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IMMERSION AU CŒUR DE LA MAFIA DES SOINS

Les cabinets d’imagerie médicale pullulent à Dakar avec des tarifs accessibles. Dans la liste de soins proposés, ces spécialistes soignent presque toutes les maladies.

AICHA GOUDIABY, ABLAYE.G. SARR et IBRAHIMA KANDE  |   Publication 06/11/2020

Les cabinets d’imagerie médicale pullulent à Dakar avec des tarifs accessibles. Dans la liste de soins proposés, ces spécialistes soignent presque toutes les maladies. Un business illégal, selon l’Ordre des médecins du Sénégal, tenu par des rabatteurs qui utilisent les réseaux pour attirer les clients et se faire le maximum de sous. L’Observateur a fait une immersion dans de l’immeuble Sun Home, au rond-point de Ngor. 

Le smartphone en main, Ndéye Amy Diop passe son temps libre sur les réseaux sociaux. Par un coup du hasard, elle tombe sur un post proposant des services médicaux. Sur Facebook, elle lit : «Notre cabinet (médecine chinoise) vous fait un diagnostic avec une machine qui détecte et sort toutes les anomalies causant le dysfonctionnement érectile. Il vous propose une gamme de produits à effet immédiat fortifiant du corps sans effets secondaires ni substances chimiques ou toxiques. Nous prévenons, traitons ou encore accompagnons les personnes ayant des soucis de santé comme : l’hypertension artérielle, l’Avc, le diabète, l’asthme, l’arthrose, l’hémorroïde, l’infertilité, l’impuissance sexuelle, l’ulcère gastrique ou duodénale, la stérilité masculine ou féminine, la constipation, l’alopécie, le psoriasis, etc.»

La liste des soins proposés est loin d’être exhaustive. La jeune dame apprend aussi dans l’annonce que le cabinet effectue des massages à 5 000 F Cfa contre la fatigue, le stress et les maux de dos fréquents. Curieuse, elle tapote vite sur son clavier et compose l’un des deux numéros de téléphone mis sous le post pour se renseigner. Au bout du fil, un homme se présente sous le nom de Abdou Fall, un agent dudit cabinet. D’abord, il rassure Ndéye Amy Diop de la véracité de leur offre avant de convenir d’un rendez-vous avec elle. «Notre cabinet se trouve en face du rond-point Ngor (Dakar). Une fois là-bas, tu me fais signe et je viens te chercher.»  Le rendez-vous acté, elle y va sans arrière-pensée. Pleine d’espoir. Sur place, elle rappelle M.Fall qui vient la conduire dans un immeuble de trois étages, à quelques pas du rond-point Ngor. Devant les locaux, sont pointés des agents de sécurité. Il faut subir un test de température frontal et se nettoyer avec du gel pour pouvoir accéder.

A l’intérieur, il y a un énorme rush de patients. dans la salle d’accueil. Chacun attend son tour. Orientée vers le guichet, Ndéye Amy achète son ticket de consultation à 6 000 F Cfa. Elle est la 36e patiente à venir se faire consulter, alors qu’il n’est que 12 heures. Elle est admise dans la salle de consultation N3 et en sort quelques minutes plus tard avec un sachet de produits bio. «J’ai des problèmes de nerfs. J’ai du mal à me coucher correctement. J’ai passé des journées entières cloitrée dans ma chambre. Quand je l’ai expliqué au médecin, elle m’a mise sur une machine scanner pour voir mes anomalies. Après 4 minutes, les résultats de l’écran ont montré que j’ai une maladie des nerfs périphériques. Le médecin m’a ensuite prescrit des produits biologiques que j’ai achetés. En venant, j’avais 50 000 F Cfa en poche et là je rentre les mains vides. J’ai tout dépensé ici, espérant avoir de bons résultats.»

«Ces cabinets dispensent des soins standards pour toutes les pathologies»

Des cabinets d’imagerie médicale, cachés sous le label de la médecine chinoise, il y en a aujourd’hui la tonne et le quintal à Dakar. Inconnus du fichier de l’Ordre des médecins, ils consultent, prescrivent des ordonnances et pratiquent des soins milliers de Sénégalais par jour. Au su et au vu de tous.  Selon Marème Fall, présidente honoraire de l’association des sages-femmes du Sénégal – lire par ailleurs son interview- qui a été la première à attirer l’attention de L’Observateur sur ces «vendeurs d’illusions», «les patients ne fréquentent pas ces cabinets d’imagerie médicale sous indication médicale. «C'est de bouche à oreille et à travers la communication par les réseaux sociaux, qu’ils se rendent dans ces cabinets. Le système de santé est pyramidal, de bas en haut, la référence est ainsi articulée. A ce que je sache, ces cabinets d’imagerie médicale ne rentrent pas dans ce processus de soins pour faire l'objet de prescriptions, encore moins de référence», explique-t-elle. Avant de lancer un énorme cri d’alerte : «C’est périlleux, ces cabinets dispensent des soins standards pour toutes les pathologies.»

A côté de ce cabinet qui se trouve à l’immeuble Sun Home de Ngor, il y a la Team BIO Sénégal aussi spécialisée dans le Traitement chinois 100% bio à Dakar plateau avenue Mandela, HAOQI, un autre cabinet spécialisé dans la vente «de compléments alimentaires réputés mondialement et très efficaces pour la prévention et le traitement de beaucoup de maladies.» Sur les réseaux sociaux, difficile de passer à côté de leur publicité. En image, elle montre les différents traitements qui y sont pratiqués. Pour se faire traiter, il suffit d’acheter un ticket à 6 000 frs et presque chaque jour, des vidéos de supposés patients sont diffusées pour attirer la clientèle. Surtout que ces espaces sont devenus très prisés. Abdoul Fall du cabinet de Ngor explique : «Ce cabinet a vécu maintenant plus d’un an et les gens y viennent chaque jour. Du lundi au samedi, des patients viennent pour se faire consulter et suivre des traitements. On reçoit au moins 100 patients par jour. Nous avons trois machines détectrices d’anomalies qui montrent tout ce qui ne va pas dans l’organisme.» Un matériel sophistiqué qui a convaincu Ndéye Ami. «J’ai été attirée par l’accessibilité du coût de la consultation (6 000 F Cfa). Aucun médecin ne m’a envoyée ici. Je suis venue de mon propre gré. Comme beaucoup de patients qui sont là.»

Comme beaucoup de patients aussi, Ndéye Ami a des doutes sur la fiabilité de leur traitement. Une escroquerie ? Abdou Fall en rit et assimile leur traitement à une révolution médicale. «Je pense que personne ne peut exercer le métier de médecine sans l’autorisation de l’Etat. Si nos produits n’étaient pas bons, les autorités du Port autonome de Dakar n’allaient pas les laisser entrer dans le pays. Tous nos produits passent par le port et son contrôlés. Nous avons des médecins sénégalais qualifiés.» Selon lui, le cabinet appartient à des Chinois, mais a une autorisation de l’Etat du Sénégal. Si nos prix sont accessibles à tous, c’est parce que la médecine chinoise est différente de celle des hôpitaux sénégalais. Tout se passe bien ici. Tous les patients qui y viennent rentrent avec satisfaction», jure Abdou Fall, sûr de son propos. 

«Après dix jours, je ne vois aucune amélioration dans mon traitement»

Ses vérités sont balayées d’un revers de la main par Bira Seck. Le septuagénaire qui quitte Guédiawaye (Dakar) à 9 heures pour suivre son traitement n’a pas encore trouvé son compte. Même après deux semaines de traitement. Le vieux souffre de maux de dos, de crampes aux jambes, de maux de tête et d’insomnie.

Dans un caftan gris, il tient un sachet aux couleurs du cabinet (rouge blanc), contenant des produits biologiques. Le pas pressé, il sort des locaux pour affréter un taxi. Intercepté, le vieux, l’air épuisé, s’indigne de «l’inefficacité» du traitement qu’il reçoit de ce cabinet chinois. «Avant de venir, aucun médecin ne m’avait prescrit une ordonnance. Cela fait plus de dix jours que je suis leur traitement, mais je ne vois aucune amélioration. Rien n’a changé pour le moment. Je sens toujours mes maux. Alors que j’ai déjà dépensé 45 000 F Cfa pour acheter la moitié des produits prescrits», se désole Bira Seck. Il dénonce le fait que les prix des produits bio vendus par ce cabinet soient excessifs. «Le coût de la consultation est très abordable. Par contre, on remarque que les produits que le cabinet nous prescrit sont trop chers.

Et le problème est que c’est seulement eux qui peuvent les vendre. Ça coûte cher. J’ai vu un patient qui a payé plus de 100 000 F Cfa pour seulement des produits bio», s'alarme-t-il. En plus, le vieux Bira constate que les scanners des autres hôpitaux publics ou privés du pays sont plus efficaces que ceux de ce cabinet. «Les images de machines détectrices d’anomalies du cabinet de la médecine chinoise ne sont pas trop claires à mes yeux. J’ai du mal à les lire. Et les médecins expliquent mal les choses.»

«Un business très lucratif»

Sur une chaise en bois, derrière la foule de patients venus se faire soigner, E. Bâ a le téléphone scotché à l’oreille. En chemise blanche assorti d’un pantalon noir, il est un agent dudit cabinet. Le jeune homme est employé comme courtier. Il reçoit les appels de visiteurs, les incite à venir et leur indique le siège de leur cabinet. «Nous sommes là de 8 heures 30 minutes à 16 heures. il faut venir avec votre pièce d’identité et 6 000 F Cfa pour le ticket de consultation», lâche-t-il. Avant d’engager une conversation avec un patient assis à côté. «La société est créée par des Chinois», confirme l’agent. Employé dans la structure depuis le mois d’avril dernier, le trentenaire explique les modalités d’adhésion dans ce cabinet. «Pour travailler dans ce cabinet, il faut débourser 16 000 F Cfa pour suivre une formation en marketing d’une durée de 5 jours», lâche M. Bâ.

Notre rôle, poursuit-il, c’est de faire des annonces sur les réseaux sociaux et inciter les  gens  à venir se faire consulter. «Nous sommes plus de 50 agents (hommes et femmes) et chacun partage l’annonce sur sa page Facebook en y laissant son contact. Si on fait venir un patient et le pousse à acheter à se faire consulter, on gagne 3 000 sur les 6 000 F Cfa du ticket de consultation. Et si c’est pour un massage, on gagne 2 000 F Cfa. C’est un business très lucratif, parce qu’on peut descendre avec au moins plus de 20 000 F Cfa par jour. Moi, je peux accueillir 4 à 7 patients par jour», se réjouit M. Bâ.  En dehors de cet argent qu’ils gagnent dans la vente des tickets, l’agent affirme que ces «courtiers» perçoivent chaque mois un salaire provenant de la vente des produits bio. «A la fin de chaque mois, certains agents reçoivent 25 à 30% de la somme des produits qu’ils ont vendus et d’autres 7%. Tout dépend du profil de l’agent. Il y a des anciens et des nouveaux agents», chuchote-t-il le sourire en supplément. 

DR SERIGNE FALILOU SAMB, GYNECOLOGUE, MEDECIN ECHOGRAPHISTE : «Les personnes qui les fréquentent peuvent mettre en jeu leur pronostic vital»

Manager de la Polyclinique Louis Pasteur de Rufisque et membre du Conseil national de l'Ordre des médecins du Sénégal, Dr Serigne Falilou Samb milite pour la fermeture de ces cabinets d’imagerie médicale qui sont «illégaux». Les personnes qui les fréquentent peuvent, selon lui, mettre en danger leur propre santé et mettre en jeu leur pronostic vital.

«L'exercice de la médecine au Sénégal est régi par la Loi 66 069 du 04 juillet 1966. Cette loi stipule : ‘’Nul ne peut exercer la profession de Médecin s’il n’est : titulaire soit du diplôme d’Etat sénégalais de Docteur en Médecine, soit d’un diplôme étranger reconnu équivalent en application des dispositions en vigueur en matière d’Enseignement supérieur ; de nationalité sénégalaise ou ressortissant d’un Etat ayant passé avec le Sénégal une convention impliquant le droit d’établissement réciproque des médecins nationaux dudit Etat ; les ressortissants des pays non francophones devront en plus justifier d’une connaissance suffisante de la langue française ; inscrit au tableau de la ou des sections de l’Ordre des Médecins correspondant au mode d’exercice de la Médecine qu’il pratique.

Cette dernière condition ne s’applique pas aux Docteurs en Médecine appartenant au cadre actif du service de santé de l’Armée sénégalaise, non plus qu’aux médecins militaires étrangers servant au titre de l’assistance militaire.’’ Ces cabinets n'obéissent à aucune de ces conditions, donc ils sont illégaux. Les personnes qui les fréquentent peuvent mettre en danger leur propre santé et peuvent mettre en jeu leur pronostic vital. La santé est un secteur réglementé. Cette anarchie peut désorienter le système et remettre en cause l'efficacité et surtout la traçabilité des soins de santé. Ces cabinets doivent être fermés pour préserver la santé des Sénégalais.

L'ouverture des cabinets d'imagerie est réglementée et bien encadrée. L'Ordre national des médecins donne toujours un avis éclairé avant que le ministère ne les autorise, ce qui n'est le cas de la chinoiserie. Le problème au Sénégal est que la santé n’est ni une priorité pour l'Etat, ni une priorité pour le gouvernement. La santé a un prix et un coût, et son financement est un tout impliquant tout le monde.»

MAREME FALL, PRESIDENTE HONORAIRE DE L’ASSOCIATION DES SAGES-FEMMES DU SENEGAL : «La législation en vigueur devrait sévir»

Le constat, c’est que des cabinets d’imagerie médicale foisonnent à Dakar. Est-ce que les patients qui les fréquentent y vont munis d’une ordonnance ou d’une prescription médicale ?

C'est la triste réalité. Les patients ne fréquentent pas ces cabinets d’imagerie médicale sous indication médicale. C'est de bouche à oreille et à travers la communication par les réseaux sociaux, qu’ils se rendent dans ces cabinets. Le système de santé est une pyramidale, de bas en haut, la référence est ainsi articulée. A ce que je sache, ces cabinets d’imagerie médicale ne rentrent pas dans ce processus de soins pour faire l'objet de prescriptions, encore moins de référence. En tout cas, il urge que la tutelle fasse l’état des lieux et agit, afin d'éviter les dégâts, si les compétences sont non avérées ou non certifiées.

Y a-t-il des risques encourus pour les patients qui fréquentent ces cabinets ?

Il est noté que le diagnostic des patients n'est pas notifié. Il s'y ajoute que ces cabinets dispensent des soins standard pour toutes les pathologies. Ce qui est hasardeux et inapproprié et pourrait être périlleux pour les demandeurs de services de santé. Il faut aussi noter que ces cabinets impactent négativement les structures de santé. Ce qui engendre des difficultés sur leur gestion, mais aussi les indicateurs réels de santé. Les autorités en charge de la santé des populations devraient être plus regardants pour éviter le pire pour les populations. En partenariat avec le ministère de la Santé et de l’action sociale, il urge d’effectuer des inspections sanitaires pour édifier les gens sur le respect ou non des normes nationales en matière de santé, chaque pays étant souverain. Le cas contraire, la législation en vigueur devrait sévir, car le droit à la santé est un droit fondamental.

Cette ruée vers ces cabinets d’imagerie médicale n’est-elle pas le résultat d’un échec de la politique sanitaire du pays qui exclut les populations à faible revenu ?

La grande fréquentation de ces cabinets, comme d'ailleurs celle des guérisseurs, serait liée à plusieurs déterminants de divers ordres. Il y a d’abord le faible revenu des populations face aux soins souvent coûteux. Ensuite, le problème des services de soins peu conviviaux où les droits des patients ne sont pas souvent respectés et les informations sur leur santé sont parcellaires. Il y a aussi le cas des facteurs socioculturels qui constituent également un poids dans les prises de décisions en matière de soins médicaux.

NB : Les noms des patients ont été changés

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