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LES DIALYSES SOUFFRENT TOUJOURS LE MARTYRE

Si on estime les malades pris en charge dans les structures de santé du public au nombre de plus de 800 mille, près de 200 mille malades du rein et insuffisants rénaux se soignent dans le privé

Denise Zarour MEDANG  |   Publication 10/03/2023

Si on estime les malades pris en charge dans les structures de santé du public au nombre de plus de 800 mille, près de 200 mille malades du rein et insuffisants rénaux se soignent dans le privé où certains sont sur la liste d’attente et le seul moyen d’entrée dans le public reste la mort d’un patient sous dialyse. Il s’y ajoute les difficiles conditions pour l’accès aux soins.

La communauté internationale a célébré la Journée du rein hier, jeudi 9 mars. Une occasion pour faire de la prévention et prodiguer des conseils pour une meilleure santé de nos reins. Au Sénégal, les personnes qui souffrent de rein défectueux sont très nombreuses et la majorité est obligée de passer par les séances de dialyse pour purifier son sang. Dans cette prise en charge, les problèmes se multiplient d’année en année. Le secteur public de la santé n’a toujours pas trouvé les moyens pour absorber tous les malades. Et ceux qui n’ont pas de place pour bénéficier de la gratuité de la dialyse, dans les structures publiques du pays, se retrouvent dans le privé où ils devront débourser 60 mille voir 80 mille FCFA pour une séance, alors qu’il leur en faut deux voire trois par semaine. Il s’y ajoute le prix des analyses et autres médicaments. Une situation intenable pour beaucoup de malades qui vivent des ruptures répétées du traitement ou encore ont recours à la médecine traditionnelle, avec tout le risque qui en résulte. A cause de la cherté du traitement, beaucoup de couples ont volé en éclat, des mariages brisés, des familles abandonnées, des enfants laissés à leur propre sort.

Fatou Sylla, originaire de Touba, a été abandonnée par son mari après la déclaration de la maladie. «Les séances de dialyse sont très coûteuses dans le privé. Mon mari n’avait pas les moyens de me prendre en charge et il a demandé tout simplement à ce que je rentre chez mes parents pour chercher assistance. Aujourd’hui, malgré mon éligibilité dans une des structures publiques du pays, mes parents et mes frères se donnent la main pour me payer mes analyses, me soutenir pour l’alimentation et le transport», a-t-elle laissé entendre.

Pour cette année, la délocalisation du Centre de dialyse de l’hôpital Aristide Le Dantec au Hangar des pèlerins de l’aéroport Léopold Sédar Senghor a beaucoup perturbé les malades. Ils étaient nombreux à décrier les conditions de prise en charge mais aussi l’accès difficile au lieu. C’est le cas de Ndeye Fatou Dièye, qui quitte Thiaroye pour ses séances de dialyse. «Le site est logé en retrait du quartier. Pour y accéder, il faut prendre un taxi ou encore marcher quelques kilomètres après la descente du bus. Après la séance, avec la fatigue, il est toujours difficile de rejoindre l’arrêt. Des fois, ce sont les malades véhiculés qui viennent à notre secours», a-t-elle lancé.

«FAUTE DE PLACE DANS LE PUBLIC, IL FAUT ATTENDRE LA MORT D’UN BENEFICIAIRE DE DIALYSE POUR PRETENDRE A UNE PLACE»

Si le Centre de Le Dantec accueille le plus important nombre de malades, il est aussi souvent confronté à des ruptures d’intrants qui rendent impossible les séances de dialyses, d’après les associations de soutien aux personnes souffrant de maladie du rein. Les autres centres comme l’hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff ou encore Dalal Jamm connaissent des pannes répétées de leurs machines de dialyse. Aujourd’hui, même si l’hémodialyse est gratuite dans certaines structures de santé, les médicaments ne le sont pas. Les ordonnances, les bilans médicaux s’accumulent et il faut les faire. Dans cette perspective, les personnes bénéficiaires des hémodialyses demandent au gouvernement de leur venir en aide, à travers la solidarité nationale ou encore les Bourses de sécurité familiale.

Dans une dynamique de maillage du pays, 23 Centres de dialyse ont été implantés, au moment où l’une des associations de soutien des malades du rein faisait une prévision de 48 Centres de dialyse pour résorber le gap, en 2016. «Le pays compte 19.500 insuffisants rénaux dont 8.000 à Dakar. Le taux brut de croissance annuelle serait de 4.000 insuffisants. Un taux qui ira crescendo car les diabétiques et les hypertendus, eux-mêmes en croissance exponentielle, sont le réservoir naturel de l’insuffisance rénale.

A en croire le mouvement, le Sénégal a besoin de 48 Centres de dialyse pourvus de 1191 générateurs, dont 635 à Dakar, pour un coût total de 17 milliards de FCFA dont 865 millions pour absorber le gap de malades en attente», disait El Hadj Hamidou Diallo. Et d’ajouter : «en attendant la disponibilité de ces ressources financières, les insuffisants rénaux meurent et continuent de mourir dans l’indifférence nationale, faute de place dans le public où il faut attendre la mort d’un bénéficiaire pour prétendre à une place».

LUEUR D’ESPOIR AVEC L’ANNONCE DU DEMARRAGE DE LA TRANSPLANTATION A LA FIN MARS

Du côté du ministère de la Santé et de l’Action sociale, en 2022, on a procédé au recrutement de 30 prestataires pour la formation au master en suppléance rénale à la Faculté de médecine de Dakar. La loi sur la transplantation rénale qui doit soulager le calvaire de la population souffrant d’insuffisance rénale est toujours à la traine, depuis son adoption en 2016. Patients comme médecins sont en attente de sa mise en œuvre, afin de faciliter le démarrage de l’implantation. Toutefois, une lueur d’espoir renait, avec l’annonce du professeur Fary Ka, président du Conseil national du don et de la transplantation (Cndt), pour le démarrage de la transplantation à la fin du mois de mars.

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