LE CIO ETALE SES RESERVES
La commission exécutive du Comité International Olympique (CIO) prend note du projet de la FIFA de modifier le calendrier des compétitions de football et d’organiser la Coupe du monde tous les deux ans

Depuis le début du mois de septembre dernier, la Fifa s’est planchée sur une réforme du calendrier international et le passage à une Coupe du monde biennale. Le président de l’Uefa, Aleksander Ceferin a été la première personnalité à y opposer un niet catégorique en rejetant une telle idée qu’il a qualifié d’”impossible” au vu du calendrier déjà surchargé, et qui selon lui, “diluerait” le “joyau” du football mondial. Mais ce week-end, c’est le Comité international olympique présidé par l’Allemand Thomas Bach qui est monté au créneau pour étaler ses réserves, voire ses craintes.
La commission exécutive du Comité International Olympique (CIO) prend note du projet de la FIFA de modifier le calendrier des compétitions de football et d’organiser la Coupe du monde tous les deux ans, note-t-on dans un communiqué parvenu à la Rédaction de sudquotidien.sn. Un certain nombre de Fédérations Internationales (FI) d’autres sports, de fédérations nationales de football, de clubs, de joueurs, d’associations de joueurs et d’entraîneurs ont exprimé de fortes réserves et fait part de leurs préoccupations concernant les projets visant à générer davantage de revenus pour la FIFA, principalement pour les raisons suivantes : l’impact sur d’autres sports – L’augmentation de la fréquence et les dates de tenue de la Coupe du monde créeraient un conflit avec d’autres grands événements sportifs internationaux, notamment en tennis, en cyclisme, en golf, en gymnastique, en natation, en athlétisme et en Formule 1. Cela porterait atteinte à la diversité et au développement des sports autres que le football.
Égalité des genres – L’augmentation des événements masculins dans le calendrier sportif constituerait un défi pour la poursuite de la promotion du football féminin. Bien-être des joueurs – Les projets, en particulier la multiplication par deux de la fréquence de la Coupe du monde, créeraient une pression supplémentaire importante sur la santé physique et mentale des joueurs.
Le CIO partage ces préoccupations et soutient les appels des parties prenantes du football, des Fédérations Internationales de sports et des organisateurs de grands événements en faveur d’une consultation plus large, y compris avec les représentants des athlètes, laquelle n’a manifestement pas eu lieu.