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25 mai 2025
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LA CONVENTION DE TRANSFÈREMENT DES DÉTENUS ENTRE LE SÉNÉGAL ET LE MAROC N’A RIEN À VOIR AVEC MACKY SALL
Fatou Diop Cissé, députée et présidente de la commission des Affaires étrangères, était l’invitée de l’émission Salam Sénégal sur Radio Sénégal. Elle est revenue sur la ratification de la convention signée en 2004 entre le Sénégal et le Maroc...
Fatou Diop Cissé, députée et présidente de la commission des Affaires étrangères, était l’invitée de l’émission Salam Sénégal sur Radio Sénégal. Elle est revenue sur la ratification de la convention signée en 2004 entre le Sénégal et le Maroc, visant le transfèrement des détenus sénégalais incarcérés au Maroc.
Depuis le 17 décembre 2004, le Sénégal et le Maroc avaient conclu un accord permettant aux détenus sénégalais condamnés au Maroc de purger leur peine dans leur pays d’origine. Toutefois, si le Maroc a rapidement ratifié cette convention, le Sénégal ne l’avait pas encore officialisée.
Fatou Diop Cissé justifie cette ratification tardive par le contexte migratoire actuel. « Avec la migration irrégulière qui prend de l’ampleur en 2025, de nombreux jeunes Sénégalais se retrouvent en détention, notamment au Maroc. Il est temps que le Sénégal prenne ses responsabilités en facilitant leur retour pour qu’ils purgent leurs peines dans leur pays », a-t-elle expliqué. Elle rappelle également l’engagement du Premier ministre Ousmane Sonko : « Partout où se trouve un compatriote sénégalais, nous devons leur apporter assistance, voire les rapatrier si nécessaire. »
Interrogée sur la raison de cette ratification tardive, la députée estime que les gouvernements précédents n’en avaient pas fait une priorité. « Peut-être que pour l’ancien régime, ce n’était pas une urgence. Mais aujourd’hui, beaucoup de nos compatriotes sont dans des situations difficiles à l’étranger et sollicitent l’aide de l’État », souligne-t-elle.
Elle indique que la majorité des demandes de rapatriement proviennent du Maroc et que cette convention est une première étape avant d’élargir ce type d’accords avec d’autres pays. Par ailleurs, la commission des Affaires étrangères prévoit de travailler avec le ministère de la Justice pour améliorer les conditions carcérales au Sénégal.
Fatou Diop Cissé tient à préciser que cette convention ne concerne en aucun cas l’extradition des Sénégalais condamnés dans leur pays mais vivant au Maroc. « Il s’agit uniquement des compatriotes condamnés définitivement par la justice marocaine et dont les familles ou l’État du Sénégal souhaitent qu’ils purgent leurs peines au Sénégal. Ce n’est pas un mécanisme pour juger ici un Sénégalais condamné au Maroc », détaille-t-elle.
Face aux spéculations selon lesquelles cette ratification serait liée à la présence de l’ancien président Macky Sall au Maroc, Fatou Diop Cissé réfute toute corrélation. « C’est une simple coïncidence. Cette convention n’a rien à voir avec l’ancien président. Elle vise uniquement nos compatriotes condamnés définitivement au Maroc », clarifie-t-elle.
PUBLICATION DU RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES, LE SYNDICAT MAISON DU TRÉSOR FACE A LA PRESSE CE MERCREDI
Le Syndicat Unique des Travailleurs du Trésor (SUTT) tiendra une conférence de presse ce mercredi 5 mars 2025 à 15h, afin de réagir à la publication du rapport de la Cour des Comptes sur la situation des finances publiques.
Le Syndicat Unique des Travailleurs du Trésor (SUTT) tiendra une conférence de presse ce mercredi 5 mars 2025 à 15h, afin de réagir à la publication du rapport de la Cour des Comptes sur la situation des finances publiques. Cette rencontre, qui se déroulera en présence de plusieurs membres du syndicat et d’acteurs du secteur financier, vise à éclairer l’opinion publique sur des aspects essentiels de l’exécution budgétaire et du rôle des agents du Trésor.
Selon un communiqué du SUTT, cette conférence de presse sera l’occasion pour les travailleurs du Trésor d’exposer leur analyse du rapport de la Cour des Comptes et de défendre leur profession face aux éventuelles critiques ou incompréhensions soulevées par le document. Le syndicat entend également rappeler les missions fondamentales des agents du Trésor dans la gestion des finances publiques et souligner leur engagement en faveur de la transparence et de la bonne gouvernance.
La publication du rapport de la Cour des Comptes a suscité de nombreuses réactions au sein de l’opinion publique et des milieux économiques. En mettant en lumière certaines irrégularités ou dysfonctionnements dans la gestion des finances publiques, ce document a ravivé le débat sur la nécessité d’un meilleur contrôle et d’une responsabilisation accrue des acteurs impliqués.
Cette conférence de presse se tiendra dans un contexte où les discussions sur la réforme des finances publiques sont au cœur des préoccupations des décideurs politiques et économiques. Les déclarations du SUTT seront donc suivies avec attention par les observateurs et les parties prenantes du secteur financier.
Par Baba DIENG
LE DESESPOIR, PILIER FONDAMENTAL DU «PROJET»
Waly Diouf Bodian, plus gendarme que Directeur général, avait pourtant annoncé la couleur : les opposants milliardaires sont incompatibles avec le bon déroulement du «Projet». Au royaume du misérabilisme, avoir de l’argent est un crime de lèse-majesté.
A l’école élémentaire de ma bourgade natale, j’avais un camarade, devenu étudiant en médecine, qui, en classe, avait la manie de lever la main avant de réfléchir. Il s’obstinait à être envoyé au tableau pour, ensuite, mijoter sa réponse devant nos yeux écarquillés, accusateurs. Ce qui ne manquait pas d’irriter l’enseignant, qui le passait à tabac. Opiniâtre qu’il était, il revenait toujours à la charge, avec son antienne au bout des lèvres, pour taper sur la table : «Moi, monsieur !» Je plagie, après Ibou Fall, Madiambal Diagne, le nouvel homme politique devenu taciturne…
Après quelques années dans le maquis pour renverser le pouvoir de Macky, la litanie du «Projet» à protéger en bandoulière, le parti Pastef a été désigné par le Peuple pour aller au tableau, avec tous les outils nécessaires. Objectif : faire du Sénégal, comme l’avait prédit le Pmos, une terre où coulent du lait et du miel, au bout de trois petits mois. Quelques mois déjà d’exercice du pouvoir, résultat : rien. Sinon cibler et traquer des pestiférés (surtout ceux qui trimballent des milliards dans un pays pauvre) jusque dans leurs toilettes. A côté des grandes urgences -la cherté de la vie, les licenciements abusifs, l’atonie de notre économie, les innombrables revendications des différents syndicats, que sais-je encore-, on a droit, cependant, de manière effrénée, à des historiettes au sujet d’éventuels chapardeurs d’argent public. L’essentiel, qui n’est rien d’autre que la satisfaction des énormes attentes du Peuple, est volontairement ostracisé.
L’on est tenté de penser que le parti Pastef est arrivé au pouvoir les mains vides. L’insurrection n’a pas été mâtinée de «Solutions». Les génies taiseux qui étaient chargés de rédiger le «Projet», semble-t-il, se sont momifiés dans leur caverne. Hélas ! Mais le silence suffocant du Palais présidentiel rappelle les énormes promesses faites à la populace, qui croupit dans la misère en attendant mieux. En attendant le miracle. D’où l’urgence de bricoler, dans la confusion et à la sauvette, des initiatives -ou agitations- pour faire mine de se mettre au travail.
C’est le porte-parole du gouvernement, Moustapha Njekk Sarré, qui donne l’information tant attendue : Macky Sall, «chef de gang», sera jugé et, naturellement, jeté au fond d’un bagne. Pour quel motif ? Si le pays est au «troisième sous-sol», complètement ruiné, en mauvais termes avec ses partenaires techniques et financiers, c’est de sa faute. Il s’est arrangé à ce que nos souverainistes, comme se plaignait Diouf à la fin de son règne, «gouvernent dans la douleur».
En un mot comme en mille, nos deux Messies -l’autre miraculé rachitique devenu incidemment président de la République et son «meilleur Premier ministre de tous les temps»- ont hérité d’un pays en ruine dont l’Administration maquille des chiffres. Un Etat faussaire. Macky et sa bande de bouffeurs de deniers publics sont les seuls responsables de cette situation chaotique. On pourrait déduire que, demain, ces «diables boiteux» justifieront leur éventuelle déconfiture. Les partis populistes -Pastef en est unexcellent dans la recherche de boucs émissaires.
La communication gouvernementale est apocalyptique : il n’y a plus rien sous nos tropiques. Les temps sont crépusculaires. Nos dirigeants, tenaillés par leurs grandes promesses électorales, sont décidés à faire émerger non pas l’économie, mais nos peurs, nos angoisses. L’ancien «sanguinaire» et ses acolytes ont tout volé, bradé, falsifié. Par exemple, la dette, largement maquillée par Macky et ses maquilleurs, consume, en réalité, nos entrailles. Bref, tout est en capilotade.
Cette situation exige de tenir un langage de vérité aux 54%, qui piaffent d’impatience en attendant de cueillir enfin les premiers fruits de leur engagement. Le Pmos se veut réaliste, moins belliqueux, voire obséquieux. Il a convoqué certaines forces vives de la Nation -le patronat et les syndicats pour un dialogue sincère, afin de s’extirper de l’abîme. Il faut, prêche-t-il, que chaque partie, à son niveau, fasse des concessions pour redresser ce pays, qui a été pillé pendant plus d’une décennie.
Les sacrifices des gouvernés, et non ceux des gouvernants, sont donc inéluctables. Les Sénégalais, qui doivent se ceindre les reins, essayeront d’accepter l’amoindrissement des salaires, l’arrêt des subventions de l’Etat sur certains produits, l’inflation, etc. Vive l’austérité économique ! Et celle de nos libertés, pourquoi pas ? En tout cas, le Pmos a insinué son souhait de durcir son régime. Démocratie et développement, selon son exposé nuancé de quelques secondes, ne seraient pas compatibles. Avec lui, on n’aura pas droit, pour les cinquante prochaines années, à l’ennui...
Un chef, c’est quelqu’un qui vend un rêve, un devenir, qui mobilise des énergies, harangue des foules, libère des forces. Un chef, c’est aussi, écrit récemment Hamidou Anne, «un propulseur d’espoir et un embrayeur de récits d’espérance, qui chasse les démons de l’apathie et du découragement». Mais, avec nos marchands de cauchemars qui jouent la carte du catastrophisme et du misérabilisme, c’est la rhétorique de l’apocalypse, de la misère, de la souffrance, de l’indigence. Le «Projet», si tant est qu’il existe, a le désespoir, et non le rêve, comme pilier fondamental, comme fil rouge.
Pour finir, je m’enorgueillis tout de même d’avoir raison, d’avoir prédit le déroulement exact de l’histoire. Farba, je vous l’avais dit ! Dans «Le «Projet» de Pastef contre lui-même», tribune en date du 18 janvier 2025 que j’avais publiée dans ces colonnes, j’écrivais ceci : «Quand le Pmos, déguisé en procureur de la République, avait notifié à Farba Ngom -qu’il qualifie péjorativement de «griot de Macky»- que les Législatives étaient la dernière élection à laquelle il participait, il devait deviner que sa dernière demeure sera une geôle.» Quand les déclarations du Premier ministre coïncident avec la décision des juges, il sera très difficile, pour un esprit sérieux, de ne pas penser à la justice des vainqueurs.
Waly Diouf Bodian, plus gendarme que Directeur général, avait pourtant annoncé la couleur : les opposants milliardaires sont incompatibles avec le bon déroulement du «Projet». Au royaume du misérabilisme, avoir de l’argent est un crime de lèse-majesté. Comprendre cela, ce n’est pas Soumbédioune à ingurgiter, après tout.
KEEMTAAN Gi - VOUS AVEZ DIT SEXISME ?
Allô Galsen, comment ça va ???????????? Pas de doute, ça caille et pour se réchauffer, il n’y a rien de mieux qu’une séance de catch avec à l’affiche des délurées féministes qui s’enflamment pour une note de service. Il me semble l’avoir seriné dans ces colonnes, mais la répétition étant la mère de l’apprentissage, je me répète. Vous savez certainement ce que Kàccoor Bi pense de nos féministes locales et surtout celles d’entre elles qui sont « radicales ». Ou folles furieuses, c’est selon. J’attends toujours que ces enragées m’expliquent ce qui les différencie des autres qui se prétendent telles. Molles, tendres, voire douces, assumées ou non assumées. Là se trouve certainement la différence. Depuis que certaines des pionnières se sont retrouvées dans des ménages polygames, je me disais qu’il n’existait plus de meufs se réclamant de ce mouvement. Mais apparemment, y en a qui s’accrochent encore à ces combats d’occidentales pendant que les pionnières se sont mises dans les rangs, gérant leurs Alaaji Aas avec force « Jongé ». Vous voulez des noms ? Regardez autour de vous… Pour en revenir à ce qui me fait sortir du bois, juste un réaménagement d’horaires pour que ces généreuses cheffes de familles aimantes puissent s’occuper de leurs foyers en ce mois béni du Ramadan. Et voilà que de prétendues féministes, toutes griffes dehors, se jettent sur le gringalet directeur du Port Autonome de Dakar. Elles nous sortent un vocabulaire désuet au contenu occidental. Ça parle de sexisme et autres notions galvaudées qui ne veulent rien dire. Pas en tout cas à la majorité des femmes de ce charmant pays qui ont d’autres préoccupations que celles de ces enragées. De leur statut usurpé de féministes dans ce beau pays, il est temps qu’elles le rangent aux vestiaires pour se soumettre à la dure loi de la majorité qui se fout royalement de ces considérations d’Européennes. Ces femmes que nous aimons tiennent à leurs foyers et entretiennent leurs alcôves par de puissantes senteurs qui nous rendent si doux. Et tant pis pour celles qui s’essaient à se mesurer aux mecs. Le bonheur est dans le… pré et ça ne se passe nulle part ailleurs qu’entre quatre murs. Bon Ndoggu et merci à ces valeureuses femmes sans qui la vie sur terre serait si morose que celle de ces féministes enragées qui passent à côté du bonheur sur terre en se dressant contre les hommes. Un combat pour le moins improductif dans cette belle terre qu’est Galsen. KACCOOR BI - LE TEMOIN
FRAUDE MASSIVE A L’ASP 139 AGENTS FICTIFS DETECTES, 12 MILLIONS DETOURNES CHAQUE MOIS
Un audit interne réalisé au sein de l’Agence de Sécurité de Proximité (ASP) a révélé l’existence de 139 agents fictifs inscrits sur les listes de paie. Cette fraude, estimée à 12 millions de francs CFA par mois, a été confirmée par la responsable de la communication de l’ASP, Maty Sarr Niang, dans une déclaration rapportée par Senego. Selon les conclusions du rapport, ces «employés fantômes» n’exerçaient aucune fonction réelle au sein de l’agence, mais continuaient de percevoir des salaires, aggravant ainsi les charges financières de l’institution. «Nous avons découvert des anomalies graves dans la gestion des ressources humaines», a précisé Maty Sarr Niang, soulignant l’ampleur de la fraude.
FRAUDE MASSIVE A L’ASP 139 AGENTS FICTIFS DETECTES,12 MILLIONS DETOURNES CHAQUE MOIS (BIS)
La Direction de l’ASP ne compte pas en rester là. Des mesures correctives seraient en cours pour identifier les auteurs de cette manipulation et assainir le système de gestion. Des sanctions disciplinaires et des poursuites judiciaires pourraient être engagées contre lesresponsables impliqués. Cette affaire soulève des questions sur les mécanismes de contrôle interne au sein de l’agence. Comment une telle fraude a-t-elle pu passer inaperçue pendant des mois, voire des années ? Des observateurs estiment que ce scandale met en lumière des failles profondes dans la gestion administrative et la surveillance desressources humaines.
FRAUDE MASSIVE A L’ASP 139 AGENTS FICTIFS DETECTES,12 MILLIONS DETOURNES CHAQUE MOIS (TER)
Dans un contexte où les exigences de transparence et de bonne gouvernance sont au cœur des préoccupations publiques, la révélation de cette fraude risque d’entacher l’image de l’ASP. Les autorités sont désormais attendues pour des actions concrètes afin de restaurer la confiance et éviter la répétition de telles pratiques. En attendant des résultats d’investigations plus poussées, la direction assure qu’un suivi rigoureux sera mis en place pour renforcer le contrôle des effectifs et prévenir de nouvelles irrégularités.
TRAVAUX GRANDE MOSQUEE DE TOUBA SERIGNE BASS SALIOU DEGAINE 300 MILLIONS
Après le geste de haute portée de Serigne Cheikh Saliou qui a remis la faramineuse somme de 1 milliard 102 millions de F CFA au Khalife général des Mourides Serigne Mountakha Bassirou Mbacké pour les travaux de réhabilitation de la grande mosquée de Touba, c’est au tour de son frère cadet, Serigne Bass Saliou de se distinguer. Le jeune fils du regretté Serigne Saliou Mbacké a, en effet, remis au patriarche de Darou Minane 300 millions de F CFA pour ces mêmes travaux. Le « addiya » du frère cadet de Serigne Cheikh Saliou a été donné en deux tranches. D’abord, Serigne Bass a contribué à hauteur de 100 millions de F CFA avant de revenir pour un second versement de 200 millions de F CFA. Pour qui connait la famille du regretté 5e khalife général des Mourides, ces dons demeurent leur lot quotidien. Discrets, travailleurs et fondamentalement attachés aux valeurs du soufisme, les enfants de Serigne Saliou Mbacké n’ont de point de mire que les enseignements de Serigne Touba. MIMI ET TAS Dans un post, Mimi s’attaque bec et ongles à TAS et son parti. Nous qui sommes au balcon attendons fébrilement la réaction de Thierno Alassane Sall qui est loin d’être un enfant de cœur. Jusqu’à présent, nous n’avons jamais vu un député se démettre volontairement de son immunité parlementaire pour aller batailler contre un adversaire. Un adversaire au prétoire, fût-il de la trempe de Mimi Touré, ancienne Première ministre et ministre de la Justice de Macky Sall, ne peut pas laisser de marbre l’un des opposants les plus constants de ce pays. Quand deux anciens compagnons dans Benno se retrouvent à défendre des opinions diamétralement opposées, on ne peut que constater que la politique a de longues jambes…
QUESTION ECRITE SUR LE CONTRAT D’ARMEMENT DE 45 MILLIARDS
Dans l’une de nos précédentes livraisons, nous nous demandions justement à qui le tour après la série d’arrestations d’hommes d’affaires et de figures politiques, sous l’ancien régime. En illustration, nous publions les photos de deux figures controversées en l’occurrence les anciens ministres Moustapha Diop et Abdou Karim Sall. Si certaines nouvelles autorités tentent de mettre le….coude sur le dossier concerna nt le premier nommé, il n’en est pas de même pour le second, objet d’une scène de pugilat lors de sa dernière confrontation avec le Premier ministre Ousmane Sonko dans l’auguste salle du Parlement. En effet, par le truchement d’une question écrite au Gouvernement, c’est le député El Hadji Ousmane Fall qui demande des informations sur l’audit du contrat d’armement de 45milliards de F CFA et ses implications sécuritaires. Un contrat destiné à fournir des fusils d’assaut, des armes semi-automatiques et d’autres équipements conclu en 2022 par le ministère de l’Environnement alors dirigé par Abdou Karim Sal avec l’homme d’affaire Nigérien, Aboubacar Hima dit « Petit Boubé ». Sans appel d’offres public qui plus est.
QUESTION ECRITE SUR LE CONTRAT D’ARMEMENT DE 45 MILLIARDS
« Dans un contexte où la sécurité nationale est fortement préoccupante, je souhaite attirer votre attention sur certains faits récents en rapport avec cette question, notamment l’attaque armée de l’hôtel Rui Baobab, où un commando d’une trentaine de personnes a pu mener une opération jusqu’à échanger des coups de feu avec les forces de l’ordre. Cet évènement tragique interpelle et suscite des questions légitimes sur les armes en circulation et leur possible lien avec celles acquises dans le cadre de ce contrat », écrit l’honorable député. Et de poursuivre : « Par ailleurs, il convient également de se rappeler les déclarations inquiétantes de certains responsables politiques de l’ancien régime, menaçant de se battre, depuis leur siège, où des nervis armés jusqu’aux dents étaient mobilisés pour s’en prendre à la population, il y a de cela quelques mois ». Se basant sur ces faits, le député El Hadji Ousmane Fall interpelle le gouvernement sur l’état d’avancement de l’audit engagé par le ministère de l’Environnement, la traçabilité des armes et leur lien potentiel avec l’insécurité actuelle, le risque de militarisation illégale et les mesures coercitives prises à cet effet.
LECITOYENAUCŒURDESPREOCCUPATIONS
Le Cosce lance ses ambassadeurs de la paix et l’Observatoire national de la democratie. Le Collectif des organisations de la société civile (Cosce) a procédé ce mardi à la présentation de ses ambassadeurs de la paix et au lancement de l’Observatoire national de la démocratie. Deux initiatives déroulées par entre autres Moundiaye Cisse de l’Ong 3D et le Pr Babacar Gueye du Cosce, de l’Union Européenne, de l’Ambassade de Grande Bretagne sous la présidence de l’Assemblée nationale représentée par le député Amadou Ba N2, qui visent à replacer le citoyen au cœur des préoccupations. Les ambassadeurs de la Paix ont été officiellement présentés et ont reçu leurs titres d’accréditation citoyenne marquant leur engagement à promouvoir le dialogue et la cohésion sociale. Diverses personnalités connues de la scène publique pourront continuer à œuvrer pour l’ancrage de la paix dans notre pays. Par ailleurs, le lancement de l’Observatoire national de la démocratie (OND) a permis de mettre en avant cet outil essentiel de suivi et d’évaluation des pratiques démocratiques. Un événement marquant qui a réuni acteurs institutionnels, société civile et partenaires internationaux pour bâtir ensemble un Sénégal plus uni et inclusif.
LE RAMADAN DE DJIDIACK - L'APPEL TELEPHONIQUE
C’est le début du Ramadan, le mois de la dévotion et de l’abstinence. Il faut multiplier les bonnes actions car elles sont récompensées au centuple et se battre pour s’éloigner du mal qui souille l’âme. Mais notre polygame, époux de Gnilane, la première et Ndew la seconde, est insatiable. Et elles le savent. Hier, la dulcinée de Djidiack l’appela à une heure indue. La maisonnée s’apprêtait à savourerson «ndogou». «Réponds à ton appel» lui lance Ndew qui avait compris, par l’attitude embarrassée de son homme, que c’était suspicieux. «Sokhna si da nga dioum (tu t’es trompée de numéro) Douma Modou té Deukouma Louga (Je ne m’appelle pas Modou et je ne vis pas à Louga» fut la réponse de Djidiack pour s’en sortir fort habilement
QUAND LES ENFANTS ENSEIGNENT L’ EGALITE, LE VIVRE-ENSEMBLE ET L’UNITE EN DIEU
En prélude à ces 40 jours d’endurance dans la prière et autres actes de dévotion que dure le jeûne chrétien, hier, mardi 04 mars 2025, l’ambiance était festive au Collège Sacré-Cœur, où les élèves ont célébré «Mardi Gras», dans une explosion de couleurs
La communauté chrétienne, à travers le monde, est en plein dans le Carême, qui démarre ce 05 mars 2025, le «Mercredi des Cendres». En prélude à ces 40 jours d’endurance dans la prière et autres actes de dévotion que dure le jeûne chrétien, hier, mardi 04 mars 2025, l’ambiance était festive au Collège Sacré-Cœur, où les élèves ont célébré «Mardi Gras», dans une explosion de couleurs et de créativité. L’événement, qui marque traditionnellement l’entrée dans la période de Carême pour les chrétiens, a permis aux enfants de s’exprimer librement à travers des déguisements inspirés de la tradition, de leurs rêves et aspirations.
Pour Pauline, enseignante en classe de CE1A, cette journée est bien plus qu’une simple fête : «Mardi Gras est une occasion d’épanouissement pour les enfants. C’est une tradition qui annonce le Carême, mais c’est aussi un moment de partage, de convivialité et de retrouvailles. À travers leurs déguisements, les élèves expriment ce qu’ils souhaitent devenir dans l’avenir».
A l’image de plusieurs établissements d’enseignement notamment privé catholique qui célèbrent chaque année l’événement avec les plus petits, la cour de cette école s’est ainsi transformée en un véritable défilé de professions et de cultures : médecins, avocats, artistes, princesses et figures traditionnelles se côtoyaient, illustrant la diversité des rêves des enfants. Cet événement va bien au-delà du simple amusement. Il porte une valeur pédagogique forte, en renforçant la confiance en soi des élèves et en favorisant une meilleure connaissance des différentes professions et cultures.
UN SYMBOLE D’UNITE ET DE DIVERSITE
Au-delà du côté festif, cette journée a aussi une dimension sociale et spirituelle. «À travers cette célébration, les enfants comprennent que nous sommes tous égaux, quelle que soit notre culture, notre ethnie ou notre race. Nous sommes tous unis en Dieu. C’est un moment de communion et de partage qui renforce la cohésion au sein de l’école», souligne la maîtresse Pauline.
Aussi, à travers les différentes tenues, les enfants ont pu illustrer la richesse culturelle du Sénégal et, au-delà, mettant en avant l’importance du vivre-ensemble.
Cependant, si la fête battait son plein au Collège Sacré-Cœur, l’ambiance était bien différente au Groupe Scolaire Saint Pierre et Sainte Thérèse de Grand-Dakar, où la communauté éducative était en deuil. En effet, l’établissement n’a pas pu célébrer «Mardi Gras», en raison du décès du professeur d’informatique, survenu récemment. Un moment de recueillement a remplacé les festivités, marquant la douleur et la tristesse des élèves et du personnel face à cette perte d’un membre du personnel enseignant.
L’ECO AU CŒUR DES DÉBATS DU CONSEIL DE CONVERGENCE DE LA CEDEAO
La Commission de la CEDEAO a organisé à Abuja ce lundi 03 mars 2025, la 11ème réunion du Conseil de convergence de l’institution sous-régionale, composée des Ministres en charge des Finances et des Gouverneurs des banques centrales des Etats membres
La Commission de la CEDEAO a organisé à Abuja ce lundi 3 mars 2025, la 11ème réunion du Conseil de convergence de l’institution sous-régionale. Cette réunion a permis d’examiner des dossiers importants tels que l’état de mise en œuvre de la Feuille de route pour le lancement de l’ECO.
La Commission de la CEDEAO a organisé à Abuja ce lundi 03 mars 2025, la 11ème réunion du Conseil de convergence de l’institution sous-régionale, composée des Ministres en charge des Finances et des Gouverneurs des banques centrales des Etats membres de la CEDEAO. Cette réunion a permis d’examiner le Rapport de la réunion du Comité technique, Politiques macroéconomiques de la CEDEAO, tenue du 27 février au 1er mars 2025 à Abuja, de même que des dossiers importants tels que l’état de mise en œuvre de la Feuille de route pour le lancement de l’ECO. S’exprimant lors de la cérémonie d’ouverture de cette rencontre, le ministre des Finances et Ministre coordonnateur de l'Economie du Nigeria, Adebayo Olawale Edun, a plaidé pour la création d’une monnaie unique régionale destinée à conduire le programme d’intégration économique de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), et améliorer la vie des peuples ouest-africains.
S’adressant aux ministres des Finances, aux gouverneurs des Banques centrales et aux chefs d'Institutions financières de l’espace communautaire, M. Edun a rappelé les effets néfastes du paysage économique mondial sur les économies régionales, avec pour conséquence la détérioration du profil de convergence de la Cédéao, malgré l'existence de cas de résilience.
Face aux tensions géopolitiques actuelles, il a recommandé un nouveau modèle de développement axé sur des réformes audacieuses pour mobiliser les ressources intérieures, revigorer le secteur privé, améliorer la gestion des ressources naturelles et s’engager dans une collaboration accrue entre les marchés émergents et les économies de développement. Il a souligné la nécessité pour l’Organisation régionale de jouer un rôle primordial en soutenant les priorités et les résultats de la présidence sud-africaine du G20, et en faisant avancer l'agenda sous-régional et africain de la Cédéao. « Nous devrions pouvoir profiter de la présidence sud-africaine du G20 pour optimiser les opportunités offertes par les récents changements de paradigme mondial. En tant que région, nous devons parler d’une seule voix et coordonner nos efforts pour relever les défis mondiaux tels que le changement climatique, la pauvreté et les inégalités », a dit M. Edun.
Il a informé l’assistance des nombreuses réformes économiques initiées par le Nigeria et les résultats significatifs auxquels elles ont déjà abouti. La réunion s’est également penchée sur le rapport de la réunion du Comité technique des politiques macroéconomiques, les conclusions et recommandations de la 3ème réunion du Comité sur les modalités pratiques pour le lancement de ladite monnaie. Les participants auront aussi à analyser le projet de règlement sur la gestion de la dette publique et le projet de directive sur le cadre harmonisé de la comptabilité publique.
Pour le président de la Commission de la Cédéao, Dr Omar Alieu Touray, cette réunion se déroule dans un contexte économique mondial marqué par des tensions commerciales, des pressions inflationnistes persistantes et une détérioration des finances publiques. «Cette situation nécessite des politiques budgétaires et monétaires coordonnées pour renforcer la résilience de nos économies », a conseillé Dr Touray.
LA CHINE A CONNU UNE AVANCEE DE 5% EN 2024
La conférence de presse de la troisième session du 14e Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC) s’est tenue avant-hier, lundi, 3 mars 2025, à 15h00, dans la salle de conférence de presse au premier étage du Palais
Fatou NDIAYE (ENVOYÉE SPÉCIALE À BEIJING) |
Publication 05/03/2025
La troisième session du 14e Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC), s’est ouverte hier, mardi 4 mars, dans la capitale chinoise Beijing. Une étape importante de la vie politique chinoise, le CCPPC constitue une occasion importante pour les gouvernants de rendre compte des avancées réalisées. En 2024, la croissance économique du pays était de 5% et le Produit intérieur brut (PIB) annuel a atteint 134,908 milliards de yuans, la monnaie locale ; soit 17,867 milliards d’euros.
La conférence de presse de la troisième session du 14e Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC) s’est tenue avant-hier, lundi, 3 mars 2025, à 15h00, dans la salle de conférence de presse au premier étage du Grand Palais du Peuple. Le porte-parole de la conférence, Liu Jieyi, répondant aux questions des journalistes, a présenté les avancées économiques de son pays. En 2024, dit-il, «l’économie chinoise a eu une progression constante et un développement de haute qualité progressera régulièrement. Le PIB annuel a dépassé 134,908 milliards de yuans (17,867 milliards d’euros), avec un taux de croissance de 5%, se classant au premier rang des principales économies mondiales».
Les avancées de la Chine, c’est aussi, «de nouvelles industries et de nouveaux modèles commerciaux émergents ; et la fabrication intelligente et les produits intelligents évoluent chaque jour». En Chine également, «le développement de l’énergie propre est en plein essor, et l’énergie éolienne, le photovoltaïque et les nouveaux véhicules énergétiques y sont fortement utilisés. Les appareils électroménagers et les équipements audiovisuels sont bien vendus et sont en hausse de 166,4% sur un an, et les revenus du tourisme ont augmenté de 37,5%.
Liu Jieyi, trouve dès lors que «l’économie chinoise avance régulièrement sur la voie d’un développement de haute qualité». Le porte-parole de la conférence, Liu Jieyi, souligne que «les fondements économiques de la Chine sont stables, et que le pays dispose de nombreux atouts, d’une forte résilience et d’un grand potentiel, et que les conditions de soutien positives à long terme et les tendances fondamentales n’ont pas changé». Par exemple, dit-il, «la Chine (dispose) d’avantages institutionnels considérables comme un marché à très grande échelle, un nouveau potentiel de consommation et l’échelle de fabrication se classe au premier rang mondial depuis 15 années consécutives».
«… LE FONCTIONNEMENT ÉCONOMIQUE DE LA CHINE EST CONFRONTÉ À CERTAINES DIFFICULTÉS ET À CERTAINS DÉFIS»
La bonne marche de l’économie n’occulte pas les difficultés et l’Etat en est conscient. «Nous sommes également clairement conscients que l’environnement interne et externe actuel a subi des changements profonds et complexes, que le fonctionnement économique de la Chine est confronté à certaines difficultés et à certains défis, que la demande des consommateurs est toujours insuffisante et que des risques cachés dans certains domaines doivent encore être résolus», a dit Liu Jieyi. Il ajoute, par ailleurs : «tant que nous ferons face aux difficultés, renforcerons notre confiance et mettrons en œuvre les décisions et dispositions du Comité central du Parti, le développement économique de haute qualité de la Chine continuera sûrement à atteindre de nouveaux niveaux».
Liu Jieyi, a rappelé que les questions économiques ont toujours été au centre des missions de la CCPPC. Ainsi, au cours de l’année écoulée, «le Comité national de la CCPPC a activement avancé des suggestions et des propositions sur une série de questions économiques importantes, a aidé l’économie à se redresser et à s’améliorer, et a réalisé un travail solide et efficace». Mieux, ajoutet-il, «des séminaires d’analyse de la situation macroéconomique sont organisés chaque trimestre pour analyser de manière dynamique les caractéristiques phasées et les goulots d’étranglement des opérations économiques, et pour émettre des avis et des suggestions ciblés pour améliorer la régulation macroéconomique».
Liu Jieyi de rappeler, par ailleurs, qu’en mettant l’accent sur un développement de haute qualité, «la Chine a mené des enquêtes, des recherches, des consultations et des délibérations approfondies, couvrant de nombreux domaines tels que la réforme du système économique, le commerce numérique, l’économie maritime et la construction d’une nation financière forte, fournissant des références et un soutien aux départements concernés pour formuler et mettre en œuvre des politiques».
«RÉALISER DE NOUVEAUX SUCCÈS DANS LA CONSTRUCTION DU SOCIALISME À LA CHINOISE DANS LA NOUVELLE ÈRE»
En partageant le rapport des travaux du Comité permanant du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC) hier, mardi 4 mars, Wang Huning, a souligné que l’année 2025 est «cruciale pour la réalisation des objectifs et des tâches fixés dans le 14e Plan quinquennal (2021-2025). L’ensemble du Parti et le peuple chinois ont été mobilisés pour répondre sereinement aux nouveaux développements et mettre en œuvre des politiques avec une approche globale et systématique»
En conséquence, dit-il, «les principaux objectifs de développement économique et social de l’année ont été atteints et des réalisations majeures ont été réalisées dans le cadre de la modernisation de la Chine». Mieux continue-t-il, «cela a renforcé la détermination et la confiance du Parti et du peuple chinois dans leur volonté de réaliser de nouveaux succès dans la construction du socialisme à la chinoise dans la nouvelle ère».
SOUTENIR LA POLITIQUE DU PRÉSIDENT XI JINPING POUR CONSOLIDER LES ACQUIS
2025, dernière année du 14e Plan quinquennal chinois, est crucial pour approfondir les réformes engagées par le président Xi Jinping. Dans cette optique, le président du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC), Wang Huning, promet que l’Institution qu’il dirige suivra les orientations de la pensée de Xi Jinping sur le socialisme à la chinoise de la nouvelle ère. «Nous devons faire en sorte que le camarade Xi Jinping ait une compréhension approfondie de l’importance décisive de la position centrale du camarade Xi Jinping au sein du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et dans le Parti, ainsi que du rôle directeur de la pensée de Xi Jinping sur le socialisme à la chinoise de la nouvelle ère», a-t-il recommandé.
Wang Huning d’ajouter : «nous devons également prendre conscience de la nécessité de maintenir l’intégrité politique, de penser dans une perspective globale, de suivre le noyau dirigeant et de rester en phase avec la direction centrale du PCC». Wang Hunning appelle les Chinois à défendre la politique du président Xi Jinping. «Nous devons également garder confiance dans la voie, la théorie, le système et la culture du socialisme à la chinoise. Nous devons également défendre la position centrale du camarade Xi Jinping au sein du Comité central du PCC et dans le Parti, ainsi que l’autorité du Comité central du PCC et sa direction centralisée et unifiée»
Dans son allocution, Wang Huning a aussi dit : «nous mettrons pleinement en œuvre les directives du XXe Congrès national du PCC, des deuxième et troisième sessions plénières du XXe Comité central du PCC, ainsi que le discours prononcé par le secrétaire général Xi Jinping à la conférence marquant le 75e anniversaire de la fondation de la CCPPC». Il a réaffirmé la volonté du président chinois à servir son peuple. «Nous assumerons nos responsabilités politiques en mettant en œuvre les décisions et les plans du Comité central du PCC, en répondant aux exigences de la CCPPC en matière de travail et en mettant en commun la sagesse et la force de tout le peuple chinois, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Nous nous concentrerons sur la tâche centrale du développement économique et continuerons à servir les intérêts généraux du pays et à faciliter la réalisation des objectifs et des tâches du XIVe Plan quinquennal à un niveau élevé afin de jeter des bases solides pour un bon démarrage du XVe Plan quinquennal (2026- 2030)», promet-il.
Le CCPPC soutiendra la vision du président de la République. «Nous nous engageons à défendre la position fondamentale du camarade Xi Jinping au sein du Comité central du PCC et du Parti dans son ensemble, ainsi que l’autorité du Comité central du PCC et sa direction centralisée et unifiée. Cette position doit se refléter dans nos efforts pour servir la tâche centrale du développement économique et les intérêts généraux du pays, et dans toutes les étapes et tous les aspects de l’accomplissement des fonctions de consultation politique, de contrôle démocratique et de participation aux délibérations sur les affaires de l’État».
Pour cela, la Chine devra se mobiliser derrière son président. «La situation complexe et les tâches redoutables auxquelles nous sommes confrontés rendent d’autant plus importante notre volonté de rester unis. Cela signifie consolider davantage la grande unité du peuple chinois, de toutes les ethnies, forger un fort sentiment d’appartenance à la nation chinoise et promouvoir une grande solidarité entre tous les fils et filles de la nation chinoise dans le pays et à l’étranger», a appelé Wang Huning.
Il s’engage d’ailleurs dans une démarche de conciliation. «Nous renforcerons l’unité et l’amitié tout en promouvant un dialogue ouvert avec sincérité et sens des responsabilités. Nous veillerons à ce que les membres du Comité national maintiennent des contacts étroits avec les personnes des secteurs qu’ils représentent et remplissent efficacement leurs fonctions de service public».
Par Baba DIOP
TONS ET LE CHIEN
A l’heure de la rupture du jeûne, tout le village se pointa chez Ton’s, bol, soupière, calebasse, toutes sortes de récipients sous le bras, provoquant un tohu-bohu indescriptible dans la cuisine de Tata.
Dans le Ferlo natal où la canicule sévit, Ton’s, au troisième jour du Ramadan, était sec comme la langue du Diable. Il avait fondu. Tata était décidée de le remplumer. Ton’s avait les yeux rivés sur la vieille pendule, bijou de famille dont on ne sait pas comment elle avait échappé à la morsure du temps. Ton’s avait pris soin de ce qui était devenu la prunelle de ses yeux. Le tic-tac de la pendule, à ses oreilles, se transformait en une berceuse. Chaque seconde était une victoire sur la faim qui creusait ses joues.
A mi-parcours de l’après-midi, Tata rentra du louma, le marché hebdomadaire, chargée de victuailles : poulet, tête de mouton, jarrets de bœuf, laxass, tiéré niondi et deux sachets de grains de nénuphar pour le tiébou diaxar. Au vu de la calebasse de Tata, les yeux de Ton’s sortirent de leurs orbites. Il ne put refreiner son cri de joie : « Thiébou diaxar, Thiébou diakhar ak bopu xar », continue-t-il de crier les mains jointes aux oreilles, tel un muezzin. Le voisin sortit sa tête de derrière le muret attenant. Il en souffla un mot à son voisin qui en fit de même et de maison en maison, le tiébou diaxar fit son bonhomme chemin.
A l’heure de la rupture du jeûne, tout le village se pointa chez Ton’s, bol, soupière, calebasse, toutes sortes de récipients sous le bras, provoquant un tohu-bohu indescriptible dans la cuisine de Tata. On ne fit pas attention que quelqu’un avait dérobé la marmite encore toute chaude. Ton’s tomba raide évanoui.
ENTRE MALADRESSES ET DERIVES LANGAGIÈRES
De l'ingérence verbale dans les affaires judiciaires aux déclarations discriminatoires sur les recrutements, les membres du gouvernement multiplient les maladresses qui contredisent le discours de rupture
Les régimes se suivent et se ressemblent avec leur lot de dérives langagières et autres maladresses. Sous Wade comme sous Macky Sall, elles ont pollué l’espace public et vicié les décisions de justice. Le régime de Bassirou Diomaye Faye ne fait pas exception à la règle. Du porte-parole du gouvernement Amadou Moustapha Ndieck Sarré qualifiant l’ancien président de la République Macky Sall de « Chef de gang », à la sortie au vitriol du Premier ministre Ousmane Sonko suite à ses déclarations contre le député Farba Ngom en passant par le ministre de la Santé Ibrahima Sy sur ses recrutements préférentiels, sont autant de maladresses qui tranchent d’avec la rupture tant attendue.
«Un président ne devrait pas dire ça… ». Selon plusieurs observateurs, ce livre des journalistes d’investigation, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, publié le 12 octobre 2016, aurait précipité le départ de l’Élysée du président de la République française, François Hollande, qui a renoncé à briguer un second mandat, qu’il savait perdu d’avance. Ce, à cause des dérives langagières dont l’actuel député de la Corrèze avait fait preuve.
Au Sénégal, on assiste aux mêmes maladresses. Et ce de Wade à Diomaye Faye en passant par Macky Sall.
« Il ne peut pas échapper à la justice parce que c’est lui qui était derrière tout ça. Il est, en quelque sorte, le chef de gang », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Ndieck Sarré, par ailleurs, ministre de la Formation Professionnelle sur les ondes de la RFM. Il réagissait aux propos de l’ancien président de la République, Macky Sall qui disait « n’avoir peur de rien concernant d'éventuelles poursuites ». Cette annonce du porte-parole du gouvernement qui n’est ni juge ni procureur, et reprise par les médias internationaux, a fini par alimenter des débats. Pour cause, à ce qu’on sache un président de la République ne peut être poursuivi qu’en cas de haute trahison. Une infraction qui n’existe dans aucun texte de loi au Sénégal. Face au tollé, Amadou Moustapha Ndieck Sarré, finira par effectuer un rétropédalage, en reprécisant sa pensée. Cette dérive langagière du porte-parole du gouvernement porte ainsi un sacré coup au régime actuel. Mais, il est loin d’etre le seul. On se souviendra des propos du Premier ministre Ousmane Sonko lors de la campagne électorale des législatives de novembre 2024 qui apportent de l’eau au moulin de ses détracteurs. De passage à Agnam, fief du député et responsable de l’Alliance pour la République (Apr) à Matam, Farba Ngom, Ousmane Sonko avait déclaré en wolof : « J’ai entendu un gars qui fait le tour du département et distribue des mallettes d’argent. Je peux vous assurer une chose. Ça sera la dernière élection à laquelle il prendra en tant que candidat, à fortiori en tant que distributeur automatique d’argent ».
Et c’est pourquoi beaucoup d’analystes voient dans l’arrestation de Farba Ngom une « exécution d’une commande politique ». Ce dernier, accusé de détournement de deniers publics portant sur 31 milliards de FCFA, de blanchiment de capitaux et d’association de malfaiteurs, est placé sous mandat de dépôt depuis le jeudi 27 février dernier, après sa deuxième comparution devant le collège des juges d’instruction du Pool judiciaire financier (Pjf). Ces accusations font suite à une enquête déclenchée par un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), qui a mis en évidence des transactions suspectes de blanchiment de capitaux estimées à 125 milliards de FCFA.
Mais Ousmane Sonko n’en n’est pas à sa seule maladresse puisqu’il avait déclaré que le ministre de la Justice « n’est pas indépendant ». « Le ministre de la Justice, c’est une autorité politique, ce n’est pas une autorité judiciaire. Que personne ne fasse croire au ministre de la Justice qu’il est indépendant. Moi, Ousmane Sonko, je peux lui donner l’ordre de poursuivre par exemple Déthié Fall. Et, il n’aura pas d’autre possibilité que de saisir le Procureur afin de poursuivre Déthié », avait dit Ousmane Sonko à Rufisque lors de la campagne électorale pour les dernières législatives
Aux dérives langagières des membres du gouvernement, s’ajoute celle du ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture. Lors d’une journée d’échanges avec les acteurs du sport, Khady Diène Gaye avait soutenu que le seul et unique sénégalais médaillé olympique El Hadji Amadou Dia Ba porte la « poisse », parce que depuis qu’il a gagné la médaille d’argent en 1988, aucun autre athlète sénégalais n’a remporté une médaille. C’est comme si en France, on accuse Yannick Noah d’avoir la guigne, parce qu’il a été le tennisman français à avoir remporté, le tournoi de Rolland Garros en 1983.
En dehors du ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, qui est en passe d’etre le chantre des maladresses, on peut citer le ministre de la Santé et de l’Action Sociale. Même si c’est dans un cadre privé, Ibrahima Sy avait déclaré : « Quand je reçois un CV, je vérifie s’il est de Pastef, parce que ma priorité ce sont les gens de Pastef ». Non sans apporter des précisions après que ses propos avaient été qualifiés de discriminatoires.
Toutefois, il faut noter que ces dérives ne sont pas l’apanage du régime actuel. Sous Wade, on se souvient encore de l’emprisonnement de Idrissa Seck relatif dans l’affaire des chantiers de Thiès qui a débouché sur un non-lieu total. Quid du cas Karim Wade sous Macky Sall qui a presque été condamné avant d’être jugé. C’est à se demander à quand la séparation totale et entière entre les pouvoirs Exécutif et Judiciaire ?
SAINT-LOUIS SE PREPARE À UN DEFILE GRAND FORMAT
Le Gouverneur a présidé hier, mardi 04 mars, une réunion préparatoire à la commémoration du 65ème anniversaire de l’accession du Sénégal à l’indépendance ou fête du 4 Avril.
Le Gouverneur de la région de Saint-Louis a présidé hier, mardi 04 mars, une réunion préparatoire à la commémoration du 65ème anniversaire de l’accession du Sénégal à l’indépendance ou fête du 4 Avril. Toutes les dispositions seront prises pour la réussite de cet événement qui mobilisera toutes les composantes des Forces de défense et de sécurité et les franges de la population autour de diverses activités, en plus du traditionnel défilé. La grande attraction de cette édition sera le saut en parachute sur le fleuve, annonce le Gouverneur, Al Hassan Sall, qui promet une belle fête aux populations de la capitale du Nord.
Placée cette année sous le thème «Vers la souveraineté industrielle et technologique des Forces de défense et de sécurité», la 65ème fête d’indépendance du Sénégal se prépare activement à Saint-Louis où le chef de l’exécutif régionaln Al Hassan Sall, a présidé hier, mardi 4 mars 2025, une réunion ayant regroupé les autorités, territoriales, militaires et paramilitaires, en plus des autorités académiques, des mouvements en foulards et des associations de femmes.
«Nous avons échangé avec l'ensemble des parties prenantes sur le format de la célébration de la fête du 04 avril dans la région de Saint-Louis. En présence du Colonel commandant la zone militaire N°2 et de l'ensemble des chefs d'unité des forces de défense et de sécurité, nous avons partagé les orientations des autorités et un format a été retenu pour ce qui concerne la commune de Saint-Louis», a-t-il indiqué, avant de promettre un défilé grand format aux populations de Saint-Louis.
Cet anniversaire sera marqué aussi par d'autres activités civilomilitaires. «C’est pour montrer à l'ensemble des acteurs que nous disposions d'une Armée-Nation. Nous serons aux côtés des populations pour relever les défis qui jalonnent notre parcours en tant que nation», a expliqué M. Sall.
La veille du 4 avril, il est prévu, toujours dans le cadre de cette commémoration, la traditionnelle retraite aux flambeaux, avec le tour de la ville, ainsi qu’un saut en parachute sur le fleuve qui sera l’attraction de cette édition. Un nettoyage sera également effectué dans toute la ville et particulièrement sur l’axe du défilé.