NATAAL MAG SENSIBILISE LES ÉTUDIANTS DE L’UCAD
«Nataal Mag» a investi, samedi dernier, la Faculté de Biologie végétale de l’Ucad, afin de sensibiliser les étudiants sur la dégradation des écosystèmes.

Reporters photographes, cheikh Tidiane Ndiaye et Abdou cissé ont organisé, le week-end dernier, une exposition à la Faculté de Biologie végétale (Ucad) sur le thème de la pollution de la baie de Hann. A travers les 66 photos qu’il a exposées, le binôme a voulu sensibiliser les enseignants et étudiants de la Faculté de Biologie sur la détérioration des écosystèmes et ses conséquences sur l’agriculture etles ressources naturelles. ce qui expose les populations vulnérables à de nombreux fléaux tels que la faim.
«Nataal Mag» a investi, samedi dernier, la Faculté de Biologie végétale de l’Ucad, afin de sensibiliser les étudiants sur la dégradation des écosystèmes. Reporters photographes, Cheikh Tidiane Ndiaye et Abdou Cissé ont suspendu 66 photos sur les 120 que compte l’exposition «Pollution de la baie de Hann». Ces tableaux en couleurs dévoilent dans les moindres détails la dégradation, au fil des dix ans, de captures, des matières plastiques, des ordures ménagères, des filets de pêche refoulés par les eaux de la baie. Mais aussi la pollution des canaux à ciel ouvert, des usines qui jonchent la côte, braquées dans la baie.
L’abattoir de Dakar déverse, lui, une eau rougeâtre et des restes de cornes, des peaux d’animaux… dans la nature. Le tableau qui a capté l’attention est un arrêt sur image des algues vertes issues de la pollution des eaux de la baie. «Ces algues changent de textures et de couleurs par rapport aux saisons», souligne Mbacké Seck, un habitant de Hann.
Organisé avec l’appui deOsiwa (Open Society Initiative for West Africa), ce projet de sensibilisation de «Nataal Mag» est un support pédagogique qui a été exposé au parc de Hann, à la place Mamadou Diop de Yoff et aux communautés de Hann. Selon Cheikh Tidiane Ndiaye, cette expo constitue un travail de conscientisation et va se poursuivre dans les écoles primaires «afin de changer la vision des potaches sur des questions liées à la protection des écosystèmes».
A côté de «Nataal Mag», ajoute Malamine Manga, «il faut que les acteurs du secteur de l’environnement sensibilisent les populations sur les conséquences désastreuses de la pollution des sols, de l’air et de l’eau. La pollution des eaux marines entraînera à la longue la raréfaction des ressources halieutiques, et va causer des maladies inconnues chez l’homme. La sensibilisation à travers des photos impulse un changement de comportements afin de trouver des solutions», soutient Malamine Manga, doctorant en biologie végétale.