OUSMANE SONKO MISE SUR LA REDISTRIBUTION ÉQUITABLE DES RICHESSES
pour developper la region de kedougou

la mauvaise répartition des richesses dans la région de kédougou est à l’origine de la pauvreté notée dans cette partie du sénégal.
pour développer cette localité et réparer l’injustice faite par les pouvoirs publics, le candidat ousmane sonko compte procéder à la redistribution équitable
des ressources issues des contrats miniers et pétroliers. Contrairement à certains candidats à la présidentielle qui ont rallié par avion la région de Kédougou difficile d’accès, Ousmane Sonko et sa délégation ont préféré braver la chaleur et la poussière de la route chaotique qui y mène.
A un kilomètre de cette localité au relief accidenté Ousmane Sonko a été escorté par des moto jakarta conduites aussi bien par des hommes que des femmes. Au rythme des klaxons et des vrombissements des moteurs, le cortège s’est ébranlé vers le centre-ville.
Tout de blanc vêtu et debout dans le véhicule, Ousmane Sonko est entièrement recouvert de poussière rougeâtre. Sur la place publique de la ville, les responsables locaux sont revenus sur les maux qui gangrènent le pays bassari.
Il s’agit notamment du manque d’eau, de l’absence de routes et d’infrastructures sociales de base. D’où le cri de détresse du responsable des jeunes patriotes de la localité qui crie au bradage des ressources de Kédougou par les autorités étatiques au détriment des populations. «La situation de Kédougou est dramatique et inquiétante», renchérit Ousmane Sonko qui considère cependant que cette région présente trois atouts pour son développement. «Si on avait maximisé ces trois atouts, la région de Kédougou serait un paradis sur terre.
Le premier atout, c’est le potentiel minier. Sur 125 permis de recherches et d’exploitation minières, les 47 concernent la région de Kédougou. Le deuxième atout, c’est la position géographique de la région ouverte à la sous région.
A cela, s’ajoutent son relief et les chutes d’eau de Dindéféllo propices au développement de l’écotourisme. Comment une région peut avoir tout ce potentiel et être l’une des régions les plus pauvres du Sénégal, si ce n’est la plus pauvre. Kédougou est le symbole de l’injustice et du déséquilibre dans la répartition des richesses», tempête le candidat de Sonko Président. Très amer, le leader de Pastef affirme : «Au XXIe siècle, dire qu’il existe au Sénégal une région où seulement 10% de la population ont accès à l’eau potable distribuée selon le schéma hydraulique nationale,
c’est une honte pour notre pays».
Les autres maux dont souffrent les Kédovins sont liés à l’éducation, à la santé, à l’électricité et à l’accès des femmes aux financements. Face à ce tableau sinistre, il déclare que les kédovins souffrent, même si c’est dans la dignité. Un brin provocateur et railleur, Ousmane Sonko déclare :«Un candidat s’est promené ici pour faire son tourisme politique, parce qu’il y a sept ans en arrière, il a fait une litanie de promesses en plus de faire des conseils de ministres décentralisés en gaspillant des milliards avec sa délégation et en promettant près de 200 milliards à la région de Kédougou.
Il n’a absolument rien fait ici. Au lieu de faire son bilan, il vous propose un aéroport international. Quelqu’un qui est incapable de vous donner de l’eau potable, de construire des écoles ou de donner du travail aux jeunes, c’est celui là qui vient vous proposer un aéroport international». Pour Ousmane Sonko, il ne fait l’ombre d’aucun doute que le Président sortant ne respecte pas la population de Kédougou.
Pour laver l’affront, il invite cette dernière à sanctionner Macky Sall dimanche prochain. Le candidat de Sonko Président promet de remettre le pays sur les rails s’il accède à la tête du pays. «Notre priorité, c’est de développer les régions périphériques pour développer le Sénégal. Il faut commencer par la périphérie pour que les gens aient la fierté de rester chez eux et que tout le monde ne soit pas obligé de rester à Dakar», dit-il .
A l’en croire, l’économie sénégalaise se trouve dans les régions à travers la pêche, l’agriculture, les mines etc. Pendant ce temps, Ousmane Sonko soutient que cent milliards sortent de Kédougou chaque année sans que la région ne prenne sa part. «Pire, l’Etat du Sénégal n’y gagne absolument rien, parce que dans le contrat qui a été signé, l’Etat n’a que 10% des droits.
Les collectivités locales n’ont rien. Est-ce admissible ? Alors que le code prévoit des retombées destinées aux collectivités locales, en cas d’exploitation», précise Ousmane Sonko qui considère qu’une partie de la production doit rester au Sénégal. Pour lui, les entreprises minières doivent impérativement recruter les fils du pays en contrepartie d’un salaire décent. D’ailleurs, il promet de renégocier tous les contrats miniers pétroliers et gaziers.