«BON NOMBRE D’ACTEURS N’ONT PAS LA CONSCIENCE MORALE DU BIEN COMMUN»
Invité à l’émission Objection de la radio Sud Fm Pape Sagna MBAYE s’est offusqué de l’égoïsme de bon nombre d’acteurs politiques qui refusent de sursoir à leurs intérêts personnels pour le bien du Sénégal

Membre du Bureau politique de l’Alliance des forces de progrès (Afp), Pape Sagna Mbaye a loué le «génie politique» du président Macky Sall et «le patriotisme» d’Idrissa Seck, relativement à l’ouverture et à l’entrisme dans le gouvernement d’autres forces politiques. Invité à l’émission Objection de la radio Sud Fm d’hier, dimanche 6 décembre, l’ancien maire de la ville de Pikine s’est offusqué de l’égoïsme de bon nombre d’acteurs politiques qui refusent de sursoir à leurs intérêts personnels pour le bien du Sénégal.
Le gouvernement d’ouverture et l’entrisme d’autres forces politiques, on en parle encore. Cette fois-ci, c’est un membre du Bureau politique de l’Alliance des forces de progrès (Afp) qui s’est prononcé sur les critiques portées par certains acteurs politiques, et même d’autres de la mouvance présidentielle, contre la mise à l’écart du gouvernement de membres de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) au profit d’opposants.
Le député Pape Sagna Mbaye estime qu’il y a un problème à ce niveau dans la mesure où «bon nombre d’acteurs n’ont pas la conscience morale du bien commun». Faisant tant soit peu la morale aux détracteurs de la démarche d’ouverture du chef de l’Etat, il dira que «cette conscience morale du bien commun pousse l’individu à faire un don de soi, à remettre aux calendres grecs son propre agenda et sa propre trajectoire au profil de l’unique intérêt du Sénégal qui nous est si cher». Visiblement très remonté contre ces derniers, le poulain du président de l’Assemblée nationale, qui trouve par ailleurs que ces réactions sont «à fleur de peau», dit ne pas voir «un Sénégalais consciencieux et très conscient de la situation qui se passe au niveau international qui pourrait être, sauf s’il est le premier des patriotes, animé par une volonté de pouvoir faire échec à cet élan de retrouvaille rien que pour le bien du Sénégal».
Ainsi donc, parlant de ces retrouvailles Macky-Idy, l’ancien maire de la ville de Pikine n’a pas manqué de louer la prouesse politique du chef de l’Etat, tout comme l’amour pour son pays dont a fait preuve le président du parti Rewmi. Il a dira à cet effet que «nous apprécions le génie politique du président Macky Sall, mais aussi nous saluons le patriotisme du président Idrissa Seck». Pour cause, il pense que cela a permis de décrisper la situation politique «très tendue» qui a prévalu après la présidentielle de 2019, mais surtout, «ce qui augure de très bonnes choses par rapport à la stabilité du pays, par rapport à la signature du pays, par rapport aux bailleurs, mais aussi par rapport au déroulement du PSE qui demande une certaine crédibilité vis-à-vis de nos partenaires au niveau international».
PAPE SAGNA MBAYE SUR LA PRESIDENTIELLE EN 2024 : «Le président Macky Sall est encore bon pour un troisième mandat»
L’Alliance des forces de progrès (Afp) aura bel et bien un candidat à la présidentielle de 2024. Cette assertion est du député «progressiste», Pape Sagna Mbaye, invité de l’émission Objection de la radio Sud Fm du dimanche 6 décembre dernier. En effet, le poulain de Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale, reste ferme que leur parti aura son candidat. L’ancien maire de la ville de Pikine a toutefois précisé qu’un seul parti n’est à mesure de prendre à lui seul le pouvoir. Pour ce faire, il a indiqué que leur formation politique ira à cette élection en coalition, non sans manquer de préciser que l’Afp est ancrée dans Benno Bokk Yaakaar. Ainsi donc, il dira que leur candidat sera celui que la coalition choisira en 2024. Quid de ce candidat ? Le député Pape Samba Mbaye n’a même pas attendu que ladite question lui soit posée. Il dira au journaliste que «si vous me demandez moi, Pape Sagna Mbaye, est-ce que le président Sall est encore bon pour un troisième mandat, je vous dis oui, il est encore bon pour le Sénégal». Tenant à préciser au préalable que concernant la problématique du troisième mandat, institutionnellement, ce n’est pas à lui, ni au journaliste d’en décider.