VIDEORUGBY, UNE MAL AIMÉE DES DISCIPLINES SPORTIVES?
Au Sénégal, il y a des sports qui sont politiquement rentable, économiquement profitable et socialement adoptable. Parmi ces sports, il y a la lutte et le football. En revanche, beaucoup d’autres sport sont presque orphelins et parfois catalogués

Dans la deuxième partie de cet entretien, le coach de Rugby Alexis Arnal Bass nous parle de cette discipline sportive, bien présente au Sénégal, pratiquée par des Sénégalais y compris dans les banlieues et ce, en dépit du manque de soutien.
Au Sénégal, trois disciplines sportives, voire une, ont (a) l'attention de l’Etat et/ou des sponsors. Ce sont respectivement le football, la lutte et de manière marginale, le basket.
Le football et la lutte par exemple, sont très populaires. Le football a toujours eu le soutien des autorités en termes de financement, sur le plan symbolique et moral. C’est souvent une cause nationale quand Les Lions/Lionnes vont participer à des compétitions.
De même dans la lutte, quand bien même la présence de l'État n'est pas manifeste, au moins les sponsors soutiennent cette discipline pour y faire du business.
En revanche, la plupart des autres disciplines sportives, à part peut-être le basket, n'ont pas le soutient qu’il faut pour émerger. C’est dans cette catégorie de sport délaissé, que se place le du Rugby, encore considéré, à tort, comme un sport de toubab, ou un sport trop violent. Pourtant, malgré les maigres moyens de l'équipe nationale du rugby, elle fait des résultats lors des grandes compétitions.
Même si les autorités ne font pas une remise symbolique du drapeau aux joueurs quand ils doivent partir en compétition comme c’est le cas avec le football ou le basketball.