«L’AFRIQUE DU SUD EST UNE EQUIPE SOLIDE DEFENSIVEMENT MAIS NOUS…»
Youssoupha Dabo ne s’enflamme cependant pas et s’attend à une rencontre compliquée contre l’Afrique du Sud ce mercredi.

Auteur d’un premier tour de haut vol (3 victoires en 3 matches), l’équipe nationale junior du Sénégal fait forte impression en cette 21ème édition de la CAN des moins de 20 ans.
Intouchable lors des phases de poule avec un carton plein, le Sénégal a confirmé son rang de favori de la compétition. Trois succès probants dans une poule relevée, qui témoignent de la volonté des « Lionceaux » de batailler ferme pour le trophée. En dépit de ce bon début de tournoi, le coach des Lionceaux ne s’enflamme pas même s’il tire un bilan plus que satisfaisant de ce premier tour. « Nous venons de boucler la phase de groupe avec ce match contre le Burkina qui s’est soldé par une victoire. Nous avons fait trois matches pour autant de victoires. Je pense que c’est un bilan positif et c’est bien aussi pour la confiance du groupe. Cela nous renforce aussi dans l’idée que nous avons par rapport au travail que nous fournissons et la façon d’aborder les matches. Maintenant on va attaquer les matches à élimination directe. On avait comme objectif de finir dans les deux premières places de la poule qualificative pour les demi-finales. On l’a obtenu. Ce qui reste à faire c’est de continuer à avancer. Ce ne sera pas facile parce que les matches de poules ne l’ont pas été » souligne Youssoupha Dabo.
« IL NE FAUT PLUS CALCULER »
Meilleure attaque du tournoi et deuxième meilleure défense, les hommes de Youssoupha Dabo devront se défaire d’une coriace équipe de l’Afrique du Sud pour une place en finale. Un match difficile qui attend les coéquipiers de Youssouph Badji dont l’entraineur en est conscient. Il assure que son équipe a les arguments nécessaires pour s’imposer devant les Bafanas-Bafanas. « Maintenant on va attaquer la phase où on aura des matches couperets. Il ne faut plus calculer. Il faut jouer et se donner les moyens de passer. On a un match mercredi contre l’Afrique du Sud qui est une équipe solide surtout défensivement. C’est une équipe qui ne concède pas beaucoup d’occasions et sur les trois matches ils n’ont encaissé qu’un but. Ça confirme la solidité défensive mais nous on a des arguments valables offensifs. Si on s’applique bien et si on y met tous les ingrédients nécessaires on les mettra en difficulté. On ne maitrise pas le résultat du match avant de le jouer, ce qui est important c’est de bien travailler mais aussi répéter les repères offensifs et défensifs qu’on essaie de mettre en place lors des entrainements. Il faut être très fort aux entrainements pour bien aborder les matches. On est sur une bonne dynamique et il faut continuer de travailler comme ça et ne pas se prendre la tête. On verra jusqu’où on va s’arrêter » indique l’entraineur des « Lionceaux ». Ce dernier qui rêve de marcher dans les pas de son prédécesseur, Joseph Koto, qui a disputé deux finales d’affilée (2015 et 2017), voire même plus s’il remporte le trophée au soir du 17 février.