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24 mai 2025
Par AHMADOU ALY MBAYE
LA COUTEUSE VOLATILITE POLITIQUE
La gestion du secteur sucrier au Sénégal est marquée par une volatilité politique coûteuse, oscillant entre protection de l’industriel local, la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS), et libéralisation au profit des importateurs.
La gestion du secteur sucrier au Sénégal est marquée par une volatilité politique coûteuse, oscillant entre protection de l’industriel local, la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS), et libéralisation au profit des importateurs. Cette instabilité impacte lourdement l’économie nationale, affectant à la fois les consommateurs, les producteurs et l’État. Face aux enjeux de souveraineté industrielle et de stabilité des prix, une stratégie claire et cohérente s’impose.
Ces dernières semaines, la sempiternelle rivalité entre la Compagnie sucrière sénégalaise (Css) et certains commerçants, notamment ceux affiliés à l’Unacois (Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal), a encore refait surface. Si les commerçants attribuent les hausses observées sur le prix de détail du sucre à la surprotection accordée à l’industriel (Css), ce dernier réagit en pointant du doigt les rétentions de stocks et le gonflement des marges comme étant la vraie raison de la hausse des prix. Au-delà de ces rivalités, somme toute, normales dans une économie de marché, ce qui est en cause, c’est plutôt l’absence d’une stratégie politique claire pour le secteur.
Les pertes et dommages d’une intervention politique erratique
Le sucre est le type de produit manufacturé pour lequel les pays en développement disposent d’un avantage comparatif sur les pays développés. Le Brésil assure 25% de la production mondiale de sucre (plus de 45 millions de tonnes), suivi par l’Inde (18%). Ce qui contraste avec les 5% des USA et les 8% de l’UE (selon le United States Department of Agriculture). Lorsqu’on considère les exportations, la prédominance des pays en développement est encore plus remarquable (plus de 50% de part de marché pour le Brésil, pour certaines années). Les pays développés produisent pour leur propre consommation, s’appuyant sur un réseau d’entreprises souvent inefficaces et lourdement subventionnées. Au Sénégal, le niveau de consommation, estimée à un peu plus de 200 000 tonnes, est couvert partiellement par la production et le reste par les importations.
Le niveau de protection du marché sucrier sénégalais est très lourd et complexe. Il comprend une protection tarifaire (droit de douane, TVA et autres petits prélèvements), et une protection non tarifaire. La protection tarifaire donne lieu à un cumul maximal de tous les droits à 44,68%. En plus du dispositif tarifaire, le sucre a bénéficié jusque très récemment, d’un système de péréquation, au titre de la Taxe conjoncturelle à l’importation (Tci), s’appuyant sur un prix de référence, appelé prix de déclenchement. Si le prix à l’importation est inférieur au prix de déclenchement, tous les droits prélevés, incluant la TVA, sont calculés sur la base du prix de référence et non sur la base de la valeur internationale du produit. Il s’y ajoute des droits additionnels équivalents à la différence entre le prix à l’importation et le prix de référence.
De 2000 à 2010, où le prix de la tonne de sucre a été presque toujours inférieure au prix de référence (fixé à 325 056 FCfa depuis 1999), le mécanisme de la Tci a joué en plein régime. Par exemple, en 2005, les importations se sont élevées à 60 000 tonnes. Etant donné que le prix international (mesuré par l’indice Mundi) était seulement de 131 601 FCfa la tonne, nous obtenons un ratio prix domestique/prix mondial de 258%, pour cette année. En 2004, année qui constitue le pic de protection pour la période, le ratio était plus élevé (379%). Ce qui signifie que, pour 2004, le prix du sucre au Sénégal était presque 5 fois plus élevé que son prix international.
«Les hésitations de l’Etat sur le marché du sucre continuent de coûter très cher à l’économie nationale»
La perte de bien-être (surcoût pour les consommateurs), résultant de cette protection, peut être approximativement mesurée par la différence entre le prix domestique et le prix international du sucre, ajusté des frais de transport, des marges de gros et de détails, et multipliée par la consommation totale. En prenant la période 2011-2013, par exemple, le consommateur sénégalais a acheté le kg de sucre 247 FCfa plus cher que le prix sur le marché international. En effet, alors que le prix moyen de détail, dans ladite période, est de 666 FCfa, le prix international ajusté des frais de transport des marges de gros et de détail est de 419 FCfa. Ce qui fait un total de 43 milliards de FCfa, si on considère la consommation totale de la période. Cette subvention des consommateurs à l’industriel représente presque trois fois la masse salariale (15 milliards) payée à la Css à ses employés, dans la même période. Si on défalque les 7 milliards de droits de porte collectés par l’Etat sur le sucre, dans la même période, on se retrouve avec une perte nette pour l’économie nationale, en termes de surcoût, qui fait environ le double des avantages (droits collectés + masse salariale) de la protection pour le Sénégal.
Avec la crise sanitaire du Covid-19, l’accroissement du prix international, combiné à une libéralisation accrue du marché local, a conduit à une forte réduction du différentiel entre les prix domestique et international, affectant autant le niveau de protection de l’industriel. Avec l’avènement du nouveau régime, la Tci a été suspendue en août 2024 et la valeur de référence appliquée baissée à 290 Euros (environ 190 240 FCfa) la tonne. Pendant ce temps, le prix international montait à 301 441 FCfa la tonne, rendant impossible toute production locale avec une marge positive.
Sans surprise, on note depuis 2020, une augmentation très rapide des importations de sucre, qui sont passées de 97 577 tonnes en 2019 à 258 747 tonnes en 2023, selon Faostat, soit une augmentation de 265%. Cette forte augmentation (presque un quadruplement), en seulement trois ans, tend à accréditer l’idée que la production locale de sucre lors des trois dernières années a été marginale. Avec la récente mesure prise en août 2024, il faut s’attendre à des conséquences plus dramatiques sur la production nationale. Les hésitations de l’Etat sur le marché du sucre continuent ainsi de coûter très cher à l’économie nationale, soit en termes de subvention des consommateurs au producteur, soit en termes de perte de production.
Le jeu complexe de puissants groupes d’intérêt
Le jeu des acteurs dans le secteur sucrier sénégalais laisse apparaître quatre catégories d’acteurs :
1. Les consommateurs manifestent souvent bruyamment leur mécontentement à chaque fois que les prix des denrées de première nécessité (dont le sucre) augmentent ;
2. L’industriel, la Css, est le deuxième plus grand employeur au Sénégal, après l’Etat, avec un total d’emplois générés avoisinant les 6 000 travailleurs. La compagnie est également bâtie autour d’un modèle d’intégration verticale, qui couvre toute la chaîne de valeur, de la culture de la canne à la transformation et à l’écoulement sur le marché local. Jusqu’en 2009, la Css jouissait d’un statut de monopole et de monopsone. Un monopole, car elle contrôle la production de sucre au Sénégal. Un monopsone, car elle contrôlait aussi les importations de sucre. La Css est aussi un modèle de développement local, avec une position centrale dans l’économie de la ville de Richard-Toll, où elle est installée depuis sa création, en 1972. La Compagnie n’hésite pas à utiliser ses différents atouts comme arguments de négociation avec l’Etat du Sénégal ;
3. Les commerçants, essentiellement regroupés au sein de l’Unacois, sont de farouches opposants à l’industriel, à qui ils ont réussi à arracher beaucoup de privilèges, notamment la perte de son pouvoir monopsonique sur les importations. En effet, depuis 2009, les commerçants peuvent importer, tout comme la Css, pour suppléer la production industrielle, estimée annuellement à environ 100 000 tonnes. Une poignée d’individus, particulièrement influents au sein des organisations de commerçants, se partagent le business de l’importation de sucre ;
4. L’Etat du Sénégal est le seul des quatre acteurs sans aucun agenda visible, malgré les différentes alternances que le pays a connues. Les hausses de prix sont souvent déterminées par le jeu de l’offre et de la demande mondiales. Lorsque les commerçants s’activent, l’Etat réagit en libéralisant davantage les importations. Et lorsque l’industriel menace de mettre la clé sous le paillasson, il réagit en renforçant sa protection. Ce faisant, il manque à l’Etat une stratégie claire visant à appuyer soit la production (l’industriel) ou la consommation. Dans le domaine de la stratégie industrielle, il n’est malheureusement pas possible de faire les deux.
Les leçons à tirer de la gestion du secteur
Au moment où les nouvelles autorités ont affiché leur volonté de réindustrialiser le pays, des leçons importantes peuvent être tirées de l’expérience de la Css :
- Le sucre est un secteur où les pays en développement ont un large avantage comparatif, comme en témoigne la marginalisation des pays développés dans cette branche, à l’échelle internationale. Le Sénégal peut tout à fait développer un avantage comparatif dans ce secteur et dans les secteurs similaires. De plus, c’est un secteur générateur d’emplois, qui exploite une ressource bien locale (la canne) et couvre toute la chaîne de valeur (de la fourche à la fourchette). Il est donc légitime que le Sénégal cherche à jouer le premier rôle dans ce domaine ;- Les défis auxquels le Sénégal fait actuellement face pour maintenir en vie la Css, tout en diminuant le prix du sucre au détail, préfigurent ceux encore plus importants liés à la création et à la gestion d’un écosystème industriel qu’on voudrait performant et diversifié ;
- L’Etat devra faire un choix clair entre protéger les consommateurs ou protéger l’industriel. S’il choisit de protéger les consommateurs, cela signifierait qu’il devra faire le deuil de la Css et de l’industrie du sucre en général. Cela ne garantirait pas pour autant que les prix soient stables. Ils continueront de varier au gré de l’offre et de la demande mondiales et l’Etat pourrait les atténuer par des subventions bien ciblées. S’il choisit de développer une industrie locale compétitive, il devra s’assurer qu’il a les capacités de mettre en place un système d’incitation et de coercition suffisamment efficace pour permettre à l’industrie d’opérer de façon autonome, sans subvention ou protection indue. Dans ce cas, une ouverture à la concurrence est à envisager, aucune raison ne justifiant un monopole pour le sucre ;
- L’efficacité de la politique fiscale doit toujours être évaluée en comparant les recettes qu’elle génère avec le bénéfice net pour la société. Dans le cas du sucre, la perte de consommation induite par le régime de fiscalité mis en place est souvent 6 fois plus importante que le recouvrement fiscal en résultant.
Quelle que soit l’option politique choisie, y compris l’option par défaut de garder le statuquo, elle aura des répercussions économiques, sociales et politiques qu’il faudra également gérer.
DAKAR NIGHT MARKET, UNE AUTRE DISTRACTION
Dans les jardins de l’Hôtel de ville, fleurit une idée ingénieuse : permettre aux parents d’avoir un temps pour respirer, tout en participant à booster l’économie de la capitale. Un concept importé qui fait le bonheur des Dakarois
«On ne peut rien faire à Dakar.» C’est une phrase rabâchée par certains parents pour dénoncer le manque d’activité pour la famille. Une chose que le Dakar night market est en train de corriger. Il est désormais possible de sortir avec les enfants et de s’épanouir. Des activités sont proposées en famille tout en ayant un caractère économique. Visite guidée dans les jardins de l’Hôtel de ville de Dakar.
Dans les jardins de l’Hôtel de ville, fleurit une idée ingénieuse : permettre aux parents d’avoir un temps pour respirer, tout en participant à booster l’économie de la capitale. C’est Dakar night market. Un concept importé qui fait, pour le moment, le bonheur des Dakarois. L’objectif est de mettre en avant les produits locaux tout en offrant un cadre propice à l’épanouissement. De la cuisine éthiopienne aux spécialités typiquement sénégalaises, les amateurs de gastronomie, souvent empêchés de savourer leur passion à cause de responsabilités familiales, y trouveront un havre de paix.
En effet, les stands, bien organisés, offrent aux parents la possibilité de trouver un moment en confiant leurs enfants à Mame Bineta. La trentaine passée, elle n’a d’yeux que pour les enfants. Son stand niché à côté des escaliers qui font face à l’embarcadère, elle se fond dans l’univers des enfants. C’est difficile de lui arracher un mot tant elle est concentrée sur ses activités manuelles. Dans son stand, les bambins sont les rois ! Tout ce qui est généralement encadré ou interdit aux enfants dans la maison, leur est autorisé ! Les momes s’en donnent à cœur joie : de la peinture et d’autres activités, sous la surveillance étroite de Mame Binta. «Mon travail consiste à encadrer l’enfant de telle sorte qu’il puisse s’appanouir sans se blesser ou se salir. Il faut que l’enfant se sente comme chez lui. Ce qui va permettre aux parents de s’occuper d’autres choses», dit-elle, en se pressant de redonner une feuille blanche à une gamine. A Dakar night market, les activités manuelles ne sont pas la seule attraction pour les bambins.
Les petits en quête de sensations fortes peuvent passer du temps au toboggan installé juste avant les escaliers. Et le tout devant les parents qui s’adonnent à la prière du crépuscule.
Dakar night market n’est pas réservé qu’aux familles ! De l’artisanat à la mode, sans oublier les produits parapharmaceutiques, tout y est vendu. Les articles ludiques ont une place de choix dans les stands. Aliou Diarra, le président du Gie des handicapés de Velingara, expose le travail des membres de son association. Il vend des tableaux sous forme de puzzle. «Je fabrique du matériel didactique et ludique sous forme de puzzle en bois. Je découpe toutes les régions de la carte du Sénégal. Je viens de terminer la carte de la Cedeao avec l’Alliance des Etats du Sahel. Je fais l’alphabet arabe comme français. Je fais aussi le corps humain», détaille-t-il, tout en continuant de déballer ses cartons. Son handicap ne le gêne point. Et n’est pas un argument de vente. «Les gens sont surpris de voir qu’au Sénégal, des personnes font ce travail. J’ai commencé à le faire depuis 1989. C’est un don que je suis en train de transmettre en formant des jeunes en situation de handicap. L’objectif est de leur montrer qu’on peut réussir dans la vie sans tendre la main. Tendre la main pour gagner sa vie n’est pas digne», dit-il. C’est tout l’objectif de ce marché de nuit. «L’idée de faire un marché de nuit est inspirée des villes asiatiques. J’ai voulu l’adapter au contexte local. Dakar night market permet à différents vendeurs de différentes catégories, la mode, la beauté, les cosmétiques, l’animation, de présenter leurs produits. Et chaque soir à 20 heures, il y a une parade culturelle. A 21h, il y a une démonstration culinaire. Ce soir (samedi), ce sont les Frères Guissé qui vont animer», affirme Aziz Agbo Panzo. Le fondateur de Cooking with Aziz and friends (Cowaf), un groupe de cuisine qui fait de l’événement culinaire à travers le monde, explique que les Dakarois ont répondu présent car lors de la première édition, plus de 2000 entrées ont été vendues.
Ce qui lui fait dire que pour la prochaine édition prévue au mois d’avril, ce chiffre va s’accroître. Aziz Agbo Panzo ambitionne même de délocaliser le marché dans les autres communes de la capitale pour se rapprocher des populations
AMADOU SALL DANS LE VISEUR DU PARQUET FINANCIER
L'affaire des 125 milliards F Cfa prend un nouvelle tournure. L'homme d'affaires Mamadou Racine Sy et Amadou Macky Sall, fils de l'ancien chef de l’Etat, sont désormais visés par le Pool judiciaire financier (Pif).
L'affaire des 125 milliards F Cfa prend un nouvelle tournure. L'homme d'affaires Mamadou Racine Sy et Amadou Macky Sall, fils de l'ancien chef de l’Etat, sont désormais visés par le Pool judiciaire financier (Pif).
C'est la dernière nouveauté qui risque d'ébranler le paysage politico-judiciaire. Selon des informations de L'Observateur, l'homme d'affaires Mamadou Racine Sy et Amadou Macky Sall, fils de l'ancien chef de l'État, sont dans le collimateur des magistrats du Pool judiciaire financier (Pjf).
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Visés par le réquisitoire du Procureur, ils sont poursuivis dans l'affaire des 125 milliards F Cfa révélée par un rapport de la Centif pour des infractions d'association de malfaiteurs, de complicité d'escroquerie sur les deniers publics et, entre autres, de complicité de blanchiment de capitaux.
Si, pour l'instant, Amadou Macky Sall n'a pas encore été convoqué pour les besoins de l'enquête, la ratification prochaine des accords d'entraide judiciaire entre le Sénégal et le Maroc déjà adoptée en Conseil des ministres, prévue pour le 10 mars et annoncée en grande pompe par le Président de l'Assemblée nationale, soulève des interrogations.
Le député maire de Agnam, contre qui le Procureur a requis un mandat de dépôt pour complicité d'escroquerie sur les deniers publics et complicité de blanchiment de capitaux, s'est vu notifier les faits pour lesquels il est poursuivi. Un délai de 15 jours lui a été accordé par le Collège des magistrats instructeurs, avec une nouvelle audience prévue ce jeudi 27 février.
Seydou alias Tahirou Sarr, poursuivi comme auteur principal, selon le réquisitoire du Procureur, a également été convoqué par le Collège des juges d'instruction et devra à nouveau se présenter dans les locaux du Pjf le 28 février, pour répondre aux accusations d'escroquerie sur les deniers publics, d'association de malfaiteurs et de blanchiment de capitaux.
Selon toujours L'Obs, toutes les autres personnes visées dans la procédure, dont Mamadou Racine Sy, Amadou Macky Sall et X, seront convoquées par le Collège des juges d'instruction après les auditions de Farba Ngom et Tahirou Sarr et suivant le cours des enquêtes.
FRANCE-SENEGAL 2002 EN MODE REPEAT AU STADE LEOPOLD SEDAR SENGHOR
Le remake du match d'ouverture de la Coupe du monde 2002 aura bel et bien lieu cette année. Les structures, Africa Sport Connecting (ASC) et International Sport Connecting (ISC) feront officiellement l'annonce, ce mercredi lors d'une conférence de presse.
Le remake du match d'ouverture de la Coupe du monde 2002 aura bel et bien lieu cette année. Les structures, Africa Sport Connecting (ASC) et International Sport Connecting (ISC) feront officiellement l'annonce, ce mercredi lors d'une conférence de presse.
"Pour le lancement de notre projet « SENEGAL - FRANCE », nous organisons une conférence de presse ce mercredi 26 février 2025 à 10h au stade Léopold Sédar Senghor", informent les deux structures.
Robert Pires, Claude Makélélé , Franck Leboeuf, Youri djorkaeff...annoncés
"À l’occasion de l’inauguration du nouveau stade Léopold Sédar Senghor, nos structures, Africa Sport Connecting (ASC) et International Sport Connecting (ISC), qui ont pour objectif de promouvoir le sport sénégalais et africain à l’échelle internationale, organisent un grand événement nommé « SENEGAL - FRANCE » , match de football entre anciens internationaux du Sénégal et de la France, en date du 06 avril 2025", précisent-elles, indiquant que ce "match de légendes d’envergure internationale opposera les anciens joueurs du football mondial français, tels que, Robert Pires, Claude Makélélé , Franck Leboeuf, Youri djorkaeff , Mickael Sylvestre , Franck Sylvestre… contre d’anciens internationaux sénégalais."
Ronaldhino invité d’honneur
Autre forte annonce faite est la présence de "l’international brésilien Ronaldhino". Ce dernier sera "l’invité d’honneur de cet événement. Mieux, en marge de ce match de légendes du football mondial, joueront, en première heure, des influenceurs, artistes et célébrités du Sénégal et de l’Afrique contre ceux de la France."
"Parallèlement à l’aspect sportif, cet événement est marqué par une forte empreinte sociale et culturelle, avec la prestation d’icônes internationales de la culture sénégalaise, en l’occurrence Daara-J Family et l’artiste peintre Boubou Design, lors d’une soirée de gala", concluent les structures.
VERS LA CREATION D'UN FONDS D'APPUI A LA RECHERCHE ET A L'INNOVATION
L’Ecole polytechnique de Thiès (EPT) compte mettre en en place un fonds d’appui à la recherche et à l’innovation, a appris l’APS de son directeur Mamadou Wade.
L’Ecole polytechnique de Thiès (EPT) compte mettre en en place un fonds d’appui à la recherche et à l’innovation, a appris l’APS de son directeur Mamadou Wade.
‘’La direction compte mettre en place un fonds d’appui à l’innovation et à la recherche, avec une ligne budgétaire qui sera dédiée spécialement à ces deux volets’’, a-t-il dit.
Dans cet entretien avec l’APS, Mamadou Wade a indiqué que l’EPT ‘’ne compte pas s’arrêter là’’, faisant allusion à la deuxième place remportée, au début du mois, par six étudiants sénégalais, dont trois issus de son école et les trois autres pensionnaires de l’Ecole nationale supérieure d’agriculture (ENSA), au concours international Global Best M-Gov Award, à Dubaï, aux Emirats arabes unis.
Cette compétition, qui récompense les projets les plus impactants et les plus innovants dans le monde universitaire, a mis aux prises des étudiants originaires de 74 pays à travers le monde, qui ont présenté 3 500 dossiers.
Les six étudiants sénégalais primés ont présenté, en joint-venture, le projet TERA -Technologie d’entreposage des récoltes agricoles.
Dans le cadre de ce fonds d’appui à la recherche et à l’innovation, le focus sera mis sur l’accompagnement des étudiants, aussi bien dans la conception que dans la maturation de leurs projets, a fait savoir le directeur de l’EPT.
‘’Ce sera un fonds compétitif, qui sera ouvert aussi bien aux enseignants qu’aux étudiants, pour développer l’esprit de créativité et d’innovation’’, a-t-il souligné, précisant qu’il faut stimuler davantage nos étudiants, pour maintenir le cap’’ de l’excellence.
S’exprimant sur la façon dont ce fonds sera alimenté, Mamadou Wade a indiqué que ‘’dans un premier temps, puisque c’est une idée qui vient de germer, l’accent sera mis des fonds propres’’.
‘’Après, naturellement, nous irons vers des partenaires, des bailleurs qui seraient intéressés par les projets innovants ou bien qui pourraient alimenter la source d’idées que les étudiants pourraient développer, au grand bonheur et toutes ces entreprises ou des contributeurs’’, a-t-il dit.
En juillet 2024, L’EPT a obtenu l’accréditation de la Commission des titres d’ingénieurs (CTI), un organisme français qui évalue les grandes écoles françaises ; ‘’une façon de reconnaître l’excellence de notre institut’’, s’est félicité Mamadou Wade.
LE SIEPJS DÉNONCE LES AGRESSIONS D’AMADOU KA
Le Comité directeur du syndicat des inspecteurs de l'éducation populaire, de la jeunesse (SIEPJS) et le président de l’organisme national pour la coordination des activités de vacances (ONCAV), Amadou Kane, ne parlent plus le même langage
La situation qui prévaut au sein des mouvements navétanes est loin de faire l’unanimité. Lors des travaux thématiques consacrés au projet de réforme du championnat populaire jeudi dernier, Guéladio BÂ, membre du comité directeur du syndicat des inspecteurs de l'éducation populaire, de la jeunesse (SIEPJS), a été victime d’agression verbale de la part d'Amadou KANE, président de l'oncav.
Le Comité directeur du syndicat des inspecteurs de l'éducation populaire, de la jeunesse (SIEPJS) et le président de l’organisme national pour la coordination des activités de vacances (ONCAV), Amadou Kane, ne parlent plus le même langage. En effet, lors des travaux thématiques consacrés au projet de réforme du mouvement navétanes initié par le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, un inspecteur a été victime de la violence verbale.
Il s’agit de Guéladio Bâ, chef du service régional des Sports de Kolda. L’annonce a été faite par le comité du SIEPJS. « Inspecteur Guéladio Bâ, chef du service régional des sports de Kolda et membre du Comité directeur du syndicat des inspecteurs de l'éducation populaire, de la jeunesse (SIEPJS), a été la cible d'attaques personnelles et de violences verbales injustifiées de la part d’Amadou Kane, président de l'ONCAV, appuyé par certains membres de ladite structure présents à la rencontre », peut-on lire dans le communiqué du SIEPJS.
Par la même occasion, le syndicat a dénoncé « l'attitude irrespectueuse d'Amadou Kane qui va à l'encontre des valeurs de dialogue et de respect mutuel indispensables à un débat constructif. Une telle posture est indigne du président d'une association reconnue d'utilité publique », ajoute le document. Le SIEPJS, invité par le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, réaffirme « sa volonté de défendre ses positions de principe, fondées sur le bien-être de notre jeunesse et l'intérêt supérieur des navétanes rénovés, stable et porteur de développement socio-économique
L’AUTRE PROTOCOLE DE NOUAKCHOTT
Election des membres de la Caf au conseil de la Fifa - 7 fauteuils pour 13 ! La campagne des dirigeants africains pour accéder au conseil de la Fifa n’a jamais été aussi rude.
Après le protocole de Rabat qui a permis d’éviter une élection fratricide entre Me Augustin Senghor, Dr Patrice Motsepe, Ahmed Yahya et Jacques Anouma, on pourrait encore s’acheminer vers un autre protocole pour l’élection des membres de la CAF au sein du conseil de la Fifa. Il s’agira du protocole de Nouakchott ou la plus part des candidats sont conviésà l’inauguration de l’élite de l’Académie Fifa Talent de la Mauritanie demain mardi 25 février.
7 fauteuils pour 13 ! La campagne des dirigeants africains pour accéder au conseil de la Fifa n’a jamais été aussi rude. Avec les suppressions des barrières linguistiques, zonales et la limite d’âge qui était de 70 ans, lors de l’Assemblée générale d’Addis-Abeba, la liste des prétendants s’est élargie à 13 au total, installant une indécision sur l’élection prévue le 12 mars prochain au Caire, siège de la CAF.
Pour les 7 places de l’Afrique au sein du Conseil de la Fifa, on se retrouve alors avec 13 candidats. Toutefois, si celle du Dr Patrice Motsepe, seul candidat à sa propre succession, à la tête de la CAF, qui, de facto, fait de lui, un des vice-présidents de la Fifa,pour les 13 autres, le doute s’installe. La campagne fait rage.
Même si pour le Marocain Fouji Lekjaa, il ne fait l’ombre d’aucun doute qu’ildevrait être reconduit. Tout comme l’Égyptien, Hany Abourida dont beaucoup estiment que la suppression de la limite d’âge a été faite pour le maintenir au niveau du conseil de la Fifa. Sans occulter le poids de l’Egypte dans le football africain, voire mondial.
Quid de Amadu Mekvin Pinnick du grand Nigeria ? Membre sortant, le « Super Eagle » devrait aussi pouvoir tirer son épingle du jeu, en misant sur l’équilibre linguistique, même si la barrière langue a été supprimée.
La bataille de l’Afrique de l’Ouest aura-t-elle lieu ?
La plus grosse équation reste les nombreuses candidatures issues de l’Afrique de l’Ouest. Elle aura lieu, entre le Sénégalais Augustin Senghor, l’Ivoirien Idriss Diallo, le Béninois, Mathurin De Chacus, le Nigrien Djibrilla Hima Hamidou (Pelé) et le Mauritanien Ahmed Yahya. Sans occulter bien sûr le Nigérian Amadu Mekvin Pinnick quipartirait avec l’avantage linguistique pour jouer les équilibres. Même s’il pourrait être menacé par le Zambien, Andrew Ndanga Kamanga.
Le président de la Fédérationbéninoise de football, De Chacus a aussi l’avantage d’etre un membre sortant du Conseil de la Fifa.
On pourrait alors assister à un jeu de chaises musicales. L’Ivoirien, qui déborde d’ambitions, avec un titre de champion d’Afrique et un pays qui est en passe de devenir un hub sportif en Afrique de l’Ouest, pourrait etre appeléàintégrer d’abord le Comitéexécutif de la CAF. Ce serait un bon ticket d’entrée. Ahmed Yahya, que beaucoup de responsables de la CAF mettent dans le lot des arabes, pourrait-il cracher sur un poste de 1ervice-président de la CAF à la place de Augustin Senghor afin que ce dernier ne migre vers le Conseil de la Fifa qui fera de lui de facto membre aussi du comitéexécutif de la CAF ? Le cas échéant, est ce que De Chacus, accepteraitàson tour, le reprendre l’ascenseur pour devenir 2eme vice-président de la CAF ? C’est un scenario impropre, mais réalisable. Mais que alors faire de Djibrilla Hima Hamidou (Pelé) ?
Voilà d’ailleurs l’une des raisons fondamentales qui fait que les candidats soient invitésà Nouakchott, pour dit-on l’inauguration d’une académie de football.
Un fauteuil pour 3 femmes. Waberi en roue libre ?
Isha Johansen (Sierra Leone), Lydia Nsekera (Burundi), Kanizat Ibrahim (Comores) sont les trois candidates en lice pour une seule place. Pour rappel, Mme Johansen avait battu de justesse, Mme Nsekera, lors de l’Assembléegénérale de la CAF en 2021, ayant portéDr Patrice Motsepe au pouvoir. Quant à Kanizat Ibrahim, elle s’était vue tailler un poste de 5eme vice-président de la CAF qui n’a jamais existé,en plein assemblée générale. Le Burundaise Lydia Nsekera, membre egalement du Comité international olympique (CIO) rumine depuis lors sa colère et entend prendre sa revanche. Quant à la Comorienne, elle estime que l’heure est venue de gravir des échelons.
Le dernier candidat à se jeter, à la surprise générale, c’est Souleiman Hassan Waberi. Le Djiboutien, proche, parmi les proches du tout puissant Fouji Lekjaa, va lui aussi jouer la carte zonale (CECA) pour espérer entrer dans le conseil de la Fifa.
Autant dire qu’on s’achemine inéluctablement vers un autre protocole. Celui de Nouakchott. Gare à celui ou à celle qui refusera de rentrer dans les rangs avant le 12 mars !
LA LISTE DES CANDIDATS AU CONSEIL DE LA FIFA
Président de la CAF
1. Patrice T Motsepe
Les Représentants de la CAF au Conseil de la FIFA
1. Djibrilla Hima Hamidou
2. Isha Johansen
3. Lydia Nsekera
4. Mathurin De Chacus
5. Souleiman Hassan Waberi
6. Amaju Melvin Pinnick
7. Hany Abourida
8. Fouzi Lekjaa
9. Ahmed Yahya
10. Augustin Emmanuel Senghor
11. Andrew Ndanga Kamanga
12. Kanizat Ibrahim
13. Yacine Idriss Diallo
PERFORMANCES DES LIONS
Les footballeurs Chérif Ndiaye, Bamba Dieng, Pape Demba Diop, Mamadou Sylla, Pathé Mboup et Malick Mbaye, buteurs avec leur club, sont les joueurs sénégalais qui se sont les plus illustrés ce week-end dans les championnats étrangers.
Les footballeurs Chérif Ndiaye, Bamba Dieng, Pape Demba Diop, Mamadou Sylla, Pathé Mboup et Malick Mbaye, buteurs avec leur club, sont les joueurs sénégalais qui se sont les plus illustrés ce week-end dans les championnats étrangers.
Chérif Ndiaye de l’Etoile rouge de Belgrade (Serbie) est l’auteur d’un doublé, lors du derby contre le Partizan Belgrade. Les deux équipes rivales ont fait match nul (3-3), lors de la 24e journée de la Super Liga. Les rouge et blanc dominent le championnat avec 68 points suivis du Partizan Belgrade, deuxième, avec 21 points en moins.
Ndiaye a inscrit ses 15e et 16e buts en Super Liga respectivement à la 46e et 51e mn.
En Ligue 1 française, Bamba Dieng a offert le point du nul à son équipe, Angers, contre Saint-Etienne, à l’occasion de la 23e journée.
Le Sénégalais, rentré à la 77e mn, a égalisé (3-3) sur pénalty, à la 94e mn.
Il n’avait plus marqué depuis le 26 octobre 2024, lors de la 9e journée. Toutefois, il a été buteur et passeur décisif lors de la victoire (3-2) en seizième de finale de la Coupe de France, contre QRM, le 15 janvier dernier.
Issa Soumaré de Le Havre a été aussi buteur, lors de la lourde défaite, (1-4), contre Toulouse, dimanche. L’attaquant de 24 ans a égalisé (1-1) pour son équipe, en début de la seconde mi-temps (51e), avant que les Toulousains ne prennent le large.
Après sa sévère défaite (0-7) contre le Paris Saint-Germain en barrage de la Ligue des champions mercredi, Brest (9e) d’Abdallah Sima est allé décrocher le point du nul sur la pelouse de Strasbourg (0-0) de Habib Diarra.
Monaco (5e) de Lamine Camara et Krepin Diatta a perdu à l’extérieur contre Lille (1-2). Même sort pour Lyon de Moussa Niakhaté qui s’est incliné devant le Paris Saint-Germain (2-3). Les joueurs sénégalais étaient titulaires. Camara et Niakhaté ont joué l’intégralité de leur match, tandis que Diatta est sorti à la 66e mn de la rencontre.
Rennes, l’équipe entraînée par le Sénégalais Habib Bèye, a renoué avec la victoire. Battus par Lille (1-2) la semaine dernière après deux victoires de suite, les Rennais se sont imposés contre Reims (1-0) qui évoluait à dix depuis la cinquième minute, puis à neuf à la 89e mn.
Les Sénégalais de Belgique buteurs
D’autres Sénégalais se sont illustrés lors de la 24e journée de la Ligue 2 française. Il s’agit de Pathé Mboup de Pau FC et de Malick Mbaye d’Amiens. Le premier est buteur sur pénalty et le second sur exploit individuel, lors des matchs de leur équipe respectivement contre Caen (2-2) et Rodez (1-1).
En Pro League (Belgique), Ousseynou Niang du Royale Union SG est buteur. L’attaquant de 23 ans a inscrit le deuxième but de son équipe qui a battu (2-0) Anderlecht, lors de la 27e journée, dimanche.
En Challenger Pro League, deuxième division belge, Pape Demba Diop de Zulte-Waregem a ouvert le score de la rencontre remportée contre Genk-23 (3-1).
En Liga espagnole, Mamadou Sylla de Valladolid a sauvé l’honneur lors de la correction contre Athletic Bilbao (7-1), à la 25e journée.
En Premier League anglaise, Chelsea (7e) de Nicolas Jackson (blessé) a perdu à l’extérieur face à Aston Villa (1-2). C’est sa deuxième défaite de suite en championnat.
Everton d’Iliman Ndiaye (blessé) et Idrissa Gana Gueye (titulaire) a fait match nul (2-2) contre Manchester United, alors qu’il menait sur le score de buts à zéro (2-0).
Les Toffees d’Everton sont sur une série de six matchs sans défaite en Premier League.
EYTI ROOTS, UN ENGAGEMENT MUSICAL EN MOSAÏQUE
Parcours, album, spiritualité, combats…L’artiste musicien Assane thiam, alias Eyti roots, est membre fondateur, avec son frère jumeau, du groupe de reggae intitulé : Dom Dialaw.
L’artiste musicien Assane thiam, alias Eyti roots, est membre fondateur, avec son frère jumeau, du groupe de reggae intitulé : Dom Dialaw. En 2004, le groupe sort son premier single sur l’émigration clandestine. En 2010, il met sur le marché, l’album de 16 titres, «Am Ak Ñakk».
Les artistes jumeaux ont perdu leur grand frère le jour de la sortie de l’album. Ce qui a freiné l’élan du groupe qui s’est relancé un an après. C’est en 2014 qu’Eyti a démarré sa carrière solo en sortant un mixtape de 23 titres. Il a signé avec un label sis au Canada pendant 4 ans.Il a travaillé, durant cette période, avec l’Organisme «Le Redevenez des Écoles Francophones en Réseau». En 2022, ils ont composé un deuxième album à Paris. La même année, Eyti a rencontré à Dialaw Amina avec qui il s’est lancé dans la production d’un projet d’album : «Eyti ROOTS». Dans cet entretien, le musicien a décrypté le produit de 13 titres.
Quelle est la place de la spiritualité dans votre musique ?
Dans le titre, «Acrobaties mind», c’est une prise de conscience avec le recul et en m’interrogeant sur ce qui me fait chanter. C’estlà que j’ai compris que la musique est spirituelle. Le son « Un rêve on marche avec » est un morceau inspiré de Cheikh Ahmadou Bamba et son disciple Cheikh Ibrahima Fall. Au-delà de l’inspiration de l’artiste, l’environnement dans lequel il baigne est important. Ma musique, quel que soit le thème, est teintée de spiritualité...
Le huitième titre de l’album «Diadieuf Fall». que représente cette forme de reconnaissance de nos spiritualités ?
Ce que j’aime le plus dans ma vie, c’est la reconnaissance. Quand on rend grâce à Dieu, c’est une forme de reconnaissance. Le mérite de Mame Cheikh Ibrahima Fall, c’est le fait qu’il ait fait acte d’allégeance. Ce qui est une forme de reconnaissance. Le titre qui lui est dédié met en exergue les valeurs qu’il a incarnées. C’est des exemples de spiritualité.
Il y a des notes d’Amapiano dans l’album. Est-ce une forme d’ouverture musicale ?
C’est pour marquer son temps. C’est la force de la musique. A l’extérieur, j’ai expérimenté diverses formes de musiques. Ma base, c’est le reggae mais la musique n’a pas de frontière. Youssou Ndour a produit un album reggae. L’album qui lui a valu un disque d’or, c’est un album «Égypte» d’inspiration religieuse. Quand j’ai découvert la musique Amapiano, j’ai aimé, c’est une musique qui transmet une énergie purement africaine. Et c’est des notes qui donnent une originalité avec des textes en wolof, et constituent une coloration.Il y a aussi des musiques caribéennes qui sont diffusées dans les îles éponymes. Ce sont des musiques et cultures d’origine africaine. L’album est composé pour toucher des mélomanes à travers le monde...
Le titre « Mama Africa »...
Je ne peux pas être africain et médire sur le continent. Il faut mettre en avant les potentialités du continent qui a des références, Nkrumah, Lumumba, Sankara, Cheikh Anta Diop, Mame Bamba... J’ai chanté l’Afrique. Je donne des pistes de solution dont l’unité du continent. Le titre Am Ak Ñakk », de l’album éponyme sorti en 2010, est une exposition de nos valeurs. Pour dévaloriser la guerre, il faut chanter la paix. On a besoin d’énergie positive. Le Roots, c’est les racines de nos origines.
L’album est traversé par des messages. quel est votre analyse de la musique qui est de plus en plus dominée par le fun ?
C’est parce que nous sommes dans un monde du divertissement dont le contraire est la spiritualité. Le manque de messages est aussi lié par les mauvaises influences et une compétition malsaine.
Quel est l’impact du projet ?
J’ai travaillé sur des projets avec des gens. Seulement, cet album émanant de mes inspirations solo est un projet mûri. C’est une œuvre visant à toucher l’humanité. C’est un projet qui apaise, donne du courage, des ondes positives. Les relations et l’ouverture musicale m’ont permis de faire des colorations dans ma musique.
Quelles étaient les difficultés lors de la production de l’album ?
L’homme se découvre quand il se mesure à l’obstacle. L’évolution a des incidents. La musique ce n’est pas qu’un métier, c’est une vie. C’est ce qui fait qu’il y a tout le temps des challenges et défis à relever pour atteindre ses objectifs tout en respectant nos engagements.
Comment vous faites la promotion de l’album ?
Il y a une équipe derrière qui a la charge du positionnement de l’album sur le marché. Des animateurs ont aussi bien accueilli le produit. La nouvelle technologie avec le digital est un plus mais nous sommes dans la communication à travers les médias tours pour défendre le projet. L’étape suivante, ce sera les show-cases pour permettre aux mélomanes de vivre l’album en live. Tu es à Dialaw, dans la Petite côte. Comment est-ce que le projet s’allie avec le tourisme ? Notre musique a permis de vendre la destination. On a un jumelage avec Atlanta (Etats-Unis d’Amérique), c’est grâce à un de nos clips vidéo. Les artistes sont une marque de fabrique et des ambassadeurs de leur culture à travers le monde. Les artistes musiciens ont un rôle à jouer dans la communauté, on est des entrepreneurs et acteurs de développement.
Quelles sont les perspectives ?
On a fait notre devoir en produisant un album de qualité avec une vision universelle. Les autres pans du projet jouent aussi leurs partitions. La communauté s’est approprié le projet, il est donc sur une bonne rampe. Je réitère que la musique, ce n’est pas un projet, c’est une vie.
L’ASSEMBLÉE NATIONALE SE RÉUNIRA LE 10 MARS POUR EXAMINER LE PROJET DE LOI SUR LE RAPATRIEMENT DES SÉNÉGALAIS CONDAMNÉS AU MAROC
Le président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, a annoncé l’examen prochain d’un projet de loi visant à faciliter le rapatriement des Sénégalais condamnés au Maroc.
Le président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, a annoncé l’examen prochain d’un projet de loi visant à faciliter le rapatriement des Sénégalais condamnés au Maroc. Cette déclaration a été faite à l’issue du face-à-face entre le Premier ministre Ousmane Sonko, plusieurs membres du gouvernement et les députés.
Selon El Malick Ndiaye, les parlementaires se retrouveront le 10 mars pour débattre de ce texte législatif. Ce projet de loi vise à conférer au président de la République les prérogatives nécessaires pour mettre en œuvre la convention signée entre le Sénégal et le Maroc le 17 décembre 2024 à Rabat. L’objectif principal est d’apporter une assistance aux Sénégalais établis au Maroc et de faciliter le transfert des détenus sénégalais vers leur pays d’origine.
Cette initiative s’inscrit dans une dynamique de protection des Sénégalais de la diaspora, notamment ceux confrontés à des difficultés judiciaires à l’étranger. Le rapatriement des détenus permettra à ces derniers de purger leur peine au Sénégal, tout en bénéficiant d’un accompagnement adéquat.
Le débat autour de ce projet de loi promet d’être suivi avec attention, tant par les parlementaires que par les familles des Sénégalais concernés. L’issue de la session du 10 mars pourrait ainsi marquer une avancée significative dans la gestion des dossiers judiciaires impliquant des Sénégalais détenus à l’étranger.