L’AFP tient son Congrès samedi prochain
Le congrès tant attendu de l’Alliance des forces de progrès (AFP) se tiendra finalement samedi prochain selon Marcel Diana Ndiaye. A l’en croire, l'AFP connaîtra son nouveau secrétaire général et déclinera sa feuille de route. Seulement, les progressistes veulent une direction collégiale, un ensemble qui se concerte, décide et oriente. Interpellé sur les candidatures, M. Ndiaye indique que le parti ne veut pas organiser une compétition. Selon lui, une nouvelle direction rajeunie en phase avec les exigences politiques sera installée, Niasse qui est en retrait va contribuer à la vie du parti. La première tâche est de redynamiser le parti et faire revenir les démissionnaires pour faire de l’AFP un parti fort. 1 500 participants sont attendus au congrès. Moustapha Niasse pourrait être un président d’honneur.
Sécurité ferroviaire à Thiès
A la suite de l'accident ferroviaire qui a récemment emporté à Thiès un enfant de 8 ans, tué par un train des ICS, Dr Babacar Diop Maire de la ville a convié hier tous les acteurs à une réunion sur la sécurité ferroviaire. Il y avait les responsables des industries minières, le Directeur des chemins de fer, les maires, les délégués de quartiers, les notables, les représentants des familles religieuses, la société civile, etc. A cette occasion d'ailleurs, la GC a présenté son projet de sécurisation de la voie ferroviaire. Selon Dr Babacar Diop, il ressort du diagnostic que la ligne ferroviaire est non clôturée, avec des passages à niveau agréés non sécurisés et beaucoup de passages à niveau clandestins. Il est aussi constaté qu'il y a des lotissements jusqu'à près de 3 mètres de la ligne et des activités de commerce qui se développent à un seul mètre.
Sécurité ferroviaire à Thiès (bis)
Au terme de la réunion. Il a annoncé la décision de travailler à la libération des emprises, 15 mètres à gauche et 15 mètres à droite. Ce qui devrait passer par un plan de communication, de sensibilisation et selon Dr Babacar Diop, tous les maires se sont engagés à s'investir dans cette approche, en rapport avec les délégués de quartier, les bajenu gox, etc. Il s'y ajoute la mise en place d'un comité de pilotage, pour suivre la mise en œuvre des recommandations. Une visite de terrain avec la GCO, les ICS, est aussi au programme, pour mieux apprécier la situation sur le terrain. D'après le Directeur des chemins de fer, la situation qui a engendré cet accident, découle essentiellement de la longue crise du chemin de fer, qui dure depuis des années. C'est ainsi que les emprises sont complètement agressées par les populations, avec des comportements totalement à risques. Ce qui nécessite, à ses yeux, des mesures fortes pour arriver à un niveau acceptable de sécurité.
Développement du spatial
Le chef de l’Etat est déterminé pour conquérir l’espace en développant le spatial. Après avoir lancé la 2e édition de la caravane nationale de l’espace, dénommée « SPACEBUS 2025 », pilotée par l’Agence sénégalaise d’études spatiales (ASES), Diomaye a demandé au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de réunir tous les acteurs institutionnels et privés nationaux ainsi que les partenaires, afin de finaliser le document de référence de la politique nationale et les plans d’action coordonnés de développement du spatial adossés à la Vision Sénégal 2050.
Deux trafiquants interpellés avec 15 kg de drogue
Les limiers ne donnent pas de répit aux trafiquants de drogue. Les éléments de la Brigade régionale des stupéfiants de l’OCTRIS de Sédhiou ont interpellé deux individus, ce lundi à 10h, en possession de 15 kilogrammes de chanvre indien, de la variété dite verte. Les mis en cause sont placés en garde à vue au Commissariat central de Sédhiou. La Police nationale entend poursuivre les recherches en vue d’interpeller toute personne impliquée dans cette affaire.
Report de la plénière
L’Assemblée nationale a décidé hier de reporter la séance des questions d’actualité au gouvernement, prévu aujourd’hui. La plénière se tiendra lundi prochain en raison du rappel à Dieu de Serigne Mouhamadou Makhtar Thiaw Laye, Khalife Général des Layènes. L’Assemblée nationale présente ses sincères condoléances à sa famille, à la communauté layène, ainsi qu’à l’ensemble du peuple sénégalais.
34 candidats à l'émigration clandestine interpellés Ziguinchor
La gendarmerie a brisé le rêve d’une trentaine de migrants en partance pour l’Europe. En effet, les pandores ont démantelé hier un réseau d'émigration irrégulière en interpellant 34 personnes, dont 31 Sénégalais originaires de la région de Sédhiou et 3 Gambiens. Ces individus avaient pris la route à Ziguinchor le lundi avant d’être interceptés par les forces de l’ordre basées à Diouloulou, aux alentours de 18 heures le même jour. D’après les pandores, les candidats qui ont été placés sous la garde de la Section de Recherches de Ziguinchor ont été déférés hier au parquet Un convoyeur a également été appréhendé. La Section de Recherches poursuit les investigations pour identifier et appréhender les responsables et complices de cette tentative d’émigration illégale.
Le couple qui vendait les «pilules d'hymen artificiel» condamné
Le tribunal des flagrants délits de Dakar a jugé hier une affaire d’exercice illégal de pharmacie, importation de médicaments sans autorisation, détention et vente de produits de santé non homologués, mise en danger de la vie d'autrui, atteinte à la santé publique des citoyens, publicité mensongère et diffusion de fausses informations sur des supports non autorisés et provocation d’un délit. Les prévenus : les époux Pape Abdou Ndiaye et Oumou Khairy Dièye, rapporte seneweb. Ils ont été relaxés pour la provocation d’un délit et coupable des autres délits. L’épouse a été condamnée à six mois avec sursis ; le mari a six mois, dont deux mois ferme. Tous les deux doivent aussi payer une amende de 50 000 F CFA. Ils commercialisaient, à travers le compte tiktok «Secret femme», des produits qui simulent l’hymen.
Un incendie ravage cinq maisons et des vivres à Lonkane
Un incendie a ravagé cinq maisons et des réserves alimentaires hier, au village de Lonkane (commune de Mbeuleup). Aucune perte en vie humaine n'est signalée, mais les dégâts matériels sontimportants. Selon le chef du village Abdou Loum, les flammes ont consumé 21 chambres, 1,9 tonne de mil, 950 kg de maïs, 200 kg de riz, 500 kg d’arachide, ainsi que du mobilier, des charrettes, quatre réserves de foin et 205 000 FCFA en espèces. Les pompiers sont arrivés vers 16 heures, ont mis deux heures pour maîtriser le feu. Les habitants appellent à une aide urgente.
Un motocycliste meurt dans un accident de la route
Un conducteur de moto «Jakarta» âgé de 28 ans a trouvé la mort dans un accident de la route survenu mercredi dans la ville de Matam (nord), a appris l’Aps d’une source sécuritaire ayant requis l’anonymat. Le véhicule à deux roues qu’il conduisait a heurté une charrette à cheval, selon la même source. Le motocycliste est décédé au cours de son évacuation à l’hôpital régional de Matam. Le conducteur de la charrette à cheval, un résident du quartier matamois de Gourel Serigne, âgé de 39 ans, a été interpellé et conduit au commissariat de police de Matam, selon la même source. La victime est originaire de Diamel, un village situé dans la commune de Matam.
Situation carcérale et des tribunaux de Tambacounda
Le ministre de la Justice a répondu à la question écrite du député Mady Danfakha sur la situation judiciaire à Tambacounda. Ousmane Diagne a soutenu que le problème de déficit en personnel magistrat est perceptible dans toutes les juridictions car le Sénégal ne compte présentement que 522 magistrats. Sur la vétusté des immeubles abritant les tribunaux de Tambacounda, le ministre informe qu'un important programme de modernisation des infrastructures du ministère de la Justice (PROMIJ) est en cours d'exécution. Quant à la dématérialisation des procédures judiciaires, le Garde des Sceaux signale que pour la première fois, le ministère de la Justice est doté d'un programme de dématérialisation financé à hauteur de 10,705 milliards de francs CFA par le budget de l'État. Ce programme bénéficie d'une dotation de 750 millions de francs CFA pour l'exercice 2025 et doit être exécuté jusqu'en 2029. Sur les longues détentions, il précise que le tableau au niveau de la Maison d'arrêt et de correction de Tambacounda révèle un seul détenu dont le mandat de dépôt date du 17 juillet 2020, un autre détenu depuis le 13 avril 2022 et deux autres placés sous mandat de dépôt à la date du 02 novembre 2022. Des instructions fermes ont été émises pour hâter la clôture de ces procédures. Aussi à la date du 24 mars 2025, la Maison d'arrêt et de correction de Tambacounda compte 467 pensionnaires pour une capacité d'accueil de 270 places.
Le présumé cambrioleur au Trésor public tombe à Grand-Dakar
Après une longue filature, les éléments de la Sûreté Urbaine de Dakar ont interpellé, hier, aux environs de 16h l’auteur du cambriolage au Trésor public. Il s’agit de M. Sall âgé de 27 ans. Ce jeune domicilié au quartier Rebeuss a été interpellé à Grand-Dakar. Selon des informations de Seneweb le mis en cause qui a reconnu les faits a déclaré avoir agi avec une autre personne. D’ailleurs, les policiers-enquêteurs sont sur une piste très sérieuse pour procéder à son interpellation.
Le Sénégal a besoin de 13 milliards de dollars d'ici 2030...
La mise en œuvre de la contribution déterminée au niveau national (CDN), un ensemble des mesures d’adaptation au changement climatique prises par le Sénégal, nécessite un financement estimé à 13 milliards de dollars US d’ici à 2030, a indiqué, mercredi, le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba. Les engagements nécessitent d’importants financements, notamment pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Pour le cas spécifique du Sénégal, la mise en œuvre de la contribution déterminée au niveau national (CDN) est estimée à 13 milliards de dollars US, a dit M. Diba, selon l'Aps. Il présidait l’ouverture de la 10e Assemblée Générale de l’Association Internationale des Institutions Supérieures de Contrôle des Finances Publiques (AISCCUF), qui se tient à Dakar jusqu’à vendredi. En matière de réalisation des engagements sur les changements climatiques, le Sénégal a soumis trois communications nationales (1997, 2010, 2015) auprès du Secrétariat de la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) de même qu’une contribution déterminée au niveau national (CDN) en 2020. Ces différents rapports traduisentles efforts du pays en termes d’adaptation au changement climatique. Cheikh Diba, a précisé que ce montant inclut 8,7 milliards pour les efforts d’atténuation et 4,3 milliards pour l’adaptation, auxquels s’ajoutent 5 millions de dollars destinés au renforcement des capacités sur la période 2020–2030.
POSTE THIAROYE, PLUS DE 100 MÉCANICIENS DÉGUERPIS
Menée sous escorte policière, l’opération suscite colère et indignation, relançant les inquiétudes sur la précarité des jeunes et le manque de solutions d’insertion en milieu urbain.
Scène de désolation à Poste Thiaroye, dans la banlieue dakaroise, où plus d’une centaine de mécaniciens et petits commerçants ont été contraints de quitter les lieux qu’ils occupaient depuis des années. L’intervention musclée, menée sous la supervision de la police, suscite l’indignation des riverains et relance le débat sur la précarité des jeunes dans les zones urbaines.
Ce jeudi 10 avril 2025, l’ambiance était lourde à Poste Thiaroye, quartier populaire de la banlieue de Dakar. Des mécaniciens, installés depuis plusieurs années dans cette zone, ont été brutalement déguerpis, sous le regard impuissant des riverains. Ils sont plus de cent à avoir reçu l’ordre de quitter les lieux, devenus pour eux un espace vital de travail et de subsistance.
Le terrain est aujourd’hui revendiqué par un promoteur immobilier qui affirme en être le propriétaire légal. Appuyé par les forces de l’ordre, le processus de déguerpissement a été lancé sans ménagement : cantines détruites, ateliers démolis, étals des vendeurs de petit commerce renversés. Aucun espace n’a été épargné.
Matar Niang, l’un des porte-voix des sinistrés, n’a pas caché sa colère. « Ce site est notre gagne-pain. On y travaille depuis plusieurs années . Aujourd’hui, on nous chasse sans solution de repli. Nous demandons l’intervention urgente du Premier ministre et du président de la République », a-t-il lancé.
Face à la détresse, certains sinistrés vont plus loin, affirmant que ce genre d’expulsion, menée sans alternatives viables, contribue à alimenter l’émigration irrégulière des jeunes. « Quand on n’a plus rien à perdre, on prend la mer », lâche un jeune mécanicien désemparé.
THIERNO ALASSANE SALL DÉNONCE UNE DÉRIVE AUTORITAIRE À L’ASSEMBLÉE
L’opposition parlementaire s’en prend à Malick Ndiaye, l’accusant de partialité flagrante et de violations répétées du Règlement intérieur. Le leader de la République des Valeurs fustige un climat délétère, préjudiciable au débat démocratique.
L’opposition parlementaire a, lors de son point de presse, critiqué le président de l’Assemblée nationale pour son attitude qui s’associe à des entreprises visant « à saborder l’initiative d’un député de l’opposition ».
Selon Thierno Alassane Sall, Malick Ndiaye montre une arrogance et un dévouement pour les volontés de l’exécutif qui se matérialisent par la violation du Règlement intérieur. À l’en croire, « le président de l’Assemblée nationale, avec un sarcasme et de façon répétée, a multiplié les violations du règlement intérieur » avec un recul noté dans la marche de l’Assemblée à la place d’une rupture positive et transformatrice.
« Le président de l’Assemblée nationale qui viole au quotidien les droits de l’opposition, en leur refusant quasi-systématique la parole quand des députés font appel au règlement ne serait-ce que pour expliciter le bien-fondé de leur démarche, ne s’est pas privé, lors d’une séance, d’accepter pour un député de la majorité ce qu’il venait de refuser à un député de l’opposition. Les passages du Premier ministre, loin d’être de grands moments d’échange d’idées contre idées, se transforment en des joutes et attaques crypto-personnelles, de procès de députés, sans que ces derniers n’aient la possibilité de lui répondre, déplore le député des non-inscrits », a affirmé le leader de la République des Valeurs.
Pour lui, El Malick Ndiaye, qui est par ailleurs secrétaire général à la communication du PASTEF, « se prend pour un surveillant de camp plutôt que la 2e personnalité de l’Etat ».
CAMBRIOLAGE AU TRÉSOR PUBLIC, UN SUSPECT AVOUE ET RÉVÈLE L’IDENTITÉ DE SON COMPLICE
Âgé de 26 ans, le jeune homme a reconnu sa participation aux faits et désigné un receleur présumé. Trois ordinateurs contenant des données sensibles et 200 000 francs CFA ont été dérobés dans les bureaux visés.
Un tournant décisif vient d’être enregistré dans l’enquête sur le cambriolage survenu au sein du service informatique de la Direction du Trésor public, à Dakar. D’après les informations publiées par le journal Enquête dans son édition du jeudi 10 avril, la Sûreté urbaine (SU) a procédé à l’arrestation d’un individu considéré comme un maillon clé de cette affaire.
Le suspect, M. Sall, un jeune homme de 26 ans domicilié à Rebeuss, est passé aux aveux durant son interrogatoire. Il a reconnu sa participation active dans le vol et a désigné un complice présumé, affirmant sans équivoque : « J’ai tout donné à Malaw ». Ce dernier, identifié comme le receleur des objets volés, fait désormais l’objet d’intenses recherches.
Les faits remontent à la nuit du 2 mars 2025, lorsque des individus non identifiés ont pénétré par effraction dans les locaux de la Direction de l’Informatique du Trésor, situés rue Malenfant à Dakar. Les cambrioleurs ont ciblé trois bureaux – les n°18, 20 et 22 – au deuxième étage du bâtiment. Le butin est conséquent : trois ordinateurs contenant des données financières jugées sensibles et une somme de 200 000 francs CFA en espèces.
L’enquête, menée par la Sûreté urbaine avec l’appui de la police technique et scientifique, se poursuit pour faire toute la lumière sur les circonstances de l’effraction et retrouver l’ensemble des personnes impliquées. En parallèle, la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor a tenu à rassurer l’opinion : la continuité des services n’a en aucun cas été compromise par cet incident.
PLUS D’UN QUART DES ACCIDENTS DU TRAVAIL TOUCHE LES JEUNES
Invitée de l’émission Salam Sénégal, Marie Diallo, directrice de la protection des risques professionnels à la Caisse de sécurité sociale, a tiré la sonnette d’alarme.
Invitée de l’émission Salam Sénégal, Madame Marie Diallo, directrice de la protection des risques professionnels à la Caisse de sécurité sociale, a mis en lumière un chiffre particulièrement préoccupant : plus de 25 % des accidents de travail concernent des jeunes âgés de 15 à 30 ans, souvent à leur premier emploi. Une situation qui a poussé la structure à prendre les devants.
Dans le cadre du mois dédié à la prévention des risques professionnels placé cette année sous le thème « La prévention des risques avec les nouvelles technologies » Mme Diallo a dévoilé un projet ambitieux en partenariat avec le ministère de la Formation professionnelle. L’objectif est clair : former les jeunes sur la sécurité et la santé au travail avant même leur entrée dans le monde professionnel.
Ce projet d’intégration de la prévention dans les cursus de formation professionnelle et technique vise à sensibiliser dès le départ les futurs travailleurs sur les bons comportements à adopter et sur l’utilisation des équipements de protection.
Elle a rappelé que la formation à la prévention reste avant tout une responsabilité de l’employeur, qui doit accompagner ses employés dès leur prise de poste. Cependant, la Caisse de sécurité sociale reste disponible pour apporter un appui : « L’employeur peut nous appeler aussi pour donner un coup de main pour la formation, parce que cela fait partie de nos missions », a-t-elle précisé.
À travers cette initiative, la direction entend non seulement réduire significativement le taux d’accidents de travail chez les jeunes, mais aussi promouvoir une culture de prévention plus ancrée dans les habitudes professionnelles au Sénégal.
LE SALL COUPLE DE L’ASSEMBLÉE
Au sein d’une Assemblée nationale totalement dominée par Pastef, l’opposition essaie de faire entendre sa voix à travers Aïssata Tall Sall et Thierno Alassane Sall, qui tentent de s’ériger en contre-pouvoir
Au sein d’une Assemblée nationale totalement dominée par Pastef, l’opposition essaie de faire entendre sa voix à travers Aïssata Tall Sall et Thierno Alassane Sall, qui tentent de s’ériger en contre-pouvoir. Mais, les haies sont nombreuses pour arriver à incarner une forme d’alternative au régime dans cet Hémicycle.
Après les résultats de la Présidentielle du 24 mars 2024 et des Législatives du 17 novembre 2024, l’ordre politique a complètement changé dans ce pays. Alors que l’actuel parti au pouvoir et ses associés se représentent la politique comme un grand échiquier, où des blocs amis et des blocs hostiles cherchent à obtenir un avantage, l’opposition se retrouve dans un grand jeu de Monopoly, où de multiples rivaux luttent pour leur existence. En menant des luttes communes dans certains dossiers, l’opposition parlementaire montre que les ententes ne doivent pas reposer sur des fantasmes idéalistes ou idéologiques, mais sur des alliances pragmatiques, pour offrir une alternative à Diomaye-Sonko. Avec le triomphe de Pastef, supervisé pour le compte de la majorité par Ousmane Sonko, l’Assemblée nationale a complètement changé de visage. Et de pratiques ? C’est une autre histoire.
ATS, muse de Takku
Aujourd’hui, l’alarmisme surjoué ou non de Takku Wallu et des députés non inscrits est amplifié par Aïssata Tall Sall et Thierno Alassane Sall, qui incarnent une forme de résistance dans l’Hémicycle. L’ex-ministre de la Justice, qui dirige l’unique groupe parlementaire de l’opposition, est devenue une sorte de muse, une voix dissonante au sein d’une Assemblée nationale totalement dominée par Pastef avec ses 130 députés. Avec son bagout d’avocate, avec plus de 30 ans de barreau, ministre des Affaires étrangères et de la Justice sous le régime Sall, l’ancienne maire de Podor fait l’unanimité pour occuper le poste de présidente du Groupe parlementaire Takku Wallu Senegaal. Macky Sall ne s’est pas trompé en portant son choix sur elle alors que le député Abdou Mbow dirigeait le Benno bokk yaakaar, qui avait plus de moyens. Mais, elle a le «matos» pour surnager dans cette Assemblée aux couleurs de Pastef. Cette expérience étatique, couplée à son savoir-faire judiciaire, permet à Me Sall de sortir son épingle du jeu. Lors de la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom et du vote du projet de loi portant interprétation de la loi d’amnistie, Aïssata Tall Sall a remis sa robe d’avocate pour faire une plaidoirie, qui rappelle ses heures devant les prétoires. Bien sûr, il s’agit d’une existence parlementaire qui permet au groupe d’entretenir une version réchauffée de la théorie d’une opposition républicaine servie aux populations.
TAS d’engagement
Au même titre que Thierno Alassane Sall ? Le président de la République des valeurs, qui a opté pour être un député non inscrit, reste dans le sillage de son dernier mandat. Depuis le début de la 15ème Législature, il a revêtu le costume de l’opposant pour dénoncer les «dérives» du régime Pastef. Au sein de l’Hémicycle, sa voix porte haut pour faire des critiques sur la bonne gouvernance et le «non-respect» de la rupture promise par le tandem de l’Exécutif. Il a tenté de parrainer la loi portant sur l’abrogation de l’amnistie du 13 mars 2024 en déposant son projet sur la table de l’Assemblée nationale. Elle a été retoquée par Pastef qui a préféré soumettre, par le biais du député Amadou Bâ, une interprétation votée finalement le 2 avril dernier.
Passablement agacé par la tournure des évènements, le président de la République des valeurs a remis son écharpe parlementaire pour continuer à s’écharper avec le pouvoir. ATS et TAS dirigent la fronde en cours en annonçant le boycott de la prochaine plénière prévue le 14 avril, avec la venue du Premier ministre, et le recours en annulation de la loi interprétative devant le Conseil constitutionnel. TAS enrage : «L’opposition a donc décidé de boycotter les travaux initialement prévus demain. Par respect pour nos électeurs et l’opinion nationale, nous tenons cette séance d’information afin que nul n’en ignore le sens et le bien-fondé. Que se passe-t-il à l’Assemblée nationale pour que nous en arrivions là ? Deux raisons, aussi graves l’une que l’autre, motivent ce boycott. La première réside dans les violations répétées et délibérées du Règlement intérieur par la majorité, sous l’impulsion du président de l’institution, qui agit comme s’il était le président du Groupe parlementaire Pastef.»
Aujourd’hui, c’est un Sall «couple» qui tente de réanimer l’opposition, dans le coma depuis la déroute du 24 mars, au sein d’une Assemblée fortement sonkorisée. A 4 ans des grandes échéances politiques, personne ne pourra estimer les futurs dividendes électoraux. Qui sait ?
Par Ibou FALL
ADJI RABY SARR, SUISSE ET PAS FINIE
Entre De Gaulle qui dégage, Macky Sall qui s'incruste chez Mo Ibrahim, et Ndèye Khady Ndiaye qui s'autoproclame "patronne du pays", l'affaire Sweet Beauté continue de nous offrir un spectacle plus rocambolesque qu'une série Netflix
L’affaire Sweet Beauté, par laquelle tout nous tombe sur la tête depuis quatre interminables années, ne fait pas que des malheureux : entre-temps, le contumax voit sa condamnation annulée, sort de prison - où il glande pour des accusations bien plus graves que la corruption de la jeunesse - et se retrouve Premier ministre. D’ailleurs, le président de la République en personne, Bassirou Diomaye Faye, face aux journalistes, l’évoque en passant, affirmant que tout le monde sait que cette affaire est un complot.
Personne n’osera lui demander de précisions : vous savez bien, l’article quatre-vingts…
Ben, c’est pile-poil le moment où, dans la presse, tombe l’annonce : l’héroïne de l’affaire Sweet Beauté, Adji Raby Sarr, que la voiture de Madiambal Diagne conduit à l’aéroport pour quitter le pays à destination de la Suisse, bannie du peuple de Pastef dont la malédiction lui prédit la pire des fins, vient d’en être une honorable citoyenne.
Voilà donc, en résumé, une dame qui, dorénavant, en bonne Helvète qui apprend les leçons de la vie, n’aura plus besoin de visa pour bien des destinations agréables… Elle risque de skier dans les Alpes, de préférence à Gstaad en hiver, engoncée dans du vison. Elle a toutes les chances d’y croiser, comme le dirait Félix Houphouët-Boigny, des gens assez sérieux pour confier leur argent aux banques suisses. L’été, elle pourra se laisser glisser sur le lac Léman avec juste un bikini pour seul habit sans que l’inénarrable Mame Matar Guèye n’en fasse une affaire nationale.
Rien que le bonheur de ça… Y’a des malédictions qu’on appelle de tous ses vœux !
Avec ses formes voluptueuses, que le fromage et le chocolat suisse ne manqueront pas de rembourrer, qui ont mis en émoi son pays natal, ça promet des émotions fortes pour l’économie mondiale si elle s’invite d’autorité au Sommet de Davos, à une réunion de la Fifa en direction de la Coupe du monde, ou du Cio qui prépare les Jeux Olympiques…
Assez divagué, revenons à nos moutons ?
Au moment où les accusations de falsifications de chiffres de la comptabilité publique - à propos desquelles le Fmi exige des éclaircissements circonstanciés - s’accompagnent des déclarations guerrières sur les exactions dont est victime le peuple du Pastef entre 2021 et 2024, Macky Sall force la porte du Conseil d’administration de la Fondation Mo Ibrahim ; celle-là même qui distribue les bons points sur le continent en matière de respect de droits de l’Homme, de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption.
C’est fait exprès ?
Etonnez-vous, par la suite, que l’image du Sénégal, selon Mo Ibrahim et les sommités mondiales de la bienséance, fasse un plongeon supplémentaire dans les abysses des pays les moins fréquentables. Après les agences de notation qui influencent les bailleurs de fonds, voilà que l’on risque de voir des gloses salées à l’international sur le respect des droits de l’Homme, la bonne gouvernance de ces bons messieurs du tandem «Diomaye môy Sonko»…
Quand le président Bassirou Diomaye Faye, devant un parterre de journalistes, évoque les mystérieuses actions souterraines de son prédécesseur, il sait sans doute de quoi il parle… Y’avait pas moyen de lui tirer les vers du nez sans risquer de tomber sous le coup du tristement célèbre article quatre-vingts ?
Soit dit en passant, le président de la République se sédentarise subitement depuis quelque temps : ça fait une paye que l’on ne nous annonce plus un de ses périples autour de la planète. Rien de grave, au moins ?
Il n’y a pas que les mauvaises nouvelles dans la vie : la France dégage, le Général de Gaulle aussi, pour céder un boulevard au président Mamadou Dia, le premier chef de gouvernement du Sénégal. On appelle ça, à l’époque, un président du Conseil de gouvernement. Rien à voir avec un Premier ministre : Mamadou Dia comme Léopold Sédar Senghor, en 1960, au sortir de la crise qui explose la Confédération du Mali, sont élus par les députés.
Question impie : il n’y a pas moyen d’honorer Mamadou Dia sans dégager De Gaulle ?
Si ce n’était que ça… Ça apprend également dans la presse à quat’ sous que le célébrissime salon Sweet Beauté renaît de ses décombres. Le p’tit local à la devanture couleur de menstrues, niché à Sacré-Cœur, qui dispense jusqu’en 2021 de fracassantes thérapies contre les maux de dos insupportables, rouvre ses portes dans un quartier tout ce qu’il y a de chic. Curieusement, Ndèye Khady Ndiaye, son entreprenante proprio, n’en est pas heureuse malgré tout : il y a de cela quelques semaines, elle se trouve même une tribune pour évoquer la suite de son procès en appel qui semble s’égarer dans le dédale des affaires judiciaires délicatement refermées sans verdict définitif. Elle se fâche aussi de n’avoir pas la reconnaissance de la République, alors qu’elle juge son rôle déterminant dans l’avènement du régime Pastef : les tridents de la présidence et de la Primature n’ont pas eu un soupir de reconnaissance à son endroit, s’énerve-t-elle dans une vidéo… Toutes ces années, pourtant, Madame tient tête au régime de Macky Sall malgré ses pistolets, ses renseignements généraux, ses juges ; elle se vante même d’être capable, quand elle a besoin d’argent frais sans trace ni témoin, d’avoir au téléphone «le président»…
Allez savoir lequel.
Sa sortie pourtant détonante ne suffit pas à son bonheur : la créature divine d’exception remet ça au micro d’un influenceur qui s’indigne en même temps qu’elle de l’article publié par de vulgaires journalistes jaloux de sa réussite. Il y a surtout l’illustration par «l’ancienne photo» qui l’énerve alors qu’elle a actuellement un totem quatre fois plus grand aux Almadies… Ndèye Khady Ndiaye doit avoir des problèmes de difficulté avec le français : «pourquoi ils ne montrent pas l’ancienne nouvelle photo ?», s’agace-t-elle. Avec Sweet Beauté version 2025, prévient celle qui s’autoproclame la patronne du pays, on va voir ce qu’est «un vrai salon de beauté».
J’en ai la cinquième lombaire qui tremble.
YASSINE FALL EXPOSE LA VISION DE DIOMAYE
Dans un entretien avec Russia Today RT, elle détaille une stratégie axée sur la souveraineté, la coopération régionale et la diversification des partenariats, tout en assumant un repositionnement affirmé sur la scène internationale.
Un an après sa nomination, Yassine Fall, ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères du Sénégal, dévoile les grandes lignes de la nouvelle diplomatie sénégalaise sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye. Dans un entretien avec Russia Today RT, elle détaille une stratégie axée sur la souveraineté, la coopération régionale et la diversification des partenariats, tout en assumant un repositionnement affirmé sur la scène internationale.
La ministre sénégalaise de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, a dressé un bilan de sa première année à la tête de la diplomatie sénégalaise en détaillant les nouvelles orientations fixées par le président Bassirou Diomaye Faye, fondées sur « le souverainisme, la justice sociale et la prospérité ». « Ce sont des réformes importantes inspirées des engagements que nous avons pris auprès du peuple sénégalais », a-telle déclaré. Sa nomination à la tête d’un ministère rebaptisé pour intégrer l’intégration africaine est, selon elle, « un symbole, un message et un engagement » fort.
REDEPLOIEMENT AFRICAIN ET DIVERSIFICATION DES PARTENAIRES
La nouvelle diplomatie sénégalaise privilégie les pays africains limitrophes. « Le premier pays visité par le président, ça a été la Mauritanie. Ce n’est pas ce qui se passait avant », rappelle Mme Fall. Des commissions mixtes, comme celle entre le Sénégal, la Gambie et la Guinée-Bissau, ont été initiées pour renforcer la coopération économique. La ministre insiste également sur la diversification des partenariats internationaux : « Je suis allée en Russie, au Japon, en Chine, aux États-Unis », soulignant une volonté de sortir des circuits classiques. Elle met aussi en avant la volonté de professionnaliser le corps diplomatique, renforcer les représentations consulaires à l’heure où les flux migratoires augmentent, et affirmer le Sénégal sur la scène multilatérale. « Nous avons condamné ce qui se passe à Gaza et nous continuons de le faire », a-t-elle ajouté.
PARTENARIAT RENFORCE AVEC LA RUSSIE
Revenant sur sa récente visite à Moscou, elle a salué des échanges « très riches » avec Sergueï Lavrov, son homologue russe. Les discussions ont porté sur l’éducation, l’énergie, le commerce et la coopération technique. « Nous avons pu obtenir la possibilité d’importer directement du blé, des hydrocarbures et de l’engrais depuis la Russie », a-t-elle précisé. Une relance de la commission intergouvernementale entre les deux pays est en préparation. Une visite du président sénégalais en Russie est envisagée « en 2025 ou 2026 ».
SOUVERAINETE SECURITAIRE ET DEPART DES TROUPES FRANÇAISES
À propos du départ des forces françaises du territoire sénégalais, Mme Fall est catégorique : « Le Sénégal est un pays souverain [… ] Il est temps que le Sénégal décide qu’il n’a plus besoin de troupes étrangères. » Elle évoque un processus en cours avec la libération de plusieurs emprises militaires. Évoquant les événements de 2024, la ministre a souligné l’importance de ne pas oublier « les 80 et quelques victimes » des violences politiques. « Nous voulons réconcilier le peuple sénégalais avec la justice », a-telle affirmé, dénonçant son instrumentalisation passée.
SECURITE AU SAHEL ET AMBITION MULTILATERALE
Face à la crise au Sahel, jugée « très virulente », elle prône la coopération régionale. Le Sénégal agit au niveau bilatéral et sousrégional pour sécuriser les frontières et partager les formations. Elle a rappelé la contribution sénégalaise au maintien de la paix en Afrique et au-delà. La ministre a renouvelé l’appel du Sénégal à une réforme du Conseil de sécurité de l’ONU : « Nous demandons quatre sièges pour l’Afrique, deux avec droit de veto. » Elle a également exprimé l’intérêt du Sénégal pour les BRICS, saluant « une alternative pour les pays du Sud ». Ancienne économiste ayant travaillé 13 ans à l’ONU à New York, Yassine Fall affiche une volonté claire : renforcer l’intégration régionale ; diversifier les partenariats, notamment avec le Brésil et Cuba ; repositionner l’Afrique dans les institutions multilatérales ; dénoncer l’injustice du système financier mondial et des agences de notation ; établir des ponts avec la diaspora africaine ; promouvoir la coopération technologique, notamment avec la Russie. « La diplomatie sénégalaise est désormais une diplomatie de rupture, enracinée dans les priorités africaines et résolument tournée vers un monde multipolaire », a conclu Mme Fall. .
LE JEUNE INTERMITTENT OU "FAST DIET", DIAGNOSTIC DU DOCTEUR ABDOUL AZIZ LY
Le jeûne intermittent « Fast Diet » marche-t-il pour les personnes souffrant de maladies chroniques dans l’amélioration de leur santé ? Fait-il perdre du poids ? A-t-il des effets secondaires ? Enfin est-ce que le jeûne en vaut la chandelle?
Le jeûne intermittent « Fast Diet » marche-t-il pour les personnes souffrant de maladies chroniques dans l’amélioration de leur santé ? Fait-il perdre du poids ? A-t-il des effets secondaires ? Enfin est-ce que le jeûne en vaut la chandelle? Dr Abdoul Aziz Ly, endocrinologue, Diabétologue Nutritionniste spécialiste des maladies Métaboliques, Médecin interne à l’hôpital de Tivaouane apporte des éclairages. Selon lui, cette dernière décennie s’est singularisée par l’apparition de plusieurs types de régimes alimentaires parfois même catalogués de miracles pour lutter contre le surpoids, l’obésité, le diabète, l’hypertension artérielle ou un bien-être.
«Les jeûnes intermittents se sont particulièrement distingués par leur engouement empirique mais également par le nombre de publications scientifiques suscitées pour nous aider à démêler le vrai du faux ». Qu’est-ce que le jeûne intermittent ?
Le jeûne se définit par la privation partielle ou totale àl’exception, le plus souvent, d’eau de toute alimentation pendant une période. Le jeûne intermittent est un type de jeûne qui consiste à̀ alterner des périodes de prise alimentaire et des périodes de restriction plus ou moins longues, il est donc possible de boire de l’eau ou des boissons non caloriques comme du café ou thé sans sucre pendant ce jeûne. Il peut influencer la sécrétion d'hormones, telles que l'insuline, et contribuer à̀ la régulation des prises de repas, pouvant aider à̀ réduire ou stopper les processus qui peuvent aboutir à̀ certaines maladies.
Quels sont les types de jeunes intermittents qui existent ?
Il existe essentiellement 3 (trois) types de jeunes intermittents dont le jeûne intermittent avec Alimentation à durée limitée. Sur ce point, avec différentes formules 12/12 et 16/8. Sur une journée de 24 heures, on ne s’alimente pas pendant 16 heures ou 12 heures et l’alimentation normale se fait sur une période de 8 heures ou 12 heures selon la formule adoptée. Lors de la période d’abstinence. Le jeûne alterné. La personne jeûne un jour sur deux. Une journée, elle peut manger sans restriction et l’autre, elle ne boit que de l’eau. Une version modifiée de ce régime lui permet de consommer durant la période de jeûne l’équivalent d’1/4 de son repas normal. Le jeûne intermittent. Il consiste ̀à manger normalement 5 jours dans la semaine et àjeûner deux jours consécutifs ou non. Les jours de jeûne, une petite prise alimentaire ne dépassant pas 1/4 de son repas normal sur les deux jours est autorisée.
Quelles sont les avantages et les inconvénients des jeûnes intermittents ?
Dans l’ensemble, les données probantes suggèrent que les régimes de jeûne intermittents ne sont pas nocifs physiquement ou mentalement c’est-à-dire en termes d’humeur chez les adultes en bonne santé, de poids normal, en surpoids ou obèses. Il semble que presque tous les régimes de jeûnes intermittents puissent entraîner une perte de poids. Les études actuelles ont démontré une amélioration significative de la pression artérielle lors du jeune intermittent. Le jeûne intermittent contribue à équilibrer la composition du microbiote intestinale. Les données manquent concernant les impacts du jeûne intermittent sur d’autres comportements de santé, tels que l’alimentation, le sommeil et l’activité physique. Il existe peu de données reliant les régimes de jeûne intermittent aux résultats cliniques, tels que le diabète, les maladies cardiovasculaires, le cancer ou d’autres maladies chroniques, comme la maladie d’Alzheimer. Le jeûne alterné pourrait ne pas être pratique car il entraîne une faim intense les jours de jeûne. Le jeûne intermittent peut être responsable d’une faim considérable qui ne diminue pas avec le temps, de sensations de froid, d’irritabilité, de manque d'énergie.
Que doit-on retenir ?
Dans tous les cas, le jeûne se doit d'être adapté au rythme de vie et de travail de chacun. Il ne doit pas être pratiqué sous la contrainte ou dans le seul but de perte de poids. Il doit être bien encadré pour ne pas présenter de danger, notamment en cas de pathologies (diabète…), de prise de médicaments, ou de dérives vers des troubles du comportement alimentaire. Bien s’hydrater régulièrement avec de l’eau, du thé ou des infusions est donc primordial pour tenir le rythme et éviter maux de tête, fatigue intense, sensation de faim ou de constipation. « Il est ainsi recommandé d’envisager cette pratique avec des professionnels de santé qualifiés, et de mettre en place une alimentation saine et équilibrée dans le temps pour limiter le risque de carences et de complications ».
LES SURFACES EMBLAVEES PASSENT DE 400 A 1100 Ha POUR LE MAÏS ET DE 1600 A 3000 Ha POUR LE RIZ
La Société nationale d'Aménagement et d'Exploitation des Terres du Delta de Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED) a augmenté ses exploitations agricoles à Matam.
La Société nationale d'Aménagement et d'Exploitation des Terres du Delta de Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED) a augmenté ses exploitations agricoles à Matam. Ainsi, les surfaces emblavées par la SAED dans la région Nord passent de 400 à 1100 hectares pour le maïs et de 1600 à 3000 hectares pour le riz.
Le Directeur général de la Société nationale d'Aménagement et d'Exploitation des Terres du Delta de Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED), en tournée dans la délégation de Matam, a tiré un bilan positif de l’accroissement des exploitations agricoles dans les casiers d’Orkadiéré, Ounaré, Matam et Kobilo. En compagnie des autorités administratives, Alassane Ba a magnifié, devant les producteurs, des grandes avancées des exploitations notées pour la contre-saison froide de maïs, avec 1 100 hectares cultivés, contre 400 l’année dernière. De même, pour la contresaison chaude de riz, les superficies sont passées de 1 600 à presque 3 000 hectares.
Jugeant, à cet égard, que «les superficies emblavées pour les cultures de riz et de maïs sont plus importantes que les précédentes, en raison du soutien (en semences, engrais et d’autres intrants agricoles), fourni par l’État aux producteurs victimes des inondations causées par le débordement du fleuve Sénégal en 2024»
Au niveau des casiers agricoles où le bon comportement des cultures présage des bons rendements à venir, les producteurs croisent les doigts et prient que les fruits tiennent la promesse des fleurs.
De Orkadiéré à Kobilo et Matam, les présidents des casiers, qui ont salué les efforts consentis par l’Etat, ont saisi l’occasion pour formuler des doléances. Parmi lesquelles, la remise à niveau des réseaux d’irrigation et de drainage des parcelles, des digues de protection et des ouvrages de génie civil ainsi que des équipements de pompage… Ce en plus de l’atténuation du coût des factures élevées d’électricité.
.Après avoir réitéré l’engagement de la SAED aux côtés des producteurs de la zone pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire, le Directeur général de la SAED, a fait part de la volonté de la Société nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé «d’installer des panneaux solaires dans les champs, dans le but de réduire le coût de l’électricité de près de 40%».