L'OEIL DU TEMOIN DE CE JEUDI 30 JUIN

KEEMTAAN GI - ÉLUCUBRATIONS POLITIQUES
Vous en doutez encore de leur charmante fourberie ? Après le tocsin de 51 juristes qui ne reconnaissent plus le droit que dispense le Conseil Constitutionnel et qu’ils sont censés enseigner à leurs étudiants, c’est un éminent juriste qui en remet une couche. De quoi sonner nos 7 sages qui ont placé le pays dans une situation insurrectionnelle par leurs surréalistes décisions. Mais après le cours magistral du professeur au Conseil constitutionnel, il s’en trouvera toujours un parmi les flagorneurs du Chef à venir nous raconter des fariboles. La justice est couchée. Ça, c’est une évidence. Les lois, ils les appliquent selon que l’on soit du côté du pouvoir ou de l’opposition.
Vous en doutez ? Regardez autour de vous… La force, ils en usent et en abusent et bandent même les muscles. Répression, arrestation, réduction des libertés constitutionnelles, c’est le sort réservé à ceux qui ne pensent pas comme eux. Hier, après avoir présenté durant plusieurs jours ceux qui voulaient marcher comme des pyromanes, terroristes, rebelles, fascistes etc., ils ont revu leurs discours. Les pyromanes sont devenus subitement des poltrons qui ont une peur bleue de la prison.
Vous avez vu comment ils présentent les faits ? La prison serait ainsi le purgatoire pour châtier des opposants récalcitrants. Séduisante conception de l’esprit de la loi. Et c’est un des leurs qui disait bêtement qu’ils ont la loi, la justice et l’autorité avec eux. Qu’attendre alors d’un tel pouvoir qui ne reconnait aucune liberté à son Opposition dont le Chef a fait le serment de la réduire à sa plus simple expression. Bien entendu, il faut s’opposer. Mais pas bêtement pour ne pas les retrouver dans leurs puériles argumentations.
En effet, plutôt que des idées, ils sont dans la raillerie. Mais quand leurs oreilles bourdonneront durant une demi-heure d’un concert de casseroles et de klaxons, ils sortiront certainement sonnés de leurs béatitudes qui les poussent à vouloir humilier leurs adversaires par un séjour carcéral offert gracieusement par des juges couchés.
KACCOOR BI
Médisance de l'État : le marabout et le responsable de l'APR sur Macky
Décidément ! « Le Témoin » quotidien vient de se rendre compte que le président Macky Sall est très mal entouré. Si ce n’est pas des faucons hypocrites, c’est alors des collaborateurs toxiques qui infectent le Palais et le bureau politique de Bby. Jugez-en ! Hier, le leader de Pastef Ousmane Sonko et ses partisans ont tenu une conférence de presse pour reporter leur manifestation après la Tabaski. Juste après l’annonce, certains responsables de Bby et autres faucons du Palais ont fait des Tweets, des sorties et des contributions pour railler l’opposition dans sa « fuite » en avant. Justement, un grand marabout-médiateur n’a pas apprécié ces sorties inutiles de nature à attiser le feu. D’ailleurs nous souffle-t-on, le religieux a immédiatement appelé un haut responsable de l’Apr pour l’inviter à calmer le jeu et préserver la paix à travers ce report de manifestations.
Voici la réponse du soi-disant bouclier de Macky Sall en ces termes « Serigne Bi, nos sorties visant à défendre le président Macky Sall ne sont que du tintamarre ! Nous voulons seulement pousser l’opposition à se braquer davantage et acculer le président Macky contre un mur. Serigne bi…Tant que Macky ne sera pas dos au mur, il ne cherchera jamais un dauphin dans notre entourage (Apr) pour le remplacer. Et si toutefois l’Apr perd le pouvoir avec une tentative de 3e mandat, nous serons les grands perdants, nous cadres de l’Apr… » se justifie ce haut responsable de l’Apr dont les confidences ont été rapportées au quotidien « Le Témoin » par le même marabout. Vraiment, la politique politicienne a plusieurs cordes hypocrites à son arc.
Astech, une marque de très piètre qualité
« Bilahi Walahi !!! » jure « Le Témoin » quotidien, s’il y a une marque d’origine chinoise où les fabricants ou « ingénieurs » ont lamentablement atteint leurs limites, c’est bel et bien « Astech ». Une marque de très piètre qualité qui a su conquérir le marché sénégalais avec de nombreux produits électroménagers : Splits, ventilateurs, téléviseurs, congélateurs et cuisinières. Justement, il est question, ici, de cuisinière de marque Astech à gaz. Tenez ! Il y a moins d’un an, un de nos collaborateurs avait acheté une cuisinière (04 feux) dans un magasin agrée de Sandaga à Dakar. Une facture à l’appui, une garantie jurée ! Au bout de quelques quatre mois seulement, la poignée de la porte du four s’est mystérieusement cassée. Un dégat qu’aucune colle-métal n’avait réussi à réparer. C’est foutu ! Ensuite, les brûleurs s’éteignent les uns après les autres. Suivis par les boutons-manettes de la cuisinière qui cèdent un à un. Une fois allumée,
ne touchez surtout pas les couvercles et autres parties extérieures (Inox ou fer) de l’appareil qui risquent de bruler vos doigts. Tout surchauffe ! Hélas, au bout de quelques six mois, la cuisinière a fini par faire du « kharou » à la chinoise. Autrement dit « suicide » avant que l’appareil emmerdant ne soit viré de la cuisine. Le Sénégal, une vraie poubelle !
Drames de l'émigration : Macky Sall veut un contrôle renforcé des points de départ et des plages
En conseil des ministres hier, le Président de la République s’est incliné, à nouveau, devant la mémoire de migrants africains récemment disparus à Melilla. Il a aussi présenté les condoléances de la Nation aux familles éplorées de l’incendie et du chavirement de plusieurs migrants clandestins à bord d’une pirogue à Kafountine. Le chef de l’Etat demandera au gouvernement et particulièrement au Ministre de l’Intérieur, d’accentuer la lutte contre l’émigration clandestine par un contrôle renforcé des points de départ. Le président de la République a présenté également les condoléances de la Nation aux familles des cinq (05) élèves disparus au niveau de la plage de Tivaouane Peulh et demande au Ministre de l’Intérieur, en relation avec les collectivités territoriales concernées, d’accentuer la surveillance des plages non autorisées à la baignade.
Relance de l'élevage
Sur le développement des cultures fourragères et la relance de l’élevage, le Président de la République rappelle l’importance de ce sous-secteur dans la croissance et la promotion de la souveraineté alimentaire. Sous ce rapport, le Chef de l’Etat demande, aux Ministres en charge des Finances et de l’Elevage, de poursuivre les efforts de modernisation de l’élevage, en dotant le Fonds de Stabulation (FONSTAB) de ressources conséquentes (5 milliards FCFA/an), en vue de développer l’élevage intensif, de consolider les filières (notamment celle avicole), de même que l’autonomisation du Sénégal en lait et en viande. Le président de la République demande, dans cette perspective, au Ministre de l’Elevage et des Productions animales, en liaison avec les ministres en charge de l’Agriculture et des Collectivités territoriales, d’intensifier le déploiement national du programme de développement des cultures fourragères, à partir des zones pilotes définies en rapport, avec l’ISRA et l’Institut national de Pédologie.
Le statut général des fonctionnaires modifié
Les députés, réunis en séance plénière, ont adopté, mardi après-midi, le projet de loi n°09/2022 modifiant la loi n°61-33 du 15 juin 1961 relative au statut général des fonctionnaires. Le projet de Loi selon l’Aps a été défendu par la ministre de la Fonction publique et du Renouveau du service public, Mariama Sarr. «Le texte proposé a pour objet de modifier certaines dispositions de la loi (…) relative au statut général des fonctionnaires, notamment, celles prévues à l’article 67 pour étendre les exceptions ayant trait à l’encadrement du détachement des fonctionnaires, tout en relevant le seuil de 10% à 30%», a expliqué Mme Sarr. Elle a dit que «les deux dernières catégories prévues dans les exceptions ont bénéficié de la confiance du chef de l’Etat qui, aux termes de la Constitution, nomme à tous les emplois civils et militaires». «Cet assouplissement, exclusivement réservé aux détachements en qualité de député, de membre du gouvernement et d’ambassadeur, constitue une limitation au pouvoir du président de la République d’organiser les services de l’Etat», a-t-elle souligné. Dans cette dynamique, elle a annoncé qu’une autre limitation de la mobilité des fonctionnaires est introduite par le 6ème alinéa de l’article 67 de ladite loi qui fixe le nombre de fonctionnaires détachables pour une période de longue durée à 10% de l’effectif réel du corps. ‘’Ce seuil doit, donc, être relevé pour tenir compte des nouveaux objectifs», selon Mme Sarr.
Le statut général des fonctionnaires modifié (bis)
Le ministre Mariama Sarr a informé les députés que «la loi n°61-33 du 15 juin 1961, relative au statut général des fonctionnaires ne contient aucune disposition pertinente applicable à la situation du fonctionnaire nommé dans un corps encadré par une loi autre que celle régissant son cadre d’origine ». Par conséquent, a-t-elle précisé, il importe de fixer la procédure pour le traitement de ce changement de cadre qui ne correspond pas à une démission. Sous ce rapport, elle a dit que «l’adaptation
du statut général des fonctionnaires s’avère nécessaire ». Elle a en ce sens souligné que ’’le projet de loi, initié à cet effet, apporte les innovations suivantes’’. Selon elle, il s’agit de l’extension des exceptions prévues pour assouplir l’encadrement du détachement des fonctionnaires et le relèvement du plafond de l’effectif réel pouvant bénéficier de cette position, la consécration de la radiation du rôle du fonctionnaire du statut du cadre des fonctionnaires le régissant à la suite de sa nomination dans un autre corps relevant d’une autre loi. «Le relèvement de ce seuil est raisonnable au regard de l’évolution du nombre de fonctionnaires qui passe de 32. 000 en 1963, 127. 000 après l’audit physique et biométrique de 2012 à 150 000 agents environ actuellement», a-t-elle indiqué.