«POURQUOI J’AI CHOISI IDRISSA SECK..»
Entouré des différents responsables de son Mouvement pour un Sénégal d’Ethique et de Travail (MSET), Hélène Tine a confirmé sa décision de soutenir le candidat Idrissa Seck.

Cc’était lors d’un point de presse tenu à son domicile à Thiès. cette décision, selon elle, est unanime au sein de son mouvement. Elle n’a pas manqué de décliner les raisons pour lesquelles, elle a porté son choix sur «le seul candidat rescapé de Manko Taxawu Sénégal, après le filtre du parrainage»
Devant les responsables du Mouvement pour un Sénégal d’Ethique et de Travail (MSET) dont elle est la présidente, Hélène Tine a confirmé hier son soutien au candidat de la coalition « Idy 2019 ». Selon elle, les différents responsables du mouvement de Thiès se sont réunis samedi dernier, pour prendre à l’unanimité cette décision. Revenant sur les raisons qui fondent cet accompagnement avec «le seul candidat rescapé de Manko Taxawu Sénégal, après le filtre du parrainage», l’ex-député Hélène Tine affirme que le projet de société qui avait fondé le premier compagnonnage se reflète dans le programme décliné par le candidat Idrissa Seck. «Ne serait-ce que cet aspect, il fallait s’inscrire dans la continuité, malgré les couacs et les divergences notés lors des élections législatives.
Au niveau de MSET, nous ne pouvons pas prôner l’éthique et décider sur la base de malentendus ou de divergences politiques qui doivent être dépassés selon un contexte bien défini», explique-t-elle avant d’ajouter : «c’est un choix d’abord soustendu par la logique, car le même compagnonnage avait été de mise lors des dernières élections législatives et le mouvement a voulu s’inscrire dans une dynamique de constance». Si l’idéal qui avait scellé ce compagnonnage en 2017 est exclusivement orienté vers l’intérêt du Sénégal et des Sénégalais, argue Hélène Tine, il fallait absolument aller dans le sens de la confirmation à l’occasion de l’élection présidentielle à venir. «C’est aussi un choix motivé du fait que le candidat Idrissa Seck a une expérience de la gestion de l’Etat, que personne ne peut nier car au cours de ces 30 dernières années, il a été au cœur de l’Etat». Pour l’ancien progressiste, cette expérience de la gestion de l’Etat est fondamentale dans le choix du futur président de la République, qui doit relever les défis auxquels le pays est confronté.
De l’avis d’Hélène Tine, Idrissa Seck a été un précurseur pour avoir quitté le premier cette coalition après seulement un an de compagnonnage. A l’époque, il était part incompris, mais le temps lui a donné raison. «Il y a eu de très beaux slogans comme la patrie, avant le parti. Mais si on ne brandit pas la carte du parti, on ne peut avoir aucune responsabilité, même dans la fonction publique actuellement maquillée dans son ensemble», pestet-elle. A en croire Hélène Tine, la gestion vertueuse s’est traduite par une dilapidation effrénée des ressources publiques. «L’affaire du Prodac est là pour le confirmer. Et au lieu de prendre en charge ces questions, le pouvoir n’a eu rien d’autre à faire que de s’acharner sur des hommes politiques comme Khalifa Sall, pour les besoins d’entreprises de liquidations politiques». Selon Hélène Tine, toutes ces questions se retrouvent dans le projet qu’Idrissa Seck propose aux Sénégalais et qui prend en compte toutes les préoccupations du MSET
«ME WADE BAT CAMPAGNE A SA FAçON»
Lors de ce point de presse, l’ex député Hélène Tine s’est prononcée sur la dernière sortie de l’ancien Président Me Abdoulaye Wade. Selon elle, le pape du Sopi n’appelle pas au boycott, car il était au cœur du système en 2012, il bat campagne à sa façon. «C’est tout à fait normal. Même s’il n’a pas donné une consigne de vote, il n’est pas d’accord sur ce qui se passe dans le pays. En 2012, il y avait un boycott non déclaré, car seuls Me Wade et Macky Sall avaient battu campagne, tous les autres candidats pensaient que les carottes étaient déjà cuites et ont préféré rester entre la place de l’Obélisque et le place de l’indépendance. C’est dire que le peuple souverain est le seul maitre à bord et aucun homme politique ne peut le pousser au boycott», déclare Hélène Tine