Thiès obtient une enveloppe de 1,418 milliard
Dans la politique de réformes territoriales engagée par l’État pour renforcer l’autonomie et les capacités d’investissement des collectivités territoriales, le président de la République a octroyé une enveloppe exceptionnelle de 1,418 milliard de FCFA à la Ville de Thiès. L'annonce a été faite hier lors de la session ordinaire du Conseil municipal, tenue à l’hôtel de Ville, par le maire Dr Babacar Diop. Il voit à travers cette décision un acte de justice et de reconnaissance. Il a souligné que la Ville de Thiès n’avait jusque-là jamais bénéficié d’un montant supérieur à 100 millions de FCFA dans les précédents budgets de l’État, malgré son importance stratégique. Et d'après lui, cette allocation vient corriger ce qu'il appelle une « injustice territoriale », souvent dénoncée par les autorités municipales de la Ville. Il a rendu hommage au ministre de l'Urbanisme et de l’Aménagement du territoire, Balla Moussa Fofana, pour la diligence dans la mise en œuvre des directives présidentielles. Au-delà de cette diligence, il renseigne que le ministre a facilité la mise en place d’un fonds de dotation de 108 millions de FCFA, ainsi que d’autres appuis dans le cadre du programme PACASEN, visant à moderniser et renforcer les infrastructures locales.
Meurtre et vol avec violence
Un individu a été arrêté par le commissariat d’arrondissement de Yembeul Comico à Diamaguène Sicap Mbao pour association de malfaiteurs, meurtre, vol en réunion avec violence (commis de nuit avec usage de moyens roulants) et détention de pilules d’ecstasy. Selon le communiqué de la police, il est impliqué dans l’agression mortelle de Modou Mbacké Ndiaye, tué devant son domicile à Afia 6 le 5 juin 2025. D’après la note, cinq complices avaient déjà été arrêtés et le suspect, en fuite depuis les faits, a été localisé au rondpoint EDK grâce à un signalement anonyme. Placés en garde à vue, trois pilules d’ecstasy ont été retrouvées.
Bachir Fofana toujours en garde à vue
Notre confrère Bachir Fofana est toujours en garde à vue après son audition à la division de la cybercriminalité. Le chroniqueur avait relevé une nébuleuse sur le marché de l’achat des véhicules des députés qui est confié, disaitil, à Cheikh Guèye, celui qui avait soutenu avoir remis de l’argent à l’ancien ministre Ismaela Madior Fall. Ce qui s’est révélé inexact d’où sa garde à vue depuis mercredi. Sans doute Bachir Fofana sera-t-il fixé sur son sort aujourd’hui par le parquet de Dakar.
Cargaison de contrebande
15 individus à bord d'une pirogue transportant une importante cargaison de contrebande ont été arrêtés par le Commissariat spécial du Port ce mardi. Selon une note, l’embarcation, en provenance de la Gambie et à destination de Thiaroye-sur-Mer, a accosté à 20h42 à la base navale « Faye Gassama » de la Marine nationale. D’après le texte, la cargaison saisie est composée de 1 500 caisses de cuisses de poulet (environ 22 tonnes), 5 kg de sucre et 5 bouteilles d’huile. Le capitaine de la pirogue a reconnu, explique la même source, avoir pour objectif de commercialiser cette marchandise de manière illégale. Les personnes interpellées ont été placées en garde à vue et seront présentées à la Douane pour les suites judiciaires.
Un vaste réseau d’escroquerie numérique
Suite à de nombreuses plaintes déposées par des victimes à travers le pays, la Division Spéciale de Cybercriminalité (DSC) a mis fin à un vaste réseau d’escroquerie numérique. Selon un communiqué de la police, l’enquête a révélé une plateforme frauduleuse, présentée comme une opportunité d’investissement en ligne, qui s’est avérée être un système pyramidal illégal. D’après le texte, les victimes étaient incitées à effectuer des paiements progressifs (de P1 à P10) en échange de gains fictifs, visibles sur une interface bloquant systématiquement les retraits. Ce stratagème, ajoute le document, renforcé par de faux témoignages diffusés via des groupes WhatsApp, a permis une adhésion massive. La même source renseigne que les investigations ont permis de retracer 57 921 transactions via un seul canal numérique, totalisant 2,53 milliards FCFA. Pour la police, l’évaluation globale du préjudice est estimée à plus de 10 milliards FCFA. L’organisation, informe le communiqué, reposait sur un réseau local de relais chargés de recruter et encadrer les victimes, opérant sous les ordres de commanditaires étrangers identifiés et localisés dans un pays frontalier. Selon toujours le texte, le réseau utilisait des passerelles numériques et des mécanismes de blanchiment via la crypto monnaie pour dissimuler les flux financiers. À ce jour, précise la note, quatre personnes ont été déférées devant le parquet de Dakar. Le matériel saisi est placé sous scellés et les investigations se poursuivent.
Modou Diop Diaobé et Cie écopent de 15 jours de prison
L'affaire opposant le ministère public aux trois agents de la brigade de surveillance municipale de Touba a connu son épilogue hier jeudi 26 juin 2025 au palais de justice du Baol. Modou Diop Diaobé, Saliou Ndiaye et Dame Lam, relaxés des chefs de rébellion, violences et voie de fait. Par contre, ils ont tous été reconnus coupables du délit d'outrage à agent de la force publique dans l'exercice de ses fonctions. Dans le même délibéré, le tribunal a disqualifié les faits de port illégal d'uniforme en costume susceptible de semer la confusion avec les tenues de la police nationale. Les faits ont eu lieu le 12 juin 2025 à Touba quand le commissaire, ayant été informé des agissements des agents de la nouvelle brigade de surveillance municipale qui, comme de vrais policiers, exerçaient des contrôles routiers à travers les artères de la commune de Touba. Mais la descente des policiers s'est soldée par l'arrestation d'un élément d'un des agents municipaux en l'occurrence Saliou Ndiaye. Plus tard, Modou Diop Diaobé et Dame Lam ont été arrêtés dans les locaux du commissariat après qu'ils se soient mal comportés avec le commissaire et ses éléments devant lesquels ils ont tenu des propos déplacés. Un réquisitoire auquel se sont opposés les conseils de la défense, en l'occurrence Maîtres Assane Dioma Ndiaye et Serigne Diongue. A les en croire, cette affaire aurait pu être évitée avec un peu plus de lucidité. Modou Diop Diaobé, Saliou Ndiaye et dame Lam ont écopé de six mois dont quinze jours de prison ferme et cinquante mille francs CFA d'amende.
Arrestation d’un élève pour vol
Élève en classe de 1ère, I. Ndiaye croupit actuellement à la citadelle du silence pour flagrant délit de vol. Le mis en cause âgé de 24 ans a volé à l’Unité 07 un téléphone portable. Au moment de prendre la fuite, le potache a croisé un occupant de la maison qui a crié au voleur. Quelques minutes ont suffi pour qu'il soit alpagué. N'eût été d'ailleurs l'intervention d'un agent de force de défense et de sécurité, le pire allait se produire. Une foule surexcitée a voulu lui faire sa fête. I. Ndiaye est conduit sous bonne escorte à la Police des Parcelles assainies et placé en garde à vue. Sa victime, Nd. F. Sougou s’est rendue à la Police où il a reconnu son voleur grâce aux caméras de surveillance installées dans sa maison. Elle a remis les vidéos aux limiers qui voient l'élève en pleine action. Il a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Il a bradé le téléphone volé. L’élève sera déféré au parquet pour flagrant délit de vol.
Tamxarit (Achoura) célébrée dans la nuit du samedi 5 juillet
La Commission nationale de concertation sur le Croissant Lunaire (CONACOC) annonce la célébration de la Tamxarit (Achoura) dans la nuit du samedi 5 juillet. Elle s’était réunie hier, dans les locaux de la RTS, pour l'observation du croissant lunaire, marquantle début du mois de Mouharram. Elle a soutenu que le croissant lunaire a été aperçu dans plusieurs localités du Sénégal. En conséquence, elle indique que le vendredi 27 juin 2025 sera le premier jour du mois de Mouharram 1447, marquant le début de la nouvelle année de l'Hégire.
Un agent des Eaux et forêts tabassé par des bergers
Un fait grave secoue la commune de Kaël (Mbacké). Un agent des Eaux et forêts a été tabassé, hier vers 17h, dans le cadre de l'exercice de ses fonctions, par les bergers D. Ka et A. Ka ainsi que les dames A. Sow et A. Ka, selon des informations exclusives de Seneweb. Le béret vert a été blessé au visage et à la tête. Les mis en cause ont été arrêtés par les hommes de l'adjudant-chef Cheikh Ahmadou Bamba Mbaye de la brigade de proximité de Kaël. En patrouille dans la brousse au volant de son véhicule de service, en compagnie d'un de ses éléments, l’agent a surpris deux garçons âgés d'une dizaine d'années en train de couper les branches d'arbres pour nourrir leur troupeau. Il est intervenu pour interrompre cette coupe illicite. C'est alors que les deux bergers D. Ka et A. Ka ont opposé une farouche résistance à l'agent qui voulait interpeller leurs petits frères. C'est dans ces circonstances qu’ils ont agressé le forestier. Les deux dames A. Sow et A. Ka se sont opposées à l'embarcation du troupeau. L'une d'elles aurait donné un coup de bâton à l'agent sur la tête, selon des sources de Seneweb. Gardés à vue à la gendarmerie de Kaël, les quatre présumés agresseurs de l'agent des eaux et forêts seront présentés aujourd’hui au parquet de Mbacké pour coups et blessures volontaires
L'INDOCILE DU POUVOIR
"Agenda caché" de Guy Marius Sagna ? Le vice-président de l'Assemblée nationale semble découvrir ce que tout le Sénégal savait déjà : l'insoumis de toujours ne changera pas, même au sein du Pastef
La dernière déclaration du député Guy Marius Sagna sur certaines pratiques parlementaires a jeté un pavé dans la mare du Pastef. Formé par la Gauche sénégalaise et connu pour son franc-parler et sa propension à défendre les causes justes, Guy Marius Sagna donne un nouveau souffle à la lutte des classes.
« Guy Marius Sagna a son propre agenda et ce n'est pas un secret. Et rien ne me surprend de lui, nous avons vécu ensemble la 14e législature » avait déclaré il y a quelques jours le premier vice-président de l'Assemblée nationale Ismaëla Diallo pour protester contre les propos de Guy Marius Sagna. En effet, le tonitruant parlementaire a tiré à boulets rouges sur certaines pratiques parlementaires qui subsistent malgré le changement de régime et l'arrivée au pouvoir du Pastef.
« Cela fait bientôt trois ans qu'à l'interne de la fraction parlementaire de mon parti Pastef, je me bats contre certaines pratiques comme le "Sukëru koor". Notez bien : trois ans. Bientôt trois ans, cela veut donc dire depuis le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi. J'ai défendu à l'époque l'idée selon laquelle nous ne pouvions pas aller à une élection présidentielle que nous voulions gagner en adoptant certaines des pratiques parasitaires des anciens régimes. Cela ne pourrait pas convaincre les populations que nous allions opérer la rupture car incapables de le faire moins de deux ans de l'élection présidentielle de 2024 », affirmait Guy Marius Sagna non sans souligner que ce sont des pratiques qui peuvent compromettre les objectifs de mobilisation du peuple sénégalais autour de la bataille pour la sortie du sous-développement.
Ainsi, en parlant de « l'agenda caché » de Guy Marius Sagna, le vice-président de l'Assemblée nationale fait tout sauf une révélation. Il est d'ailleurs le seul à être surpris par la posture de son collègue. Même le Sénégalais lambda savait que Guy Marius Sagna n'allait pas mettre en sourdine ses convictions et ses insatisfactions pour une quelconque « solidarité » de parti. Il est un intangible insoumis. Son hétérodoxie est avérée et notoire. De l'ENTSS à l'Assemblée nationale, en passant par les mouvements citoyens ou encore l'administration sénégalaise, l'altermondialiste et membre fondateur de Frapp-France dégage a toujours bousculé les codes pour faire passer ses idées révolutionnaires. Parfois au prix de sa liberté.
Guy Marius Sagna est une figure du patriotisme. Mais plus encore pour reprendre le journaliste Elgas celle de l'amour du combat. « Guy Marius Sagna donne à la formule célèbre de l'ancien président burkinabè Thomas Sankara, "la patrie ou la mort", une éternité, au prix d'une petite nuance : la patrie ou l'amour » trouve l'auteur du livre Les bons ressentiments, essai sur le malaise postcolonial.
Dans un contexte marqué par une Gauche sénégalaise déconnectée et qui est dans la panade, Guy Marius Sagna donne l'impression, par sa posture, son attitude, son refus d'être concassé par les privilèges et l'hubris du pouvoir, le dernier soupir de cette idéologie qui faisait rêver les masses et une certaine élite. Guy Marius Sagna qui par la force des choses est devenu une des voix autorisées du régime actuel continue de poser les bonnes questions tout en dénonçant les pratiques qu'il abhorrait hier. Sur l'achat de véhicules des députés, il a été par exemple sans langue de bois.
« Le Sénégal fait partie des 30 pays les plus pauvres de la planète. On ne peut pas conduire les mêmes voitures que les députés ou ministres français qui, eux, sont dans les 10 pays les plus riches du monde », fait-il savoir. Même si ses déclarations sont critiquées au sein du Pastef, surtout par ses collègues parlementaires, Guy Marius Sagna continue visiblement d'être en phase avec ses principes, son « agenda caché ». C'est le contraire d'ailleurs qui aurait étonné. Mais là Guy continue de faire du Guy... Sans complaisance.
LE GOUFFRE DES AGENCES PUBLIQUES
Malgré les nombreuses promesses de rationalisation, les agences continuent de grever le budget de l'État, en contribuant significativement à la dette publique
Plus de 176 organismes publics, dont 34 agences, 33 structures administratives similaires ou assimilées, 14 établissements publics à caractère industriel et commercial... En termes financiers, ce n'est pas moins de 2 140 milliards de francs CFA projetés dans le budget de 2025. En 2024, les 163 organismes publics dont l'exécution budgétaire a été suivie, avaient couté au contribuable 1 706,93 milliards F CFA. “Les dépenses de fonctionnement sont exécutées à hauteur de 1 058,04 milliards et celles d’investissement à 648,89 milliards. Les dépenses de personnel ont été exécutées à hauteur de 93,36 %, soit 316,24 milliards”, informe le rapport d'exécution budgétaire pour le quatrième trimestre 2024.
Avec des ressources propres projetées à 1 136,44 milliards F CFA, ces organismes dépendent en grande partie des subventions de l'État.
En effet, selon les chiffres de la Direction générale du Budget, pour 2025, les transferts directs de l’État sont projetés à 537,22 milliards, soit 25,1 %, décomposés en transferts courants pour 404,18 milliards et en transferts en capital pour 133,03 milliards. Autrement dit, une bonne partie de ces ressources est consacrée au fonctionnement ; seule une infime portion aux investissements. Le reste des financements est constitué de ressources extérieures (PTF) pour 450,41 milliards, soit 21,0 % et d’autres emprunts pour 16,66 milliards, soit 0,8 % des prévisions de recettes globales.
Plus de 60 agences et structures assimilées, avec un fonctionnement dépassant les 60 %, selon les prévisions de 2025
Globalement, dans les prévisions pour 2025, les dépenses de fonctionnement des organismes publics représentent 61,41 % des crédits ouverts contre 38,59 % seulement pour l’investissement. Les dépenses de personnel sont arrêtées à 331,57 milliards, soit 25,22 % de la section de fonctionnement et 15,49 % du budget global. Au 31 mars, les ressources mobilisées s’élèvent à 509,04 milliards, soit 23,73 % des prévisions, dont 92,94 milliards au titre des transferts directs de l'État ; 79,60 milliards pour les transferts des PTF.
Il résulte du rapport du premier trimestre que le taux d’exécution globale des dépenses s’établit à 15,80 %, soit un montant de 338,32 milliards F CFA. “Les dépenses de fonctionnement sont exécutées à hauteur de 258,83 milliards et celles d’investissement à 79,50 milliards, soit respectivement 19,69 % et 9,62 % des prévisions”, poursuit la source, qui précise que “les dépenses de personnel ont été exécutées à hauteur de 75,06 milliards, soit 29 %”.
Le poids des agences dans l'explosion de la dette
Outre des dépenses de fonctionnement importantes, les agences contribuent également à l'explosion de la dette de l'État. En atteste le rapport de 2024 commenté par Alla Sène Guèye de la Cnes. “Les arriérés de paiements de l'État central et des 163 organismes parapublics sont déclarés au 31 décembre 2024 à 703,4 milliards F CFA, dont
202,6 milliards au titre de la dette fournisseurs des 163 organismes du secteur parapublic”, analyse-t-il. Le reste est constitué de 146,3 milliards F CFA en dette sur les subventions énergies ; 105 milliards F CFA secteur BTP sur plusieurs années non budgétisées ; 249,5 milliards F CFA dettes au titre des investissements sur ressources extérieures.
Dans le rapport d'exécution du premier trimestre 2025, la DGB évalue la dette globale des 176 structures à 792,88 milliards F CFA. Elle se décompose en dette d’exploitation (262,67 milliards) et en dette bancaire (530,21 milliards). Selon ledit document, la dette bancaire du secteur est ainsi répartie : 504,04 milliards pour le Fera, 2, 09 milliards pour l’Aser, 24,04 milliards pour le FHS et 0,03 milliard de découvert bancaire pour le CHR de Tambacounda.
En ce qui concerne la dette d’exploitation, elle s’élève à 226,77 milliards ainsi décomposée : dettes fournisseurs 150,76 milliards, dettes fiscales 54,18 milliards et dettes sociales 21,83 milliards.
Au mois de février à l'Assemblée nationale, Ousmane Sonko revenait sur l'engagement de supprimer ou de regrouper certains organismes publics. “Avant la fin du mois de juin, avait-il déclaré, plusieurs agences publiques seront supprimées ou fusionnées, pour supprimer les doublons, réduire les dépenses de fonctionnement et améliorer l'efficacité de l'action publique”.
Le gouvernement avait fixé le mois de juin pour la disparition de certaines agences
Le Premier ministre avait annoncé la réactivation de la Commission d'évaluation des agences publiques, lors du Conseil des ministres du 12 février 2025. Laquelle sera chargée de proposer des mesures de rationalisation des agences d’exécution, dans le cadre de l’engagement à réduire le train de vie de l’État. Les missions assignées étaient les suivantes : regroupement des agences et structures aux missions redondantes ; suppression de celles dont les missions peuvent être prises en charge par des directions centrales ou autres administrations. Quelques exemples concrets ont été donnés par le Premier ministre. Il s'agit notamment de la fusion du Fonds d’impulsion de la microfinance, du Fonds national de la microfinance et du Fonds d’appui à l’économie sociale et solidaire ; de la fusion de l’Agence nationale pour les énergies renouvelables avec l’Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie ; de la fusion de l’Office national de formation professionnelle avec le Centre national de qualification professionnelle ; de la fusion de l’Agence sénégalaise de promotion touristique avec la Sapco ; de la suppression de l’Agence nationale de la maison d’outils, entre autres mesures.
Ousmane Sonko avait aussi annoncé l'audit d'un certain nombre d'agences publiques ainsi que la centralisation des achats de l'État pour faire des économies d'échelle. Mais à ce jour, on attend la matérialisation de ces annonces.
LE POOL JUDICIAIRE FINANCIER ACCUEILLE DE NOUVEAUX MAGISTRATS
À l’issue d’une réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) hier, jeudi, au palais de la République, des chamboulements ont été notés en particulier dans le Pool Financier Judiciaire (PJF).
Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a effectué, au titre des mesures individuelles, des changements au sein de la magistrature. À l’issue d’une réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) hier, jeudi, au palais de la République, des chamboulements ont été notés en particulier dans le Pool Financier Judiciaire (PJF).
Ndèye Ami Kamara, précédemment Juge au Tribunal de Grande Instance de Pikine Guédiawaye, est nommée membre de la Chambre d'accusation financière du Pool Judiciaire Financier spécialisé dans la répression des crimes et délits économiques ou financiers, à la Cour d'Appel de Dakar.
Également, Massaër Sarr, qui était Juge d'Instruction au Pool Judiciaire financier, est nommé Président de Chambre à la Cour d'Appel de Dakar. Moustapha Fall, précédemment Juge d'Instruction au Pool Judiciaire financier, est nommé Conseiller à la Cour d'Appel de Dakar. Samba Ndiaye, précédemment membre de la Chambre d'accusation financière du Pool Judiciaire Financier spécialisé dans la répression des crimes et délits économiques ou financiers, à la Cour d'Appel de Dakar, est nommé Juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar.
Quant à Abou Dièye, précédemment Juge au Tribunal de Grande Instance de Mbour, il est nommé Juge d'Instruction au Pool Judiciaire financier. Dans la même perspective, Cheikh Mbengue, précédemment Juge au Tribunal de Grande Instance de Thiès, est nommé Juge d'Instruction au Pool Judiciaire financier.
Au même titre que Thierno Ismaïla Diallo, précédemment Substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Fatick, qui est nommé Substitut du Procureur de la République financier.
BAMBEY DÉSIGNE SON AMBASSADEUR SCIENTIFIQUE
En trois minutes chrono, Malang Seydi a convaincu le jury. Le doctorant de l'UCAD a décroché hier le premier prix de "Ma thèse en 180 secondes" et s'envolera pour la finale internationale à Bucarest
L'université Alioune Diop de Bambey a abrité hier, jeudi, la 11ème édition du concours « Ma thèse en 180 secondes ». Le lauréat Malang Seydi, un doctorant de l'université de l'EDETHOS /UCAD Cheikh Anta Diop qui s'est classé premier doit représenter le Sénégal à la compétition internationale prévue à Bucarest en Roumanie
C'est Malang Seydi qui a remporté le 1er prix de la 11ème édition de « Ma thèse en 180 secondes », la 2ème place est revenue à Papa Fall de l’UGB et la 3ème place à Abdoulaye Faye de l'université Alioune Diop.
Le Directeur Général de la recherche et de l'innovation Amadou Ka explique : « Ma thèse en 180 secondes est devenue un outil de rapprochement de la recherche à la société. C'est devenu un élément du calendrier académique extrêmement important qui aboutit à une finale internationale. On devrait sélectionner aujourd'hui Malang Seydi, un doctorant de l'université Cheikh Anta Diop qui doit porter les couleurs du Sénégal à la prochaine finale prévue en Roumanie ». Et il poursuit : « Nous nous acheminons vers l'agenda national de transformation de l'enseignement supérieur de la recherche et de l'innovation qui devrait concerner tous les secteurs de l'enseignement supérieur. Cette transformation touchera la gouvernance, la promotion de l'innovation, les infrastructures et la recherche. Nous voulons une recherche au service de la société ».
Pour le Pr Lamine Gueye, le parrain de cette cérémonie, « la rencontre qui nous réunit aujourd'hui a son importance qui réside sur plusieurs points. C'est d'abord un moment de compétition scientifique. C'est également un moment de valoriser les talents. C'est aussi un moment d'émulation saine où on se soumet à l'évaluation souvent par ses pairs. C'est aussi un moment de développement.
SAMBA SY, SECRETAIRE GENERAL DU PIT, NOUVEAU COORDONNATEUR
Jeu de chaise musicale au sein du Front pour la défense de la démocratie et la république (FDR), cadre fédérateur lancé par plus de 71 partis de l’opposition le 9 février dernier.
Jeu de chaise musicale au sein du Front pour la défense de la démocratie et la république (FDR), cadre fédérateur lancé par plus de 71 partis de l’opposition le 9 février dernier.
Dans une déclaration rendue publique à l’issue d’une réunion tenue le mercredi 25 juin dernier au siège de Taxawu Sénégal, les leaders de ce nouveau front de l’opposition ont annoncé la désignation « à l'unanimité, pour une période de quatre mois, Samba Sy, Secrétaire général du PIT comme nouveau coordonnateur à partir du 1er juillet 2025 ».
L’ancien ministre sous le régime du Président Macky Sall va remplacer à ce poste, l’ancien maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall que « l'ensemble des leaders ont félicité pour s'être acquitté avec brio de ses missions durant son mandat qui prennent fin le 30 juin 2025 », a précisé le Frd dans ce document transmis à notre rédaction.
LE FDR DRESSE UN ACTE D’ACCUSATION CONTRE PASTEF
L ’opposition regroupée au sein du Front pour la défense de la démocratie et de la république (FDR) sort de son silence et dénonce une « dérive autoritaire en cours au Sénégal » du régime Pastef.
Le Front pour la défense de la démocratie et de la République (FDR) a vivement critiqué la gouvernance du régime Pastef dans une déclaration rendue publique hier, jeudi 26 juin. À l’issue de leur réunion tenue mercredi 25 juin au siège de Taxawu Sénégal, les responsables de cette nouvelle coalition de l’opposition ont accusé le pouvoir en place d’entraîner le pays dans une dangereuse dérive, qu’ils qualifient de « recul démocratique inédit ». Pour eux, la trajectoire actuelle du régime traduit une dérive autoritaire qu’il faut dénoncer.
L ’opposition regroupée au sein du Front pour la défense de la démocratie et de la république (FDR) sort de son silence et dénonce une « dérive autoritaire en cours au Sénégal » du régime Pastef. Dans un communiqué publié à l’issue d’une rencontre tenue le mercredi 25 juin au siège de Taxawu Sénégal, les responsables de cette nouvelle coalition de l’opposition pointent du doigt le régime Pastef, qu’ils accusent de faire basculer le pays dans une zone à haut risque, marquée, selon eux, par une régression démocratique inédite : autoritarisme accru, usage politique de la justice, atteintes répétées aux libertés fondamentales et aggravation persistante des difficultés économiques. Selon eux, le Sénégal, autrefois présenté comme un exemple de stabilité démocratique sur le continent africain, traverse aujourd’hui une crise multidimensionnelle profonde, tant sur le plan politique, économique, financier que social. Une crise, préviennent-ils, « d’une ampleur inédite » et qui menace de compromettre durablement l’avenir démocratique du pays.
Depuis plusieurs mois, la justice sénégalaise est détournée de sa noble mission d’impartialité pour servir d’instrument de règlement de comptes politiques », dénoncent-ils en évoquant des procédures sélectives, des décisions judiciaires controversées, ainsi que des poursuites ciblées contre des opposants, journalistes ou chroniqueurs injustement assimilés à des adversaires politiques.
Par ailleurs, s’exprimant sur le plan macroéconomique, les responsables du Fdr ont dressé un constat sans appel. Selon eux, « le pays traverse une période difficile marquée par une dette publique insoutenable dans un contexte de désaccord profond avec le Fonds monétaire international, un déficit budgétaire historique malgré une pression fiscale sans précédent sur l'entreprise, une inflation galopante, un chômage massif des jeunes, et une précarité sociale grandissante ». Mieux poursuivant, ils ont également regretté « une réduction drastique des investissements publics, au moment même où les dépenses somptuaires de l’État et les recrutements clientélistes dans une administration jugée pléthorique explosent ».
Ainsi, pour faire face à cette situation alarmante, les leaders du FDR lancent un appel à un sursaut national. Ils ont notamment exhorté les citoyens à se mobiliser pour défendre la démocratie, restaurer l’indépendance de la justice et exiger une gouvernance responsable, orientée vers la réduction des inégalités sociales. Ils ont également appelé à un retour aux fondamentaux de laRépublique : une justice équitable, des libertés respectées, des institutions fortes et une gouvernance réellement tournée vers l’intérêt général.
LE COMITÉ DE PILOTAGE DES ASSISES NATIONALES DES DAARA OFFICIELLEMENT INSTALLÉ
Le processus de réforme et de valorisation des écoles coraniques au Sénégal franchit une étape importante
Le processus de réforme et de valorisation des écoles coraniques au Sénégal franchit une étape importante.
Hier jeudi 26 juin 2025, le ministre de l’Éducation nationale Moustapha Guirassy a procédé à l’installation officielle du Comité de pilotage des Assises nationales des Daara, lors d’une cérémonie tenue à Dakar.
La rencontre a rassemblé un large éventail d’acteurs : membres d’associations islamiques, représentants des familles religieuses, responsables d’institutions étatiques et membres de la société civile. Tous étaient réunis autour d’un objectif commun : réfléchir à l’avenir des Daara et leur meilleure intégration dans le système éducatif national.
Les échanges ont permis de poser les bases d’un dialogue inclusif, en revenant sur les priorités fixées pour ces assises nationales. L’objectif est de bâtir un cadre cohérent, moderne et respectueux des valeurs religieuses qui fondent l’enseignement dans les Daara.
Dans son discours, le ministre de l’Éducation nationale invité les participants à faire preuve d’ouverture et d’engagement. « Nous voulons que ces assises soient un véritable creuset d’idées, un forum où toutes les sensibilités puissent s’exprimer librement, où chaque voix soit entendue et respectée. C’est en cultivant l’écoute mutuelle, la compréhension et le respect des différentes perceptions que nous pourrons co-construire des solutions durables et pertinentes pour l’avenir de nos Daara. Je vous exhorte à la collaboration exemplaire, à la persévérance et à l’ardeur dans l’accomplissement de vos nobles missions », a-t-il déclaré.
L’installation de ce comité marque ainsi le lancement effectif des activités de terrain, avec l’ambition d’aboutir à des recommandations fortes pour une meilleure prise en charge du sous-secteur des Daara, dans le respect des directives du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
« AQUATUS », LE PARI ECORESPONSABLE DES ETUDIANTS DE L’ESP
Issus des filières de génie mécanique, génie chimique, biologie appliquée, gestion et informatique, ces étudiants ont conçu un système qui conjugue ingénierie, écologie et impact social. Leur objectif : démocratiser l’agriculture intégrée grâce à des kits
À seulement 22 ans, Amadou Cissé pilote un projet novateur depuis l’École supérieure polytechnique de Dakar. Avec son équipe d’étudiants en génie mécanique, il lance “Aquatus” : une solution d’aquaponie intelligente, accessible et durable, conçue pour démocratiser une agriculture économe en eau et sans produits chimiques, du foyer urbain aux exploitations rurales.
Dans un contexte de raréfaction des ressources en eau et de pression croissante sur les écosystèmes agricoles, un groupe d’étudiants de l’École Supérieure Polytechnique (ESP) de Dakar propose une alternative durable et innovante : Aquatus, un projet d’aquaponie adapté aux réalités locales.
Issus des filières de génie mécanique, génie chimique, biologie appliquée, gestion et informatique, ces étudiants ont conçu un système qui conjugue ingénierie, écologie et impact social. Leur objectif : démocratiser l’agriculture intégrée grâce à des kits intelligents.
Porté par Amadou Cissé, 22 ans, étudiant en master de génie mécanique, ce projet conjugue ingénierie, écologie et impact social pour démocratiser l’agriculture intégrée via des kits intelligents. Expliquant la trouvaille, le jeune étudiant de souligner qu’il s’agit d’un projet aquaponique qui allie aquaculture et pisciculture dans un circuit fermé, permettant une économie d’eau pouvant aller jusqu’à 90 %.
« On utilise les déjections des poissons pour nourrir les plantes qui à leur tour, filtrent l’eau et la renvoient aux bacs à poissons », explique Amadou Cissé. Grâce à ce système, dit-il, l’utilisation de pesticides et d’intrants chimiques est inutile, rendant le système à la fois écologique et durable.
Le kit développé par l’équipe est à la fois simple à installer et sophistiqué dans sa conception. Il comprend un bac de 1 m³, capable d’accueillir entre 40 et 70 poissons. Ces derniers produisent des déchets riches en ammonium, transformés naturellement en nitrates absorbés par les plantes. « Le principe est simple et puissant, chaque kit comprend des capteurs intelligents mesurant en temps réels les niveaux de pH, d’oxygène dissous, l’humidité ou encore le niveau d’eau, assurant la stabilité du système. C’est une forme d’agriculture assistée par la technologie. Il s’agit de combiner pisciculture et culture maraîchère dans un circuit fermé », explique Amadou Cissé.
Un modèle adaptable pour tous les espaces
Le projet Aquatus n’est pas réservé qu’aux experts. Il est disponible même pour les particuliers. « Des installations plus grandes ciblent les exploitants agricoles. Un bac d’un mètre cube peut accueillir jusqu’à 70 poissons et produire plusieurs cycles de plantes. Nous visons celles à cycle court comme le poivron, le gombo, la fraise, le piment ou l’hibiscus », a fait savoir M. Cissé. Il précise que les risques liés à la contamination sont maîtrisés grâce à la séparation physique entre les bacs de poissons et les substrats végétaux.
L’idée est née d’un constat alarmant. En 2023, dans le cadre du programme Enactus, l’équipe d’Aquatus effectue une mission d’immersion dans la zone de Passy. L’équipe d’étudiants découvrent un problème aussi vital que récurrent : le manque d’eau. « Dans cette zone, les agriculteurs ne parviennent plus à faire des cultures hors saison. Les puits tarissent en quelques jours juste après la saison des pluies. C’était urgent de proposer une solution qui réduise la dépendance à l’eau », confie Amadou. De cette prise de conscience sur le terrain est né le projet Aquatus, qui repose sur le principe de l’aquaponie (une technique qui combine l’aquaculture et l’hydroponie pour élever des poissons et des plantes dans un même système). «C’est une solution innovante adaptée aux zones rurales défavorisées. Il est modulable aussi et peut bien convenir à une famille urbaine souhaitant cultiver sur sa terrasse qu’à un producteur agricole en milieu rural », a indiqué M. Cissé.
Un modèle d’entrepreneuriat social
L’équipe d’Aquatus est composée de différents profils. Il s’agit du génie mécanique, génie chimique, biologie appliquée, gestion et informatique. Une complémentarité essentielle pour un projet aussi technique. «L’aspect biologique n’était pas notre spécialité au départ, mais nous avons multiplié les recherches, les visites et les collaborations avec des experts », raconte le porteur du projet.
Aujourd’hui, Aquatus vise plus loin. L’ambition de ses initiateurs est de créer des serres aquaponiques régionales, stimulant l’économie rurale tout en protégeant les ressources hydriques et accompagner une agriculture plus résiliente face au changement climatique. Le projet, comme le souligne Amadou Cissé, est un bon modèle d’entreprenariat. Le seul problème pour sa divulgation reste la recherche de financements. «Nous avons besoin de financements pour élargir notre gamme. À terme, nous voulons installer des serres aquaponiques à travers tout le pays. Cela nécessite dans un premier temps, un financement de 50 millions de FCfa pour concrétiser cette vision ambitieuse », a confié M. Cissé.
L’équipe prévoit également une formation initiale pour chaque bénéficiaire, un suivi et un accompagnement technique sur le terrain. « Chaque kit vendu est accompagné d’une formation initiale pour les bénéficiaires, ainsi que d’un suivi mensuel pendant six mois. L’idée est de transmettre un savoir-faire, mais aussi de s’assurer de la viabilité à long terme des installations », informe le porteur du projet.
L’équipe souhaite inscrire son action dans la durabilité afin de pouvoir sensibiliser les populations et les acteurs du monde rural sur la gestion durable de l’eau, vulgariser des techniques agricoles écologiques, et contribution à la sécurité alimentaire dans les zones défavorisées. « Nous voulons que notre projet dépasse le cadre de l’école. L’idée est de bâtir un modèle durable qu’on peut démultiplier un peu partout à travers le pays et montrer que la jeunesse sénégalaise peut innover pour répondre aux défis de demain », a indiqué Amadou Cissé.
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REVUE DE PRESSE DU VENDREDI 27 JUIN 2025
La presse fait état d’une actualité dense, entre relance budgétaire, justice réformée, tensions sociales et ferveur sportive, qui donne une image du Sénégal en ce jour
La presse sénégalaise de ce vendredi est marquée par une actualité dense, traversée par des enjeux économiques cruciaux, des réformes en profondeur au sein de l’appareil judiciaire, des tensions sociales persistantes et une scène sportive en effervescence.
FINANCES PUBLIQUES : LA MACHINE DE L’ÉTAT RELANCEE
En matière économique, Le Soleil fait sa Une sur une annonce majeure du gouvernement : "500,9 milliards de FCFA pour solder les comptes". Une enveloppe colossale qui vise à éponger une partie de la dette intérieure, dans une volonté manifeste de redonner du souffle aux entreprises nationales et de restaurer la confiance des créanciers. Toutefois, cette bouffée d’oxygène reste en contraste avec les révélations de Le Quotidien qui pointe "L’État fisc – Moins de recettes", signalant une baisse significative des rentrées fiscales, dans un contexte de relance économique encore fragile.
TENSIONS SOCIALES : LES TRAVAILLEURS EN ALERTE
La grogne monte dans les rangs des travailleurs. Les Échos sonne l’alarme : "La colère gronde chez les travailleurs". Plusieurs secteurs revendiquent des arriérés, de meilleures conditions de travail et une révision des accords passés. Une tension que EnQuête illustre avec son titre évocateur : "Tous les signaux au rouge", faisant écho à une situation sociale sous haute pression.
REFORMES ET GOUVERNANCE : UN POUVOIR QUI BOUSCULE LES EQUILIBRES
Le président Bassirou Diomaye Faye poursuit sa réforme de l’appareil judiciaire. Tribune annonce : "Diomaye réaménage la magistrature", avec une série de nominations et de mutations stratégiques. Rewmi Quotidien appuie sur cette dynamique en titrant : "Le grand chamboule-tout du président Diomaye", insistant sur les changements en profondeur au sein de la magistrature. Le Point évoque quant à lui "Les nouvelles nominations et dégagements majeurs sous le magistère de Bassirou Diomaye Faye", qui traduisent une volonté de rupture avec les pratiques du passé.
En parallèle, WalfQuotidien pointe la pression qui s’exerce sur les responsables politiques : "Ministres et DG sous pression", en raison des performances économiques et des attentes citoyennes.
SOCIETE : DES REVELATIONS ET DES DOULEURS
Sur le plan social, Libération frappe fort avec une enquête : "PremierBet, dans les secrets des opérations douteuses", mettant en lumière des pratiques troubles dans l’univers des jeux en ligne, en pleine explosion dans le pays. Direct News évoque, de son côté, un sujet politique resté sensible : "Une évidence esquivée", allusion à la gestion électorale de 2024, toujours sujette à débats.
Dans un registre plus poignant, L’Info donne la parole à ceux que la transition politique semble avoir oubliés : "Torturés, oubliés, trahis…", un dossier sur les ex-détenus et les victimes d’abus sous l’ancien régime, qui réclament justice et reconnaissance.
POLITIQUE : CRITIQUES ET MISES EN GARDE
Sud Quotidien adopte un ton résolument critique avec sa Une : "L’opposition sonne la charge", dénonçant la gouvernance économique du régime en place. Pendant ce temps, Bés Bi Le Jour (BS) met à l’avant-scène une figure centrale du pouvoir : "Le PR Daouda Ndiaye face à la justice", soulignant les remous politiques au sommet de l’État.
COOPERATION INTERNATIONALE : LE REGARD TOURNE VERS L’ASIE
À l’international, Le Point met en lumière la coopération sud-sud avec : "Le Vietnam prêt à soutenir le Sénégal vers l’autosuffisance en riz", un partenariat qui s’annonce stratégique pour réduire la dépendance alimentaire du pays. Dans le même esprit, Yoor-Yoor salue la visite du Premier ministre Sonko en Chine, la qualifiant d’exemplaire : "Un modèle inspirant pour le Sénégal".
SPORT : LE JARAAF EN ROUTE VERS LA GLOIRE
L’actualité sportive est dominée par le football local. Record annonce : "Le Jaraaf s’approche du graal", après une nouvelle victoire qui le rapproche du titre. Point Actu Sport confirme avec enthousiasme : "Le Jaraaf gagne et reste à un match du sacre". Pendant ce temps, Stades signale un coup d’arrêt pour un autre grand nom du championnat : "Teungueth écarte l’US Ouakam de la course". Sunu Lamb, fidèle à sa ligne, met l’accent sur le mercato : "Ces attaquants qui paralysent le mercato", soulignant les mouvements stratégiques à venir.