Seneplus.com
  • La Une
  • Politique
  • Economie
  • International
  • Sports
  • People
  • Opinions
  • Societe
  • Annonces
  • Culture
  • Medias
  • Diaspora
  • Femmes
  • Développement
  • Santé
  • Éducation
  • SENEPLUS TV
  • Baromètres
  • #SilenceDuTemps
  • NELSON MANDELA
  • LEOPOLD SENGHOR
  • CHEIKH ANTA DIOP
 
11 septembre 2025
FacebookTwitterRSS
Seneplus.com
Opinions
  • La Une
  • Politique
  • Economie
  • International
  • Sports
  • People
  • Opinions
  • Societe
  • Annonces
  • Culture
  • Medias
  • Diaspora
  • Femmes
  • Développement
  • Santé
  • Éducation
  • SENEPLUS TV
  • Baromètres
  • #SilenceDuTemps
  • NELSON MANDELA
  • LEOPOLD SENGHOR
  • CHEIKH ANTA DIOP
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, ABDOUL AZIZ TALL

QUAND WADE FAIT DE LA COMMUNICATION CONSOMMATOIRE

EXCLUSIF SENEPLUS - Imaginer organiser une opération de type insurrectionnel dans les centres de vote protégés par la loi dans l’unique dessein de braver l’autorité, c’est là certainement le signe le plus manifeste de l’indécence et de l’impéritie

Abdoul Aziz Tall de SenePlus  |   Publication 18/02/2019

Depuis son retour de Versailles, le discours de l'ancien Président Abdoulaye Wade est marqué par des menaces, de la violence et beaucoup de rancune à l'endroit de son successeur le Président Macky Sall. C'est bien triste, ce qui lui arrive ! En psychologie, deux pathologies expliquent son attitude.

D'abord la schizophrénie, qui se définit comme une Psychose, caractérisée par une  désagrégation de la personnalité, et par une perte de contact avec la réalité et un repli sur soi-même ( n'a-t-il pas dit lui-même, qu'il était éloigné des choses, et qu'il ignorait que les cartes d'identité servaient aussi pour le vote) ?

Il peut paraître curieux de parler de solitude concernant le Président Wade, lui qui aime tant les bains de foule qu’il provoque (bien souvent  par curiosité que par une adhésion à ses positions ), mais cette  solitude résulte de l’absence d’une seule personne qui compte dans ce monde pour lui, à savoir son fils Karim. Le poète ne disait-il pas :  «  Un seul être vous manque, et tout le monde est dépeuplé » ? Combien de fois nous a-t-il vanté les mérites de son fils, à qui il avait confié des pouvoirs jamais égalés pour un ministre de la République, dans l’histoire des politiques publiques au Sénégal. Dès lors,  on comprend que cet être qui lui manque tant, provoque chez lui une sorte de schizophrénie.

L’autre pathologie  dont souffre le Président Wade, c’est bien le narcissisme. On dit d’une personne qu’elle  en est atteinte lorsqu’elle ne porte attention qu’à elle-même.

Ces deux pathologies réunies, expliquent entre autres, son discours  qui se traduit à  travers  ce qu’on appelle une communication consommatoire qui est le fait,  pour une personne , de tenir des propos de façon publique, sans se rendre  compte  que ses déclarations ne s’adressent finalement  qu’à elle-même. Elle est différente de la vraie communication qui étymologiquement  signifie « entrer en relation avec  ; partager » …

Une bonne communication doit être une interrelation entre deux personnes, deux groupes etc…

Cette communication-là, se caractérise par quatre  conditions :

LA BILATERALITE avec Émetteur et  Récepteur, avec bien entendu, une rétroaction dialectique et réciproque. Or le Président Wade utilise avec une inconscience constante un canal unidirectionnel, comme si la réceptivité de ses supposés cibles lui importait peu. Ou pas du tout. En fait Le Président wade soliloque. Il parle tout seul comme un Pape qui prêche dans le désert.

 Communiquer n’est pas seulement transmettre, c’est aussi savoir  écouter.

L’ECHANGE :

Communiquer c’est échanger des informations, des idées, des opinions des points de vue, des sentiments, des préoccupations : communiquer c’est dialoguer et confronter.

LA COMPREHENSION RECIPROQUE :

L’émetteur doit s’assurer de la manière dont le message est compris par le récepteur.

Dans la communication du Président Wade, aucun de ces critères n’est présent. Simplement parce que le peuple auquel il pense s’adresser reste totalement sourd à son propos. La condamnation presque unanime  de son discours  atteste qu’il n’y a ni bilatéralité, ni réciprocité encore moins de compréhension commune de la part de ses concitoyens.  C’est ça le vrai exemple  la de la communication consommatoire.

A l’ensemble de nos concitoyens et en particulier la jeunesse à  qui il s’illusionne d’adresser son discours haineux, il importe de démontrer que les propos du Président Wade ne sont guère surprenants pour qui connaît sa séculaire tradition de violence. La violence, pour ainsi dire a toujours été sa marque de fabrique. Entre autres significations, la violence est généralement définie, comme un usage abusif de la force, un acte  délibéré de blessure physique, morale ou psychologique, pour régler un différend réel ou supposé.  Au-delà de cette acception générique, la violence est déclinée par l’écrivain russe Isaac Asimov, comme « le dernier recours de l’incompétence.»

Quitte à nous faire violence, réécoutons les versatiles interventions de Me Wade depuis son retour  et  rapprocherons les  à son sinueux parcours ! On comprendra alors comment elles portent l’empreinte de son passé politique. Et du coup, on pourrait aisément appréhender pourquoi, incapable de satisfaire son désir strictement personnel et familial de vengeance, il instrumentalise, la violence comme son principal mode d’action. Par le passé,  sans solution crédible, à l’emploi des jeunes, il leur a toujours enjoint de pulvériser les forces de l’ordre à coups de pierres, et de leur retourner les bombes lacrymogènes sans le moindre souci des risques qu’ils pouvaient en encourir. Opposant, son penchant pour les solutions insurrectionnelles l’a toujours habité. Il brandissait régulièrement, la menace de «  briser les grilles et marcher sur le Palais présidentiel », si ses desseins n’étaient assouvis. Une fois intégré dans l’équipe gouvernementale de la majorité présidentielle élargie d’alors, il fourbissait ses armes  en les  dressant contre ses alliés d’avant. Et quand vient le temps des élections, il remettait sans sourciller les habits de l’opposant en recréant, sitôt le pied dehors, un climat insurrectionnel propice à tous les dérapages. Arrivé au pouvoir,  il renouait avec ses réflexes insurrectionnels, avec une tournure dramatique et une violence inouïe. Tout y passe : chasse aux sorcières, emprisonnements arbitraires, sacs et profanation des lieux de cultes, bradage des pans entiers de l’économie nationale, menace militaire contre les états voisins, tentative de corruption d’un haut fonctionnaire du FMI, dérégulation incroyable  du système des traitements, mainmise sur la justice et les richesses nationales, tripatouillage de la constitution, déconstruction des valeurs. Et pour tout clore,  prévalence d’un inique système de népotisme au seul profit de son super ministre de fils. La bonne gouvernance est ravalée aux vestiaires. La gestion patrimoniale du pouvoir met ses protégés au-dessus des lois. Et quand en harmonie avec sa posture éthique, le Président de l’Assemblée nationale Macky Sall, lui oppose une simple exigence de redevabilité, sur les chantiers de l’ANOCI, toute une stratégie est mise en branle pour l’écarter de l’état.     

Les limites du tolérable sont alors dépassées. Continuer à ce rythme de subvertir les institutions de la République ne pouvait que produire l’indignation et la révolte du 23 juin 2011. Une réponse populaire, certes potentiellement musclée et déterminée, à la violence institutionnalisée d’un pouvoir aux abois, prêt à tout pour se maintenir, au-delà du raisonnable. Douze ans de délitements de touts acabits, de misère sociale rampante, de dérèglement anti-démocratique, prennent fin le 25  mars 2012, avec l’avènement du Président Macky Sall.

Les Sénégalais ont décidé dans le calme et la dignité de confier massivement leur destin à un homme jeune, compétent et engagé. Le Président Wade ne pouvait que se soumettre à l’implacable verdict du peuple sénégalais, la mort dans l’âme. On pouvait dès lors imaginer que le Sénégal, échappé de justesse de l’abysse,  en avait fini avec l’imposture et le parjure. Que la violence, qui douze années durant pendait au-dessus de leur tête s’était à jamais éloignée.

Après la large victoire de la coalition Benno Bok Yakaar avec à sa tête, le Président Sall,  Il faut croire que les performances économiques, le tournant social en faveur des couches les plus démunies, avec la mise en œuvre de politiques publiques référencées, calibrées, coordonnées, à l’instar du Plan Sénégal Emergent, du PUDC et du PUMA  donnent assurément, mauvaise conscience à Me Wade. Il en a tant rêvé, sans jamais, faute de compétence, pouvoir y arriver. Alors, la violence devient comme le prédit Isacc Azimov, le recours de l’incompétence. Cette élection présidentielle  se présente à  lui, comme une aubaine inespérée, un prétexte idéal, pour recycler ses vieux démons, que ni le temps, ni l’exigence de sagesse n’ont gommé de son cortex.

Imaginer organiser une opération de type insurrectionnel dans les centres de vote protégés  par la loi dans l’unique dessein de braver l’autorité, c’est là certainement le signe le plus manifeste de l’indécence et de l’impéritie. C’est qu’en vérité, la jalousie taraude le cœur et l’esprit du patriarche. Partout lors de ses randonnées, il voit émerger des réalisations palpables, des infrastructures de qualité, des projets socioéconomiques structurants et une croissance globalement inclusive. Sous ses yeux, renaît l’espoir qu’il avait tué. Incapable de transcendance, rongé par l’amertume et l’envie, il ne voit d’autre alternative que de recourir à son funeste levier, la violence, signes d’impuissance et d’incompétence.

Les Sénégalais derrière leur Président, et sous la protection de la République,  ne se laisseront pas voler la paix et la sérénité conquises au prix fort, le 25 mars 2012. Le respect dû à l’âge du leader Wade enrobé dans sa furie transgressive, n’empêchera nullement l’application stricte de la loi. L’élection présidentielle, quelle que soit son importance, n’offrira à aucun contrevenant de la loi, la moindre once de non-droit. Le 24 février 2019 , les Sénégalais devront se rendre aux urnes, en toute quiétude. Et il ne fait aucun doute qu’ils accorderont au Président Macky Sall  toutes les opportunités pour poursuivre la belle trajectoire de l’émergence qu’il a initiée . Me Wade n’a jamais instruit la grandeur aux Sénégalais. Son incapacité après douze ans de règne, à susciter le moindre espoir de développement, aurait dû le dispenser de ces inconduites d’un autre âge. Pris en tenaille dans l’infernal cycle de la violence et de l’incompétence, il ne prend même plus la mesure des contingences physiologiques, sociales, politiques, morales et éthiques qui devraient le ramener enfin à la raison. En politique, l’amnésie existe bel et bien. Il suffit d’entendre et de voir Me Wade, pour s’en convaincre.

Articles les plus lus

capture_decran_2025-09-06_a_22.51.55.png
NON, JE NE CÉLÈBRE PAS ABDOU DIOUF
« Célébrons ensemble Abdou Diouf », disent ils ! Pourquoi devrais-je célébrer ...

capture_decran_2025-04-15_a_05.14.23_0_0_0.png
LE MIRAGE DU PANAFRICANISME 2.0
Spectacle numérique et manipulations géopolitiques On nous répète à longueur de journées que ...

capture_decran_2025-09-06_a_19.50.10.png
DORTMUND, L'ÂME DE LA RUHR
« Le BVB, c’est la Ruhr qui vibre, le noir et le jaune qui embrasent les tribunes. » Signal Iduna ...

capture_decran_2025-09-07_a_15.50.03.png
AMADOU LAMINE SALL CONFIRME SA CANDIDATURE AU SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DE LA FRANCOPHONIE
Dans l'émission JDD de ce dimanche sur iTV, l'écrivain et poète Amadou Lamine Sall a officialisé ...

bv.png
CRITIQUE DE LA RAISON ORALE DE MAMOUSSÉ DIAGNE, UN OUVRAGE FONDAMENTAL DE LA CONSTRUCTION NARRATIVE AFRICAINE
Notre patrimoine littéraire est un espace dense de créativité et de beauté. La littérature est un ...

Vos articles préférés de la semaine

cecile_t.jpg
ET SI NOS LANGUES MATERNELLES ÉTAIENT HÉRITAGE SILENCIEUX ET FORCE MONTANTE ?
Et si chaque mot transmis devenait une graine de rayonnement ? Au Sénégal comme dans la diaspora, nos ...

sq_vs.jpg
« JUSTICE PAR FORCE », UNE MENACE POUR LA RÉPUBLIQUE
« Justice par force » n’est pas un cri d’équité. C’est un mot d’ordre dangereux, un slogan ...

capture_decran_2025-09-03_a_18.36.45.png
QUAND LA QUÊTE DE MINCEUR MET LA SANTÉ EN DANGER
S’il ne s’agissait que de pratiques commerciales douteuses, nous pourrions nous en remettre uniquement ...

capture_decran_2025-09-03_a_20.57.16.png
LA JUSTICE ENTRE LÉGALITÉ ET MORALE
D’anciens détenus, bénéficiaires d’une inique loi d’amnistie, ont manifesté pour réclamer ...

capture_decran_2025-09-01_a_20.52.02.png
LES INCONGRUITEÉS DE LA PROPOSITION DE LOI DE PAPE DJIBRIL FALL PORTANT GRATUITÉ DU TRANSPORT DES ÉTUDIANTS
La proposition de loi du député Pape Djibril Fall déposée sur la table du président de l’Assemblée ...


La Une

Politique

Economie

International

Sports

Football

Media

People

Opinions

Societe

Annonces

Diaspora

Femmes

Développement

Santé

Éducation

PARTENAIRES DE SENEPLUS

APS
Grand-Place
L'As
L'Enquete
L'Observateur
La Gazette
Le Populaire
Le Quotidien
Le Soleil
Le Témoin
Libération
Nouvel Horizon
Réussir
RFM
RTS
Stades
Sud FM
Sud Quotidien
Sunu Lamb
TFM
Waa Sports

À propos de SenePlus

SenePlus.com est un portail d'informations sur le Sénégal. Nous vous fournissons des articles détaillés, critiques, pertinents sur l'actualité au Sénégal.

Coordonnées

Publicité:
pub@seneplus.com
Informations:
info@seneplus.com
Problèmes techniques:
tech@seneplus.com
Copyright © 2025 SenePlus  |  Publicité  |  Soumettre un Article  |  Nous Contacter  |  Mentions légales  |  Conditions d'utilisation  |  Á propos de nous