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COMMENT MACKY SALL A NOYÉ SON DAUPHIN DANS UNE MARE AUX CROCODILES

Désigné candidat du camp présidentiel, Amadou Ba a fait les frais des ambitions déçues et des luttes intestines au sommet de l'État. Révélations sur la face obscure du quinquennat sortant et les manœuvres du palais pour écarter tout successeur potentiel

Pape NDIAYE  |   Publication 27/03/2024

Bien que sentant sa fin de règne proche, le président Macky Sall ne voulait ni abdiquer, ni choisir un successeur encore moins faire de pacte sur sa succession future. Il a fallu que l’ancien Premier ministre Amadou Ba s’impose comme héritier politique pour que le président Macky Sall le désigne dauphin et candidat de Benno Bokk Yaakar (BBY) à l’élection présidentielle qui s’est finalement tenue dimanche dernier. Un choix manquant de chaleur et d’enthousiasme, ce qui s’est finalement reflété au cours de la campagne électorale où Amadou Ba a été lâché par Macky Sall et précipité dans la mare aux crocodiles parses camarades jaloux, méchants, aigris et « racistes ».

Si le président sortant, Macky Sall, n’a pas joué de rôle décisif dans la déroute historique et humiliante du candidat de l’alors majorité présidentielle, il en est pour quelque chose. Pour preuve, le président Macky Sall tirait les ficelles dans les coulisses du gouvernement et de l’Apr au point de pousser des ministres et cadres de la majorité à attaquer ouvertement le Premier ministre d’alors et candidat à la présidentielle 2024. A cet effet, « Le Témoin » vous révèle à quel point Amadou Ba a souffert dans sa chair au moment où le président Macky Sall a tenté de reporter le scrutin jusqu’au mois de juin prochain pour tenter de l’éjecter hors de la course électorale. En rendant visite nuitamment à un très haut dignitaire religieux à deux jours du début de la campagne électorale, Amadou Ba a failli pleurer sur le boubou immaculé de son hôte. Et surtout à l’instant où il racontait à l’homme de Dieu les attaques et les invectives dont il était l’objet de la part des protégés du président Macky Sall. Ce dans le sens de l’affaiblir et le démoraliser. Juste pour vous dire que le pauvre Amadou Ba a subi des actions de sabotage et eu plein de peaux de bananes glissées sous ses pieds par les responsables de l’Alliance Pour la République (APR).

S’il avait réussi à repousser la date du scrutin jusqu’au mois de décembre, nul doute que le président Macky Sall aurait changé de cheval entretemps. Hélas, la détermination du peuple sénégalais et les manifestations monstres qui ont éclaté à l’annonce de ce report, sans compter les pressions de la communauté internationale, l’ont empêché de mener à bien ce plan.

C’est que Sa Majesté le roi Macky II se croyait tout permis ! Et, de fait, tout lui était permis durant ses douze ans de règne sans partage. Car il a su transformer la République du Sénégal en Royaume où, lui, Macky et les membres de sa cour décidaient des lois et règlements. Dès 2021, le troisième mandat en ligne de mire avait emballé la redoutable machine de la répression contre les opposants membres du parti Pastef. De même, son sabre s’était abattu sur la tête de ses collaborateurs soupçonnés d’avoir lorgné son fauteuil. Même étant un roi « mourant », en tout cas voire « sortant », le président Macky Sall n’a jamais voulu se faire succéder. Au contraire, il s’était arrangé pour emporter jalousement dans sa tombe son trône. A défaut, de prolonger indéfiniment sa fin de règne en usant d’artifices. Hélas ! C’était compter sans la détermination du Conseil constitutionnel à faire appliquer la loi dans toute sa rigueur. Persécuté, pourchassé et poussé dos au mur par les « Sept » sages, le président Macky Sall était obligé finalement de fixer une date du scrutin n’allant pas au-delà du 02 avril qui constitue le terme de son mandat. Une injonction qui a finalement contraint le président Macky Sall à libérer, la mort dans l’âme, son candidat désigné Amadou Ba de son poste de Premier ministre. Pour lui permettre d’avoir la latitude de mener sa « propre » campagne électorale. Evidemment, il n’avait plus d’autre choix que de renouveler sa « confiance » à son ex-Premier ministre Amadou Ba, candidat de la grande coalition Benno Bokk Yaakar (Bby).

Sabotage d’Etat !

Eh bien ! Amadou Ba avait du mal à comprendre qu’il avait affaire à un « tyran » voire un « despote » jaloux de son héritage politique. Il était seul à l’épreuve d’une révolution « Pastef » née dans les esprits avant d’être un projet de société incarné par le phénomène Ousmane Sonko. Une marche révolutionnaire irréversible au cours de laquelle chaque Sénégalais réalisait qu’il n’est plus seul et s’apercevait que les autres pensaient à faire la même chose que lui, c’est-à-dire balayer et mettre hors d’état de nuire tous les membres d’un « gang » politique de la République au soir du 24mars dernier. Ce avec la complicité souterraine de leur chef Macky Sall qui les aurait livrés à l’ennemi, pieds et poings liés. D’où la double libération de leurs bourreaux à savoir Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye en pleine campagne électorale. Comme si le président Macky Sall visait à réduire la visibilité médiatique et politique de son dauphin Amadou Ba. Pour preuve, chaque apparition publique d’Ousmane Sonko ou de Bassirou Diomaye Faye constituait un événement planétaire relayé par la presse nationale et internationale au point d’oublier qu’il existait un candidat de Bby nommé Amadou Ba. Et au même moment la plupart des responsables Apr- Bby s’abstenaient de battre chaleureusement campagne pour Amadou Ba. Pire, ils étaient accusés par les militants de leur base de s’être assis sur les fonds qu’avait fini par dégager le président Macky Sall. Un exemple parmi d’autres, un ministre maire de l’Apr était resté jusqu’à vendredi, dernier jour de la fin de la campagne électorale pour venir dans sa commune. Il a été hué et injurié par les militants malgré les millions distribués aux notables et dignitaires. Résultats des courses, le ministre maire a été battu dans son propre bureau de vote !

Le jeune « Projet » met Ko le vieux « Système » !

Pour Dr Momar Thiam, spécialiste en communication politique, il faut d’abord se rappeler que les élections locales ensuite législatives avaient sonné le début de la descente aux enfers de Macky Sall et tous les membres de sa cour. « Dans le même temps, on assistait à l’ascension fulgurante de l’opposition à travers Yewwi Askane Wi (Yaw).

Ensuite, les arrestations tous azimuts, les restrictions de libertés, notamment celle de manifester pacifiquement, les tortures etc., tout cela a participé au surcroît de méfiance d’une bonne partie de l’opinion envers les autorités en place et en premier le président de la République » explique l’ancien conseiller spécial chargé de la communication du président Abdoulaye Wade. Dr Momar Thiam pointe aussi, pour expliquer les causes de la défaite du camp de Macky Sall dimanche dernier, le choix contesté d’Amadou Ba comme candidat de la coalition Bby, avec les candidatures parallèles de Mahammad Boun Abdallah Dionne, Aly Ngouille Ndiaye et Mame Boye Diao, sans compter les réserves de certaines pontes de la majorité. « Bref, tout un système de sabotage d’Etat ou du parti au pouvoir a affaibli davantage Amadou Ba. Tous ces éléments ont contribué à mobiliser les électeurs et surtout la majorité silencieuse contre le pouvoir en place, ensuite à démobiliser l’électorat de Bby qui ne savait plus à quel saint se vouer » a indiqué Dr Momar Thiam.

Notre expert en communication politique a dû oublier qu’à toutes ces raisons, il faudra ajouter le «oui… mais » du Président Macky Sall envers le candidat Amadou Ba, qui s’est vu combattre au plus haut niveau et du parti et de l’Etat sans que l’on en sache réellement les mobiles. « En s’inscrivant dans la continuité, le candidat Amadou Ba s’est fait hara-kiri face au besoin de rupture et de changement exprimé depuis les élections locales et législatives par le peuple sénégalais» ajoute le Dr Momar Thiam.

Au soir du 24 mars dernier, pour prendre la métaphore de l’arène de lutte, on aurait pu écrire que le jeune « Projet » a fait une bouchée du vieux « Système » vermoulu. Car un rouleau compresseur nommé Pastef a broyé tout le camp présidentiel sur son passage à Dakar comme partout au Sénégal et dans la Diaspora. Et dans sa chute spectaculaire, le lutteur Amadou Ba, qui ne faisait vraiment pas le poids, a emporté tous les faux membres et supporters de son écurie. Lesquels passent définitivement à la trappe !

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