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26 juillet 2025
UN NOUVEAU VACCIN HEXAVALENT POUR LES NOUVEAU-NÉS DÈS JUILLET 2025
Présenté par le Programme élargi de vaccination (Pev), ce vaccin unique protège contre six maladies graves, tout en réduisant le nombre d'injections nécessaires chez les nouveau-nés.
À partir du 1er juillet 2025, les structures de santé du Sénégal disposeront d’un nouveau vaccin appelé « Hexavalent ». Présentée par le Programme élargi de vaccination (Pev), cette nouvelle injection représente une avancée majeure dans la protection des nouveau-nés contre plusieurs maladies graves.
Le vaccin hexavalent protège contre six pathologies : la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B, les infections à Haemophilus influenzae de type B (responsables de méningites et pneumonies), ainsi que la poliomyélite.
Selon Dr Ousseynou Badiane, coordonnateur du Pev, ce nouveau vaccin combiné permettra non seulement d’élargir la couverture sanitaire des enfants, mais aussi de réduire le nombre d’injections nécessaires. « Avec l’hexavalent, le nombre de vaccinations passe de trois à deux pour les nouveau-nés », a-t-il précisé.
Cette innovation s’inscrit dans le cadre des efforts continus du ministère de la Santé pour simplifier les protocoles vaccinaux, améliorer le confort des enfants et renforcer la lutte contre les maladies évitables par la vaccination.
LE CORED FERME PROVISOIREMENT SES BUREAUX
Le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias affirme ne plus être en mesure d’assurer ses charges de fonctionnement, après quatorze mois d’arriérés de salaires et en l’absence de son budget 2024 et 2025.
Le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED) a annoncé, mercredi, “la fermeture, jusqu’à nouvel ordre, de ses bureaux”, évoquant notamment des “difficultés financières”.
“Le Bureau du CORED s’est résolu à prendre cette regrettable décision parce qu’il n’arrive plus à faire face à ses dépenses de fonctionnement. Le personnel permanent, très résilient, a patiemment enduré quatorze (14) mois d’arriérés de salaires”, peut-on lire dans le communiqué de l’organe d’autorégulation rendu public le même jour.
Le document renseigne que le CORED dont les bureaux se trouvent à la maison de la presse-Babacar Touré “a épuisé toutes ses ressources additionnelles”, ajoutant que la structure n’est pas entré en possession de son budget de 2024 et celui de 2025.
‘’La loi prévoit, à travers le Code de la Presse, en ses articles 46 et 53, une allocation annuelle du Fonds d’appui et de développement de la presse (FADP) pour le fonctionnement de l’organe d’autorégulation’’, renseigne la même source.
Le CORED précise toutefois que ses autres instances (Bureau, Directoire et Tribunal des pairs) continueront à fonctionner “sous le sceau du bénévolat”.
LE SÉNÉGAL RENFORCE SES FINANCES
La Banque mondiale octroie 115 millions de dollars pays pour appuyer ses réformes budgétaires et améliorer la gestion des finances publiques dans le cadre de la Vision 2050. Un soutien crucial pour la stabilité budgétaire
Le Sénégal bénéficiera d’un financement concessionnel de 115 millions de dollars de la Banque mondiale pour soutenir ses réformes budgétaires et renforcer la gestion des finances publiques. L’annonce a été faite ce 24 juin depuis Washington.
Ce financement, octroyé via l’Association internationale de développement (IDA), vise à appuyer les efforts du gouvernement sénégalais en matière de viabilité de la dette publique, de mobilisation des ressources intérieures et de transparence dans la gestion des finances publiques. Il accompagnera la mise en œuvre du programme « SEN-FINTRAC 2025-2029 », aligné sur la Vision 2050 du Sénégal.
« Nous saluons l’engagement ferme du gouvernement en faveur de la transparence de la dette et d’une gestion efficace des finances publiques », a déclaré Keiko Miwa, directrice de division du Sénégal pour la Banque mondiale. Elle a ajouté que ce soutien contribuera à renforcer la confiance de la population et à jeter les bases d’une stabilité budgétaire durable.
L’enveloppe financière comprend 105 millions de dollars pour les résultats liés aux réformes et 10 millions de dollars pour une assistance technique dédiée, notamment dans la transformation numérique et le renforcement des capacités institutionnelles. Le programme vise aussi à moderniser le système de gestion financière, améliorer la commande publique, mettre en place un système d’enregistrement unifié de la dette et promouvoir la facturation électronique.
L’ART AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT
Du 25 au 28 juin 2025, la ville historique de Saint-Louis vibrera une nouvelle fois au rythme de la danse contemporaine avec la 16ème édition du festival Duo Solo Danse
Du 25 au 28 juin 2025, la ville historique de Saint-Louis vibrera une nouvelle fois au rythme de la danse contemporaine avec la 16ème édition du festival Duo Solo Danse. Initié en 2008 et organisé par l’association Diagn’Art sous la direction artistique du chorégraphe saint-louisien Alioune Diagne, cet événement incontournable transforme chaque année la cité en capitale africaine de la danse, attirant des milliers de spectateurs et des centaines d’artistes venus des quatre coins du monde.
Duo Solo Danse est bien plus qu’un simple festival : c’est une aventure humaine et interculturelle où la danse devient un langage universel. Cette année, des artistes du Burundi, de Côte d’Ivoire, d’Espagne, d’Éthiopie, du Kenya, de Madagascar, du Mali, des Pays-Bas, de la RDC, du Rwanda, du Togo et des États-Unis se joindront à la scène sénégalaise pour offrir des spectacles puissants et porteurs de regards originaux sur le monde contemporain.
Le festival se distingue par son approche inclusive, sortant la danse des salles de spectacle pour investir les quartiers et les lieux publics. Gratuit et ouvert à tous, il permet aux populations, y compris celles éloignées des propositions artistiques, de vivre une expérience unique. « Duo Solo Danse est une aventure humaine, artistique et sociale. À travers chaque geste chorégraphique, ce sont des peuples qui s’ouvrent, dialoguent et vibrent ensemble », souligne Alioune Diagne. Cette édition marque l’introduction de deux nouveautés majeures :
L’espace Keur OMA, un nouveau lieu situé dans le quartier Diaminar, rejoindra les sites traditionnels que sont l’Institut français et le Centre Culturel Le Château. Le projet Ngamen ha wendoogo, une initiative pédagogique d’inclusion par le sport et l’art, présentera une pièce originale interprétée par une troupe de 12 personnes, avec et sans déficience intellectuelle, issues du village de Mboumba. Engagé dans des actions de développement durable, le festival mise également sur l’éco-responsabilité (réduction des déchets plastiques, produits locaux) et la parité femmes-hommes
Au-delà des spectacles les sessions de formation et d’échanges sont prévus. En marge des performances, Duo Solo Danse propose des résidences artistiques, des ateliers de formation, des séances de réseautage international et des moments conviviaux, comme les échanges autour d’un ataya (thé traditionnel) sur le bateau Bou el Mogdad.
Rendez-vous est donné du 25 au 28 juin 2025 à Saint-Louis pour célébrer la danse, la diversité et la créativité, dans un esprit de partage et de transformation sociale. Ainsi, L’art ne se limite plus à la simple contemplation du beau ; il s’affirme désormais comme un puissant levier d’expression d’engagement et de métamorphose des sociétés. A travers les mouvements, les corps et les rythmes, cette 16ème édition du festival international de danse contemporaine de Saint Louis invite à repenser le rôle de la création artistique dans la construction d’un monde plus inclusif et solidaire.
LA FIBA DONNE LE FEU VERT A LENA TIMERA
Présélectionnée pour le stage de l’équipe du Sénégal en direction de l'Afrobasket-2025 en Côte d’Ivoire, Léna Timéra pourra désormais participer à la compétition sans aucune restriction.
La Fédération sénégalaise de basketball (FSBB) a annoncé hier, mardi 24 juin 2025, une décision majeure dans le dossier de la joueuse Léna Timera. Par décision en date du 24 juin 2025, la FIBA a officiellement autorisé l’ailière à évoluer sous les couleurs du Sénégal sans aucune restriction.
Présélectionnée pour le stage de l’équipe du Sénégal en direction de l'Afrobasket-2025 en Côte d’Ivoire, Léna Timéra pourra désormais participer à la compétition sans aucune restriction. Dans un communiqué, la Fédération sénégalaise de basketball (FSBB) informe que par une décision rendue hier, mardi 24 juin, la Fédération internationale de basketball (FIBA) a officiellement autorisé l’ailière des Lionnes à jouer avec le Sénégal sans aucune restriction.
La joueuse de 30 ans, née en France, mais de parents sénégalais, n’avait pas pu prendre part au dernier Afrobasket, à cause d’une disposition de la FIBA qui n’autorise pas deux binationaux dans une sélection. L’internationale franco-sénégalaise était considérée comme une joueuse “à naturaliser” au regard des règlements de la FIBA jusqu’ici. La présence de la joueuse américano-sénégalaise Cierra Dillard, déjà naturalisée, étant la seule autorisée par sélection, lui avait barré la route. En septembre 2024, sa mère, Madame Fatou Tall Timera, n’avait pas manquee de s’impliquer en adressant une let tre au président de la FIBA Afrique afin de dénoncer cette situation qu’elle jugeait « discriminatoire ». Mais surtout d’ appeler à faire « la distinction entre binationalité et naturalisation» dans l’intérêt du développement du basketball africain.
LE CAS ASTOU GAYE À L’ÉTUDE
La fédération sénégalaise de basket a également souligné que le cas d’Astou Gaye, une autre joueuse sollicitée pour intégrer la tanière des Lionnes. L’instance du basketball précise toutefois que le dossier de cette joueuse est « toujours en cours de traitement au niveau de la FIBA ». En attendant ce renfort vient au bon moment pour l’équipe nationale féminine de basket qui s’apprête à démarrer le regroupement et sa préparation pour le rendez-vous d’Abidjan où elle compte renouer avec un trophée qui échappe depuis 2017 le Sénégal.
60 % DE LA VALEUR CREEE A ETE REDISTRIBUEE LOCALEMENT EN 2024
Le Groupe Sonatel a rendu public hier, mardi 24 juin son Rapport de Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE) 2024.
Le Groupe Sonatel a rendu public hier, mardi 24 juin son Rapport de Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE) 2024. Ce rapport témoigne de la volonté constante du Groupe de faire de la RSE un levier stratégique au service d’un développement inclusif, résilient et durable dans ses cinq pays de présence : Sénégal, Mali, Guinée, Guinée-Bissau et Sierra Leone.
Il ressort du rapport de Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE) 2024, rendu public par le Groupe Sonatel hier, mardi 24 juin qu’en 2024, que 60 % de la valeur créée a été redistribuée localement, notamment à travers les contributions fiscales, les paiements au secteur privé local et les dividendes versés à l’État et aux actionnaires locaux. Le Groupe contribue activement à la création d’emplois, avec 5.000 emplois directs et plus de 200.000 emplois indirects générés grâce à ses partenariats commerciaux et techniques. Selon le rapport, 30.300 jeunes ont bénéficié de formations certifiantes, avec un taux d’insertion professionnelle atteignant 92 % dans certains pays. Par ailleurs, les Maisons Digitales de Sonatel ont permis à plus de 1.600 femmes d’accéder à des formations favorisant leur autonomisation économique.
À travers son rapport RSE 2024, Sonatel met en lumière des réalisations majeures dans plusieurs domaines notamment l’inclusion numérique et autonomisation des jeunes. En effet , le Groupe a consolidé ses actions de formation aux métiers du numérique, notamment via les Orange Digital Centers, avec une attention particulière portée à l’insertion professionnelle des jeunes et à l’autonomisation des jeunes filles. Les projets communautaires durables dont le programme « Projets Village » ont renforcé l’accès à l’eau potable, à l’électricité, aux soins de santé et à l’éducation dans plusieurs zones rurales, contribuant à réduire les inégalités territoriales. Pour ce qui est de l’innovation responsable, en phase avec les enjeux de transformation digitale, Sonatel développe des solutions numériques sobres, inclusives et respectueuses de l’environnement. Conscient de l’urgence climatique et des défis spécifiques à la région sahélienne, Sonatel a renforcé en 2024 son engagement environnemental à travers le traitement systématique des déchets électroniques, dans une logique d’économie circulaire ; la reforestation communautaire, en partenariat avec les acteurs locaux, pour renforcer la résilience écologique des territoires ; l’accroissement de la part d’énergie renouvelable utilisée dans ses installations, en particulier dans les zones rurales.
Le taux d’utilisation d’énergies renouvelables varie désormais entre 17 % et 64 % selon les pays. Le Rapport RSE 2024 reflète l’engagement du Groupe à respecter les principes de responsabilité et de redevabilité vis-à-vis de ses parties prenantes, conformément à la norme ISO 26000. Il présente de manière consolidée l’ensemble des résultats économiques, sociaux et environnementaux, tout en réaffirmant la vision de Sonatel : œuvrer pour un avenir durable et équitable pour tous.
70 % DE LA PRODUCTION DE LA SAR PROVIENT DU CHAMP PETROLIER SANGOMAR
La Société Africaine de Raffinage (SAR) tire environ 70 % de sa capacité de production du champ pétrolier offshore de Sangomar, situé au large des côtes sénégalaises
La Société Africaine de Raffinage (SAR) tire environ 70 % de sa capacité de production du champ pétrolier offshore de Sangomar, situé au large des côtes sénégalaises. Cette donnée traduit l’importance stratégique de ce site dans l’approvisionnement énergétique du pays. Les 30 % restants de la production nationale sont compensés par des importations en provenance du Nigéria, principal fournisseur régional en produits pétroliers.
C’est dans le cadre d’une session de formation organisée à Dakar, du 24 au 26 juin 2025, à l’attention du Collectif des Journalistes Économiques du Sénégal (COJES), que Mme Annie-Flore Gbenou-Damas, Responsable de la Formation à l’Institut National du Pétrole et du Gaz (INPG), a partagé ces informations essentielles sur la situation actuelle de la production de produits raffinés au Sénégal. À cette occasion, elle a indiqué en effet que la Société Africaine de Raffinage (SAR) tire environ 70 % de sa capacité de production du champ pétrolier offshore de Sangomar, situé au large des côtes sénégalaises. Cette donnée, selon elle, traduit l’importance stratégique de ce site dans l’approvisionnement énergétique du pays. Mme Gbenou-Damas a précisé que les 30 % restants de la production nationale sont compensés par des importations en provenance du Nigéria, principal fournisseur régional en produits pétroliers.
Elle a par ailleurs souligné l’écart significatif entre la capacité de production actuelle et les besoins de consommation du pays. Alors que la demande annuelle en produits raffinés s’élève à environ 2,5 millions de tonnes, la SAR n’est en mesure de produire qu’environ 1,5 million de tonnes. Cette insuffisance, correspondant à une couverture de seulement 60 % des besoins, met en évidence la nécessité pour le Sénégal de renforcer ses infrastructures de raffinage et d’accroître sa souveraineté énergétique.
Par cette déclaration, Mme Gbenou-Damas invite implicitement à une réflexion stratégique sur les investissements à long terme dans le secteur énergétique national, condition essentielle pour répondre durablement aux exigences croissantes du marché.
Le champ pétrolier de Sangomar, situé au large du Sénégal, à environ 100 km au sud de Dakar, est un projet offshore d'envergure. Depuis son entrée en production en juin 2024, le champ pétrolier Sangomar, développé dans le cadre de la joint-venture Rufisque Offshore entre Woodside et Petrosen, a enregistré des résultats supérieurs aux attentes. Ce projet stratégique a permis une production totale de 16,9 millions de barils de pétrole brut pour l’année, dépassant l’objectif initial de 11,7 millions de barils. Bien que les raisons exactes de ce succès n’aient pas été détaillées par le ministère de l’Energie, les analystes évoquent des facteurs tels que des conditions géologiques favorables et une gestion rigoureuse des opérations. Ces éléments ont permis d’optimiser les capacités des puits producteurs, désormais pleinement opérationnels
En comparaison avec le projet gazier Grand Tortue Ahmeyim (GTA), qui a récemment amorcé son exploitation, Sangomar souligne l’importance croissante du Sénégal dans les domaines pétrolier et gazier. Les exportations de brut, réalisées à un rythme soutenu, offrent au pays des perspectives économiques considérables. Avec une production quotidienne de 100 000 barils, le projet Sangomar pourrait générer près de 60 milliards de dollars en revenus pour le Sénégal sur 25 ans, selon les estimations.
GENÈVE, UNE VILLE MILLE VISAGES
Cosmopolite, Genève est un carrefour où se croisent toutes les nationalités. En foulant la gare de cette ville suisse, le visiteur est tout de suite frappé par le nombre d’âmes venues de divers horizons
Arame NDIAYE (de retour de Genève) |
Publication 25/06/2025
À Genève, chaque coin de rue semble raconter une histoire. Entre le bruissement du lac Léman, les parfums d’épices dans les ruelles du quartier de Pâquis, et les pierres chargées de mémoire de la Vieille Ville, la cité helvétique se dévoile dans toute sa diversité. Elle mêle institutions internationales et cultures du monde.
Cosmopolite, Genève est un carrefour où se croisent toutes les nationalités. En foulant la gare de cette ville suisse, le visiteur est tout de suite frappé par le nombre d’âmes venues de divers horizons. Mais rien d’étonnant, serions-nous tentés de dire, tant le canton est réputé accueillir le plus d’organisations internationales au monde. En effet, Genève accueille des organisations internationales et des organisations non gouvernementales (Ong) comme le siège européen des Nations unies, le Comité international de la Croix-Rouge (Cicr), l’Organisation mondiale du commerce (Omc), l’Organisation mondiale de la santé (Oms) et l’Organisation internationale du travail (Oit), entre autres. La « ville mondiale » n’offre pas seulement un melting-pot à première vue. Dès la plongée dans cette ville, le jet d’eau de Genève donne tout de suite envie de se jeter à l’eau et de faire plus ample connaissance avec l’attraction. « Ce jet d’eau vertical est un emblème à Genève », nous souffle notre binôme d’aventure et guide Maria Pineiro. Difficile de ne pas se laisser éblouir par une telle merveille.
Situé dans la rade de Genève, sur le lac Léman, à l’extrémité du bassin, il fait facilement chavirer des cœurs, particulièrement la nuit. Sur le quai Gustave-Ador, entre le Jardin anglais et le quai de Cologny, dans le quartier des Eaux-Vives, le visiteur serait tenté de louer l’un des nombreux bateaux-mouches juste pour voir ce jet d’eau qui apparaît dans ses plus beaux atours. Grâce à un éclairage sophistiqué, il se révèle dans toute sa splendeur. Son aspect neigeux, assuré par la présence de millions de minuscules bulles d’air, contraste alors avec l’obscurité et confère au monument une atmosphère féérique. Autour d’une bonne assiette de fondue chez l’un des divers restaurants situés à quelques mètres, le visiteur peut admirer à travers la fenêtre ce spectacle tout droit sorti des histoires féeriques de Disney. Banquet des nationalités La Suisse (y compris Genève) est connue pour ses montres, ses chocolats et ses fromages. La fondue et la raclette (toutes deux à base de fromage) restent d’ailleurs les mets les plus demandés par celui qui découvre le pays.
Cependant, elle n’en demeure pas moins diversifiée sur le plan culinaire. De Genève à Lausanne en passant par Neuchâtel et Bienne, c’est une véritable invitation à la découverte de la cuisine du monde. Une simple balade dans le quartier de Pâquis permet de faire un tour du monde culinaire. Du restaurant libanais, turc, indien en passant par celui mexicain ou encore chinois, il y en a pour tous les goûts et de quoi satisfaire le palais des plus exigeants.
La gastronomie sénégalaise est également représentée dans cette flopée de découvertes culinaires. Situé sur la rue de Lyons, à quelques encablures de la gare de Genève, le restaurant Teranga se dresse fièrement. C’est un retour au pays de la Teranga. Il embarque le client dans un voyage au Sénégal sans besoin de passeport, encore moins de visa. Il propose des plats typiquement sénégalais, du Yassa au mafé en passant par le thieboudieune, le dibi ou encore le thiakry en dessert. Les tableaux d’art accrochés aux murs vous plongent tout de suite dans l’univers du bercail. L’endroit est chaleureux et convivial.
Des notes de chanteurs sénégalais titillent les oreilles et vous donnent de suite un air familier. Ici, avec des couverts ou même à la main, c’est le client qui décide. Un cadre qui contraste avec les terrasses de la « Vieille Ville ». La « Vieille Ville », un carrefour d’histoires La « Vieille Ville » de Genève est le centre historique du canton et invite à un voyage dans le passé. Chaque pas, chaque rue, chaque site est un appel à la découverte. Perchée sur une colline, elle se caractérise par ses ruelles pavées, ses bâtiments aux façades anciennes. Ce pan de l’histoire genevoise se savoure aussi à travers ses terrasses accueillantes de la rue Calvin. Située au cœur de la « Vieille Ville », elle abrite l’une des artères les plus emblématiques du centre historique. Elle porte le nom du célèbre réformateur Jean Calvin, figure centrale de l’histoire genevoise, dont la présence marque encore l’identité de la ville.
Ce centre historique abrite également des lieux emblématiques tels que la Cathédrale Saint-Pierre, l’Hôtel de ville ou encore le Mur des Réformateurs sis au niveau du Parc des Bastions. Ce dernier édifice rend hommage aux grandes figures de la Réforme protestante. Il est adossé à l’ancienne muraille de la ville, ce qui symbolise bien l’ancrage de la Réforme dans l’histoire genevoise. En sus de ces endroits symboliques, la Bibliothèque de Genève, située à quelques pas du Mur des Réformateurs, n’en reste pas moins historique. Elle est l’une des plus anciennes et importantes de Suisse, et les œuvres de Jean-Jacques Rousseau (écrivain, philosophe et compositeur genevois) y sont conservées pour le plus grand plaisir des férus de littérature. La « Vieille Ville » de Genève incarne un dialogue vivant entre le passé historique, le présent culturel animé et un avenir tourné vers la connaissance et l’humanisme, à l’image de l’histoire de cette ville ouverte sur le monde.
LES VÉHICULES MBACKE-TOUBA À L’ARRÊT
Cherté des cartes de membres du regroupement, transparence dans l’utilisation des ressources, entre autres problèmes, les conducteurs des voitures communément appelées Mbacké-Touba, réclament plus de transparence dans la gestion de leur regroupement
Le trafic entre Mbacké et Touba a été perturbé ce matin pendant plusieurs heures. Les conducteurs des voitures communément appelées Mbacké-Touba étaient immobilisés. Ils réclament plus de transparence dans la gestion de leur regroupement.
Cherté des cartes d’adhésion au regroupement, clarté dans l’utilisation des ressources, parmi d’autres problèmes, sont les préoccupations soulevées par les conducteurs de Mbacké-Touba. Par conséquent, ils ont stationné leurs véhicules devant la sous-préfecture de Ndame ce matin afin de demander des réponses.
Bada Ngom, leur porte-parole du jour, a immédiatement clarifié qu’ils n’ont aucun souci avec les clients ni avec les autorités municipales ou territoriales. En revanche, ils s’opposent à la démarche du président de regroupement des véhicules Mbacké-Touba. Selon lui, une assemblée ordinaire devait avoir lieu tous les six mois pour discuter des enjeux liés au regroupement. Cela ne s’est pas produit.
En outre, M. Ngom a indiqué que la plupart des conducteurs ne font pas partie du regroupement. En effet, les cartes d’adhésion sont proposées à 50. 000 francs cfa. Ce montant n’est pas acceptable, selon lui. Il estime qu’il est impensable de débourser une telle somme sans avoir connaissance du patrimoine de l’association.
En outre, Bada Ngom a mentionné que grâce aux bons de traverser, les véhicules Mbacké-Touba apportent plus de 100 millions de francs CFA par an au groupement, en plus de ce qu’ils donnent aux municipalités de Touba et de Mbacké. Raison pour laquelle, ils demandent des améliorations dans leurs conditions de travail, en soulignant que les aides pour la fête de Tabaski ont été réduites à seulement 20 000 francs CFA cette année.
Fallou Sène, le responsable de la communication du regroupement des Mbacké-Touba, a rejeté toutes les allégations des conducteurs. D’après ses dires, les bons de traverser sont nécessaires pour les Mbacké-Touba, car ces ressources servent à soutenir des situations sociales au sein du collectif. Il mentionne notamment les mariages, les baptêmes, l’aide aux anciens chauffeurs, ainsi que le soutien pour la fête de Tabaski, parmi d’autres.
Selon lui, les conducteurs ont été influencés par des individus malintentionnés qui ne détiennent même pas la carte de membre du regroupement. D’après ses dires, le seul moyen de se prétendre membre de l’association. À ce propos, il considère qu’il est étrange de conduire une voiture valant 7 millions de francs CFA tout en n’ayant pas une carte de membre coûtant 50 mille francs CFA. De plus, il pense que ce tarif est tout à fait justifié, étant donné les ressources obtenues par le regroupement.
Pour les ressources générées, Fallou Sène a mentionné qu’elles sont utilisées pour faire croître le secteur ainsi que pour soutenir les membres du regroupement. En ce qui concerne la tabaski, il a précisé que 335 membres du regroupement ont bénéficié de ce soutien.
Les conducteurs ont été reçus par le sous-préfet de Ndame. Une réunion est planifiée avec tous les acteurs vendredi prochain. Une décision que le porte-parole du regroupement a saluée. Les chauffeurs ont repris le trajet vers 12 heures.
ISRAËL ACCEPTE LE CESSEZ-LE-FEU, DIT AVOIR ATTEINT « TOUS » SES OBJECTIFS
Le gouvernement israélien a annoncé mardi matin avoir accepté la proposition américaine d’un « cessez-le-feu bilatéral » avec Téhéran, affirmant avoir atteint « tous les objectifs » de la guerre qu’il a déclenché le 13 juin contre l’Iran.
Le gouvernement israélien a annoncé mardi matin avoir accepté la proposition américaine d’un « cessez-le-feu bilatéral » avec Téhéran, affirmant avoir atteint « tous les objectifs » de la guerre qu’il a déclenché le 13 juin contre l’Iran.
Grâce à cette guerre, Israël « a éliminé une double menace existentielle immédiate : nucléaire et balistique », affirme dans un communiqué le gouvernement israélien, remerciant le président américain Donald « Trump et les États-Unis pour leur soutien en matière de défense et leur participation à l’élimination de la menace nucléaire iranienne ».
« Israël réagira avec force à toute violation du cessez-le-feu », ajoute le texte, publié peu après l’annonce par M. Trump de l’entrée en vigueur de ce cessez-le-feu.