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25 mai 2025
VERS UNE DEROGATION APRES LE RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES
Favorable à une éventuelle dérogation envers le Sénégal, le Fonds monétaire international a exprimé son soutien au gouvernement sénégalais dans ses efforts pour maintenir la viabilité budgétaire, suite à la publication du rapport de la Cour des comptes..
Favorable à une éventuelle « dérogation » envers le Sénégal, le Fonds monétaire international (FMI) a exprimé son soutien au gouvernement sénégalais dans ses efforts pour « maintenir » la viabilité budgétaire, suite à la publication du rapport de la Cour des comptes qui a révélé l’ampleur réelle des déficits publics et de la dette.
« Nous sommes activement engagés dans des discussions avec les autorités sénégalaises concernant le rapport de la Cour des comptes et les erreurs déclarées dans le cadre du programme du FMI », a indiqué Julie Kozack, directrice de la communication du FMI, lors d’un point de presse à Washington, jeudi dernier.
« La Cour a confirmé que le déficit budgétaire et la dette avaient été sous-estimés entre 2019 et 2023 », a-t-elle précisé, tout en ajoutant que « le FMI n’impose aucune sanction pour de telles fausses déclarations ».
La porte-parole a souligné que la direction du FMI prendra une décision concernant les prochaines étapes, expliquant que celles-ci « pourraient inclure une dérogation, potentiellement accompagnée d’une renonciation sans demande de remboursement ». Elle a insisté sur le fait que le FMI travaillait étroitement avec les autorités sénégalaises pour soutenir leurs efforts en matière de viabilité budgétaire et de gestion de la dette.
Dans le cadre de son audit des finances publiques, la Cour des comptes a révélé, dans un rapport publié en février, que la dette totale du Sénégal atteignait 18 558,91 milliards de francs CFA au 31 décembre 2023, soit 99,67% du PIB, un taux bien supérieur à celui annoncé par l’ancien gouvernement. Le déficit budgétaire pour 2023, recalculé, s’élève quant à lui à 12,3 %, contre 4,9 % initialement prévus.
Suite à cette publication, plusieurs agences de notation ont dégradé la réputation du Sénégal, réduisant ainsi les marges de manœuvre du gouvernement, qui insiste sur sa « démarche de vérité » dans un contexte économique difficile.
Julie Kozack a précisé que les discussions entre le FMI et le Sénégal concernaient « les mesures nécessaires pour rectifier les erreurs de déclaration ». Elle a également rappelé que la résolution de ces erreurs, conformément à la politique du FMI, constitue une condition préalable pour tout financement futur.
LES PRIX HOMOLOGUÉS RESPECTÉS À MBOUR
Les prix homologués par l’État sont respectés à 90% par les commerçants, dans le département de Mbour (Ouest), a indiqué le chef du service départemental du commerce, Mamadou Lamine Ndiaye
Les prix homologués par l’État sont respectés à 90% par les commerçants, dans le département de Mbour (Ouest), a indiqué le chef du service départemental du commerce, Mamadou Lamine Ndiaye.
“Les prix des produits homologués par l’État sont respectés à 90% à l’intérieur du département de Mbour”, a-t-il indiqué, jeudi, lors d’une tournée de supervision des stocks au marché central de Mbour.
M. Ndiaye a saisi l’occasion de ce périple, pour inviter les commerçants au “respect strict” des prix homologués par les autorités.
”Le message à l’endroit des commerçants, c’est de les appeler au respect strict des prix homologués par l’État”, a-t-il insisté.
Lors de cette opération, les services du commerce ont contrôlé les carnets de facturation des commerçants, pour s’assurer qu’ils vendent leurs produits aux prix entérinés par l’État, a-t-il rapporté.
”Pour l’instant, les prix restent intacts et les commerçants les respectent”, a témoigné, dans le même sens, Abdou Aziz Fall, secrétaire général de l’Association des commerçants grossistes du marché central de Mbour.
Il en a profité pour sensibiliser tous les commerçants au respect des prix fixés.
”Le stock dont nous disposons est très satisfaisant, et les populations peuvent se rassurer qu’il n’y aura pas de tension, d’ici le fin du mois de ramadan et du carême”, a assuré M. Fall.
KEEMTAAN GI - FEMMES, JE VOUS AIME !!!
Je remets ça pour leur dire tout mon amour. Ce sera mon pot-pourri au même titre que ce mortel « Némmali » qui nous rend si dingue et heureux. C’est dédié à toutes les femmes sans qui la vie de ce vilain Kaccoor serait bien fade. S’il lui arrive de souffrir d’un torticolis, c’est à force de se tourner et retourner pour vivre le spectacle que ces gracieuses créatures offrent à la rue. Ce samedi 8 mars, la Femme sera célébrée partout dans le monde et particulièrement à Galsen où l’on ne fait jamais les choses comme les autres. Elles méritent d’être fêtées chaque seconde, chaque minute, chaque heure. Bref chaque instant de nos vies, chaque souffle de nos vies souvent si courtes… Ce sont nos mères, nos épouses, nos compagnes. Elles embellissent nos vies si fades, supportent nos humeurs, embaument nos foyers de leur bonne humeur en plus d’autres odeurs enivrantes qui nous rendent si dociles, si malléables. Nous qui sommes presque des jouets entre leurs mains. Elles, ce sont nos braves femmes. Celles qui s’occupent avec rigueur de l’éducation de nos enfants alors que nous flânions pour d’autres conquêtes ou d’autres activités utiles, le plus souvent futiles. C’est notre bonheur et celui de nos enfants qui les préoccupent. Fermant les yeux sur nos incartades comprenant que nous sommes naturellement polygames tout en étant officiellement monogames. Celles qui reviennent du travail exténuées et qui donnent un instant de leurs moments pour nous remettre d’aplomb. Elles sont braves et dynamiques. Y en a d’autres… Celles-là, moins souples. Elles revendiquent une égalité hommes-femmes. Réclament les mêmes droits que leurs hommes, les toisent. Et, bien entendu, les font fuir à toute vitesse. Elles oublient que plutôt que de domination ou de rapports de forces, le monde désire des instants de complicité. Elles se disent féministes. C’est quoi même ?Un autre monde…Y en a d’autres et d’autres encore. Mais parmi elles, les plus canailles. Il y’ en a comme moi qui les aiment, d’autres qui les fuient comme la peste. Elles revendiquent une liberté. Pas bien entendu égalité. Elles savent que leur bonheur passe par nous. Elles croquent la vie à belles dents toutes joyeuses tout en sachant qu’elle peut être courte. De vraies dames de bonheur qui font fondre les autres citoyens du monde. Toutes ont cette élégance, cette démarche qui ressemble à l’Alexandrin. Ce vers de douze pieds souvent si chatoyant par sa déclinaison. Bonne fête à nos reines d’un jour, reines de toujours! KACCOOR BI - LE TEMOIN
INCLUSION LINGUISTIQUE LE SOLEIL PARLE ARABE
Depuis l’indépendance et bien avant, le français est la langue officielle. Les nouvelles autorités appliquent une autre politique : embarquer tous les Sénégalais dans le Projet après avoir constaté l’exclusion linguistique de certains d’entre eux. Le quotidien national Le Soleil, matérialise cette volonté des autorités avec l’édition d’un hebdo arabe. Une bonne frange de la population a faitses humanités dans cette langue. Beaucoup de nos compatriotes ont poussé très loin leurs études dans cette langue sans avoir l’aura des intellectuels qui s’expriment en français. Tous ceux qui parlent et écrivent l’arabe ainsi que les langues nationales sortiront de leur zone pour exprimer à la face du monde leurs préoccupations. Ces zones d’exclusion vont certainement s’effacer pour une inclusion littéraire et intellectuelle uniforme. Encouragement donc au Soleil pour cette idée à consolider et pérenniser.
RAPPEL A DIEU DU PERE D’ABDOU MBOW LES RETROUVAILLES DES ANCIENS DIGNITAIRES DE MACKY SALL
L’inhumation du père du député Abdou Mbow décédé mercredi soir a rassemblé, hier, beaucoup de pontes du régime de Macky Sall. Une foule immense dont une délégation du Khalife général des Tidianes a accompagné El Malick Ndao aux cimetières de Mbambara où il repose pour l’Eternité. La maison familiale a été prise d’assaut par les parents, voisins, collègues des enfants du défunt et la classe politique venue témoigner leur affection au député Abdou Mbow. Sous la tente installée devant la maison funèbre, on a noté la présence de responsables de l’Apr dont l’ancien président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, les ministres Augustin Tine, Seydou Sow, Me Oumar Youm, Yancoba Diattara, Oumar Sarr, Aliou Sow. Malgré la rigueur du ramadan et une température élevée, le quartier Diamaguene a connu une forte affluence avec la présence d’hommes et de femmes connus et anonymes venus partager avec la famille d’Abdou Mbow ces moments difficiles.
INHUMATION DU PERE D’ABDOU MBOW L’ANCIEN MINISTRE ALIOU SOW VICTIME DE VOL
L’ancien ministre Aliou Sow a été la cible des malfaiteurs. Il n’a pas senti des mains baladeuses lui faire ses poches. Le pickpocket a emporté son téléphone dernier cri et de l’argent. La perte de son téléphone intelligent qui, dit-il, constitue un outil de travail qui conserve des données l’a beaucoup affecté. Concernant le montant de l’argent volé, il n’a pas avancé de chiffre. Sur conseils d’amis et de curieux, il est parti à la brigade de recherches de la gendarmerie de Thiès pour déposer une plainte.
INHUMATION DU PERE D’ABDOU MBOW LES CONDOLEANCES DU PRESIDENT EL MALICK NDIAYE ET DE L’ASSEMBLEE NATIONALE
Terminons pour dire que même s’il ne s’est pas déplacé personnellement, le président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye a envoyé une délégation de députés hier à Thiès pour présenter les condoléances de l’institution parlementaire à leur collègue Abdou Mbow. La délégation a été conduite par le député de Pastef Amadou Ba numéro 2. C’est ce dernier même qui donne l’information. Le député Amadou Ba de Pastef révèle que la délégation parlementaire était composée entre autres du Sg M. Thimbo, du directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale, du Président du Groupe parlementaire Pastef Ayib Daffe, du Président de la Commission des lois, Maître Tall, des honorables députés Bacary Diedhiou, Samba Diouf, Abdoulaye Faye Mbassor, Tafsir Thioye. Un acte qui dépasse les clivages politiques démontrant qu’au-delà des chapelles politiques, le Sénégal appartient à tous ses fils
CONTRAT D’ARMEMENT DE 45 MILLIARDS UNE COMMISSION D’ENQUETE PARLEMENTAIRE EN GESTATION
Un contrat d’achat d’armement de 45 milliards de francs signé en 2022 par le ministère de l’Environnement du Sénégal suscite des interrogations au sein de l’Assemblée nationale. Une proposition de résolution a été soumise au président du Parlement en vue de la création d’une commission d’enquête parlementaire sur cette transaction. Le document transmis évoque la nécessité d’un éclairage sur les circonstances de la passation de ce marché, son opportunité et sa conformité avec les procédures en vigueur. L’enjeu est de déterminer les responsabilités et évaluer la pertinence d’un tel contrat, au regard des prérogatives du ministère concerné. Cela intervient dans un contexte de débats récurrents sur la transparence des marchés publics et la gestion des fonds alloués aux équipements de sécurité. Reste à savoir si cette initiative aboutira à l’ouverture d’une enquête parlementaire.
TRESOR PUBLIC LE SUTT DEDRAMATISE UN INCIDENT DE SECURITE
Le Syndicat unique des travailleurs du Trésor (SUTT) a apporté des précisions après la publication, hier matin, d’un article de presse faisant état d’un incident à la Direction de l’Informatique du Trésor. Selon le syndicat, les faits remontent au week-end dernier, dans la nuit du dimanche 2 mars 2025, et ne concernent qu’un vol de matériel sans grande valeur. Le SUTT se veut rassurant et affirme que cet incident n’a eu aucun impact sur la sécurité et la fiabilité du système informatique de gestion de la trésorerie, qui fonctionne normalement. Il rappelle également que les données du Trésor sont hébergées dans des serveurs hautement sécurisés, protégés par des technologies de pointe et des algorithmes performants, dans un site quasiment inaccessible. Une enquête a été ouverte par les autorités compétentes afin de faire la lumière sur cet acte.
DIALOGUE TRIPARTITE VERS UN NOUVEAU PACTE
Le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, M. Abass Fall, a présidé hier une rencontre cruciale avec la Coalition des Centrales syndicales du Sénégal (CCSS) et le patronat. Organisée sur instruction du président de la République, cette réunion s’inscrit dans le cadre du dialogue social engagé entre le gouvernement, les employeurs et les représentants des travailleurs. M. Abass Fall a salué cette initiative, estimant qu’elle marque «une nouvelle ère pour tous», en insistant sur la nécessité d’un consensus et du respect des engagements pour parvenir à des solutions profitables à l’ensemble des acteurs.
GESTION FONCIERE LE DEPUTE AMADOU BA PROPOSE UNE REFORME RADICALE
Le député Amadou Bâ, membre du parti PASTEF, s’apprête à soumettre une proposition de loi visant à suspendre la compétence des collectivités locales en matière foncière jusqu’aux prochaines élections. Une initiative qui, selon lui, permettrait d’assainir un secteur marqué par des spéculations et des difficultés d’accès au foncier pour les structures publiques. Pour Amadou Bâ, le mode de gestion foncière actuel empêche des acteurs-clés comme la SICAP, la SN HLM et le ministère de l’Urbanisme d’accéder aux terres nécessaires au développement national. Il note notamment un paradoxe. Le foncier censé être gratuit au Sénégal constitue le premier coût de construction du logement social. Face à cette situation, il propose que l’État reprenne le contrôle du foncier en confiant sa gestion à l’Agence nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT). Cette agence serait chargée de définir clairement l’usage des terres (agricoles, industrielles, résidentielles ou forestières) afin d’éviter l’anarchie dans leur attribution et leur exploitation.
LE CENTRE DE STOCKAGE DE PRODUIT HORTICOLES A LOUGA
Le ministre de l’Agriculture, Mabouba Diagne, a présidé la cérémonie d’inauguration du centre de stockage de produits horticoles de Potou, une infrastructure d’une valeur de 193 millions de francs CFA construite dans ce village maraicher de la région ...
Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, a présidé la cérémonie d’inauguration du centre de stockage de produits horticoles de Potou, une infrastructure d’une valeur de 193 millions de francs CFA construite dans ce village maraîcher de la région de Louga (nord).
Le Projet d’appui au développement de l’entrepreneuriat féminin et de l’emploi des jeunes (PADEF-EJ) est à l’origine de la construction de ce centre destiné à la conservation de la production maraîchère locale.
“C’est un modèle d’intégration des femmes à l’économie locale. En facilitant la conservation et le stockage des produits horticoles, nous réduisons les pertes de récoltes et permettons aux producteurs de mieux valoriser leur production”, a dit Mabouba Diagne en parlant de l’utilité de l’ouvrage.
Il a présidé la cérémonie d’inauguration de l’ouvrage, jeudi, au nom de la ministre de la Femme et des Solidarités, Maïmouna Dièye.
“Cette infrastructure d’une valeur de 193 millions de francs CFA sera utilisée pour la conservation et le stockage des produits horticoles, notamment l’oignon, et l’amélioration des conditions de travail des maraîchers”, a affirmé le coordonnateur du PADEF-EJ, Mame Thierno Guèye.
Le centre construit dans cette zone propice au maraîchage et pourvoyeuse d’importantes quantités de produits horticoles pour le pays s’étend sur trois hectares.
Son magasin de stockage peut contenir 10 000 tonnes de légumes, selon M. Guèye.
Mabouba Diagne a présidé la cérémonie d’inauguration du centre de stockage de produits horticoles de Potou.
Il comprend un bâtiment administratif, deux aires de stockage, un hangar, un logement et d’autres commodités.
Il a été construit par le PADEF-EJ en vue de la promotion des filières agricoles et horticoles, avec le soutien de la mairie de Léona et de l’AGETIP, l’Agence d’exécution des travaux d’intérêt public contre le sous-emploi, ce qui fait dire à Mame Thierno Guèye que “c’est le fruit d’un travail collectif”.
Bodièle Sow, la présidente d’une coopérative de femmes s’activant dans l’horticulture à Potou, a fait part de sa grande satisfaction envers les autorités municipales de Léona et les dirigeants du Projet d’appui au développement de l’entrepreneuriat féminin et de l’emploi des jeunes.
“Nous sommes très fières et heureuses que ce projet réponde enfin à l’une de nos préoccupations majeures […] Ce centre va non seulement améliorer nos conditions de travail, mais aussi accroître la compétitivité de nos produits sur le marché national”, a dit Mme Sow.
Elle souhaite que l’état de la route reliant le centre à la principale voie de communication de la zone soit amélioré.
“C’est bien plus qu’une simple infrastructure de stockage. C’est un véritable levier d’amélioration des conditions de travail des femmes et des jeunes de la région” de Louga, a souligné Bodièle Sow.
LES PREMIERES RESTITUTIONS D'EMPRISES MILITAIRES FRANCAISES AU SENEGAL
La France a remis vendredi 7 mars au Sénégal les installations et logements des quartiers Maréchal et Saint-Exupéry, marquant une première étape dans le processus de restitution des emprises militaires françaises dans le pays, conformément aux engagements
La France a remis vendredi 7 mars au Sénégal les installations et logements des quartiers Maréchal et Saint-Exupéry, marquant une première étape dans le processus de restitution des emprises militaires françaises dans le pays, conformément aux engagements bilatéraux, a appris APA de source officielle.
« Conformément à la décision de la commission conjointe du 28 février 2025 » et au traité de coopération militaire signé entre Paris et Dakar en 2012, la partie française a procédé à cette restitution, indique un communiqué de l’ambassade de France au Sénégal.
Ces installations, situées à proximité du parc de Hann et non loin du port de Dakar, « étaient prêtes à être restituées depuis l’été 2024 ».
Le retrait progressif des Eléments français au Sénégal (EFS) se poursuivra « selon le calendrier conjointement agréé », précise le texte. Selon certaines sources, le départ des cinq emprises militaires françaises du Sénégal devrait être achevé fin septembre 2025.
La décision de restitution a été entérinée lors d’une réunion de la commission conjointe franco-sénégalaise, tenue le 28 février sous la présidence du Général Abdou Latif Kamara, directeur de l’Institut de Défense du Sénégal, en présence de l’ambassadrice de France, Mme Christine Fages, et du commandant des EFS, le Général Yves Aunis, rappelle la diplomatie française.
Outre l’examen du calendrier de restitution, cette commission a « lancé les travaux de rénovation du partenariat bilatéral de défense et de sécurité » et devrait se réunir régulièrement dans les prochains mois.
Cette évolution s’inscrit dans la lignée des déclarations du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, qui avait affirmé en novembre 2024, qu’il « n’y aura bientôt plus de soldats français au Sénégal », réaffirmant son engagement à faire du pays une République « souveraine ».
UN ACCIDENT SUR LA RN1 A TAMBA FAIT 14 BLESSES DONT SEPT EN ETAT CRITIQUE
Un accident de la circulation s'est produit ce vendredi 07 mars sur la route nationale numéro 1, entre Sinthiou Malème et Koussanar, dans le département de Tambacounda. Un mini-car en provenance de Dakar et à destination de Manda Douane s'est renversé...
Un accident de la circulation s'est produit ce vendredi 07 mars 2025 sur la route nationale numéro 1, entre Sinthiou Malème et Koussanar, dans le département de Tambacounda. Un mini-car en provenance de Dakar et à destination de Manda Douane s'est renversé, faisant 15 blessés, dont six grièvement touchés.
Un grave accident de la circulation a eu lieu ce vendredi matin 07 mars 2025 aux alentours de 8 h 50 sur la route nationale numéro 1 (RN1), entre Sinthiou Malème et Koussanar, dans le département de Tambacounda.
Un mini-car en provenance de Dakar et en direction de Manda Douane s'est renversé sur la chaussée, provoquant un bilan de 14 blessés, dont sept en état grave. Les victimes ont été rapidement évacuées à l’hôpital régional de Tambacounda pour une prise en charge médicale.
La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les causes de l’accident. Cet énième drame relance une fois de plus la question de la sécurité routière sur cet axe très fréquenté.
A suivre
L'INQUIÉTANT ESSOR DE L'OBÉSITÉ
Dakar voit fleurir les enseignes de restauration rapide sur ses avenues. Les traditionnels repas en famille cèdent la place aux sandwichs consommés à la hâte, avec des conséquences graves sur la santé publique
(SenePlus) - D'après un reportage du journal La Croix, le Sénégal fait face à une inquiétante progression de l'obésité et du surpoids, particulièrement en zone urbaine, où les habitudes alimentaires traditionnelles cèdent progressivement la place à la restauration rapide.
Ironiquement, dans ce pays où "le riz au poisson est une fierté nationale et même un art culinaire classé au patrimoine immatériel de l'Unesco, la malbouffe ne cesse de gagner du terrain", rapporte le journal. À Dakar, la capitale, on observe une prolifération des établissements de restauration rapide : "Du 'burger local' vendus par l'échoppe de quartier au poulet frit des grandes chaînes, il est devenu difficile d'y échapper."
Cette évolution des habitudes alimentaires touche principalement "les classes moyenne et aisée" qui "troquent de plus en plus le traditionnel plat de riz pour des repas sur le pouce, hypercaloriques et trop salés."
Selon les données de la dernière enquête nationale de 2015 citées par La Croix, "15% de la population est en surpoids et 6% obèse" au Sénégal. Bien que ces chiffres soient inférieurs à ceux observés dans d'autres pays africains comme "l'Égypte, l'Afrique du Sud ou encore le Gabon", la tendance à la hausse préoccupe les spécialistes.
Binetou Cheikh Seck, nutritionniste interrogée par le journal, alerte : "Le nombre de cas ne cesse de se multiplier, ça devient un véritable problème de santé publique". Elle anticipe d'ailleurs "une augmentation de la prévalence dans la prochaine étude qui doit être publiée cette année".
Plusieurs facteurs contribuent à cette évolution préoccupante. D'abord, les transformations urbaines et professionnelles ont bouleversé les habitudes alimentaires traditionnelles. Comme l'explique au journal Abdoulaye Samb, professeur et médecin physiologiste à l'université Cheikh-Anta-Diop de Dakar : "Avant, on rentrait déjeuner en famille autour du même bol, mais avec l'instauration des journées continues, les écoliers et les travailleurs ont moins de temps et achètent à manger dehors."
La Croix souligne également l'influence de la mondialisation alimentaire : "En ville, la multiplication des supermarchés et des grandes enseignes françaises a aussi fait déferler les produits transformés. Sodas, biscuits, chips…" Ces nouveaux produits sont parfois entourés de croyances erronées, comme l'explique la nutritionniste Binetou Cheikh Seck : "Les Sénégalais consomment beaucoup plus de sucre ajouté et de matière grasse au détriment des céréales locales et des légumes. Il y a aussi tout un tas de fausses croyances autour des aliments transformés importés selon lesquelles ils seraient meilleurs pour la santé ou encore le mythe du burger américain."
L'attrait pour ces nouveaux modes de consommation est illustré par le souvenir qu'évoque cette spécialiste concernant "l'inauguration, en 2019, du premier restaurant KFC du pays, 'digne d'un musée', réunissant 300 invités, VIP et ministres."
La question de l'obésité au Sénégal révèle des disparités socio-économiques importantes. Comme le résume le Dr Ousmane Kâ, chirurgien spécialiste de cette pathologie : "L'obésité, c'est la maladie des pauvres dans les pays riches et la maladie des riches dans les pays pauvres."
Des facteurs culturels entrent également en jeu. La Croix rapporte qu'"au Sénégal, où les canons de beauté valorisent les rondeurs en signe d'opulence, la mode des produits pour grossir, pilules ou pommades, se répand dangereusement." Binetou Cheikh Seck précise : "Ce sont des anabolisants qui font gonfler le corps, c'est très mauvais pour le cœur. Certaines femmes pratiquent aussi le gavage face à la pression sociale."
L'article souligne l'impact sanitaire croissant de cette évolution : "Diabète, hypertension, cholestérol… Le coût de l'obésité commence à peser sur les structures de santé. Les maladies cardiovasculaires sont désormais la deuxième cause de mortalité après le paludisme."
Face à cette situation, le Dr Ousmane Kâ lance un appel à l'action : "Il est urgent d'agir, en commençant par faire la promotion d'une alimentation saine. La prévalence de la maladie augmente en milieu scolaire, ces enfants sont les adultes de demain."
Pourtant, selon le reportage, les mesures de santé publique semblent insuffisantes puisqu'"il n'existe pas de taxation sur les boissons sucrées, ni de système d'étiquetage des produits industriels."
Le Sénégal se trouve ainsi confronté au "double fardeau" évoqué par La Croix : gérer simultanément les problèmes de sous-alimentation qui persistent dans certaines régions rurales et la montée de l'obésité dans les zones urbaines.
ENEGAL-TOGO A 21h,LES EXPLICATIONS DE LA FEDERATION
Vice-président de la Fédération sénégalaise de football, Amadou KANE a apporté des explications sur la programmation du match Sénégal-Togo à 21h GMT, ce 25 mars 2025 à Diamniadio, dans le cadre de la 6e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
Vice-président de la Fédération sénégalaise de football, Amadou KANE a apporté des explications sur la programmation du match Sénégal-Togo à 21h GMT, ce 25 mars 2025 à Diamniadio, dans le cadre de la 6e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Il s'exprimait sur notre plateau.
TRAIN EXPRESS RÉGIONAL, L’ÉTAT RENFORCE LE PARC AVEC SIX NOUVELLES RAMES
Le gouvernement du Sénégal poursuit ses efforts pour moderniser et optimiser le Train Express Régional (TER) en annonçant l’arrivée imminente de six nouvelles rames.
Le gouvernement du Sénégal poursuit ses efforts pour moderniser et optimiser le Train Express Régional (TER) en annonçant l’arrivée imminente de six nouvelles rames. Cette initiative, confirmée par le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, M. Yankhoba Diémé, vise à améliorer la fréquence des trains et réduire les temps d’attente, notamment en cette période de Ramadan marquée par une forte affluence.
Lors d’une visite dédiée au TER, le ministre a précisé que « six des sept rames commandées ont déjà été réceptionnées, tandis que cinq autres sont en cours d’acheminement pour renforcer davantage le parc ferroviaire ». Il a souligné que ces nouvelles acquisitions permettront d’atteindre un total de 27 rames en circulation, avec une mise en service progressive. Le premier lot de ces nouvelles rames sera opérationnel avant la fin du Ramadan, marquant une avancée significative dans le renforcement du réseau ferroviaire national.
Cette décision s’inscrit dans le cadre des préparatifs des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) prévus à Dakar, qui nécessitent une capacité accrue du réseau de transport. En outre, M. Diémé a mis en exergue l’importance de repositionner le TER dans sa vocation régionale, rappelant que « l’exploitation actuelle ne couvre que 60 % des dépenses, occasionnant un déficit annuel de 18 milliards de FCFA supporté par l’État ». Depuis son lancement, le TER a ainsi représenté un investissement de 50 à 54 milliards de FCFA pour le Trésor public, justifiant l’urgence de réformes pour assurer sa viabilité économique.
Pour faire face à ces défis, le gouvernement envisage une extension du réseau ferroviaire vers l’intérieur du pays, notamment avec le projet Dakar-Tambacounda. « Le TER doit devenir un véritable outil de développement régional, capable de relier les territoires et de stimuler l’économie locale », a déclaré le ministre. Une révision du modèle économique du TER est également à l’étude pour optimiser les coûts et garantir un fonctionnement durable.
Depuis sa mise en service, le TER a déjà transporté 24 millions de voyageurs sans enregistrer d’accident, ce qui en fait l’une des solutions de transport les plus sûres et écologiques du pays. « C’est une performance exceptionnelle qui démontre que le TER est l’alternative idéale aux transports routiers, tant sur le plan de la sécurité que de la réduction des émissions de carbone », a affirmé M. Diémé.
Ronan Nicot, directeur adjoint de la Société d’Exploitation du Train Express Régional (SETER), a partagé des chiffres clés sur la fréquentation du TER. « Nous avons atteint une moyenne d’environ 80 000 voyageurs par jour, ce qui témoigne de l’importance croissante du TER dans le quotidien des Sénégalais », a-t-il indiqué. Il a également tenu à dissiper les rumeurs d’une baisse de la fréquentation, expliquant que « certaines périodes, comme le Ramadan, enregistrent des pics d’affluence ».
L’arrivée de nouvelles rames et l’extension du réseau ferroviaire renforcent ainsi le rôle central du TER dans la mobilité urbaine et régionale. Le gouvernement réaffirme son engagement à faire du TER un pilier essentiel du développement économique et social du Sénégal, en réponse aux besoins croissants de la population en matière de transport moderne et fiable.
LES PRÉOCCUPATIONS ET ATTENTES DES SÉNÉGALAISES MISES EN LUMIÈRE EN PERSPECTIVE DU 8 MARS
Dans le cadre des célébrations de la Journée internationale des droits de la femme, le ministère de la Famille et des Solidarités a initié une semaine nationale dédiée aux femmes, marquée par des visites et des échanges à travers plusieurs localités ...
Dans le cadre des célébrations de la Journée internationale des droits de la femme, le ministère de la Famille et des Solidarités a initié une semaine nationale dédiée aux femmes, marquée par des visites et des échanges à travers plusieurs localités du Sénégal. Oumar Samb, conseiller technique numéro un du ministère, a dressé un bilan de cette semaine lors de son passage dans l’émission Salam Sénégal sur Radio Sénégal.
Dakar étant souvent le centre des activités liées à la Journée internationale des droits de la femme, le ministère a voulu cette année élargir l’initiative aux autres régions. Les équipes ont ainsi parcouru plusieurs localités, notamment Thiès, Fatick, Foundiougne, Médina Yero Foula, Tambacounda et Louga, afin de mieux comprendre les réalités vécues par les femmes sénégalaises.
« Cette semaine nous a permis de rencontrer les femmes sur le terrain, d’écouter leurs préoccupations et d’identifier les moyens de les accompagner », a déclaré Oumar Samb.
Parmi les principales préoccupations évoquées figurent les droits des femmes, l’accès aux financements pour leurs projets et l’accompagnement de l’État dans leurs initiatives économiques. M. Samb a souligné l’importance du soutien aux femmes dans leurs activités génératrices de revenus, qui pourrait contribuer de manière significative à la réduction de la pauvreté.
En outre, les femmes ont exprimé leur besoin d’infrastructures de base, notamment des postes de santé et des écoles. La question des mutilations génitales féminines et de leurs répercussions a également été largement discutée, ouvrant la voie à des mesures renforcées pour l’éradication de ces pratiques.
Cette année, la thématique de la Journée internationale des droits de la femme s’est inscrite dans le cadre du projet Sénégal 2050. Selon M. Samb, la femme y occupe une place centrale dans les quatre axes du programme, notamment en matière de compétitivité et de capital humain. « Les femmes sont très actives dans le secteur informel et jouent un rôle clé dans le développement économique du pays », a-t-il expliqué.
À l’issue de cette semaine, un cahier de doléances a été élaboré et sera remis au président de la République. Lors de la cérémonie officielle du 8 mars, chaque région enverra une délégation qui prendra la parole devant le chef de l’État.
Malgré l’existence de nombreuses lois pour protéger les femmes contre les violences, leur application reste un défi majeur. Oumar Samb a rappelé que la criminalisation du viol et de la pédophilie en 2020 n’a pas encore permis de réduire significativement ces actes. Il insiste sur l’importance de la sensibilisation comme outil de prévention : « La prévention doit toucher tous les domaines : les maisons, les marchés, les mosquées. Nous devons intensifier nos efforts pour faire comprendre à la population comment prévenir ces violences. »
Concernant l’autorité parentale et la révision du Code de la Famille, le ministère se dit prêt à engager un dialogue avec toutes les parties prenantes. M. Samb rappelle que les discussions sont en cours, mais qu’un consensus national est nécessaire avant toute modification législative. « Nous sommes dans une société en évolution, et certaines réalités doivent être prises en compte. Cependant, toute réforme doit passer par un dialogue inclusif avant d’être soumise au président de la République. »