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Par Mamadou Ndiaye

DOS AU MUR

Le Mali respire. L’ostracisme qui le frappait avec l’embargo décrété par la Cedeao a cessé dimanche. Du moins partiellement. Puisque l’organisation supranationale surveille les membres de la junte

Emédia  |   Publication 05/07/2022

Le Mali respire. L’ostracisme qui le frappait avec l’embargo décrété par la Cedeao a cessé dimanche. Du moins partiellement. Puisque l’organisation supranationale surveille les membres de la junte qui seraient tentés de participer à la prochaine présidentielle au Mali.

Tenu à l’écart depuis plus de six mois, Bamako renoue ainsi avec son espace naturel d’épanouissement dont il était privé. Injustement ? D’aucuns le disent et estiment qu’il s’agit rien moins qu’une discrimination. En attendant, quoiqu’épais, le mystère se dévoile quelque peu. Est-ce le vent des meilleures conjonctures qui souffle ?

La ligne était intenable de vouloir sanctionner les dirigeants militaires maliens sans que les effets ne se fassent sentir par les populations. Celles-ci n’approuvaient pas le régime quand bien même elles s’éprouvaient à leurs dépens ? Or elles ont été les victimes collatérales des sanctions prises à l’encontre des hauts gradés qui ten aient, par ce choc, un moyen de coercition pour culpabiliser la Cedeao, responsables de tous les péchés d’Israël.

Autant la mesure de punir le Mali était difficile à prendre, autant la décision de passer l’éponge était attendue. Car au sein de l’instance s’opposent deux lignes qui se démarquent nettement.

La première, incarnée par le Nigéria, le Ghana et le Niger se veut sans concession face aux militaires maliens soupçonnés de prolonger un bail qui les avantagerait au détriment d’une classe politique sans voix.

La seconde ligne, avec le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Togo, joue la carte de la souplesse et se montre plus compréhensive pour infléchir la radicalité du pouvoir à Bamako.

Les deux postures ne s’affrontent ni ne se confrontent. Elles s’appuient sur des principes pour donner de la densité à leurs démarches respectives, à l’image du Président togolais Faure Gnassimbé qui, plusieurs fois, s’est rendu à Bamako dans l’optique de raisonner le Président intérimaire Assimi Goïta.

Ce dernier avait donné au médiateur des gages sur la durée et les modalités de la transition, entre autres. En revanche il ne pipe mot de l’interdit de la Cedeao, l’empêchant, lui ou tout autre membre de la Junte, de prendre part à l’élection présidentielle au-delà de la date butoir de mars 2024.

Avec cet assouplissement obtenu à Accra grâce à un compromis dynamique, Bamako reçoit un peu d’oxygène au grand soulagement des populations qui ont sévèrement ressenti l’embargo. Les dirigeants de la sous-région craignaient un effet domino avec des changements en série dans la proximité immédiate. D’autant que trois régimes kaki s’affirmaient de plus en plus.
L’approche de la fête de Tabaski a sûrement eu un effet déclencheur. En vérité, les Maliens, grands éleveurs devant l’éternel, écoulaient une bonne partie de leur cheptel au Sénégal perçu comme un marché florissant en raison du pouvoir d’achat conséquent des Sénégalais.

Bien entendu à Dakar on ne boude pas le plaisir d’apprendre le retour des moutons en provenance du Mali. L’ouverture imminente des frontières décanterait bien des soucis de part et d’autre avec l’arrivée massive des petits ruminants et la chute attendue des prix.

Quant aux importations, la reprise des dessertes alimenterait les marchés maliens jusque-là sevrés de produits alimentaires et de matériaux de construction. Illico presto, l’ouverture des frontières terrestres et aériennes devient effective. Dakar a, de fait, exercé une discrète pression appuyée ostensiblement par l’Ivoirien Ouattara dont la côte d’amour avait été écornée au Mali à cause d’une sortie jugée « inamicale » à l’époque.

L’orgueil malien n’avait fait qu’un tour. Avec le récent sommet tenu à huis clos dans la capitale ghanéenne, l’occasion a été donnée au Président ivoirien de se « racheter » puisqu’il lui revenait de donner des instructions au gouverneur de la Banque centrale, Jean-Claude Brou, pour lever les sanctions financières infligées au Mali.

Il s’agit de mettre fin au gel des avoirs de l’Etat, des entreprises et au blocage des transferts de l’Etat malien par le truchement des systèmes de paiement au sein de la Banque d’émission. Simple illustration : du fait de ces sanctions, Bamako ne parvenait même plus à honorer sa signature.

En retrouvant son siège, le Mali transcende-t-il l’hostilité qu’il a déclenchée ? Peut-il relever de front le double défi de la réintégration et du retour de croissance d’une économie exsangue ? Les créanciers font le pied de grue et scrutent un horizon qui ne se dégage pas encore au mieux des intérêts engagés.

Pour preuve : le pays était dans l’incapacité de conclure une transaction à hauteur de 236 milliards de FCFA de paiement d’intérêts sur les bons du Trésor du Mali. Tous les pays de l’Uemo et de la Bceao semblent s’accommoder de cette situation avantageuse pour le climat des affaires. Car le business n’aime pas le bruit.

Les manquements, suivis de sanctions, désorganisent un environnement surtout quand la compétitivité n’est pas au rendez-vous. Or le cumul de déficits hypothèque tout retour à la croissance dans une zone fragilisée aujourd’hui par l’instabilité et l’insécurité. Les indicateurs économiques se dégradent. Les investissements sont dans « l’attente » pour rebondir. La sensation de flou résultant de cette situation qui manque de lisibilité entraîne un repli des engagements même si les opportunités existent.

De nombreux experts ainsi que des voix avisées déplorent les crises à répétitions dans une région vulnérable. Selon eux, l’absence de paix compromet toute reprise économique et agace les partenaires. Il y a lieu d’émettre des signaux encourageants pour pacifier cet espace très désavantagé par des facteurs de précarité : climat, désertification, poches de famines, bandes armées, irrédentismes religieux, foyers de tensions, revendications territoriales. La région est dos au mur.

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