L’AGEROUTE AU BANC DES ACCUSES
«Au plus tard ce lundi (4 février, ndlr), les Dakarois privés d’eau, pourront retrouver leur liquide précieux».

Cette assurance est du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye, qui a effectué hier, dimanche 3 février, une visite de chantier des travaux de réfection de la conduite d’eau endommagée sur la route du Front de Terre.
Depuis le vendredi dernier 1er février 2019, les populations des quartiers riverains du Front de Terre sont privées d’eau à cause d’un tuyau endommagé par Labosol/AGTS, une société qui travaille pour l’Ageroute, selon la Sénégalaise des eaux (Sde). Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye, en visite hier, dimanche 3 février, sur le terrain pour s’enquérir de l’évolution des travaux sur la route du Front de Terre, a tenu à rassurer les populations de Dakar.
Ainsi, il a annoncé le retour à la normale dans la distribution de l’eau potable dans les 24 heures, à savoir ce lundi, au plus tard. «Présentement, une solution technique a été trouvée. Et, la remise d’eau va s’effectuer progressivement. Nous avons tous remarqué que la fuite a été réparée. Dans 24 heures, la situation va se rétablir. Les services de la Sde et de la Sones sont à pied d’œuvre», a déclaré le ministre de l’Hydraulique face à la presse. Tout en précisant «que plus de 90 camions ont été mis en service pour soulager la population».
Au niveau de la population, l’attente parait très longue. Depuis plus 48 Heures, aucune goutte d’eau n’a coulé des robinets. «J’ai passé toute la nuit du samedi au dimanche à guetter le retour de l’eau, mais en vain. Les robinets n’ont pas coulé. Ce qui a fait que nous avons acheté les bouteilles d’eau filtrés pour les besoins de la famille», a fait savoir cette mère de famille dépassée par la situation. Et de poursuivre : «les citernes d’eau annoncée par la Sde pour soulager les populations ne sont pas arrivées aux Hlm».
En attendant le retour du liquide précieux, les habitants des quartiers riverains affectés par cette panne prennent leur mal en patience.
Denise ZAROUR MEDANG