaugurer la deuxième usine de production d’or, Mako Pettowol maining company (Pmc). A cette occasion, le chef de l’Etat a déclaré qu’il ambitionne de «hisser le Sénégal dans le top des 7 pays exportateurs d’or d’ici 2035, d’ici 10 ans de tripler la production pour la porter à 17 tonnes par an». «Cette ambition que je porte pour le Sénégal requiert l’implication effective de l’ensemble des forces vives de la Nation, mais particulièrement du secteur privé national. Elle implique la mobilisation des ressources naturelles humaines financières et matérielles pour construire le Sénégal de nos rêves, un Sénégal de tous pour tous», soutient Macky Sall. Il encourage ainsi «le secteur privé national à s’intéresser davantage au sous-secteur minier en mettant à profit les opportunités d’investissement minier qu’offre le Sénégal».
Aussi engage-t-il «toutes les sociétés minières dans le cadre de la Responsabilité sociétale des entreprises (Rse) à contribuer de façon définitive et décisive au développement social et économique durable des collectivités territoriales ou elles exercent leurs activités ; et les exhorte à réduire au maximum les effets négatifs des opérations minières et surtout préserver la biodiversité».
Pour le Président Sall, «l’exploitation de cette mine devrait contribuer à mieux structurer l’économie locale et offrir de l’emploi salarié aux jeunes de cette localité qui constituent 60% de la population». Il nourrit «l’espoir que l’inauguration de cette seconde industrie aurifère à Kédougou après celle de Sabodala gold opération (Sgo) permettra de donner un dynamise économique nouveau qui favorise la création de valeurs, de richesses et d’emplois».
Le Président souhaite par ailleurs, que «le secteur des mines contribue de façon significative au développement économique et social du pays au regard des potentialités minérales importantes que regorge notre sous-sol, notamment en fer, or, uranium, manganèse, phosphate… ». Il poursuit : «La mise en valeur et l’exploitation optimale de ces gisements dans l’esprit des réformes apportées par la nouvelle législation devraient donner à l’Etat d’importantes ressources fiscales pour mieux soutenir et disposer de fortes potentialités de création de l’emplois, de richesses et de partage de la prospérité. C’est pourquoi avec le Pse, le Sénégal s’est résolument tourné vers le partenariat public/privé pour développer tous ces potentiels miniers. Il s’agira également par la formation et le transfert de technologies de disposer de ressources humaines et techniques aptes à assurer le développement économique et social du Sénégal. Il nous faut absolument intensifier la recherche minière pour connaître le potentiel géologique de ressources pour l’intensification de la recherche minière et la redéfinition de notre carte géologique et promouvoir le Sénégal comme destination minière prometteuse.»
Le comité d’investissement de la Délégation de l’entreprenariat rapide (Der), délocalisé dans la région de Kédougou, s’est tenu le jeudi dernier pour valider les projets financés par ladite délégation.
Ce comité d’investissement, présidé par M. William Manel, gouverneur de la région de Kédougou, en présence des préfets et les chefs de services régionaux, a pu valider 39 projets structurants de la région. «Nous avons attribué aujourd’hui un financement de 258 millions et de 182 millions de francs Cfa supplémentaires dans le domaine de l’autonomisation. Je suis heureux de vous annoncer que l’enveloppe de Kédougou est passée de 298 millions à 556 millions de F Cfa dans les filières porteuses et qui sont vraiment structurées. A titre d’exemple, on a octroyé un financement de 100 millions pour le réseau des acteurs de la filière de fonio (Raff) pour accompagner la chaîne de valeur de fonio. Nous allons aussi injecter 85 millions à Salémata, dans le domaine du beurre de karité, avec l’entreprise Diongoma», a indiqué M. Papa Amadou Sarr, le Délégué général.
Dans la conduite des activités économiques, les entrepreneurs de notre pays font face à de sérieux obstacles, surtout dans l’obtention des crédits à plus ou moins long terme. La Der s’est dotée d’un fonds de 30 milliards F Cfa pour le financement des projets portés par les femmes, sans limite d’âge, et des hommes de 18 à 40 ans.
«LE CLAN KARIM PRÊTE AU COMITÉ DES DROITS DE L’HOMME DES COMPÉTENCES MAGICO-MYSTIQUES»
Aminata Touré, ancienne Garde des Sceaux et ancienne directrice du département droits humains aux Nations-Unies pendant des décennies, lève un coin de voile sur la décision du Comité des droits de l'homme de l'ONU dans l'affaire Karim Wade - ENTRETIEN
Dans ce flot de commentaires et d’opinions politiquement ou juridiquement argumentés autour de la dernière décision du Comité des droits de l’homme sur l’arrêt de la Crei condamnant l’ancien ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens et de l’Energie, Karim Wade, «L’As» a sollicité l’avis de Aminata Touré. Non pas sous sa casquette de coordonnatrice du pôle parrainage du candidat Macky Sall, mais en raison de ses doubles qualités de Directeur du Département Droits humains aux Nations Unies pendant des décennies, mais aussi de ministre de la Justice à l’origine de la traque des biens mal acquis. Elle analyse également, dans cet entretien, les aveux du Gouvernement sur la tension de trésorerie et la réaction vigoureuse de la société civile contre le retrait de l’agrément de Africa Lead, présumé bailleur de fonds du mouvement «Yen a marre».
Vous êtes un produit du système des nations unies avant de devenir Garde des sceaux, alors quelle est la valeur d’un avis du Comité des droits de l’homme ?
J’ai effectivement travaillé pendant plus de 20 ans dans le système des Nations Unies et avant d’être nommée par le président Macky Sall comme ministre de la Justice, Garde des Sceaux, j’occupais le poste de Directeur du Département Droits humains et Genre du Fonds des Nations Unies pour la Population. Dans le cadre de mes activités, j’interagissais très régulièrement avec le Comité des Droits Humains. Je sais donc de quoi je vous parle. Il y a en ce moment une sorte de schizophrénie entretenue par le PDS et les avocats de Karim Wade autour de ce Comité à qui ils prêtent des compétences magico-mystiques. Tout ceci à des fins purement politiques et de propagande. Laissez-moi vous dire tout d’abord que le Comité des Droits humain des Nations Unies n’est ni l’Assemblée Générale des Nations où siègent tous les pays, il est encore moins le Conseil de Sécurité. Le Comité des Droits humains de l’ONU a été créé par la résolution 60/251 de l’Assemblée générale des Nations Unies du 15 mars 2006 , c’est un organe composé de 18 experts siégeant à titre individuel. Il a pour mission de surveiller sur la mise en œuvre du Pacte International relatif aux droits civils et politiques par les États. Je parle bien d’experts indépendants qui formulent des observations et recommandations aux Etats. La création du Comité des Droits humains de l’ONU composée d’experts indépendants avait pour but de palier le discrédit de l’organisme intergouvernemental qu’était la Commission des Droits humains (devenue le Conseil des Droits humains en 2006) que de nombreux pays accusaient d’être partisane. A ce sujet, je cite verbatim le très respecté Secrétaire Général des Nations Unies de l’époque feu Koffi Annan : «la politisation a miné ses sessions à un tel point que la crédibilité déclinante de la Commission fait une ombre sur la réputation du système des Nations Unies dans son ensemble». C’est vous dire que les Nations Unies c’est aussi beaucoup de politique. Le Comité des Droits humains des Nations Unies n’est donc ni un tribunal ni une cour. Ce n’est pas une juridiction supranationale ou internationale. En ses 12 années d’existence, ses 18 experts renouvelés tous les quatre ans, ont adressé des centaines de recommandations à de nombreux pays y compris des pays de démocratie avérée et avancée car le Comité peut être saisi par des individus. De nombreux pays n’ont pas nécessairement suivi le Comité lorsque ses recommandations n’étaient pas applicables dans le cadre de leur législation interne. La souveraineté juridique et judiciaire des pays prime sur les avis de 18 experts qui officient individuellement comme je l’ai dit. Le cas extrême est celui des Etats Unis qui s’est retiré du Comité. A mon avis, le Comité des Droits humains des Nations Unies reste très utile comme instrument de suivi de la situation des droits humains dans le monde. Il rend des avis et des recommandations aux 172 États partie du Pacte, sans pouvoir de contrainte. Ce qui signifie très clairement que les recommandations de ses 18 experts ne sont pas au dessus des décisions des cours et tribunaux des Etats. C’est le cas pour l’affaire Karim Wade. Celui ci a épuisé toutes les voies de recours que lui donnait le Droit sénégalais. Karim Wade lui-même a reconnu l’autorité de la chose jugée puisqu’il a demandé une grâce présidentielle et l’a obtenue après avoir purgé 3 ans de sa peine. Si Karim Wade a demandé pardon, c’est ça le sens de la demande de grâce, c’est qu’il a reconnu ses fautes et la sanction infligée. Il a demandé précisément l’allègement de la sanction à travers une demande de libération anticipée qu’il a obtenue. Les observations du Comité des Droits de l’Homme sont de fait caduques et sans objet
Qu’adviendrait-il si le Sénégal ne réexamine pas le procès de Karim tel que réclamé par le Comité ? Autrement dit, le Sénégal risque-t-il des sanctions?
Comme je l’ai déjà dit, le Comité formule des observations, avis et recommandations. Ce n’est pas un tribunal ni une cour pour administrer des sanctions. Ses recommandations ne sont pas une force contraignante et surtout elles ne sont pas au dessus des décisions de nos cours et tribunaux. Encore une fois, le concerné lui-même avait demandé la grâce dont les conditions sont définies par notre code de procédure pénale. L’affaire Karim Wade a été conclue par Karim Wade lui même lorsqu’il a demandé la grâce. Reste à lui de payer les sanctions financières qui sont elles, hors de portée de la grâce présidentielle. Ça, il le sait bien et ses avocats aussi.
Que pensez-vous de la levée de boucliers de la Société civile qui soutient l’ONG Lead Africa dont l’agrément a été retiré?
La société civile est indépendante de tous les pouvoirs et de tous les partis, c’est ce que nous souhaitons en réalité. Nous souhaitons aussi entretenir de cordiales relations avec elle comme c’est le cas jusqu’à présent tout en discutant sereinement ensemble lorsque nous avons des différences de point de vue
Ne craignez-vous pas de vous mettre à dos la société civile à 3 mois des élections ?
Notre société civile a une longue tradition de promotion de la Démocratie et des Droits de l’Homme et de la Femme et d’appui au Développement qu’il faut saluer. J’ai moi-même travaillé dans le milieu des ONGs. Le principe fondamental de l’intervention des ONGs c’est fondamentalement l’équidistance et l’indépendance vis- à- vis de tous les acteurs politiques, économiques et sociaux. Il faut que ce principe cardinal des ONGs qui fonde leurs actions soit préservé. Afin que ceux qui ont des desseins politiques occultes ne portent pas atteinte à la noble mission des ONGs dont le travail auprès des populations est important. C’est l’appel que je lance à mes nombreux amis de la Société civile afin qu’elle puisse préserver et renforcer son héritage d’impartialité.
Que vous inspire la déclaration du Ministre des Finances sur les tensions de trésorerie de l’Etat?
Le Ministre des Finances, si j’ai bien compris, a attiré l’attention sur la situation économique internationale qui a ses répercussions sur notre propre situation économique nationale. Si vous suivez l’actualité, vous avez vu les tensions de ce weekend avec les «Gilets Jaunes» en France avec hélas mort d’homme, la raison c’est la hausse du prix du carburant due à l’augmentation du prix du baril de pétrole. Cette répercussion a aussi lieu chez nous où le prix du carburant reste bloqué et cela se fait évidemment ressentir sur nos recettes fiscales. Malgré cette contrainte qui dure depuis près de 2 ans, la croissance est passée à 7,2% et la crédibilité financière du Sénégal est restée intacte. Mais il faut prendre conscience de ces contraintes pour bien gérer les sollicitations sociales qui viennent de tous les secteurs.
Beaucoup d’observateurs et d’acteurs de la vie économique alertaient pourtant depuis longtemps sur le manque de liquidités dans le pays.
Le Sénégal remplit correctement ses engagements financiers vis- à- vis de ses débiteurs : les fonctionnaires sont payés à temps, les échéances de paiement de nos dettes externes sont honorées à temps aussi et notre notation Standard and Poor’s, Moody’s and Fitch (organismes d’évaluation de la solvabilité des pays) est bonne. Malgré un contexte international difficile, nos comptes se portent bien. Mais il faut rester vigilant et veiller à ne pas dépenser ce que nous n’avons pas, surtout en cette période de hausse du pétrole et du dollar.
«NOUS PRENONS LA PRESIDENTIELLE DE 2019 TRES AU SERIEUX»
La ville de Mbour a été choisie par le candidat Macky Sall pour abriter le lancement de son investiture par les femmes de Benno Bokk Yakaar (Bby). En prélude à la manifestation, s’est tenue une réunion d’information à laquelle a pris par le secrétaire général du Part socialiste. Ousmane Tanor Dieng a invité Bby à prendre très au sérieux la prochaine élection présidentielle et à ne minimiser aucun candidat.
Les responsables de Benno Bokk Yakaar (Bby) du département de Mbour font le rappel des troupes pour réserver un accueil populaire à leur candidat à la prochaine présidentielle, Macky Sall, attendu dans la zone pour le lancement de son investiture par les femmes de la mouvance présidentielle, prévu le 24 novembre prochain. Ils ont tenu, à cet effet, une rencontre d’information. Ousmane Tanor Dieng qui présidait la rencontre est monté au créneau pour inciter les militants et responsables de Bby à se donner la main afin de parvenir à l’objectif qu’ils se sont fixés : la réélection de Macky Sall.
Toutefois, le chef de file des socialistes les invite à faire preuve d’humilité pour ne pas se faire surprendre. «Nous prenons l’élection présidentielle très au sérieux. Il ne s’agit pour nous de minimiser ce que les autres ont fait. Nous travaillons pouce après pouce, jour après jour pour gagner largement soir du24 février», indique le secrétaire général du Ps qui ne se fait pas d’inquiétude à ce sujet. «Il n’y a pas de grand problème, il y a juste une grande agitation dans le département de Mbour, car si on prend commune par commune, nous sommes largement majoritaires», affirme le boss du Haut Conseil des Collectivités Territoriales.
En effet, c’est le département de Mbour qui a été choisi par les femmes de Bby pour abriter leur convention. A cet effet, une forte délégation conduite par Marième Badiane, a récemment séjourné dans la capitale de la Petite Côte pour rencontrer tous les mackystes. Satisfait de la mobilisation des responsables qui ont répondu massivement à son appel, le maire de Nguéniène estime que «la rencontre du 24 novembre constitue un point de départ pour que le Président soit réélu dès le premier tour. Nous voulons avoir 64% de voix».
Pour la responsable des femmes de Marième Badiane, les femmes de Bby ont reçu un challenge de la part du chef de l’Etat pour qu’elles le fassent gagner l’élection présidentielle du 24 février prochain. Par ailleurs, Ousmane Tanor Dieng a tenu à rappeler au Président Macky Sall que toutes les promesses qu’il avait faites à l’endroit des populations du département de Mbour, n’ont pas été respectées.
«NOUS PRENONS LA PRESIDENTIELLE DE 2019 TRES AU SERIEUX»
La ville de Mbour a été choisie par le candidat Macky Sall pour abriter le lancement de son investiture par les femmes de Benno Bokk Yakaar (Bby). En prélude à la manifestation, s’est tenue une réunion d’information à laquelle a pris par le secrétaire général du Part socialiste. Ousmane Tanor Dieng a invité Bby à prendre très au sérieux la prochaine élection présidentielle et à ne minimiser aucun candidat.
Les responsables de Benno Bokk Yakaar (Bby) du département de Mbour font le rappel des troupes pour réserver un accueil populaire à leur candidat à la prochaine présidentielle, Macky Sall, attendu dans la zone pour le lancement de son investiture par les femmes de la mouvance présidentielle, prévu le 24 novembre prochain. Ils ont tenu, à cet effet, une rencontre d’information. Ousmane Tanor Dieng qui présidait la rencontre est monté au créneau pour inciter les militants et responsables de Bby à se donner la main afin de parvenir à l’objectif qu’ils se sont fixés : la réélection de Macky Sall.
Toutefois, le chef de file des socialistes les invite à faire preuve d’humilité pour ne pas se faire surprendre. «Nous prenons l’élection présidentielle très au sérieux. Il ne s’agit pour nous de minimiser ce que les autres ont fait. Nous travaillons pouce après pouce, jour après jour pour gagner largement soir du24 février», indique le secrétaire général du Ps qui ne se fait pas d’inquiétude à ce sujet. «Il n’y a pas de grand problème, il y a juste une grande agitation dans le département de Mbour, car si on prend commune par commune, nous sommes largement majoritaires», affirme le boss du Haut Conseil des Collectivités Territoriales.
En effet, c’est le département de Mbour qui a été choisi par les femmes de Bby pour abriter leur convention. A cet effet, une forte délégation conduite par Marième Badiane, a récemment séjourné dans la capitale de la Petite Côte pour rencontrer tous les mackystes. Satisfait de la mobilisation des responsables qui ont répondu massivement à son appel, le maire de Nguéniène estime que «la rencontre du 24 novembre constitue un point de départ pour que le Président soit réélu dès le premier tour. Nous voulons avoir 64% de voix».
Pour la responsable des femmes de Marième Badiane, les femmes de Bby ont reçu un challenge de la part du chef de l’Etat pour qu’elles le fassent gagner l’élection présidentielle du 24 février prochain. Par ailleurs, Ousmane Tanor Dieng a tenu à rappeler au Président Macky Sall que toutes les promesses qu’il avait faites à l’endroit des populations du département de Mbour, n’ont pas été respectées.
Amadou Dawa Diallo de Ranérou a été porté, samedi dernier, à la tête du Parti de la Réforme (PR) en remplacement de Abdourahim Agne. Ainsi en a décidé le Conseil Central du PR. Sitôt désigné secrétaire général des réformistes, Amadou Dawa Diallo a manifesté son soutien indéfectible à la candidature du Président Sall et s’est engagé à se battre pour sa réélection au soir du 24 février 2019.
Le Parti de la Réforme (Pr) a tenu, samedi dernier, son Conseil Central qui a drainé du monde. Les militants réformistes sont venus des différents coins du pays pour élire leur nouveau secrétaire général. Et c’est c’est à l’unanimité qu’ils ont porté leur choix sur Amadou Dawa Diallo pour diriger les destinées de leur formation politique, remplaçant ainsi Abdourahim Agne, fondateur du parti.
Juste après sa désignation, le nouveau secrétaire général du Pr a salué la grandeur de son prédécesseur. «Abdourahim Agne est un homme aux qualités humaines irréprochables, à l’expérience politique incontestable, au sens de la responsabilité et à sa droiture sans faille». C’est pourquoi, il a proposé de faire d’Abdourahmane Agne le président d’honneur du Parti. «Si nous avons réussi ce parcours exceptionnel et glorieux à bien des égards, c’est grâce au leadership charismatique et transformationnel du président Agne. Grâce à son génie politique et à son sens élevé de leadership, il a posé un acte qui sera consigné dans l’histoire en acceptant de léguer à temps et de manière démocratique, ce bel héritage à la jeune génération», lui tresse-t-il des lauriers.
Inspecteur des Impôts et domaine, Amadou Dawa Diallo a décliné trois orientations majeures pour son parti. D’abord, il entend moderniser les textes afin de «les adapter à la marche évolutive de notre démocratie». Aussi, promet-il de redynamiser le parti, d’introduire un nouveau règlement intérieur et de nouvelles bases politiques et de remobiliser les militants. Mais d’ores déjà, il s’engage sans réserve, «à accompagner le Président Macky Sall, déjà investi candidat du PR dans le cadre de la coalition Benno Bokk Yaakaar». Pour justifier sa démarche, le responsable politique de Ranérou invoque les réalisations du Président Sall qui lui serviront de thèmes de campagne pour le réélire dès le premier tour.
Abondant dans le même sillage, Me Malick Sall, président du Mouvement «Malick pour tous, tous pour Macky» promet d’apporter son soutien à Amadou Dawa Diallo avant de magnifier son élection à la tête du parti de la réforme. «Je suis particulièrement sensible à constater que ce que Abdourahim Agne a eu à faire, ne va pas disparaitre dans les méandres du futur. Car, je retrouve sa sagesse et sa persévérance dans le choix de son successeur en la personne d’Amadou Dawa Diallo», dit-il.