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26 juillet 2025
UCAD, LES ÉTUDIANTS HANDICAPÉS EXIGENT UNE PRISE EN COMPTE RÉELLE DE LEURS BESOINS
Accessibilité des infrastructures, temps supplémentaire aux examens et reconnaissance légale de leurs droits figurent parmi les principales revendications.
À l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), les étudiants en situation de handicap réclament une meilleure prise en compte de leurs besoins. Selon Le Quotidien, qui a couvert un atelier de deux jours tenu à l’UCAD 2, ils dénoncent les insuffisances de la Charte des examens, jugée peu adaptée à leur réalité.
Le professeur Moussa Thiare, cité par le journal, a relevé que la charte actuelle « évoque le handicap, mais de manière superficielle et sans mesures concrètes ». L’atelier a permis d’identifier plusieurs pistes d’amélioration, notamment l’introduction explicite de la loi d’orientation sociale dans le préambule du document.
Les étudiants demandent aussi des aménagements durant les examens, comme l’a souligné le président de la Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées (FSAPH) : « Si une épreuve dure trois heures, l’étudiant handicapé devrait bénéficier de quatre heures, pour compenser les contraintes liées à son état, comme les déplacements ou la fatigue. »
Autre point de préoccupation : l’accessibilité des infrastructures. Si l’UCAD 2 est citée comme modèle en la matière, « dans les anciens bâtiments, les rampes ne respectent pas les normes », a regretté le professeur Thiare. Il a plaidé pour la réalisation d’un audit d’accessibilité afin de corriger ces lacunes.
Cet atelier s’inscrit dans le cadre du Projet de renforcement de la participation des personnes handicapées au développement local, mené par la DVUSC en partenariat avec la FSAPH et l’ONG Sight Save. Pour les étudiants handicapés, ces revendications sont un combat pour l’égalité des chances, et non une simple amélioration de confort.
LE COMBAT CONTINUE POUR L’ERADICATION ET CONTRE LA STIGMATISATION DE LA LÈPRE
Le Sénégal a franchi le seuil d’élimination de la lèpre fixé par l’Organisation mondiale de la santé (Oms), marquant une avancée majeure dans la mise sous contrôle de la maladie
La 72ème Journée mondiale de lutte contre la lèpre a été célébrée hier à Mbour. Elle a été l’occasion de dresser un bilan des avancées significatives et de réaffirmer l’engagement collectif pour l’éradication de la maladie et la pleine inclusion des personnes affectées. Sous le thème «Agissons, éliminons, luttons», cette édition a mis l’accent sur la nécessité d’une approche multisectorielle et d’une mobilisation sociale renforcée.
Le Sénégal a franchi le seuil d’élimination de la lèpre fixé par l’Organisation mondiale de la santé (Oms), marquant une avancée majeure dans la mise sous contrôle de la maladie. L’introduction de la polychimiothérapie en 2012 a révolutionné le traitement, s’accompagnant d’un renforcement des capacités du personnel de santé et d’un suivi épidémiologique rigoureux. Sur le plan social, des efforts considérables ont été déployés pour lutter contre la pauvreté et la stigmatisation, notamment à travers des programmes d’autonomisation et l’intégration des anciens «villages de reclassement social» dans leurs communautés d’origine.
Cependant, des indicateurs persistants tels que le nombre de nouveaux cas et le taux d’infirmité de grade 2, révèlent des lacunes dans le dépistage précoce et l’accès aux soins spécifiques. La stigmatisation, la discrimination et l’exclusion sociale demeurent «le plus gros fardeau», comme le souligne Mamadou Diagne, président des personnes affectées par la lèpre et les Maladies tropicales négligées (Mtn). Un constat qui interpelle tous les acteurs et souligne l’urgence de renforcer la collaboration intersectorielle.
La cérémonie, ayant pour cadre le Centre Abbé David Boilat de Mbour, a rendu un vibrant hommage à Madame Oumou Wade, une alliée inestimable des personnes affectées, dont l’engagement a su instituer une dynamique de collaboration entre l’Etat, la Société civile etles partenaires. «Madame Oumou Wade comprenait mieux que quiconque que la lutte contre la lèpre ne serait pas une réponse biomédicale. Elle est aussi un combat pour la dignité, la justice etla réalité des choses», a déclaré Mamadou Diagne. Son action a mis en évidence le fait que les personnes affectées sont des «actrices essentielles à la réponse». Selon l’adjoint au Gouverneur de Thiès qui représentait le ministre de la Santé et de l’action sociale à cette journée, le thème de cette année, «Agissons, éliminons, luttons», résonne comme un appel à «une synergie d’actions pour tous les acteurs».
Ababacar Sadikh Niang a souligné que «la lèpre aujourd’hui n’est plus uniquement un problème de santé publique, mais surtout un problème social. Et c’est là que l’implication de tous les acteurs devient cruciale».
Ainsi, pour atteindre les objectifs d’élimination fixés par l’Oms d’ici 2030, plusieurs axes stratégiques ont été identifiés. «Le renforcement de la coordination entre les acteurs est primordial, nécessitant un cadre national de concertation multi-acteurs où institutions publiques, partenaires techniques et financiers, Société civile et personnes affectées travaillent en synergie.Il est impératif de consolider un cadre de travail qui garantisse la complémentarité, la transparence et la cohérence des actions», a indiqué l’adjoint au Gouverneur de Thiès chargé du développement.
A l’en croire, des mesures concrètes sont envisagées, notamment «le renforcement des capacités des professionnels de santé et des travailleurs sociaux, une meilleure circulation de l’information et un partage régulier des données, la mobilisation conjointe des ressources pour la durabilité des actions, la remise en œuvre d’activités de prévention, de sensibilisation, de communication et de dépistage actif associées à la prophylaxie post-exposition». «L’adoption de la loi 2020 du 13 juin 2020, remplaçant la loi de 1966 relative au traitement de la lèpre et au reclassement social, est une avancée législative majeure. Elle confère aux communautés issues des anciens villages de reclassement social, le droit commun et la place attendue au sein des collectivités territoriales», a déclaré M. Niang.
Cependant, le président des personnes affectées par la lèpre a rappelé que cette avancée doit être accompagnée de «mesures fortes de réhabilitation de ces communautés pour en faire une meilleure idée au profit d’une grande partie de ces populations qui portent un grand risque de maladie»
Lors de cette journée, les partenaires techniques et financiers tels que l’Oms, Action Damien, l’Association allemande de lutte contre la lèpre et la tuberculose (Dahw Sénégal), le Centre hospitalier de l’Ordre de Malte, la Fondation Raoul Follereau, ont réaffirmé leur soutien indéfectible. Dr Gilbert Batista, représentant des partenaires techniques et financiers, a souligné que «le Sénégal dispose aujourd’hui de tous les éléments nécessaires pour atteindre cet objectif d’élimination. L’introduction de la prophylaxie post-exposition et l’intégration de l’Intelligence artificielle pour le diagnostic et la prévention sont des avancées prometteuses».
Bachir Fofana vient d'être placé en garde à vue
Le journaliste et chroniqueur Bachir Fofana a été placé en garde à vue hier, dans les locaux de la Division spéciale de cyber sécurité (DSC) au terme de son audition. Il est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles dans l’affaire de l’achat de véhicules des députés. C’est le président de l’Assemblée nationale à travers son avocat, nous dit-on, qui a saisi la police. Le journaliste avait dénoncé sur un plateau la nébuleuse qui entoure l’achat des véhicules des parlementaires. Il est allé plus loin en soutenant que le marché a été confié à Cheikh Guèye, impliqué dans l’affaire de la corruption présumée de l’ancien ministre Ismaëla Madior Fall. Notre confrère sera présenté aujourd’hui au parquet qui va décider de son sort.
Le CSM se réunit ce matin
Le chef de l’Etat va présider ce matin le Conseil supérieur de la magistrature. Pour le conseil de cette année, on ne s'attend pas à grand-chose mais à une centaine de décisions qui consisteront entre autres à la ventilation de nouveaux magistrats sortants du Centre de formation judiciaire (Cfj) et à l’affectation de magistrats en fin de mission qui revient dans l’administration centrale.
Scandale financier à la mairie de Ziguinchor
L’enquête sur le détournement présumé de fonds à la mairie de Ziguinchor connaît un rebondissement majeur. La gendarmerie a interpellé un agent occupant un poste stratégique dans l’administration financière. Selon nos informations, le montant détourné dépasserait les 27 millions de FCFA annoncés au départ. Ce nouveau développement relance les critiques sur la transparence dans la gestion des collectivités locales. L’affaire, toujours en cours d’instruction, place la municipalité de la capitale du Sud sous les projecteurs dans un contexte politique déjà tendu.
66 sites d’orpaillage traditionnel démantelés
Les forces de défense et de sécurité sont en croisade contre l’orpaillage traditionnel à Kédougou et Tambacounda. A cet effet, elles ont démantelé 66 sites d’orpaillage traditionnel en une année dans les régions de Kédougou et Tambacounda. En visite dans la zone, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le Général Jean-Baptiste Tine, a pu constater de visu la dégradation avancée de l’environnement autour de la Falémé, causée par l’orpaillage traditionnel. Malgré ces résultats, les opérations sur le terrain restent freinées par plusieurs difficultés : l'enclavement de la zone, la faiblesse des réseaux téléphoniques et électriques, ainsi que le manque de moyens technologiques, notamment de drones. La Légion de gendarmerie de Kédougou plaide d’ailleurs pour l’activation de sa section aérienne, essentielle pour la surveillance des zones sensibles, indique une note. Face à la persistance de la pollution, notamment au cyanure, au plomb et au zinc, le ministre de l’Intérieur envisage un élargissement de la zone d’interdiction pour mieux préserver la Falémé et protéger les populations riveraines. Pour rappel, le chef de l’Etat a pris un décret le 31 juillet 2024, interdisant toute activité minière dans un rayon de 500 mètres autour de la Falémé.
Un registre de condoléances à l’ambassade d’Iran au Sénégal
Dans un communiqué daté d’hier, l'Ambassade de la République Islamique d'Iran à Dakar a annoncé l’ouverture d’un registre de Condoléances en hommage aux «Martyrs de la récente agression contre le territoire de la République islamique d'Iran». Il sera ouvert dans l’enceinte de son ambassade sise au 17, Avec des Ambassadeurs à Fann Résidence, les lundi 30 juin et mardi 1er juillet 2025 de 10h00 à 15h00.
Des accords attendus de la visite du PM sur plusieurs axes
Dans le cadre de sa visite en Chine, le Premier ministre Ousmane Sonko a pris part hier à l'ouverture du Forum de Davos d'été aux côtés de plusieurs de ses homologues. Il s'est aussi entretenu, en marge du Forum, avec Pham Minh CHINH, Premier ministre du Vietnam et Lawrence WONG, Premier ministre de Singapour. Des perspectives de coopération se dessinent avec le Vietnam dans les domaines de l'agriculture et du transfert de technologies. Avec Singapour, importante place financière, un partenariat avec le Fonds Souverain d'Investissements Stratégiques (FONSIS), est également envisagé.
Une organisation sans couac des examens
Le chef de l’Etat, à l’entame de sa communication, hier, en Conseil des ministres, a rappelé au gouvernement l’impératif de prendre toutes les mesures et dispositions idoines en vue d’assurer sur l’étendue du territoire national une bonne organisation des examens et concours notamment le Baccalauréat général et le Brevet de Fin d’Etudes moyennes (BFEM). Le président de la République a, en outre, adressé ses encouragements à tous les candidats et exhorté l’ensemble des acteurs de la communauté éducative (enseignants, apprenants, parents d’élèves, personnels administratifs et techniques…) à œuvrer sans relâche pour l’excellence, la stabilité et le rayonnement du système éducatif national. Il a, sous ce rapport, informé qu’il présidera la cérémonie de remise des prix aux lauréats du Concours général, le 31 juillet 2025.
Diomaye à Séville puis à Cabo Verde
Le chef de l’Etat a, au titre de son agenda diplomatique, informé le Conseil qu’il participera du 30 juin au 02 juillet 2025 à Séville, en Espagne, à la 4ème Conférence internationale sur le financement du développement. Une rencontre qui se déroule, à un moment où le monde cherche à adapter ses mécanismes de financement aux grands défis de notre époque, en particulier ceux liés à la mise en œuvre des Objectifs de développement durable à l’horizon 2030. Durant quatre jours, institutions financières, gouvernements, banques de développement et entreprises privées vont se retrouver pour discuter de solutions concrètes, renseigne notre compatriote Momar Dieng Diop. Réforme de la fiscalité internationale, lutte contre les flux financiers illicites, accès équitable aux ressources, gestion de la dette : les sujets sont vastes, mais urgents. L’Espagne, en tant que pays hôte, entend faire de cette conférence un espace de dialogue ouvert, où même les voix souvent mises de côté auront leur place.
Evaluation inclusive de la loi d’orientation sociale
Le Chef de l’Etat veut évaluer la loi d’orientation sociale de 2010 relative à la promotion et à la protection des droits des personnes handicapées et de l’application des dispositifs concernant la carte d’égalité des chances. En conseil des ministres, hier, il a également indiqué la nécessité d’une meilleure implication des personnes vivant avec un handicap dans la vie institutionnelle, administrative, économique, sociale, culturelle nationale, etc. A cet égard, M. Faye a demandé au gouvernement d’accorder un traitement spécial aux demandes des personnes vivant avec un handicap, s’agissant, d’une part, des procédures de recrutement dans le secteur public et, d’autre part, dans les formations et financements pilotés par les différentes structures publiques. Enfin, dans le but de renforcer l’inclusion sociale et la solidarité nationale, le chef de l’Etat a invité le ministre de la Famille et des Solidarités d’organiser, avant la fin de l’année 2025, des concertations nationales sur le renforcement de la protection et du bien-être des personnes en situation de handicap.
L’ANAM lance l’application «Gal gui»
L’agence nationale des affaires maritimes (ANAM) a procédé hier au lancement officiel de «Gal Gui», une application de gestion des plaintes pour bannir tout acte de harcèlement dans les navires. «Il ne peut plus y avoir de harcèlement dans les navires. C'est prohibé. Chaque travailleur doit être respecté. Chacun doit respecter son prochain. À bord des navires, il est interdit de harceler. Que ce soit un harcèlement physique, moral ou sexiste. C’est dans ce sens qu’une application mobile est créée par l’agence nationale des affaires maritimes», a expliqué Bécaye Diop directeur général de l’ANAM hier, lors de la journée dédiée aux gens de mer. A travers cette application, dit-il, chaque personne de mer pourra avoir la possibilité de parler, d'écrire et d'expliquer comment il a été harcelé «et dans la minute même, le jour même, l'Agence nationale des affaires maritimes pourra traiter sa demande. Ce qu'on veut, c'est d'utiliser tout ce qui est informatique, pour combattre les cas de harcèlement qui sont nombreux», a-t-il souligné. D’après lui, les personnes qui sont harcelées sont du fait de la subordination. Car, «on ne peut pas harceler lorsqu’on n'a pas de pouvoir. On ne peut pas harceler quand on est marin vu qu’on est sous la subordination», persiste Bécaye Diop. Non sans préciser que l'application est disponible depuis la semaine dernière pour tout marin ou gens de mer qui souhaiterait faire ses plaintes.
Visite de Farba Ngom reportée
L’Etat de santé de Farba Ngom est visiblement toujours instable. La cellule de communication du député-maire des Agnam a rendu public un communiqué hier pour déclarer qu’en raison de son état de santé, l'honorable député Farba Ngom informe que toutes les visites prévues ce jeudi 26 juin 2025 sont reportées à une date ultérieure. Pour rappel, l’expertise médicale ordonné par le juge d'instruction a dit clairement que l’Etat de santé de Farba Ngom est incompatible avec l’environnement carcéral. Abdou Mbow s’indigne L’arrestation du journaliste Bachir Fofana a fait réagir Abdou Mbow. Selon le député, le pouvoir actuel devrait concentrer son énergie dans la transparence de la gestion de nos deniers publics au lieu de vouloir continuer à entraver la liberté d'expression d'honnêtes citoyens. Il a ainsi dans un communiqué condamné avec la dernière énergie l'arrestation du chroniqueur qui, selon lui, n'a commis aucun acte délictuel et il a demandé sa libération immédiate et sans conditions.
Le CORED en mode avion
N'arrivant plus à faire face à ses dépenses de fonctionnement, le Conseil pour l'Observation des Règles d'Ethique et de Déontologie dans les médias (CORED) a tout simplement décidé de fermer ses bureaux sis à la Maison de la Presse Babacar Touré. Dans un communiqué rendu public hier, l’organe d'autorégulation informe que le personnel permanent, très résilient, a patiemment enduré quatorze (14) mois d'arriérés de salaires. Le CORED explique dans le texte qu’il n’est pas entré en possession de son budget de 2024 ni de 2025 et qu’il a épuisé toutes ses ressources additionnelles. Dans le document, le CORED rappelle que la loi prévoit, à travers le Code de la Presse, en ses articles 46 et 53, une allocation annuelle du Fonds d'appui et de développement de la presse (FADP) pour le fonctionnement de l'organe d'autorégulation. C'est sur cette base, ajoute le communiqué, que le CORED a recruté un personnel pour le Secrétariat permanent.
3 milliards pour Fatick
Dans la croisade contre les aléas du changement climatique, l’Agence Régionale de Développement (ARD) de Fatick a mobilisé près de 3 milliards de francs CFA dédiés exclusivement à l’adaptation au changement climatique dans la région de Fatick. Selon un communiqué, ce financement permettra de mettre en œuvre des actions concrètes de résilience au profit des communautés locales de plus en plus impactées contre la montée des risques climatiques avec son corollaire lié à la dégradation des terres, la salinisation des sols, l’érosion côtière, l’irrégularité des pluies, entre autres effets. D’après le texte, le projet sera mis en œuvre dans plusieurs collectivités territoriales de la région. Il est destiné notamment à la restauration des terres dégradées par le reboisement et la régénération naturelle assistée, au développement de pratiques agricoles adaptées au changement climatique, à la protection des zones côtières menacées par l’érosion marine, à la gestion durable des ressources en eau et la lutte contre l’avancée de la langue salée, au renforcement des capacités des collectivités et des populations à gérer les risques climatiques.
HABIB BEYE VA GARDER MIKAYIL FAYE
Habib Bèye a tranché. Le jeune défenseur sénégalais Mikayil Faye, en difficulté cette saison au Stade Rennais, va rester en Bretagne où il est désormais intégré dans les plans du technicien sénégalais pour l’exercice 2025-2026.
Habib Bèye a tranché. Le jeune défenseur sénégalais Mikayil Faye, en difficulté cette saison au Stade Rennais, va rester en Bretagne où il est désormais intégré dans les plans du technicien sénégalais pour l’exercice 2025-2026.
Arrivé au Stade Rennais à l’été 2024 en provenance du Fc Barcelone pour 10, 3 M d’euros, Mikayil Faye n’a pas connu l’intégration espérée. Malgré des débuts prometteurs, le défenseur central sénégalais de 20 ans n’a jamais réussi à s’imposer comme un titulaire régulier, terminant la saison avec 12 apparitions dont seulement 7 titularisations en Ligue 1
«Pour être honnête, c’était un peu compliqué au début. Je venais d’arriver dans un nouveau pays, un nouveau championnat. Tout était nouveau pour moi, sauf la langue», confie Faye.
Son adaptation a également été perturbée par une instabilité sur le banc, avec trois entraîneurs en moins d’un an : Julien Stéphan, Jorge Sampaoli, puis Habib Bèye. «Ce n’est pas l’idéal pour un jeune joueur. Mais je suis un professionnel, c’est à moi de m’adapter. Habib nous a sauvés de la relégation. C’était intense comme première expérience dans une équipe. Vous grandissez de dix ans.»
D’ailleurs, interrogé sur sa situation qui l’a vu très peu jouer toute la saison, «Mika» n’a pas caché sa frustration. «Forcément, tous les footballeurs veulent jouer ! Mais le coach fait ses choix, que je respecte. A moi de me battre pour gagner sa confiance. Je me bats tous les jours à l’entraînement», avait-il déclaré à Top Mercato.
Bèye compte exploiter la polyvalence de «Mika»
Malgré un faible temps de jeu, le technicien sénégalais a décidé de conserver l’ancien pensionnaire du Barça pour la saison à venir. En effet, selon L’Equipe, Bèye souhaite utiliser son compatriote comme doublure de Mahamadou Nagida au poste de latéral gauche, un repositionnement tactique qui montre une volonté d’exploiter la polyvalence du jeune prodige qui attend toujours son heure pour exploser.
Cette décision de Bèye rejoint le souhait du joueur que pourtant beaucoup voyaient quitter le club breton. Ce dernier avait d’ailleurs répondu à des rumeurs de ce genre en toute fin de saison. «Les infos qui sortent sur mon avenir, je crois que c’est juste pour les clics (rire). Ce qui est sûr, je suis bien au Stade Rennais, je suis focus sur les deux dernières rencontres de Ligue 1 à jouer avant les vacances. Je vais bien me reposer afin d’attaquer la prochaine saison dans les meilleures conditions.»
Du coup, les prétendants (comme Fenerbahçe) vont devoir se calmer. Sous contrat avec le club breton jusqu’en juin 2028, la valeur marchande actuelle de Faye est estimée à 6 M d’euros. Le Stade Rennais a investi un peu plus de 10 millions d’euros pour l’acquérir auprès du Barça. Le transfert incluait également une clause de rachat de 25 millions d’euros, ainsi qu’une commission de 30% sur une éventuelle revente, indiquait le communiqué des Blaugrana.
Aujourd’hui, «Mika» s’offre une nouvelle occasion de se montrer et de convaincre… enfin son coach. Et pourquoi pas le sélectionneur Pape Thiaw en direction de la prochaine Can. Autant de défis à relever pour le natif de Sédhiou.
Par Ibou FALL
DIOMAYE, PRESSENTI A LA PRESIDENCE DE LA CEDEAO, RENTRE BREDOUILLE
L’expédition conquérante de Bassirou Diomaye Faye à Abuja, que les experts ont «pressenti» pour présider la Cedeao, n’aura finalement ramené aucun trophée. Il se serait fait coiffer au poteau par Julius Maada Bio, le Président de la Sierra Leone.
L’expédition conquérante de Bassirou Diomaye Faye à Abuja, que les experts ont «pressenti» pour présider la Cedeao, n’aura finalement ramené aucun trophée. Il se serait fait coiffer au poteau par Julius Maada Bio, le Président de la Sierra Leone.
A part ça, tout va très bien, Madame la Marquise du Gros Calibre.
Ousmane Sonko participe à un «Davos chinois» à la tribune duquel il persiste et signe : le Sénégal est en ruines par la faute de Macky Sall et sa clique qui ont emprunté plus que de raison.
Il ne doit sans doute pas aimer l’original qui se déroule tous les ans en Suisse, sous la neige.
Notre Premier ministre doit être un frileux…
Le ministre des Finances dévoile enfin ses chiffres avec une ponctualité très sénégalaise. On ne se refait pas.
Tout comme le directeur du Port de Dakar dont les performances barrent la «Une» d’un confrère. Il vaut mieux se dédouaner après la saillie du Premier ministre sur les directeurs de sociétés nationales.
Revenons à nos moutons, les survivants de la Tabaski.
La débandade se poursuit allègrement dans la presse sous le régime «Diomaye môy Sonko» : cette fois, ô l’horreur, c’est le Conseil d’observation des règles d’éthique et de déontologie, le redoutable Cored, qui ferme boutique. Ça fait deux exercices, 2024 et 2025, que nos gardiens de la morale dans les médias ne perçoivent pas leur budget de fonctionnement.
On déprime pour bien moins que ça…
Résultat des courses, leurs employés galèrent depuis quatorze mois. On se calme : j’apprends comme vous qu’il y a des salariés au Cored, nichés au sein d’un «secrétariat permanent», le seul organe à abriter des employés rémunérés. Ah, les veinards !
Donc, si on compte sur les doigts, il y a un conseil qui fait le gendarme dans les médias, le Cored, dont la caserne vient de fermer «jusqu’à nouvel ordre» ; et puis, il y en a un autre, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel, Cnra, qui fait la police, et apparemment peine à installer sa brigade au beau milieu du ghetto médiatique. Et, enfin, il y a les p’tits soldats de l’info qui bivouaquent épisodiquement à la Maison de la presse Babacar Touré pour attribuer les cartes professionnelles à ces bonimenteurs des médias, histoire de leur permettre de resquiller légitimement aux séminaires où l’on vous sert du «yassa poulet» et aux cocktails qui vous donnent le choix entre jus de pain de singe, de gingembre ou de carcadet.
Si ce n’était que ça…
Il existe aussi un auguste cénacle, le Fonds d’appui au développement de la presse, Fadp, pour veiller à ce que les journalistes ne meurent pas de faim et que les entreprises de presse gardent leurs comptes éloignés de la couleur rouge faillite, celle qui énerve votre banquier à un point tel qu’il vous envoie des huissiers et des commandements de saisie, vous téléphone aux heures de pause et vous envoie des Sms vers minuit pour vous rendre insomniaque…
Malgré tout ça, les patrons de presse et leurs employés tirent des tronches d’enterrement, en dépit des Assises de la presse tenues l’an dernier, qui sont censées nous avoir apporté toutes les solutions. Faudrait peut-être réfléchir davantage pour sortir du fond du gouffre à finances que sont les groupes de presse ?
Les menaces de Umaro Sissoco Embaló auraient-elles fait de l’effet ? Juste après l’entrée dans le conflit des Etats-Unis qui prétendent avoir réduit à néant les sites suspects d’Iran, tandis qu’Israël pavoise en annonçant avoir anéanti toutes les capacités de défense iraniennes, ne voilà-t-il pas que Donald Trump nous annonce un cessez-le-feu entre les belligérants. Il aurait pu laisser à Embaló le soin de prévenir la planète.
Problème, tout de même : le dernier bombardement iranien aurait même perforé des abris atomiques en Israël… Qu’est-ce que ça aurait donné si le pays des Mollah avait gardé intactes ses capacités de riposte ?
Revenons dans notre paisible Tiers-Monde où l’on tente au pire de faire tomber des régimes sanguinaires à l’aide de lance-pierres et où les chars militaires peuvent tomber en panne d’essence en plein conflit, comme lors de la guerre de l’Agacher entre deux superpuissances sahéliennes, le Burkina-Faso et le Mali, actuellement deux des trois larrons en foire de l’Aes.
A quel Guy Marius, pardon, Mouhamadou Sagna, se fier ?
Apparemment, le public et ses collègues interprètent mal ses foucades sur les dépenses de l’Assemblée nationale dont le fameux «soukeur’ou kôr» qu’un néo-converti devrait plutôt défendre avec zèle.
Ces jaloux lui prêtent un «agenda caché».
Ça me rappelle le «coup d’Etat rampant» qui enverra Idrissa Seck en prison pour les chantiers de Thiès.
Quand les copains de bizutage commencent à vous cracher dessus, ça ne sent jamais très bon…
Autant ravaler son vomi avant qu’il ne soit trop tard ?
Sur la question des voitures des députés, il dégage en touche : il n’est au courant de rien, puisqu’il n’a pas participé à la prise de décision. Même s’il prétend avoir posé près de deux-cent-soixante questions en six mois.
Ce n’étaient pas les bonnes questions apparemment…
DIOMAYE APPELLE À DES MESURES URGENTES POUR LA STABILITÉ DANS LES UNIVERSITÉS
Souhaitant éviter toute perturbation académique, le chef de l’État a demandé au Gouvernement de prendre, en concertation avec l’ensemble des acteurs concernés, les mesures nécessaires pour assurer la stabilité sociale et la continuité académique
Le président de la République a réaffirmé l’importance stratégique de l’enseignement supérieur dans le processus de transformation durable du Sénégal. Lors du Conseil des ministres, il a insisté sur le rôle central de ce secteur dans la valorisation du capital humain et dans la mise en œuvre de l’Agenda national de Transformation.
Souhaitant éviter toute perturbation académique, le Chef de l’État a demandé au Gouvernement de prendre, en concertation avec l’ensemble des acteurs concernés, les mesures nécessaires pour assurer la stabilité sociale et la continuité académique dans les universités et établissements d’enseignement supérieur publics.
Il a particulièrement souligné plusieurs axes prioritaires :
La maîtrise du calendrier universitaire, dans le strict respect des exigences du système LMD ;
Le développement cohérent de la carte universitaire nationale, avec une livraison rapide des infrastructures dans les régions ;
Une gestion rigoureuse du processus d’orientation des nouveaux bacheliers ;
Une planification optimale des ressources financières et des charges de fonctionnement des universités et des Centres des Œuvres sociales universitaires (COUD) ;
L’adaptation des quotas de recrutement d’enseignants et de personnels administratifs, techniques et de service, en étroite collaboration avec les recteurs.
Cette feuille de route vise à renforcer l’efficacité, la qualité et la gouvernance du système d’enseignement supérieur sénégalais, afin de mieux répondre aux besoins de développement du pays.
ISMAILA MADIOR FALL AUDITIONNÉ CE JEUDI
Les conseils de l’ancien ministre de la Justice croisent les doigts et espèrent un non-lieu
Les conseils de l’ancien ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, -auditionné ce jeudi matin devant la Commission d’instruction de la Haute Cour de justice-, croisent les doigts et espèrent un non-lieu.
Leur client a été inculpé le 20 mai 2025 et placé sous bracelet électronique pour association de malfaiteurs, tentative d’extorsion de fonds, concussion, prise illégale d’intérêts, escroquerie, blanchiment de capitaux et complicité de ces chefs.
Il est accusé d’avoir encaissé 50 millions de F CFA dans le cadre de la construction du Palais de justice de Pikine-Guédiawaye. Pour l’instant, aucune demande de mise en liberté provisoire n’a été déposée par ses avocats. Toutefois, joint au téléphone, l’un d’eux a confié qu’au cours de l’audition, qui a duré de 13 h 45 à 14 h 45, « M. Fall s’est largement et longuement expliqué et a répondu à toutes les questions ».
Il a notamment rappelé qu’en faisant construire un centre de surveillance des bracelets électroniques, il avait permis à l’État du Sénégal d’économiser 600 millions de F CFA par an en frais de location de bâtiment. Concernant les sommes d’argent qu’il aurait encaissées, notre source indique que l’ancien ministre de la Justice a soutenu que les montants qui lui avaient été remis ont été retournés à l’envoyeur.
L’ARRIVEE DES NOUVEAUX RENFORTS DANS LE STAFF ETAIT DANS LE CONTRAT DU COACH OTIS HUGHLEY
Le directeur technique national Raoul Toupane estime que l’arrivée des deux techniciens participe à mettre les Lionnes dans les conditions les meilleures pour gagner le trophée continentale qui échappe depuis maintenant, depuis 2017.
Les nouveaux renforts annoncés dans l’encadrement de l’équipe nationale font partie du contrat qui lie l’entraineur américain Otis Hughley et l’équipe du Sénégal.
Le directeur technique national Raoul Toupane estime que l’arrivée des deux techniciens participe à mettre les Lionnes dans les conditions les meilleures pour gagner le trophée continentale qui échappe depuis maintenant, depuis 2017.
Le renforcement du staff de l’équipe national du Sénégal annoncé en vue de l'AfroBasket 2025 qui se déroulera du 25 juillet au 3 août, à Abidjan en Côte d’Ivoire est une condition du contrat qui lie le Sénégal et l’entraineur Otis Hughley. Raoul Toupane l’a révélé après la publication de la liste des préselectionnées en direction de l’Afrobasket féminin qui se déroulera du 25 juillet au 3 août, à Abidjan en Côte d’Ivoire.
Selon le directeur technique national, l’arrivée sur le banc de Peter Ahmedu, ancien coach adjoint de Otis Hughley au sein de l’équipe du Nigéria durant l’Afrobasket 2017, la Coupe du Monde 2018 et l’Afrobasket 2019 et Bobbi Madina au poste de préparateur physique est motivée par une volonté de mettre les Lionnes dans les conditions les meilleures. Mais qui leur permet de renouer cette année avec le titre qui leur échappe depuis maintenant, depuis 2017 . « Peter est un adjoint d’Otis Hughley. L’arrivée des nouveaux renforts dans le staff était dans le contrat depuis le début. Mais lors de la dernière campagne, il n'avait pas eu l'opportunité de venir. Parce qu'il y avait eu beaucoup de situations qui se sont opposées. Donc là, il est libre. C'est peut-être une des exigences du coach d'avoir sa place avec lui. C’est ce qui explique la venue de Peter.
Pour le deuxième cas, c'est le préparateur physique qui s'appelle Bob Médina. Il a eu un travail avec l'équipe américaine. On l'a fait venir et c'est surtout pour bénéficier aussi de son expertise », a-t-il expliqué au micro de RFM.
Le technicien sénégalais a également évoqué la préparation et explique que le choix du Mali et du Soudan en sparring parteners est stratégique et permettra aux Lionnes de mieux engager la phase de poule et de passer au second tour.« Sur le plan stratégique, on peut un peu comprendre sa façon de penser. Il veut une équipe difficile et une équipe moins difficile. Donc le choix est beaucoup plus facile de jouer contre le Mali parce que nous avons de très bonnes relations avec la fédération malienne. Et aussi avec le Soudan du Sud qui nous a facilité les démarches. Ces deux matchs sont suffisants parce que les filles reviennent d'une saison très longue. Par contre, d'autres se sont arrêtées depuis le mois d'avril, même mois de mars. Quand on part avec des ambitions, il faut être confiant et essayer de maximiser nos chances », a-t-il indiqué.
LE SENEGAL LANCE LA PRÉPARATION À L'AFROBASKET AVEC 10 JOUEUSES
L’équipe nationale féminine de basketball du Sénégal a démarré hier, mercredi sa préparation en direction de l’Afrobasket 2025 se déroulera du 25 juillet au 3 août, à Abidjan en Côte d’Ivoire
L’équipe nationale féminine de basketball du Sénégal a démarré hier, mercredi sa préparation en direction de l’Afrobasket 2025 se déroulera du 25 juillet au 3 août, à Abidjan en Côte d’Ivoire. Une première séance d’entraînement s’est tenue hier matin au stadium Marius Ndiaye. En attendant un groupe plus élargi, attendu ce jeudi, le staff technique composé des coaches adjoints Madiéne Fall et Khady Diop, a débuté le stage avec dix joueuses sur le groupe de 23 présélectionnées.
Après la publication de la liste de joueuses préselectionnées, l’équipe nationale du Sénégal a entamé hier, mercredi 25 juin, sa préparation en direction de l’Afrobasket 2025 qui se déroulera du 25 juillet au 3 août, à Abidjan en Côte d’Ivoire.
Sur les 23 appelées, dix joueuses ont foulé le parquet du stadium Marius Ndiaye pour la première séance. Il s’agit de Yacine Diop, Mathilde Aïcha Diop, Fatou Pouye, Julie Dacosta, Sokhna Bintou Lô, Bigué Sarr, Arame Niang, Fatou Filor, Aminata Ly et Sokhna Ndiaye. Cette séance a permis aux coachs adjoints Madiène Fall et Khady Diop de prendre contact avec les joueuses et d’esquisser le travail de mise à niveau physique des joueuses qui viennent de divers horizons.
«C’est un peu difficile pour un début. On n’est pas encore prêtes sur le plan physique. Il reste du travail à faire. A ce niveau-là, on est à 65% et il faudra travailler pour atteindre les 95% avant de rallier Abidjan. Il y a des joueuses qui sont actuellement là et qui vont rejoindre le groupe. D’autres sont encore aux Etats-Unis. A partir de ce jeudi, le groupe sera élargi », note Madiène Fall, le coach adjoint.
Le technicien sénégalais estime que l’annulation du stage américain, n’aura aucun incident technique sur le travail de préparation. « On devrait engager la préparation aux Etats unis mais cela n’a pas marché. Nous n’allons pas nous lamenter sur notre sort. Avant d’aller à l’Afrobasket 2023 à Kigali, l’équipe du Sénégal s’est entraînée à Dakar et a joué la finale. Il n’y a pas de raison de s’inquiéter. On va bien se préparer au Sénégal.»
A noter que la préparation sera ainsi ponctuée par deux matchs amicaux c contre le Mali et le Soudan du Sud. «Ce sont de bons sparring-parteners d’autant plus que le Mali a joué la demi finale à l’Afrobasket 2023 et c’est un pays de basket. Ce sont des adversaires qui nous permettrons de se jauger le Soudan du Sud qui est un pays émergent », note le coach supplée par Otis Hughley l’entraineur principale qui rejoindra le groupe le 3 juillet pour la dernière phase du stage. Deux nouvelles séances sont prévues cette semaine, jeudi et vendredi, toujours au stadium Marius Ndiaye.
Les Lionnes vont rejoindre le 30 juin, Saly ou Diamniadio pour poursuivre le stage et peaufiner la préparation avant de s’envoler pour l'afrobasket féminin prévu du 26 juillet au 3 août à Abidjan, en Côte d'Ivoire.
POUR IRRIGUER ET DEVELOPPER UN PROGRAMME RIZICOLE SUR PLUS DE 7000 HA
L e ministère de l'Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l'Elevage (MASAE), ses partenaires au développement et le Programme de développement de la chaîne de valeur riz qu'il abrite, a procédé hier, mercredi 25 juin 2025, à Kaymor
L e ministère de l'Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l'Elevage (MASAE), ses partenaires au développement et le Programme de développement de la chaîne de valeur riz qu'il abrite, a procédé hier, mercredi 25 juin 2025, à Kaymor, commune située au Sud-est de Nioro, à quelques encablures de la frontière avec la Gambie, à une visite des infrastructures d'aménagement en réalisation dans la vallée de Kaymor. La délégation qui a été conduite par Dr Wally Diouf, Coordinateur du Programme de la chaîne de valeur riz, était sur le terrain pour s'enquérir du taux de réalisation des digues de dessalement des milliers de quantités d'eau de ruissellement perdues chaque année à cause de leurs infections par la langue salée du Baobolong de Nioro, une fois qu’elle s’y déverse.
Compte tenu du fait que la commune de Kaymor alimente le Baobolong de Nioro en eau douce, il est ainsi prévu, dans ce programme, l'installation en amont de cette vallée d'une distance linéaire de 17 kms des infrastructures de filtrage pour capter les eaux de ruissellement et développer la chaîne de valeur riz sur une superficie de 7300 ha. Ce programme sera renforcé par la réalisation d'un château d'eau solaire afin d'enrôler le maximum de producteurs et dérouler toutes les filières agricoles. D'un coût d'investissement de près de 837 millions de FCFA, ce programme va polariser un ensemble de douze (12) villages environnants.
Aujourd'hui, malgré certains problèmes liés à la salinité des terres, l'ensablement de la vallée, l'apparition du "typha" (espèce végétale aquatique envahissante et nocive aux cultures) par endroits et autres aléas liés aux changements climatiques, les 30 milles âmes qui peuplent cette partie du pays ont poussé un grand ouf de soulagement à cause de cette discrimination positive. Car, pour la plupart des habitants, parmi les 2500 jeunes qui s'activaient en permanence sur les périmètres champêtres, beaucoup sont partis en ville, faute d'espace et d'eau. Désormais, avec ce programme dont le démarrage est prévu cette saison des pluies, le retour à la terre devient alors de plus en plus imminent.
D'un regard plus détaillé, ce programme d'aménagement des terres de type nouveau concerne cinq (5) régions du pays. Ces aménagements, dans leur potentiel, intègrent la maîtrise de l'eau pluviale et souterraine, en vue de sécuriser la production agricole et permettre une diversification des activités agricoles, tout en luttant contre la salinité des sols. Ce programme a également élargi ses tentacules en offrant un appui massif à l'Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), en vue de renforcer ses compétences et capacités de recherches et de productions. Dans les zones comme Kaymor, ses actions s'articulent autour de la construction de seuils rizicoles sur 1724 ml, celle d'une digueroute, le reprofilage des anciennes digues. La réception de tous ces ouvrages, selon le MASAE, est prévue en fin juillet prochain.